la réalité |
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Remerciements : ces magnifiques variétés proviennent de quelques
sites que j'ai visités ; je vous suggère d'y aller faire un tour : Sites américains (vous pouvez au moins admirer les photos et éventuellement vous faire
traduire les textes par Google ou autre)
Hibiscus rosa-sinensis
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L’hibiscus
d’intérieur (rosa-sinensis) produit de fleurs ne
vivant qu’une journée ou deux.
Vous trouverez tous renseignements utiles sur les sites
spécialisés. En voici quelques extraits, auxquels s'ajoutent quelques
observations personnelles
Terre: la plante demande un sol bien drainé et elle ne supporte pas d'avoir les racines baignant dans l'eau.
Un pH de 5.5
à 6.5 sera recherché. Une terre alcaline peut
entraîner des déficiences nutritionnelles. Elle
doit être bien amendée (engrais, voir vers la
fin). La plante gèle si le sol baisse à
seulement 2 à 1° C, mais en région
tempérée, la plante en sol peut repousser.
L'hibiscus doit être protégé des vents
froids.
Arrosage. Cette plante peut tolérer un air sec mais préfère une
humidité élevée en tout temps ; elle
est donc est sensible, comme bien d'autres, à
l'excès d'humidité autant que de
sécheresse (appartements chauffés l'hiver..) ;
notre hibiscus perd ses beaux boutons avant leur
éclosion dès qu'on le rentre en fin de saison.
Dans ce cas, lui assurer lumière et humidité
pour un rapide rétablissement. Si les feuilles se
ramollissent, arrosez les et elles reprendront toute leur
vivacité.
Été. La plante va absorber une relative quantité d'eau. (Ce n'est pas un papyrus !)
Évitez cependant de noyer les racines en remplissant la coupelle d'eau. Placez au fond un peu de sable pour
drainer. On peut aussi augmenter l’humidité de l’air près de la plante en regroupant plusieurs
plants ensemble (valable aussi quand on part quelques jours). De cette façon, l’eau
évaporée par le feuillage des plants crée un micro climat autour d’eux.
Exemple, l'été, si il fait beau. environ 1/2 verre à un verre d'eau tous les deux
jours, ou plus s'il fait très chaud (pour un pot de 21 cm de diamètre). Engrais : une fois par semaine.
La plante montre ce qui lui est nécessaire, mais ne la forcez pas trop (elle peut ne pas toujours être
dans les meilleures conditions de temps en temps (comme
nous).
L'hiver. Placer dans une pièce pas trop chaude, à la lumière,
derrière une vitre (même exposée
directement au soleil). Vaporiser les feuilles et arroser
tous les deux jours avec de l'eau à la
température de la pièce (ou davantage si les
feuilles se ramollissent trop. Remarque : ne pas trop
arroser comme c'est la tendance ; la plante montre ce qui
lui est nécessaire et elle peut attendre un
peu.
Engrais. Mettre peu d'engrais mais fréquemment. Retenir les engrais qui contiennent des oligo-éléments tels que
fer, cuivre, bore, manganèse.
Bien des horticulteurs préfèrent un taux faible en phosphate (azote) comme du 7-2-7.&
nbsp; Les engrais liquides sont bons, aussi bien pour la terre que lors des vaporisations.
A éviter : les engrais qui apportent un excès d'azote, ce qui encourage plutôt la pousse des feuilles que de fleurs.
Problèmes. La perte de boutons est un problème constant chez les hibiscus,
particulièrement chez quelques "doubles" ; elle peut être causée par un mauvais drainage, un excès ou un manque
d'eau, d'engrais, mais également par des insectes ou chenilles.
Mais les hibiscus sont imprévisibles, tout comme nous : ils peuvent faire une fleur après l'autre, six en même temps,
rester sans rien pendant un mois.
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Une orchidée sauvage apporte son talent aux parfums qui flattent nos narines et aux saveurs qui lèchent nos papilles. J'ai nommé la vanille. Je reproduis ici la photo de la revue "Match du Monde", décembre 2006, qui vient comme tant d'autres de disparaître.
