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la réalité |
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- Si l'introduction brutale de nos techniques occidentales est souvent critiquée, la culture des bio carburants s'est révélée catatrophique. On a rasé des forêts un peu partout, et cultivé intensivement les palmiers au détriment de la culture alimentaire, moins lucrative. Le prix de l'huile s'est accru en raison de la demande. Ces augmentations folles ont été ressentie partout dans le monde. | La crise financière a achevé le désastre. , les pauvres ne pouvant même plus acheter de l'huile, source quasi unique de calories pour eux. Les chiffres sont optimistes: l'aide aux pays pauvres est efficace et l'on a constaté un net recul des maladies, de la famine, ainsi qu'une croissance économique sensible. Sur le terrain, le partage inégalitaire, les conflits pour les ressources, l'extrême pauvreté de certains réduit les résultats à néant. |
Nous savons le gâchis des aides aux pays qui sont dits "en voie de développement".
Beaucoup d'argent, dont une bonne partie serait détournée pour des actions politiques.
Une personne qui travaillait en Mauritanie m'a raconté que des camions de radio avaient été vidés de leur contenu dans le désert pour être reconvertis au transport ! songez donc, des platines de lecture professionnelles de 30 kilos, des amplificateurs, racks d'électronique,
professionnels hors de prix, tout ça dans le sable.
Dans les années 70, une liaison téléphonique transversale hertzienne africaine n'avait que très peu fonctionné faute d'approvisionnement en carburant !. Des coopérants de ma connaissance me racontaient la corruption et l'attitude de petits chefs qui, de par leur grade, ne faisaient plus rien à longueur de journée. Ce ne sont pas là des visions de colon, mais la simple réalité de choses vécues.
Tant de dirigeants africains ont vécu et vivent encore somptueusement de l'aide, couverts et protégés par les autorités françaises ou occidentales - y compris militairement - ce qui permet de soutiraient les richesses du pays à bon compte.
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Les pays les plus pauvres de la planète peuvent espérer une annulation de 40 milliards de dollars de dette d'ici la fin de l'année après un accord conclu samedi au sein du Fonds monétaire international sur les modalités de ce geste historique.. (ce n'est pas le premier "geste", loin s'en faut, avec les résultats constants que l'on observe). Développement des sciences et des technologies en Afrique: 10,495 milliards de francs CFA de l`UE pour accélérer l`intégration. Des projets américains au Maroc à l’occasion de la réunion de Marrakech. La Côte d’Ivoire est le 2e bénéficiaire, avec 25 milliards de francs CFA. Le Fad appuie l'ajustement structurel du Niger. Des millions de morts en Afrique depuis des années, dont 3,8 millions au Congo de 1998 à 2005, tout le monde s'en fous, c'est leur faute ! on leur vend des armes, on les affame pour profiter de leurs richesses, qu'ils aillent au diable, qu'ils se massacrent, se découpent par millions, qu'ils meurent de faim et de soif, de la rougeole, du paludisme (les deux premières causes selon un interview de la presse), du sida de la filariose, de l'Ebola, de la mouche Tsé Tsé, de la tuberculose ou du choléra ! pensez vous, des gens qui n'ont pas même de quoi payer les brevets des médicaments ! |
L'espoir ? Ceux qui ont une vraie connaissance d'un pays qu'ils souhaitent protéger, sur place, savent bien que toutes les politiques lancées par les états et leurs organismes d'aides sont des leurres.
Notre génie de la maison individuelle populaire sans terrain, Mr Grelot, homme sympathique qui agite de temps à autre sa sornette (intéressée), avait découvert que l'Afrique manquait d'électricité ! il était temps ! hélas, il ne suffit pas de parvenir à vendre quelques chargements de panneaux solaires ou d'éoliennes. La première préoccupation doit être de préserver leur fragile équilibre, puis de considérer que le revenu moyen, est extrêmement faible. Les acteurs les plus sérieux sont discrets et demeurent sur place. Un puits, une digue, une pompe (mais il faut du fuel), une coopérative, une mini-banque collective, la propreté, l'hygiène, des moustiquaires, la lutte contre les parasites, des médicaments bon marché, de la nourriture (un composite très nourrissant a été imaginé en 2012 pour sauver les très jeunes). Ce ne sont pas là les objectifs de ceux qui recherchent le médiatique. Le mieux est l'ennemi du bien : la multiplication des puits a fait baisser rapidement la nappe phréatique, favorisant comme toujours dans ce cas la remontée du sel. Une conséquence dramatique bien connue lorsque la quantité d'eau douce de faible profondeur ou de surface est trop réduite pour le débit tiré. C'est la conséquence du barrage d'Assouan en Egypte (crues supprimées)
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Dans les années 1990, un courtier maritime danois m'a raconté qu'un de leurs bateaux, qui avait été affrété pour envoyer de l'aide en Afrique de l'ouest, avait été arraisonné par des pirates et vidé de son contenu ! (*) Bien des installations cessent de fonctionner en Afrique et ailleurs, faute d'entretien ou faute d'approvisionnement en carburant. Pour citer une réalité bien françaises, l'électricité est encore incertaine à Moorea (proximité immédiate de Papeete), et davantage encore dans les îles du Pacifique français ! |
Je cite : "Au cours des cinquante dernières années, 2300 milliards de dollars actuels ont été consacrés à l'aide internationale au développement et à la lutte contre la pauvreté. Des sommes colossales, mais des résultats bien maigres. La pauvreté a certes reculé mais un continent comme l'Afrique est encore largement à la peine, et subit de nombreux fléaux : épidémies, malnutrition, accès à l'eau potable difficile.. Les pays donateurs, les institutions internationales et les ONG n'en font-ils pas assez ? faut-il dépenser encore plus ? " |
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"Modestie, terrain, marché
W. Easterly croit en trois chose. La première, c'est la modestie : le problème de la pauvreté n'appelle pas de réponse globale et démesurément ambitieuse, mais au contraire des interventions sur des problèmes limités, à un échelon local on national.
La deuxième, c'est le terrain : il faut partir d'en bas, étudier les besoins des populations pour y apporter une réponse appropriée, qui ne vaudra peut-être que dans ce contexte.
La troisième, ce sont les mécanismes du marché: W. Easterly le répète, "les gens répondent aux incitations", tout comme l'entrepreneur est incité à créer une activité par la perspective du profit".
Exemple de ce qu'il ne faut pas faire, et contre tous nos modèles, faire.
A la logique des "planificateurs" à la J. Sachs, W Easterly oppose donc la logique des "chercheurs", qui n'ont pas d'idées préconçues sur ce qu'il convient de faire pour aider les pauvres, cherchent l'information sur le terrain, tâtonnent et exploitent la moindre opportunité de régler un problème, petit ou grand. Veut-on lutter contre la malaria ? |
Résultat: le taux d'utilisation a grimpé de 8 â 55% en 2004. Et désormais, le modèle s'exporte. |
Seules sont encore attaquées les plantes qui sont plantées dans de mauvais terrains. Ses prochains objectifs sont les sauterelles, la production locale d'aliments et autres biens dérivés, la santé enfin (paludisme..). Il a évoqué toutes les difficultés rencontrées, qu'elles soient dues aux organismes officiels d'aide au développement, ou aux blocages sociaux, très vivaces. En résumé, voici ses démarches : Pour la production, ne pas créer de grandes exploitations, réduire celles qui existent et augmenter un peu la taille des petites. Ceci afin de pouvoir promouvoir le traitement des produits localement, dans les fermes et non dans des usines "de ville" qui accroissent les problèmes (eau, électricité, voiries ..). |
Exemple, l'Éthiopie importe du jus de mangue conditionné alors que les mangues locales pourrissent sue les marchés; Si l'on pouvait les traiter à l'exploitation même et les conditionner, établirait un meilleur équilibre.
Dans ces pays, plus de 60 % de la population travaille pour l'agriculture et il ne faut pas les en priver. "Qu'en ferait-on, que deviendraient-ils" dit-il, avec un rare respect des hommes.
Concernant le paludisme, véritable fléau de l'Afrique avec la variole, une plante permet de lutter efficacement contre cette maladie ; elle a été utilisée en chine. Elle permettrait, produite, traitée et conditionnée localement en plaquettes de soigner toute la population à peu de frais et en s'affranchissant des brevets. Ses propositions sont à l'étude mais il n'est pas suivi pour le moment par les organismes officiels. Il dit également que le maïs n'est pas le meilleur choix pour nourrir ces populations qui devraient s'orienter davantage vers les légumes et cultures vivrières en général, qu'elles importent aussi. Voir la suite en suivant (Ecologie). |
Tout ce texte est extrait de Sciences Humaines N° 769 Mars 2006. article sur AMARTYA SEN, Un humaniste en économie.
Amartya Sen est né en 1933 à Santiniketan, au Bengale, qui faisait alors partie des Indes britanniques. Après avoir obtenu son doctorat en Angleterre (à Cambridge), il enseigne à Calcutta, New Delhi, puis à laLondon School of Economics, à Oxford, à Harvard et au Trinity College de Cambridge, dont il est le recteur à la fin des années 1990. Depuis 2004 il est de nouveau enseignant à Harvard.
Ce qu'il appelle les "capabilités" permettent à l'homme d'atteindre un niveau de satisfaction des besoins lui permettant de se comporter en homme. Les biens économiques prennent alors une autre signification.
Le développement humain possède deux faces: la formation des "capabilités" humaines - telles que l'amélioration de la santé, du savoir, des compétences - et l'usage que les individus peuvent en faire - à la fois dans les secteurs des loisirs, de la production ou des affaires politiques sociales et culturelles. L' IDH est L'indicateur
économique et social qui tente de mesurer les capacités des individus à développer leurs choix de vie, à vivre leur vie d'être humain.
La richesse, mesurée par le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat (PPA), n'y suffit pas. IL faut y agréger les données de l'espérance de vie à la naissance, les taux d'alphabétisation des adultes et les taux (bruts) de scolarisation combinés.