La gousse de la liane vanille devient jaune ou jaune brun en mûrissant (selon une autre photo d'un autre lieu) et c'est alors qu'elle est cueillie pour être mise à sécher au soleil, mais placée à l'abri la nuit. Lorsque les gousses deviennent brun foncé, elles sont mises à l'ombre, sur des claies, pour une longue période 9 mois. La vanille est présente dans la mythique symphonie "No5 de Chanel" ou "le Jicky de Guerlain". En touriste, nous en avons ramené de Polynésie. La photo ci-contre serait de la Guadeloupe. Les gousses sont à droite.
Les orchidées imitent souvent les insectes mais des insectes imitent les orchidées. Ces feintes complexes nous égarent
dans notre Vérité et les théories de l'évolution demeurent très discrètes sur un sujet
extrêmement dérangeant. Darwin a toujours ignoré superbement ces aspects de
l'évolution.
Elle n'est pas rare mais nous aimons ces petites fleurs délicates de
papillon jaune.
Avec plus de 30.000 espèces, formes et
couleurs ne manquent pas, sans compter les cent mille hybrides crées par
l'homme ; une plante sur douze est une orchidée .. Les
orchidées ne viennent du fond des âges, comme toutes les plantes à fleurs,
au début du crétacé (- 130 millions d'années), mais
seulement voila 10 à 20 millions d'années ; C'est l'époque de l'homme
des cavernes. Elles sont presque exclusivement fécondées par des
insectes (abeilles, bourdons, mouches, papillons). Dans de rares cas, elles
s'autopollinisent ou ont besoin des oiseaux. Décrites comme des sex-symbols, voire des
sexes tout court, cette analyse Freudienne osée par certains doit être
tempérée ; pour se reproduire, l'orchidée cherche à attirer l'insecte
afin de l'utiliser comme vecteur (transporteur) de pollen pour sa
fécondation. Il est vrai que dans certains cas, elle imite un
insecte qui semblera une bonne affaire au congénère passant par là ; le
malheureux n'obtiendra rien de ce qu'il espérait mais en ressortira couvert
de grains de pollen ; dans d'autre cas, il ne recherche que ce pollen sucré.
Ophrys
jaune
Trichoceros parviflorum. L'extraordinaire, c'est que certaines orchidées trompent les insectes en ne leur offrant rien d'autre
qu'un leurre sans nourriture. Ils en repartiront néanmoins recouverts de
pollen ; s'ils ne reviendront pas, qu'importe, la plante envoie une bonne
partie de ses 50.000 graines !
Naissance et évolution des espèces. L'auteur qui parle ainsi de Darwin évoque cependant plus
loin sa théorie sur l'évolution : au hasard d'une mutation quelconque, une orchidée a fleuri sans nectar et s'est répandue (..) pourquoi ne
pas dire alors, au hasard d'une mutation quelconque, une orchidée est née avec une fausse abeille sur ses pétales ou encore, une orchidée s'est
peinte une abeille dessus (après l'avoir vue de ses beaux yeux doux) et ça a
marché .. on tombe vite dans les ridicule. Les orchidées et leurs leurres sont-elles apparues
d'emblée en imitant un insecte ? l'ont-elles créé après les avoir
"vus" ; le deuxième cas est tout aussi incompréhensible (et pour moi
et improbable), car alors comment auraient-elles survivre en naissant sans
moyen de se nourrir et se reproduire !. Remarquons que leurre ou pas, de
semblables question se posent pour la totalité des êtres vivants car
l'interdépendance entre végétaux et animaux est monnaie courante (voir les
coraux, le lichen et les algues, certains arbres
qui protègent seulement les fourmis, les chèvres et les
acacias, et tellement d'autres que nous ignorons.
timbre poste poste "orchidée papillon"
On ne peut
guère observer
que les cas les plus apparents, ou qui se révèlent à nous fortuitement. A
côté de cela règne l'immensité de ce l'on ignore ! Fleurs et arbres,
accueillent, repoussent, habritent, sécrètent ou diffusent je ne sais
quelles odeurs (phéromones) et substances, ajustent leur défenses
selon le risque et .. s'alertent à la ronde.