On obtient alors une mesure du développement humain bien plus efficace que par la mesure des revenus.
En quelques années, l'IDH est devenu le deuxième indicateur majeur utilisé pour mesurer les niveaux de développement.
Les détracteurs de l'IDH font remarquer qu'il est à peine moins sommaire que le PNB. Depuis le milieu des années 1990, il attire particulièrement l'attention sur la situation des femmes, toujours plus touchées que les hommes par la pauvreté, l'absence d'accès à l'éducation et au pouvoir politique.
Pour A. Sen, la réduction des inégalités entre les sexes est fun des fondements de la possibilité même, non seulement du développement humain, mais du développement tout court.
Dernier exemple en date du succès de l'IDH : de nombreux manuels scolaires (tous pays confondus) s'ouvrent désormais sur une double page présentant à égalité les cartes mondiales du PIB par habitant et de l'IDH. LES RACINES MONDIALES DE LA DÉMOCRATIE La dernière facette des recherches de A. Sen est au premier abord plus étonnante, mais c'est celle qui va permettre de faire apparaître la cohérence d'ensemble de ses travaux. |
"Même les raisons de la persistance de la faim pour les sociétés riches ne peuvent être pleinement comprises si nous limitons notre attention aux seuls revenus.
La faim aux Etats-Unis est associée à de nombreux paramètres et l'étendue des privations de capabilité peut être tout à fait spectaculaire dans les pays du monde les plus prospères : les hommes du quartier de Harlem, dans l'opulente ville de New York, ont moins de chance d'atteindre l'âge de 40 ans que ceux du Bangladesh.
(manque de soins médicaux, d'attention à la santé (commentaire
Novembre 1974, au Bangladesh. Une mère et son enfant frappés par la famine devant un centre de nutrition de la Croix-Rouge.
Comme le montre Amartya Sen, c'est la chute des revenus des ouvriers agricoles et non celle de la quantité de nourriture qui fut la vraie cause de la famine.
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Le commerce dit "triangulaire" se pratiquait par voie maritime, dans des conditions de voyage qui étaient assez terribles, ne serait-ce que par la durée (plusieurs mois), la nourriture, les maladies. Il s'agissait d'un rotation sur trois tracés, "Europe - Afrique" - "Afrique - "Antilles/Amérique" - "Antilles/Amérique - Europe" (transport produits et cadeaux, transport d'esclaves, transport de biens et produits).
2013.
L'histoire est écrite par les vainqueurs, ce qui explique bien des omissions et la carence de l'enseignement en la matière. Et puis personne n'aime parler d'horreurs et de tortures, encore moins quand on les a commises.
Lorsqu'un pays est envahi par une puissance étrangère, on dit qu'il est occupé, ce que nous avons été. Cependant, si l'on occupe soi-même un autre pays, on évoque plus volontiers le soutiene, l'apport culturel et même, comme le prétendait la Russie, de pacification.
On occulte ce qui s'est passé dans le golfe du Mexique, en Amérique centrale et un peu plus au sud, les horreurs des conquistadors, suivis d'autres européens, puis de noirs libérés issus de la déportation coloniale, qui dans une folie meurtrière, fièvre de l'or ou pas, détruisirent à peu près tout, dont les temples amérindiens pour bâtir des églises, ou éliminèrent totalement les peuplades d'amérindiens caraïbes, qui ne laissèrent guère que leur nom à un ensemble d'archipels.
Sur le sujet, Las Casas écrivit à l'époque, en 1542, "cinquante ans après sa découverte, il ne reste plus que 200 indigènes (indiens) à Espanola (sur plusieurs millions, mais on ne sait pas vraiment combien, l'ensembles des Caraïbes ayant compté entre 12 et 15 millions d'indiens avant les conquêtes).
Faire dévorer par des chiens était aussi en faveur à l'époque.
Un historien, Victor, Schoelcher (*) relate ce qui n'a jamais été enseigné.
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En Afrique du sud, où les allemands possédaient la région du Kalahari et y avaient bâti leur ville allemande, un permis de chasse avait été institué à l'encontre des indigènes, et à ce régime, il n'en resta très vite qu'une poignée; des familles et villages entiers ont été ainsi éliminés - tout à fait légalement - par quelques hommes bien armés. La conquête de l'Afrique du sud par les Boers (hollandais), alors qu'ils ne cherchaient à l'origine qu'à établir un lieu de ravitaillement pour leurs bateaux, n'est guère plus brillante, ni celles des anglais, dont en Tasmanie pour commencer (ile australienne), puis la "réduction" des bushmen australiens. On occulte les conquêtes religieuses et autres croisades, dont celles d'Orient pour libérer les lieux saints. On y ravageait au passage, se nourrissait sur la population, annexaient leurs biens, et on ne manquait pas d'étriper à l'occasion les malheureux attachés à un piquet, sans trop distinguer les coptes et orthodoxes, des chrétiens d'Orient, qui auraient du être nos amis - religieusement parlant - dont les Grecs ! Aveuglement d'aujourd'hui. On ne voit pas - ou l'on se tait pour ne pas déplaire - la reconquête musulmane musclée en cours - en Afrique, Asie, Occident, financée dit-on par les pays du Golfe, car c'est leur intérêt. Les troupes de mieux en mieux armées et entraînées, Al-Qaïda-qui-a-bon-dos, massacrent, ravagent, réduisent la vie et les arts des peuples conquis à néant. Il est vrai qu'ils répondent à une autre colonisation rampante, celle des occidentaux dont les américains, qui contrôlent leurs dirigeants en s'appuyant depuis la dernière guerre, sur l'état d'Israël, dont on connaît l'avidité territoriale, au-delà du raisonnable, pratiquant ouvertement une forme d'esclavage accepté par les défenseurs des droits de l'homme européens ! |
L'esclavage et les déportations.
L'historien Bernard Lugan, auteur d'une bonne dizaine de livres sur l'Afrique, dont "God Bless Africa" cité ici, a vécu et enseigné à l'Université africaine du Rwanda. Il nous apprend que la colonisation n'a commencé en Afrique qu'après l'arrêt de la traite des noirs et le commerce dit triangulaire, Afrique, Amérique, Europe et que l'esclavagisme s'adresse aux européens, source de tous les maux, alors que Il rappelle aussi le rôle primordial joué par les africains eux-mêmes, par le fait de pratiques courantes en Afrique, qui ont permis de livrer ces esclaves aux européens sans que ceux-ci n'aillent les chercher (à l'inverse des musulmans qui opéraient des razzias très loin sur le sol africain). Je précise plus loin que nous ne pouvons pasnous dédommager pour autant, sujet qu'il traite aussi tardivement. Il fait aussi observer que pour complaire au mouvement revendicateur, on a accepté de reconnaître des lieux de passages d'esclaves, que l'on visite de nos jours avec ses cellules, alors que jamais un esclave n'y a transité. Après tout, ce n'est qu'un lieu de plus faussement identifié et localisé par l'histoire. Les troubles et massacres proviennent justement de là, car ils sont le fait du découpage par les européens (après donc la traite), de leurs conquêtes transformées en pays qui ne sont pas les leurs. Ce fait est particulièrement important, d'autant que les conflits religieux (animiste, islamique et chrétien), s'y superposent, ainsi que la lutte pour le contrôle des ressources (pétrole majoritairement). Je cite : "Les traites musulmanes; sur ces questions de l'esclavagisme, la principale faiblesse de raisonnement des thèses que soutiennent les tenants d'une culpabilité de l'Europe, c'est qu'ils ne prennent pas en compte, ou trop peu, le fait que deux types de traites ont coexisté, se superposant parfois: l'européenne venue de l'océan et la musulmane venue du nord et du nord-est du continent'. |
L'européenne, débute au XVIe siècle pour s'achever au début du XIXe siècle. La seconde, l'arabe, commence au IXe siècle, 700 ans plus tôt, et ne se termine réellement que 50 ans plus tard que la première, à la fin du XIXe siècle... avec la colonisation de l'Afrique!
Une colonisation qui va permettre de rendre effective l'abolition en contrôlant les territoires auparavant livrés aux esclavagistes musulmans.
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Dans une île de l'Atlantique, on fait visiter des cellules de bagnards là où les bateaux qui les les transportaient ne se sont jamais arrêtés ! revenus du tourisme oblige.. C'est un constat fréquent: à l'horreur connue s'ajoute toujours des fioritures, de vrais mensonges qui permettront au mieux d'en souligner l'ampleur, au pire d'en tirer profit. |
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C'est presque toujours celui de la femme. Idisha, florissante cité antique de l’inde a conservé Un ouvrage relate l'histoire d'une femme devenue journaliste qui militait pour l'indépendance de la femme. Elle finit assassinée chez elle par "les ombres". Les ombres ne sont pas un mouvement, elles sont un seul homme ou plusieurs qui vont la nuit venue, parcourir la ville pour aller "régler le compte" d'une personne qui les insupporte. Une société n'évolue pas au rythme des lois, et dans une moindre mesure, cela est vrai pour nous aussi, qui les jugeons. La taille du pays, le nombre de ses habitants et conséquemment leur variété font que les choses deviennent encore plus difficiles. Un état de fait que nous allons probablement connaître. - L'esclavage "rampant" est installé partout, dont en France chez certaines communautés bien (re)connues. Si ces nouveaux esclaves peuvent avoir la liberté toute théorique de partir, et ne sont pas vendus aux enchères comme on nous le montrait dans quelques films d'époque, ils sont généralement "retenus". En Amazonie Brésilienne, la culture du carburant vert sur les pentes forestières, non mécanisable, brise de nombreuses vies pour des salaires de misère, des conditions d'existence innommables, aucun soins pour des blessures graves, aucune aide autre que la menace permanente d'un contremaître sans scrupules que personne ne vient limiter. |
Aucune statistique ne comptabilise ces pauvres hères, qui font sans doute partie de ce milliard d'être humains sous-alimentés comptabilisés par trois agences de l'ONU ( (+ 11 % par rapport à 2008)? Ils étaient 870 millions en 2005.
40 pays sont ou seront concernés Pays les plus durement touchés (en nombre), Caraïbes et nord Amérique latine (46 millions), Afrique subsaharienne (265 millions), Afrique du nord et Proche Orient), Asie et Pacifique (642 millions).
- L'esclavage existe encore entre ethnies au Soudan, en limite du Mozambique; l'esclavage sexuel est très répandu; l'esclavage pour dette permet de faire travailler durement et avec violences et privations toute une vie pour une dette dérisoire. Il n'y a pas que là, car c'est une création des musulmans d'Arabie ancienne, lesquels l'ont transféré en Afrique. Il existe encore partout dans les pays musulmans. même en Arabie saoudite, si riche. - octobre 2007- L'esclavage vient d'être aboli en Mauritanie. Du moins officiellement car on sait bien que tout continue en douce dans les quartiers, ici et partout dans le monde. Séquestrations, travail forcené, circoncisions (existe aussi chez certains peuples musulmans). On est loin du compte.
- L'esclavage existe depuis toujours au Liban. De pauvres filles venant des Philippines, du Népal et d'ailleurs arrivent sous contrat au Liban, comme domestiques.
Elles s'expatrient pour nourrir leur enfants restés au pays.
Leur employeur libanais a tous les droits légaux. On commence par leur enlever leurs papiers.
Il n'y a pas d'horaires ni de jours de travail dans le pays ou pour ces contrats. C'est illimité.
Nourries parfois de restes avariés, battues (jusqu'aux fractures non soignées) et au pire, non payées, enfermées voire attachées, elles rentent parfois de fuir et se tuent en glissant des fenêtres.
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COURRIER INTERNATIONAL DU 30 AVRIL 2009
: Les esclaves brésiliens de l'éthanol. DER SPIEGEL (extraits) Hambourg
Nous sommes à Araçoiaba, dans le nord-est du Brésil - la région de l'éthanol. C'est le milieu de la nuit, et les plantations brûlent. Avec leur machette, ils coupent les cannes qui se dressent sur le sol carbonisé. Elles serviront à fabriquer de l'éthanol - l'essence de l'avenir. Quelques heures plus tôt, Antônio da Silvà s'est levé, péniblement, de son lit de camp. Pas besoin de réveil, même à 2 heures du matin - comme c'est le cas aujourd'hui - la douleur s'en charge. II regarde les deux autres lits de camp, sur lesquels dorment ses quatre petites filles et ses deux garçons. Une fois dehors, devant la case, il confie qu'il ne pourra plus les nourrir bien longtemps. Depuis qu'il a une hernie inguinale, depuis qu'il doit se rentrer les entrailles dans le ventre avec la main dès qu'il se baisse, il sait que c'est fini. Deux maux le tenaillent: la douleur sourde qui lui vrille l'aine depuis longtemps et la douleur aiguë qui explose quand il donne un coup de facâo, la machette à couper les cannes. La vie des coupeurs de canne à sucre a toujours été un enfer. Quand les contremaîtres ont découvert son état, ils l'ont chassé de la plantation. Pas question de garder un vieux malade alors qu'on peut avoir tous les jeunes hommes forts qu'on veut. D'après l'université de Sâo Paulo, les coupeurs de canne travaillent en moyenne douze ans, après quoi ils sont usés et remplacés. Da Silva a 43 ans, c'est un vieillard sur les plantations, il a largement fait son temps. Il s'est fait recoudre à l'hôpital, mais le médecin lui a dit qu'il ne devait plus couper de canne, surtout dans les prochains mois, sinon la hernie risquait de récidiver et de le tuer. |
Onze jours après, Da Silva peinait à nouveau au milieu des cannes à sucre, sur une autre plantation, au sud d'Araçoiaba. Qu'est-ce que je dois faire ? demande-t-il. Il n'y a rien d'autre par ici. Si on ne coupe pas la canne à sucre, on meurt de faim. Et il y a les enfants." Il prend le bidon de cinq litres d'eau qui lui permettra de tenir dans la chaleur de la journée, son facâo, puis se dirige vers un des nombreux bus qui viennent au cœur de la nuit chercher lés hommes d'Araçoiaba pour les conduire aux plantations. Antônio da Silva devra récolter 3,5 tonnes de canne à sucre jusqu'au coucher du soleil, de quoi produire 300 litres de carburant bio. Pour cela, il devra donner environ 3.000 coups de facâo au milieu des cendres et des braises, sous un soleil de plomb. Nombre d'entre elles vivent et souffrent comme leurs ancêtres, les esclaves des plantations de canne à sucre. Ce sont les capangas, les milices des barons du sucre, qui y font la loi. De temps en temps, les agents de l'Etat interviennent, mais ils sont très peu nombreux et le pays est très grand. Les milices intimident les ouvriers, chassent les petits paysans à coups de bulldozer "au nom d'une grande vision" : D'ici à 2030, nous serons le plus gros fournisseur de carburant du monde", proclame Luiz Inâcio Lula da Silva, le président du Brésil. L'éthanol, l'alcool produit à partir de la canne à sucre, va assurer un grand avenir au pays - et au reste du monde. Le Brésil a produit 26 milliards de litres d'éthanol en 2008 et compte parvenir 53 milliards de litres par an d'ici à 2017. |
Asservissement (suite) PEUPLES et PAYS.
L'embargo. De nombreux pays ont été placés sous embargo, par l'Angleterre ou les USA, dont l'Afrique du Sud lors de l'apartheid. Ce qui n'aurait servi à rien si un certain Mandela (nègre), libéré, n'avait n'avait prêché le pardon et la coopération avec les autorités. Avec un cynique "pétrole contre nourriture" et son fameux canon géant Les tortionnaires sont dénoncés et punis par de plus monstrueux qu'eux. Les palais de Saddam Hussein, dénoncés, ont été occupés sans sorciller. Ceux qui ne devaient pas parler été discrètement assassinés. Dont Sadam Hussein et avant lui, un sympathisant sinon son second, homme paraissant assez équilibré ; Ben Laden aussi (et son second le mollah Omar ?), sujet d'une controverse car il aurait était en réunion à New York lors de l'attentat des deux tours. L'embargo ne prive guère les dirigeants qui sont visés, et qui trouvent d'autres moyens d'approvisionnement ; il n'a qu'un effet limité sur les approvisionnements en armes, mais prive avant tout gravement le peuple de ses besoins basiques, nourriture et santé en premier, eau et énergies. Je ne porte pas de jugement de valeur, j'ai lu et observé, dont ce que l'on nous montrait à la télé sur le monstre pour manipuler l'opinion (ordinateur trouvé sur un marché aux puces avec des secrets d'Etat, un enfant découpé dans une valise rendu à ses parents, une attaque de New York avec des parachutes dessinée sur un mur, toutes choses qui m'affligeaient mais auxquelles des gens croyaient. Comme au canon, dont l'impossibilité technique a été démontrée par un physicien. Dicton : quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. |
Autres cas historiques. Ils sont nombreux et succèdent souvent aux guerres et aux découpages-partages qui en résultent. C'est le cas en France de régions frontalières ! L'Alsace et son statut particulier en est l'exemple type. Ou une frontière incertaine avec l'Italie dans les alpes..
La Belgique n'existait pas, c'est une création de la guerre.., Macédoine et tant d'autres dans les Balkans.. création des deux Pakistans dans l'Inde du nord, celui de l'est étant devenu le Bengladesh.. les Yemen..
La Palestine a été partitionnée pour donner une terre aux hébreux, Israël. Les palestiniens ont été chassés aux alentours dont au liban, Syrie.. Deux entités ont subsisté sous le contrôle total d'Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie, cette dernière étant "un territoire occupé", les américains utilisant Isrël pour peser contre les pays musulmans environnants, dont l'Iran qui avait échappé à son contrôle, le peuple s'étant révolté. La Palestine en est, si l'on peut dire, un très bel exemple. Partagée en deux entités comme l'avait été le Pakistan à sa création, totalement isolées de toute liaison extérieure depuis longtemps (blocus maritime et aérien), ne pouvant vendre ses produits qu'à son seul Voisin, lequel achète si il veut et décide donc des prix. J'ai vu à la télé un mur et une découpe du mur fermée d'un panneau (j'ai vu bien d'autres choses mais à notre époque, tout est sous contrôle et on ne montre plus rien. De chaque côté, un tapis roulant. Côté palestiniens, les camions chargés attendent que la découpe s'ouvre. Apparemment sans information. Sinon, ils repartent avec leur marchandise qui va pourrir. Si oui, ils la placent sur le tapis roulant qui se met en marche. Puis s'arrête, on ne sait quand. Il se ré-ouvre alors et cette fois c'est une poignée de billets qui arrive. Et la fenêtre se referme. C'est fini. Ils reviendront demain. Le Voisin contrôle tout, l'eau et l'électricité. Le tout achevé par l'occupation progressive de ses territoires, avec vols de terres et d'habitations), contrôle des voies de circulation. Il est de bon ton de se taire. On peut toutefois remarquer le manque de cohésion des musulmans, tous étant plus ou moins religieusement ralliés à l'une des deux obédiences (Arabie sunnite, Iran schiite), qui s'opposent très ouvertement. A noter également "leurs agitations" (drapeaux brûlés..) ce qui a été relèvé par le premier ministre israéien, soutenu militairement par Washington. |
Enfin tous ceux qui, à partir du IXe siècle, et pendant l'horribilis Xe siècle, ont déferlé sur notre pays, lequel n'était d'ailleurs pas non plus tout à fait celui qui est le nôtre ! Je suggère que l'on fasse un immense méaculpa pour les monstruosités de Charlemagne, de nos Croisés qui ont pillé, démoli et étripé à qui mieux mieux de la Grèce à l'Egypte (voir les croisades) .Quand aux catholiques, pourchassés par les romains avant qu'ils ne se convertissent, ils devraient faire un immense mea culpa pour leurs horreurs à l'encontre des protestants. Dont les cathares protégés par les châteaux forts du coin, jetés dans ls brasiers ou même embrochés vivants dit-on au cours de la visite. Dieu était la bonté personnifiée. |
Je suggère que l'on demande des comptes très sérieux aux arabes, aux turcs peut-être (Ottomans), bien qu'arrêtés aux portes de l'Autriche et qui, par bienfait de la colonisation, nous ont tous deux laissés une culture qui faisait grandement défaut, leur architecture, le café ou indirectement, le croissant qui va avec.