L'humain est
tellement étonné de ce qu'il ne soupçonnait pas, dans sa grande ignorance de
la vie, qu'il se répète à loisir
le cas des chèvres (ou gazelles)
malades ou qui mouraient, pour avoir trop brouté des acacias
dans un enclos. Cet acte de défense "végétalien" se reproduirait
actuellement dans un parc où un gaz nocif est produit à l'encontre d'autres
brouteurs..
Insectes et
autres minuscules ne se privent pas d'en faire autant : leurs "habillages"
sont tout aussi remarquables.
Le papillon géant Sphinx à tête
de mort porte un faux bourdon sous le ventre pour entrer dans les
ruches et siffle pour effrayer les oiseaux.
Des sauterelles se déguisent en épines et s'étagent le long
d'une branche, d'autres se confondent aux branches elles-mêmes.
En Afrique, des insectes
s'agglutinent pour former un dessin qui ressemble à une fleur. Une sorte
de
jacinthe constituée de milliers d'insectes bien ordonnés, qui passent ainsi
leur vie afin d'échapper à leurs prédateurs, les
oiseaux.
La totalité des mondes
végétal et animal sont concernés
dans leur globalité et les exemples de partage, de feintes ou d'entraide y
sont multiples. Nous avons classé la planète en minéral, végétal, animal.
Nous avons disséqué et classifié chacun d'eux. Séparément. C'était le plus
facile et ça nous laissait vivre tranquillement notre suprématie.
L'intelligence se situerait-elle ailleurs que là où nous la plaçons ?
Orchidée aérienne, Bucket orchid. un élixir (odeur, parfum dénommée phéromone chez les
insectes), attire les mâles qui repartent poudrés de pollen. Serapias cordigera Orchidee méditerranéenne réputée aphrodisiaque ; peut
adapter la forme de son pétale pour abriter l'insecte pollinisateur.
Ci-dessous, une mante religieuse blanche est lovée dans une orchidée pour lui prendre une part des insectes qu'elle va attirer. La délicate collerette verte est le
cou de la demoiselle et pour le reste, fiez vous au petit dessin du dessus car
seule une partie blanche du dessous appartient à l'orchidée.
Editions Bayard "astrapi" album jeunes. Plus bas, une orchidée imite
l'abeille ..
Comme cela est conseillé, on l'arrose très peu. Mais elle vit et ne
semble pas dérangée de son état.
Les orchidées - ou seulement certaines - sont des plantes parasite
accrochées dans les arbres, d'où ces racines aériennes.
D'autres imitent une autre fleur, appréciée des insectes, qu'elles trompent
au mieux en produisant de surcroît des parfums multiples qui gênent toute
identification. Certaines ne produisent que le parfum sexuel qui
attirera l'insecte
Cette ophrys, reine du genre, avec son duvet et ses couleurs jaune et or,
dont deux bandes transversales, imite l'abeille.
Comment les orchidées ont-elles pu imiter un insecte ? ; c'est le grand
mystère de la vie. Selon la théorie de l'évolution des espèces de Darwin,
retenue officiellement devant celle de Lamarck (qui fait cependant un retour
remarqué), les espèces se créeraient au hasard et seules celles naissant
bien armées pour se nourrir et se reproduire, survivraient ; on y a ajouté
"la fonction fait l'organe", ce qui corrige un peu la rigueur du postulat
précédent, en particulier pour leur évolution ; Darwin, qui avait observé
ces plantes, a préféré les ignorer tant sa théorie était mise à l'épreuve.
Par leurs formes
et leurs fonctions étranges, entre végétal et animal, les orchidées ont
toujours fasciné. Leur cas n'est pas unique et les exemples, si je puis
dire, fleurissent.
Sciences et
Avenir mai 2004 ; Interview du botaniste Luc Gigord (suite).
Le sabot de Vénus, espèce rare et protégée
fait penser à certaines plantes carnivores ; l'insecte, attiré par le jaune
glisse et tombe dedans. Il en ressortira sans dommage, mais couvert de
pollen de la tête aux pattes.