N'oublions pas les anglais pour toutes leurs victoires et tous nos morts; et vice et versa.
Après les horreurs des Louis XIV, Napoléon (l'Hitler français pour ceux qui l'ont subi), et Compagnie. Avec toutefois une manière humoristique de s'en excuser, les allemands en disant qu'Hitler était autrichien et les français, que Napoléon était corse !
On arrive, avec de grands raccourcis, en priant les historiens de vouloir m'excuser, aux guerres mondiales : là, il faudra attendre le prochain conflit pour y voir plus clair, car on va encore changer d'échelle.
Car du massacre à la pierre, au glaive et fléau d'arme, à l'étripage et au feu, on est passé à la poudre, à la chimie et la biologie destructrice, au nucléaire enfin.
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Une affaire qui a fait grand bruit : le parlement vient de voter une loi afin que l'on évoque aussi "les bienfaits de la colonisation".
Comme tout est déformé dans un pays au langage-unique-bien-pensant-autorisé-de-gauche-comme-de-droite-du-milieu-et-de-partout, le tollé "des majorités visibles" est général.
Un lecteur écrit "la reconnaissance des bienfaits de la colonisation à pour but maladroit de corriger les manuels scolaires et l'enseignement des intellectuels politisés utilisés par des enseignants qui ne le sont pas moins (texte RSP).
J'ajoute "et qui se prennent pour des parangons (modèles) de vertu" quand ils nous enseignent ce qu'on leur a enseigné, qui est souvent faux par omission, partial, sinon travesti.
(nos belles et nobles croisades..)
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Quelques bouts de route, un chemin de fer (essentiellement destiné au transport des produits prélevés), l'urbanisation (partielle, pas des ghettos), les cultures, les hôpitaux, les transports, l'unification par la langue française, peu évoquée, qui leur a permis de communiquer entre tribus (cas en Nouvelle Calédonie aux langues et dialectes innombrables). La fin des guerres tribales de proximité, parfois entre villages, tous ces aspects dont "ils profitent encore". Le problème est qu'ils ont subi sans en être les acteurs, qu'ils ont été dépossédés de leurs terres, que leurs grands groupes sociaux (linguistiques..) ont été découpés (partitionnés) malgré eux, au hasard des conquêtes, que leur culture, croyances, pratiques ont été interdites, forcés d'apprendre que leurs ancêtres étaient les gaulois ! qu'ils ont été brutalisés ou sauvagement abattus, familles éparpillées, qu'ils ont subi les pires humiliations, une soumission qui perdure malgré les discours. PERTE DES TERRES, DE L'IDENTITE, CULTURE, ETHNIES BRASSEES, DE LA LIBERTE, ESCLAVES DU TRAVAIL FORCE, la mort au bout, souvent ! c'est beaucoup pour survivre et beaucoup en sont mort, comme c'est le cas des animaux sauvages capturés et brutalement transportés, qui meurent de stress. Un auto-suicide. Et nous ne comprenons pas leurs rancœurs d'aujourd'hui. Les guerres et invasions d'Europe ne sont peut-être pas même comparables, tout au moins pour l'ensemble des population. Seulement pour des cas particuliers, sans en désigner de particuliers. J'apprends que la Belgique est le résultat de l'un de ces découpages de guerre : deux ethnie s'y opposent parfois violemment ! Le cas africain doit avoir ses pendants en Orient, et partout dans le monde à chaque guerre. Il y en Europe a un Etat si petit que personne ne le connaît. Pas même une principauté, il vit donc (comme elles), de son paradis fiscal et ses adresses. ÇA C'EST PASSE EN 1914 ON EN PARLE EN 2000: les colonisés d'Afrique ont été envoyés en première ligne au front, dont les nord africains, sénégalais, mais aussi tant d'autres jusqu'aux zoulous. Très brutale ou relativement modérée (de notre point de vue..), |
Comment comprendre ce paradoxe ? Par la forte augmentation démographique qui en a résulté, laquelle n'a hélas pas été compensée par une augmentation conséquente des ressources. On ne leur a pas appris à accroître leurs ressources, dont pour certaines, on en tirait profit.
Ainsi, les populations concernées se sont appauvries.
Faut-il les en blâmer ? De 1900 à 2000, grâce à leur dévouement et les risques certains, la population du continent a été multipliée par sept.
L'image et le texte de cette colonne proviennnent du site ci-dessous:
https://www.asnom.org/oh/fr/0100_accueil.php
L'œuvre humanitaire des Corps de Santé Naval et Colonial français
Dans la seconde moitié du XIXème siècle, Cette période s'étend donc de Sadi Carnot à Charles de Gaulle. Le recul actuel permet de faire le bilan de l'action sanitaire de ces hommes en tenant compte des conditions dans lesquelles ils ont œuvré. |
Ca ne se discute pas ! Du point de vue sanitaire, l'œuvre accomplie par les colonisateurs est considérable. Ils débarrassent les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase dite " maladie du sommeil ", du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde,
et ils introduisent massivement la quinine, seul moyen de lutte contre la malaria.
L'œuvre accomplie par les médecinscoloniaux semble aujourd'hui oubliée. Pourtant, la liste est longue deceux qui, de l'Indochine à Madagascar et de Djibouti à Dakar, risquèrent tout pour sauver les populations des Tropiques.
À force de ténacité, ils y inventèrent un vaccin, un vaccin contre cette peste qui avait décimé l'Europe ! |
Les DOM COM ont retenu tous nos modèles, tous nos travers, attentisme, choses dues, grèves.
La tolérance tant sublimée devient un leurre. Ni les français de naissance, ni ceux qui sont accueillis dans notre pays, un des plus généreux, ne sont plus disposés à la pratiquer aveuglement, chacun voudrait, une contrepartie. En Guyane, dans nos Antilles ou en Océan Indien, et c'est un comble, les natifs demandent désormais notre aide pour lutter contre l'envahissement !! |
La France n'a jamais su s'affirmer clairement. Le président algérien est venu plusieurs fois se faire soigner en France.
Cela ne l'empêche pas, lui qui dirige un parti issu de la lutte armée contre la France, jamais remis en cause (c'est une dictature) d'avoir voulu faire interdire l'enseignement du français.
Ce monsieur fait du commerce avec les USA, la Russie, l'Orient et toute l'Europe, nous vend du pétrole plus cher qu'aux autres, et crache sur la France.
Personne n'ose lui rappeler les massacres qui ont été ordonnés contre des français, ni ceux des harkis, assassinées en Algérie à la fin de la guerre et que l'on nous met sur le dos.
Avec un certain aplomb, avons nous accusé les allemands de ne pas avoir défendu nos quelques "collabos", pendus ou exécutés par les français après la guerre ? Quelques règlements de compte, des tondues aussi, mais rien de comparable à ce qu'ils ont fait avec les harkis.
Au Brésil, rien de toutes ces revendications bruyantes, des peuples en apparence unis qui assument. Pourtant, l'esclavage, qui y a été aboli dans les années 1880, perdure dans les exploitations et les familles. La présidence de Lulla s'en est préoccupée, mais pas assez vigoureusement. On y pleure seulement sur les frères qui sont encore sous le joug. Mais de qui ? de mafias plus que de colonisateurs. N'empêche, le passé y est encore pesant. Notons que les espagnols, bien qu'ils aient frappé durement les précolombiens et démoli leurs temples pour construire des églises, se sont plutôt intégrés (mariages), tout au moins au Mexique, pour constituer les peuples d'aujourd'hui. Ils ont cependant procédé à quelques massacres d'envergure ailleurs. |
Calixthe Beyala, que j'ai appréciée pour son roman africain "la petite fille du réverbère", est venue par la suite, dans les années 90, revendiquer un quota pour les noirs en France, en pensant surtout à leur représentation sur les médias. Aujourd'hui, en 2006, elle est plus réservée sur le colonialisme, ajoutant que les noirs ne se reconnaissent pas dans certaines organisations, et qu'il n'y a pas que des méchants blancs et des gentils noirs. Elle maintient toutefois que l'esclavage doit être reconnu comme un crime contre l'humanité. Une position qui devrait pourtant faire condamner bien plus de noirs que de blancs, si le génocide est justement évalué. |
Nous français, avons aussi réprimé sauvagement (Vietnam, Afrique, Afrique du nord - kabyles ?), et nous avons déporté des peuples pour nos travaux, africains (Antilles, Guyanne), vietnamiens (canal de Panama), .. tous ou presque condamnés d'avance tant leurs conditions étaient terribles. Nous avons déporté pour peupler (la Creuse), la Polynésie (chinois). Mais nous n'avons pas cherché à exterminer systématiquement tout un peuple , ni à créer des villes exclusivement françaises. Ce dont les anglais, allemands (très peu coloniaux, mais "efficace", les américains, japonais en Asie peut-être, ne peuvent se dédouaner. Enfin, je l'espère. Ce que l'on apprend parfois l'histoire trouble l'image de cette "bonne" France qui apportait sa médecine et "ses bienfaits" aux africains. Pour les soins, il y a eu beaucoup de vrai, puisque depuis la décolonisation, les maladies auraient repris leurs ravages. Je dis ou rapporte cela en 2016.
Lente ou violente, elle se poursuit, en Afrique, au moyen orient (Irak, Afghanistan..), avec les mêmes prétextes qu'autrefois ou peu s'en faut.
On sait le succès de l'anéantissement de l'Irak, du pillage organisé du musée de Bagdad (des milliers d'oeuvres parties en Amérique et Israel), ce qui n'est rien au regard de la souffrance d'un peuple privé de tout; L'armée islamique ISIS ou Daesh en serait les conséquences.
Bravo. Les monstres ne sont pas toujours ceux que les puissants désignent, en s'ignorant eux-mêmes.
Le monde occidental et oriental a été balayé par les armées communistes ou par celles des dictateurs, ni pires ni meilleurs quoique les bien pensants disent; et c'est une autre forme de colonisation dont personne ne parle,
avec les mêmes horreurs d'une guerre sans merci.
Pour d'autres, c'est un bienfait; et des regrets.
Fin du colonialisme. Lâchés par les occidentaux, car la situation ne pouvant plus être tenue, les pays soumis, mais non émancipés, ont replongé dans une nouvelle ère de malheurs, parfois pires, sur fond d'un progrès destructeur, d'une poursuite de l'exploitation des richesses, de l'intransigeance de tyrans ou de la divergence des religions. La colonisation ne sera achevée que lorsqu'ils auront repris leurs terres pour y développer leur propre agriculture, constitué leur industrie, construit le tissu social. C'est en meilleure voie qu'on ne le pense en général.
Justification du massacre : il le fallait disent certains. C'est un mal nécessaire, "c'est le prix à payer" a dit Mme Clinton, parlant des "souffrances" du peuple Irakien et particulièrement des enfants ; personne n'a relevé que le prix à payer est généralement ce que l'on a à payer soi-même, n'est-ce pas ? eh bien là, c'est le prix à payer par les meurtris ! en somme, c'est bien fait pour eux ! elle pratique la double peine des autres pour se justifier ; tant de perversion politique renverse.
"La République française paie aujourd'hui la facture de son passé.
Extraits du livre d'Eva Joly "La force qui nous manque".
La France vit encore comme si en Afrique elle était chez elle, et comme si, sur son sol, ses enfants d'ascendance africaine n'étaient pas français. Le développement de la Francafrique, notre tolérance vis-à-vis des réseaux, tout ramène à ce secret colonial, à cet empire qui hante les esprits comme un fantôme. Oui, Total, la première entreprise française, est riche et prospère. Mais la manière dont la firme s'est bâtie fait partie de l'héritage. Qui osera un jour rendre au Nigeria, au Cameroun, au Gabon, au Congo-Brazzaville ce que la France leur doit? Qui contestera les contrats conclus par Areva pour l'uranium du Niger ou ceux des mines d'or de Sadiola au Mali, deux pays parmi les plus pauvres du globe, qui ne touchent qu'une part dérisoire des richesses prélevées dans leur sol ? |
A certains de ces sans-papiers qui risquent leur vie pour gagner l'Europe, il pourrait être versé une rente au lieu d'un avis d'expulsion.
Je rêve, pour ce pays que j'aime, d'un réveil collectif.
Une France digne de son idéal et de son héritage de 1789 est incompatible avec la Francafrique".
Commentaires "hibis" : ces faits sont incontestables, quoique partiaux et angéliques ; on ne peut guère critiquer son auteure qui recherche la justice et lutte contre la corruption. Cependant, la réalité de ce continent aux multiples visages - il n'y a pas "une Afrique", mais une mosaïque des peuples, est toute autre. Sans chercher à se défausser, les horreurs des massacres et des génocides ne sauraient être de la seule responsabilité des "profiteurs occidentaux". Voir plus bas "les guerres en Afrique "Tour à tour, les milices des deux communautés se repaissent d'atrocités : mutilations génitales, actes de cannibalisme sur des esclaves sexuelles..éclatement de crânes, découpe à la machette, fillettes brûlées vives..". Les guerres tribales, comme partout, sont ancestrales. |
En Indochine, sous occupation française, une voie ferrée a été construite du sud au nord.
Un ouvrage gigantesque surtout vers le nord, dans un contexte d'atteinte graves de fièvres et autres amibes intestinales. Les conditions de travail ont été terribles, comme l'étaient à l'époque tous ces grands travaux; on a fait venir des coolies de Chine.
Plusieurs dizaines de milliers de ces pauvres gens y sont morts de tout ce que l'on peut imaginer.
On cite le chiffre de 50.000. Malades, épuisés sous les coups, affamés, fuyards dans les forêts dont le sort était scellé d'avance.
"En 1947, à Madagascar quand survint le premier grand soulèvement contre les français. La répression fut terrible, entre 30 et 80.000 morts, personne ne sait. villages brûlés, tortures, gens jetés d'avion pour installer la terreur dans la population. Partout en Afrique, il y a un ressentiment contre la France. Sur fond de corruption et donc de corrompus certes, mais ont-ils toujours eu le choix ? |
Le Gabon est aussi un exemple d'école, Omar Bongo, "dont R. Dumt est l'ami intime". Ce pays reçoit des aides qui, selon les chiffres du PNUD", sont proportionnelles à sa richesse. Les autres n'obtiennent donc que peu de choses. Mais ces aides n'atteignent pas la population. La France a armé pour soulever des révoltes comme au Biafra, région du Nigeria, montrant des enfants affamés qui n'étaient que la conséquence de nos actes. Partout nous avons levé des opérations militaires pour assurer notre contrôle. On peut toujours arguer que d'autres l'auraient fait à notre place, et c'est vrai, ou que la corruption et les poussées de violence de ces pays est sous-jacente, mais nous étions là, pas pour la paix ni le bien être des peuples. Le massacre des Bamilékés au Cameroun, le doute sur de celui des Tutsis, les Hutus soutenus sous F Mitterrand. Assassinats, élections truquées, le passif de la France en Afrique n'a rien à envier à l'attitude américaine, même si de bonnes choses ont été réalisées". | La Zambie. "Le contrat de privatisation des mines de cuivre, conclu sous Chiluba avec la bénédiction du FMI, offre aux entreprises concessionnaires vingt-cinq ans d'exonération ou de minoration fiscale. Résultat, alors que la valeur du cuivre exporté en 2006 atteint trois milliards de dollars (soit 12 % du budget, 40 % du PNB et 90 % des exportations), le pays ne reçoit que 60 millions de recettes soit 2 % des revenus. A titre de comparaison, la Norvège perçoit 70 % de la valeur d'exportation de son pétrole et gaz, le Chili, le plus gros producteur mondial de cuivre, perçoit 50 % et le Botswana, 75 %. Il ne reste rien à la Zambie, une poignée de dollars, un sol pollué, et une main-d'œuvre d'esclaves. 68 % de sa population vit avec moins d'un dollar par jour. J'ai dénoncé tous ces contrats iniques, et demandé qu'ils soient renégociés. Conclus dans une période de corruption intense, ils risquent de toute façon l'annulation, ce qui donne quelques arguments à l'Etat zambien, qui peut menacer de remettre la main sur ses mines". |
Pacifique et Nouvelle Calédonie. Voici ce qui est rapporté par Denise-Aurore Pentecost issue d'une famille d'origine anglaise, dans "L´appel du Pacifique" ; le récit se situe à le fin du 18me siècle ou au tout début du 20me.
Je cite " Les ex-santaliers allaient donc chercher la main d'œuvre aux Nouvelles Hébrides, Tonga ou Salomon, avec beaucoup de prudence car les risques étaient grands. "Loués" ou "achetés" aux chefs de tribu - le prix dépendant du nombre d'année acquises - ils étaient aussi enlevés par la ruse lorsqu'en leur faisant miroiter des merveilles dans les coffres du fond de cale, l'écoutille se refermait sur eux. Des femmes subissaient le même sort et quand cela se savait, il y avait des représailles locales (Nouvelles Hébrides) pour les prochains navires et sur les planteurs isolés qui n'y étaient pour rien. Cela malgré un durcissement des positions des gouvernements anglais et français. Les capitaines prenaient soin de repeindre leur navire pour ne pas être reconnus plus tard. |
Commentaire Ce Pentecost, marié à une mélanésienne fille de Grand Chef", était néanmoins considéré comme un bon trafiquant "d'ébène" (des mélanésiens), pour ne pas avoir tué d'autochtones malgré quelques brutalités. Il songeait à cesser cette activité pour prendre commerce - lassé de tous les morts (ses matelots) qu'il avait du laissé sur le terrain, mais il n'en eu pas la possibilité : il finit massacré et découpé pour avoir aidé une belle dame qui cherchait à fuir son vieux mari Chef de tribu. Tout comme s'acheva la vie du génial navigateur Cook, par brutalité ou irrespect. Les anglais on toujours puni sévèrement ceux qui dérogent à la sacro sainte règle.. et les indigènes volaient volontiers? Ce serait aussi l'origine de répressions terribles - et disproportionnées - sur les villages. |
Botswana. La population des Bochimans, peuples du désert de Kalahari, a été déplacée dans des camps car on a trouvé des diamants. Il n'y a pas qu'en Afrique. En Roumanie, on a
déplacé tout un village pour exploiter l'or d'une montagne.
Les gens ont été relogés dans de mauvaises conditions et se défendent par l'intermédiaire d'ONG. Motif principal, l'endroit le plus riche de la montagne est percé de galeries romaines classées, mais qui avaient été déclassées pour la cause !
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Fautifs, nous le sommes, énormément, sauvagement souvent, par l'exploitation incroyablement inhumaine de pauvres gens déracinés. Cependant, il y a eu aussi, comme partout, de bons colons et de mauvais colonisés.
Il est interdit d'en parler.
Personne ne devrait avoir le droit de vouloir civiliser l'autre, surtout quand on prélève outrageusement ses ressources, et que l'on pille ses connaissances ancestrales (en matière pharmaceutiques, soins par les plantes, mais aussi spirituelles).
Cependant, aujourd'hui encore, l'homme impose sa volonté, les uns pour imposer Allah, les autres pour imposer la démocratie, d'autres pour les droits de l'homme (qu'ils feraient bien de s'appliquer d'abord à eux-mêmes).
Les colons mais aussi les prêtres, souvent précurseurs, qui saisissaient là une occasion d'aller porter la foi ailleurs, palliant ainsi leur affaiblissement en occident, ont imposé leur civilisation en interdisant généralement l'autre, brisant des cultures. Fautifs, les occidentaux l'étaient, surtout en exigeant des efforts ravageurs. En Amérique du sud, le caoutchouc se prélevait de deux heures du matin à 17/18 heures et un tonnage était exigé. malheur à celui qui ne pouvait pas ou plus y parvenir. Les conditions matérielles de vie étaient le plus souvent épouvantables. Rappelons aussi qu'à une époque moins lointaine, dans les mines françaises dont une du pays basque citée ici, les gens du pays travaillaient sans remonter, avec un maigre arrêt repas, de 5 heures du matin à 7 heures du soir, pour un salaire de misère. |
Fautifs sont également des colonisés.
Ceux qui se sont compromis, ceux de classe aisée qui étaient fiers d'accueillir la civilisation et ses profits, fiers de s'habiller à l'européenne, fiers d'utiliser la technologie nouvelle qui faisait d'eux des gens évolués.
Ils ont ainsi participé à détruire leur pays, en Océanie, en Afrique, presque partout.
Fascination du progrès et mimétisme.
Le long d'une route, l'arbre majestueux gênait le passage de la ligne téléphonique nouvelle. Je l'ai fait contourner après un débat difficile. Les "locaux" l'ont abattu après mon départ du territoire ! Cela au nom du progrès technique et de la facilité.
La même chose se produit à l'identique partout. En Europe d'après guerre, c'était l'admiration de la société américaine, de sa richesse et de ses moyens. Jean, chewing-gum, T-shirt, musique, danses, cinéma, Macdo.., consommation et gaspillage en général ont été repris.
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Les colonies. Le général De Gaulle se posait la question, "pourquoi conservons nous les colonies ? Je crois savoir que plus tard, il avait clairement posé par référendum, la question des statuts à tous nos pays d'outre mer, DOM ou TOM,
avec les propositions suivantes, voulez vous l'indépendance ou souhaitez vous être placé sous statut d'un département ou d'un territoire d'outre mer ? tous ont répondu souhaiter "rester" et ils ont eu raison si l'on en juge par l'affluence,
vers nos départements et ex-colonies, de malheureux venus afin d'y être soignés, percevoir les aides quand ce n'est pas les allocations familiales ; sont-ils donc plus malheureux que bien des français de souche en France ?
Quelle est donc la réalité non politique ? Pour être juste, Napoléon influencé par sa "béqué", a rétablit l'esclavage en 1804 (supprimé en 1793), en Martinique, Guadeloupe et Saint Domingue. Haïti (partie ouest de Saint Domingue) a pris son indépendance par la suite.
Ce rétablissement brutal a été suivi de révoltes qui ont été réprimées dans un bain de sang, "pour rétablir l'ordre". Ce fut en effet une drame inutile et épouvantable comme il y en a eu partout, comme il y en a encore, dont beaucoup en Afrique, comme il y en aura, trois fois hélas, toujours.
Je ne prétends pas que le colonialisme et l'esclavage était nécessaires pour leur assurer un vie meilleure, car si l'on a le droit de juger une civilisation selon ses propres critères, on n'a pas le droit d'interférer pour tenter, à ce titre, de la sauver.
"L'axe du bien" fait souvent considérablement plus de mal que ce qu'il combat.
Aurions nous souhaité être américains, anglais, allemands ? ou russes pour notre bienfait ? non, bien évidemment. |
Note ; sans De Gaulle, isolé par les alliés qui le marginalisaient en le ridiculisant, c'est pourtant ce que nous serions devenus car les vainqueurs s'étaient déjà partagé notre pays pour y placer leurs "gouverneurs". La France était déjà divisée sur la papier et administrée par eux. Je ne sais pas si l'union soviétique y participait. Je pense que non, car ses projets étaient ceux que l'on sait, l'annexion d'une bonne partie de l'Europe, préparée par un communisme qu'elle finançait ! on dit que des médailles inutilisées ont été retrouvées ; d'aucuns affirment que c'était pour les récompenses des futures conquêtes, dont nous. Là encore, notre enseignement fait preuve de graves négligences par omission. On peut se demander pourquoi. Peut-être est-ce, mais ce n'est qu'une idée, parce que notre enseignement a toujours regardé vers l'est. A la grande Allemagne d'abord, avec ses arts, ses philosophes, ses musiciens, ses maîtres à penser. L'intelligentsia française a toujours été subjuguée par ce pays. Puis, à la gigantesque Union Soviétique qui, dit en passant, a mis en application - mais bien mal - les idées de l'allemand Karl Marx.
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Dans le cadre de la colonisation, des noirs (nègres si c'est plus correct, sans aucune ironie déplacée), font actuellement faire une analyse ADN pour montrer qu'ils sont bien d'origine africaine.
Les résultats révèlent qu'un bon tiers d'entre eux ont des pères européens blancs, ce qui est bien gênant pour eux, car ils ne sont pas fils d'esclaves.
Vont-ils se plaindre de viol ?
Il est certain que ces populations, maintenant disparues, ont eu à souffrir (des blancs) et souffrent toujours (des noirs) qui les vendent encore très jeune, pour des trafics honteux, pour les faire travailler ou pour les marier. Quand ils ne les massacrent pas à la machette. Gémir ne sert à rien et bien des gens qui s'en sont sortis le savent, qu'ils soient descendants d'esclave, de bagnard blanc (en Nouvelle Calédonie), mais aussi fils ou filles de prostituée, de taulard, d'assassin, enfants de couples violents, alcooliques ou désunis, enfants des rues, sans parents, de ceci et de cela, que la vie a entravés durement. Quelle est la différence ? Encore un de ces sujets dont le "bac philo" ne s'emparer jamais. |
On évoque pour les africains une possible prise de conscience collective de la société civile - pas des gouvernements - afin qu'ils accèdent enfin à une meilleure vie.
Pour l'heure, on se débarrasse de l'ex-colon qui s'incruste - mais dont l'importance ne peut être sous-estimée - et des armées françaises en poste.
Est-ce la meilleure solution pour eux ? il s'agit encore de politique ! non que la politique soit honnie lorsqu'elle s'exerce dans le souci et le respect des peuples, démocratiquement ou non, par exemple pour les programmes sanitaires,
ou d'aide alimentaire, deux urgences en Afrique ou dans le reste du monde (Inde, Chine, Bengladesh, Asie Amérique du Sud..). Pourquoi les Africains paraissent-ils fascinés et portés à reproduire ce qui les a asservis, et qui cependant leur paraît briller
de promesses comme la pacotille, les enviables modèles occidentaux. Est-ce pour assouvir une envie de revanche en cherchant à les égaler ?
C'est bien dommage car cela leur est dommageable. Voir ci-dessous des extraits de AMARTYA SEN. Un autre aspect des choses est la démocratie. Les théoriciens de la démocratie trouvèrent tout à fait naturel de débattre de la question de savoir si tel ou tel pays était '"mûr" pour la démocratie. Ce n'est qu'au XXe siècle qu'il fut reconnu que la question était mal posée : un pays ne doit pas être déclaré "mûr" pour a démocratie, mais il doit parvenir à la maturité par la démocratie. Où l'on retrouve le rôle de L'intellectuel humaniste dans la construction 'une théorie économique de la justice. C'est grâce à la démocratie - pourtant vacillante - que l'Inde a pu avoir un taux de croissance de l'espérance de vie trois fois plus rapide que la Chine. |
Le modèle africain. Des changements palpables sont constatés, quelques pays démocratiques ont réussi leur réforme des institutions et produisent pour l'exportation. Cela ne signifie pas qu'ils soient, hélas, en autosuffisance pour la nourriture. L'Afrique se distingue surtout à nos yeux, même si c'est parfois un cliché, par ses guerres tribales, ses massacres ethniques, son racket et ses milices droguées, sa corruption généralisée, le détournements des biens et des aides (des convois, des bateaux détournés). Dans son livre, Mike Horn décrit les multiples risques de mort, au hasard des rencontres avec les milices, les hordes qui établissent des barrages un peu partout, prêtes à tuer en jouant pour 'le tableau de chasse", même après avoir payé. Parlons également des mutilations sexuelles contre lesquelles, en France, on doit toujours lutter, des rites initiatiques, des freins puissants contre la modernisation (traditions et religions), de l'absence de voies de circulation dignes de ce nom, ce qui entrave toute action et toute aide (on passe difficilement en temps normal). | En quelques endroits, des femmes vont encore chercher l'eau dans des bidons à plusieurs kilomètres, ou dizaines de kilomètres avec un récipient sur la tête, et battent le mil à longueur de journées. Que font-ils pour cela ? Ils s'entassent dans des bidon villes, ce qui amplifie les fléaux de la famines et des maladies. Il ne manque cependant pas d'eau partout, loin de là car bon nombre de pays sont bien arrosés. L'unité africaine est un vain mot. L'esclavage des enfants au travail, à égalité avec l'Asie en pourcentage - les blancs y sont pour peu - n'en est pas un. Oui le continent est pillé, la forêt ruinée, les ressources soustraites, mais avec la complicité de qui ? Cherchez l'erreur. Cherchez les fautifs. Ils sont des deux côtés. |
La société archaïque encadre cette merveilleuse famille africaine, sympathique, chaleureuse, généreuse, collective, dont nous pourrions nous inspirer parfois.
Hélas, elle impose, si l'un des leurs gagne un peu d'argent, que quinze oncles, cousins ou neveux s'invitent pour réclamer leur part.
Les africains débarquent encore dans les gares avec leurs cuvettes, leurs seaux et leurs bidons, objets de première nécessité, utilisés - en Afrique - à transporter, aller chercher de l'eau, malaxer ou faire la cuisine. Ce n'est pas une critique, mais l'image d'un mode de vie, qui fait que, sans nos biens matériels, certains ont monté des cours pour apprendre à utiliser une chaise, ouvrir une port, utiliser un robinet. Tous ceux qui dénoncent par idéologie ne connaissent rien de la vie collective d'une tribu isolée dans la nature, avec ses règles parfois très dures sinon inhumaines, et sont bien loin des réalités. En ce sens, ils sont bien plus néfastes que sauveurs. Les blancs y sont pour peu, convenons en. On y rencontre encore trop souvent la sous-alimentation, due à la faiblesse des ressources qui ne suivent pas, et à l'absence de toute régulation des naissances. |
Fatou Diomé écrit dans son livre "le ventre de l'Atlantique", je cite : "les petits tombent du ciel, pluie de bonheur ou nuée inquiétante de sauterelles, c'est selon". Certaines familles ont de quoi constituer une équipe de
football avec ses remplaçants. les polygames à cœur quadrige, eux, pourraient même s'offrir le luxe d'arbitrer des tournois à domicile".
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Elle manie allègrement la contradiction car notre sénégalaise rappelle également les croyances païennes et animistes, la quasi obligation communautaire de prendre conseils et remèdes auprès d'un marabout en toute circonstance, lequel use et abuse d'eux/elles sur tous les plans (argent, sexe).
Tout un système communautaire auquel se superpose la religion coranique, avec ses violences pouvant inclure la condamnation à mort de la fille qui n'accepte pas l'époux désigné. Parmi les pires croyances, elle dit que les hommes sont persuadés que faire l'amour à une vierge les guérira du sida (!).
L'occident est-il responsable de tout cela, vraiment ? alors qu'il a fallu leur apprendre à creuser des puits ou à faire de petites digues pour conserver un peu d'eau afin d'irriguer. Hélas, ces petits miracles locaux tournent au cauchemar car la présence de puits et d'eau "facile" fait croître la population - soit par des arrivées assives, soit par un accroissement démographique - et le soutirage excessif d'eau accroît la salinisation et l'appauvrissement des sols. |
L'Afrique du Sud détient le record mondial des viols, avec plus de 52 000 cas en registrés chaque année. Cette mère de famille, une Sud-africaine de 57 ans. en avait plus qu'assez de voir grimper le nombre des agressions sexuelles. Avec le préservatif antiviol, "le Rapex", qui s'agrippent au sexe du violeur grâce à de minuscules crochets, ce dernier est obligé de se rendre dans un hôpital, car l'engin ne peut être retiré que par un chirurgien expérimenté, ce qui permet d'alerter la police.. A l'origine de cette révolution, Sonet Ehlers son "Rapex", ressemble à un préservatif féminin classique. |
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Que valent donc les critiques de gens très éloignés de cette vérité ? cherchent ils à faire la chasse au blanc, comme actuellement en Afrique ?
Sont-ils meilleurs que nous pour nous faire la morale ? Imaginez des blancs colonisés et vous verriez qu'ils seraient bien pire que nous.
Cela se vérifie partout où l'on chasse les propriétaires lorsqu'on ne les tue pas.
Commettons nous pareilles horreurs alors que nous sommes envahis ? en me gardant de généraliser, nous avons eu deux chauffeurs de taxi antillais, l'un à Londres, l'autre à Paris ; deux truands à l'ironie provocatrice (l'un conduisait comme un brute, compteur kilométrique coupé,
l'autre, après un long détour, n'avait pas de monnaie et attendait, sûr de lui, qu'on lui laisse un gros billet.
A contrario, un chauffeur marocain s'est excusé de téléphoner en arabe au Caire ! et a été tout à fait correct pour le trajet. J'ajouterai ce peintre qui ne couvrait même pas ses pots de peinture le soir - ce que je faisais donc - et trichait sur les quantités pour monter sa pripre affaire : il a été jusqu'à faire des traces de mains pour nous faire croir que quelqu'un d'autre l'avait fait et "qu'il allait repeindre gratuitement pour cette fois" ! j'ai eu des collègues et camarades antillais, j'ai été aux Antilles. Il faut donc évoquer leur propre racisme à notre encontre, cela dans des pays qu'ils n'ont pas même créés ! leur mauvaise foi à l'égard des blancs et à l'occasion leur rouerie patente ; je les ai expérimentés lors de la location de voiliers, ou simplement en ville, à Fort de France et ailleurs. Pas tous sans doute, une minorité peut-être. Les faits sont là : les offices du tourisme de nos Antilles se sont inquiété de la baisse du tourisme français tant le service et l'accueil y étaient déplorables. Avec les grèves à la française en prime. Trop, c'est trop. On les aime pourtant bien avec leur gaîté, leurs fêtes, leurs danses, mais ils ne nous aiment guère, sans pour autant négliger nos abondantes aides sociales qui attirent tant de leurs congénères des alentours. Quand la question suivante fut posée à la sympathique et douée Compagnie Créole, Nous les avons vus en concert, et ils vivent essentiellement par les français, car ils ne jouent pas de musique typique des Antilles, contrairement à d'autres groupes, comme Cassave. Tout ce tapage médiatique et revendicatif est très dommageable pour ceux qui vivent leur race au mieux, travaillent normalement, et qui ne devraient pas avoir plus de risque d'être interpellés par la police que vous et moi. C'est pour cela que je les soupçonne toujours. La télévision a ses modèles, des gens un peu bizarres, accoutrés, excentriques, un rien voyous ou bon chic bon genre, dans une voiture en cuir blanc (c'est courant). Ils connaissent une réponse tout faite. Je ne m'imagine pas être interviewé de la sorte. |
La télévision aime bien les marginaux, les syndicalistes, les contestataires ; et les juges plus proches de leur milieu que les policiers souvent accusés d'abus.
Comme toute profession, ils ont leurs tarés qui aiment cogner, mais je n'aimerais guère être à leur place.
Pour leur salaire non plus, ni leur risque quand ils rentrent dans le même quartier que les dangereux délinquants qu'ils interpellent. On parle toujours de bavures, jamais du nombre de policiers blessés ou tués.
Lorsque des "jeunes" se plaignent d'être interpellés au faciès, je suis très embarrassé car il m'est arrivé d'en voir d'extrêmement provocants, dont à la piscine à l'époque où on les recevait tout nouvellement et spécialement.
J'ai vu un groupe de nègres - c'est le terme qui devrait paraît-il être employé et ce n'est pas péjoratif - qui provoquaient ouvertement des policiers dans le trou des halles, à Paris, lesquels ont choisi de les ignorer.
Je bouillais à leur place. Il y a eu cet avocat "beurre" contestant son interpellation. Il avait commis une faute de circulation ou quelque chose de ce genre, ce monsieur se sentant autorisé à ne rien respecter.
Son arrogance était criante et il n'avait pas de papiers ! Les médias écartaient tout cela pour n'accuser que les policiers. Masquer une partie des images qui contradirait leur reportage, sinon en insérer d'étrangères au cas est leur fait "de journaliste indépendant". TRES INDEPENDANT.
Les journalistes n'invitent pas une personne pour connaître sa version des faits, mais pour lui faire dire ce qu'il n'a pas dit, et en le répétant sans cesse, faignant de ne jamais avoir entendu leur réponse.
Je ne nie pas qu'il y ait des réticences à la location d'appartements, ni qu'elles soient parfois injustifiées. Cependant des propriétaires échaudés par les dégâts et les impayés se sont exprimés à ce sujet. Il y a donc des problèmes. Il ne faut pas en parler.
A la Grande Motte, j'ai vu un apparement saccagé par des gens expulsés pour ne pas payer le loyer
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LE RACISME COLONIAL INVERSE.
C'est une réaction séculaire des descendants d'opprimés envers les générations d'ex colonisateurs qui détiennent encore généralement une bonne partie des terres, des biens et des entreprises. Tous sont cependant libres d'entreprendre et un certain nombre le font; ils bénéficient de nos allocations et des même facilités que les blancs. Ils revendiquent un pays qui peut ne pas être historiquement le leur, et qu'ils ne peuvent que partager, les ex colons C'est une réalité que l'on doit taire et c'est pourquoi je l'aborde. Ils exerce donc leur racisme en affichant une rancœur que les touristes peinent à comprendre. Je l'ai vécu dans les Antilles françaises avec toute la mauvaise foi et menaces appuyées, Toutes nos ex-colonies ont hérité de nos travers, le gémissement sur son propre sort, l'attente d'une assistance, la revendication, les grèves permanentes pour tout et n'importe quoi, l'accusation des institutions. Il est également vrai que la grande propriété, le pouvoir, l'entreprise, appartiennent encore très majoritairement aux blancs, qui se protègent et barrent tout accès susceptible de leur porter tort. J'ai connu cela en Nouvelle Calédonie, et quand le pouvoir blanc détient l'administration, la sécurité, l'armée, l'éducation, etc, comment dire que ce n'est plus une colonie, même si elle s'est nettement améliorée en matière de droits et d'aides aux autochtones.Il n'y a pas d'équivalent dans les pays colonisés par les anglais, dont les Caraïbes, alors qu'ils n'ont pas été spécialement plus tendres que nous, bien au contraire ! cela provient donc de notre éducation et de celle que nous leur avons inculquée. Le Nigéria, ex colonie britannique, est une des rares puissances naissantes de l'Afrique équatoriale. Leurs Caraïbes s'en sortent mieux que les nôtres (ils n'ont pas de départements d'Outre Mer), sans évoquer notre triste ex Haïti ! Nous y avons fait surtout de la politique politicienne ! |
Embauche-t-on un blanc dans un restaurant chinois ou musulman ? surtout dans leurs quartiers "réservés". A l'inverse, peut-on refuser ces ethnies dans un restaurant français ? absolument pas ! respectent-ils nos règles du travail et nos habitudes sociales ? sûrement pas et c'est là sans doute que le bât blesse. On ne peut pas travailler selon leurs pratiques ! Entre-t-on si aisément dans leurs lieux de loisir alors que l'on ne peut leur interdire les nôtres sans qu'ils crient au racisme, même si ce sont des personnages douteux, ou des groupes d'hommes sans femmes ? Pourquoi ne force-t-on pas ces communautés pourtant françaises - elle s'en vantent - à s'ouvrir à tous les français ? et à especter le droit du travail français ! Doit-on tout accepter ou ont-ils des efforts à faire ? l'évolution des sociétés se fait souvent par les femmes. Cependant, la fameuse intégration est un leurre. Avez vous envie de vivre comme un anglais, un allemand, un maghrébin, un chinois ? le regroupement est quasi indispensable. Je lis un journal anglais pour les expats de France, ils rêvent tous de leurs lois, leurs habitudes, leur enseignement, leur nourriture ! et c'est normal. Qui parle d'intégration ? on ne peut qu'exiger l'application de la loi. L'exemple chinois est le plus caractéristique car ils fondent peu à peu leurs quartiers, leurs cimetières, tout. Il n' y a plus beaucoup de français dans le 13e à Paris, et ça s'étend au-delà. La maffia chinoise doit y être omniprésente et puissante; cependant, les chinois ne font que rarement appel aux autorités françaises ! Ils vivent pour la plupart du temps en autarcie? Contrairement aux musulmans, ils ne nous font pas de procès. Ils achètent des terrains, des immeubles, des usines mais ne recherchent guère la consécration politique. Ils travaillent. Dur. |
AFRIQUE, "célébration du cinquantenaire de fin de colonisation française en Afrique, qui se déroulera .. à Paris !
Ce qu'on en pense là-bas : Au cours de l'année 1960, 17 pays africains sur 53 ont accédé à l'indépendance. Calendrier des dates anniversaires. 1er janvier Cameroun, 4 avril Sénégal, 27 avril Togo, 26 juin Madagascar, 30 juin république démocratique du Congo, 1er juillet Somalie, 1er août Bénin, 3 août Niger, 5 août Burkina Faso, 7 août Côte-d'Ivoire, 11 août Tchad, 13 août République centrafricaine, 15 août Congo, 17 août Gabon, 22 septembre Mall, 1er octobre Nigeria, 28 novembre Mauritanie. "Nous voici donc en 2010, cinquante ans après la décolonisation. Y a-t-il vraiment quoi que ce soit à commémorer ou faut-il au contraire tout reprendre ? Restauration autoritaire par-ci, multipartisme administratif par là ; ailleurs, maigres
avancées au demeurant réversibles ; et, à peu près partout, niveaux très élevés de violence sociale, voire situations d'enkystement, de conflit larvé ou de guerre ouverte, sur fond d'une économie d'extraction qui, dans le droit fil de la logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la prédation.
Voilà, à quelques exceptions près, le paysage d'ensemble.
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En attendant, deux facteurs décisifs constituent des freins à une démocratisation du continent d'abord, une certaine économie politique, ensuite un certain imaginaire du pouvoir, de la culture et de la vie.
D'une part, la brutalité des contraintes économiques dont les pays africains ont fait l'expérience au cours du dernier quart XXe siècle - et qui se poursuit sous la férule du néolibéralisme - a contribué à la fabrication d'une multitude de "gens sans parts" dont l'apparition sur la scène
publique s'effectue dé plus en plus sur le mode de la tuerie lors de bouffées xénophobes ou à l'occasion de luttes ethniques, surtout au lendemain d'élections truquées, dans le contexte des protestations contre la vie chère ou encore dans le cadre des luttes pour les ressources de base.
Ce sont des gens qui n'ont strictement rien à perdre, qui de surcroît sont totalement laissés à l'abandon - condition à laquelle ils ne peuvent souvent échapper que par la migration, la criminalité et toutes sortes d'illégalités.
C'est une classe de "superflus" dont l'Etat (là où il existe), voire le marché lui-même, ne savent que faire. Ce sont des gens que l'on ne peut guère vendre en esclavage, comme aux débuts du capitalisme moderne, ni réduire aux travaux forcés, comme à l'époque coloniale et sous l'apartheid.
Du point de vue du capitalisme tel qu'il fonctionne dans ces régions du monde, ils sont complètement inutiles - une masse de viande humaine livrée à la violence, à la maladie, à l'évangélisme nord-américain, aux croisés de l'islam et à toutes sortes de phénomènes de sorcellerie et d'illumination.
Décolonisation et internationalisation. Ce cinquantenaire de la décolonisation n'est pas seulement une affaire africaine. La France, qui justement donne l'impression de n'accepter que du bout des lèvres la démocratisation du continent, veut faire de 2010 "l'année
de `l'Afrique". Dans son pré carré, elle s'y est opposée farouchement depuis 1960, n'hésitant pas, `le cas échéant, à recourir à l'assassinat, à la corruption et à la force. Aujourd'hui encore, elle est connue, à tort ou à raison, pour son soutien tenace, retors et indéfectible aux satrapies les
plus corrompues du continent et aux régimes qui ont tourné le dos à la cause africaine. Il y a une raison simple à tout cela : les conditions historiques dans lesquelles s'est effectuée la décolonisation et le régime des capitations qu'ont cimenté les accords inégaux "de coopération et de défense" signés dans les années 1960.
Si les Africains veulent la démocratie, c'est à eux d'en payer le prix: personne ne le paiera à leur place. Ils ne l'obtiendront pas non plus à crédit. Ils auront néanmoins besoin de s'appuyer sur de nouveaux réseaux de solidarité internationale, une grande coalition morale en dehors des Etats : la coalition de tous ceux qui croient que, sans sa part africaine, non seulement la sécurité de notre monde ne sera pas garantie, mais aussi que notre monde, décidément, sera plus pauvre encore en esprit et en humanité. Achille Mbembé. |
DOM - COM. (COM, "collectivité territoriale" remplace TOM "territoire").
Dans la presse, j'ai lu une réalité incontestable : "ils ne se sentent pas français, nous ne les ressentons pas comme français".
Comment cela pourrait-il être, géographiquement et historiquement ? La preuve (le cite l'article) : "nous distinguons les DOM" (on ne devrait pas), "la superficie de la France métropolitaine est environ de 540.000 km carrés, petites îles et Corse incluses.
Donc sans les départements d'outremer ! "Ces départements éloignés sont ainsi reconnus : "plus les départements d'outremer". Le propos n'est pas de moi, pas d'un extrémiste, mais d'un réaliste. C'est donc le choix de "Collectivité" qui devrait être retenu pour tous, avec des pouvoirs élargis et des |
Les habitudes sociales. Tout pays a ses disparités, gens du nord, gens du sud ou de l'est où diffèrent l'habitat, les plantes, la nourriture.. Tant que les différences ne dérangent pas à l'excès, chacun peut s'en accomoder.
Il est naturel de vouloir reproduire l'environnement que l'on a connu, retrouver ses plats préferrés etc. Cependant il est très difficile d'accepter des fondamentaux locaux trop différents, tels que l'habillement, l'habitat, formes de liberté (mouvement, expression), poids de la religion..
C'est pourquoi nous n'acceptons pas les regroupemets familiaux trops importants et bruyants, les appartements sur-occupés, les décalages temporels (vie à l'espagnole, tard dans la rue), bruits et agitations excessifs, musique bruyamment imposées.
Un maire a du interdire les postes de radio intallés sur les stands d'un marché qui diffusaient leurs mélopées nord africaines.
J'ai évoqué l'habillement; celui des africaines peut être seyant, à petite dose, mais les tristes habits (re)couvrant tout ne nous plaisent guère. Tout en jugeant ceux de nos concitoyen(nes) parfois peu corrects sinon gênants. Nous nous opposant à la polygamie - qui nous cûte très cher, et l'enfant chaque année, soit une démographie rempante qui, selon plusieurs études, va nous déborder plus vite que l'immigration (un livre récent en cours de lecture, octobre 2018). Ajoutons y pour l'essentiel de notre immigration, le refus de distinguer la religion de l'Etat, alors que nous sommes attachés à la laïcité. On ne le sait pas, mais le CRIF, ou vont se prosterner nos dirigeants chaque année, la refuse également, refusant ouvertement nos lois. Et côté chinois, que dire ? le pays d'accueil est en droit de défendre ses concepts de vie pour ne pas se laisser imposer ce qu'il perçoit comme une menace. Tant qu'il le peut encore. |
Au XVII-XVIII siècle, époque pourtant déjà "moderne" et industrieuse sinon industrielle, les médecins On soignait avec des potions, des saignées, sangsues (*) ou clystères plus ou moins fort selon le déséquilibre de trois principes. On soulageait donc les "humeurs" en faisant vomir, en provoquant la diarrhée, en faisant transpirer sous des masses de couverture. Les barbiers pratiquaient les saignées. Les dentistes étaient des charlatans qui opéraient dans la rue. La propreté n'était pas encore une préoccupation et les bains publics étaient interdits par l'église. On brûlait pour ne pas voir le sang que la religion interdisait. Rien de ce que nous connaissons de l'hygiène, de la distribution d'eau propre, de l'évacuation des eaux usées et encore moins son traitement, n'existait. Des malheureux porteurs des rues offraient leurs services pour transporter, à dos d'homme, de lourds chargements. On mourait de tout sans que l'idée d'attaquer en justice puisse même être imaginée pour le futur. Tout se prélevait mais surtout se rejetait dans la rivière au cœur même des villes. L'eau de consommation courante en provenait, et on allait pas la chercher en amont ! voir photo ponts de Paris
(*) C'est assez cocasse, mais on vient de découvrir que les sangsues aseptisent et cautérisent les plaies? Comme quoi, on ferait mieux de moins se moquer de ceux qui nous ont devancé ;
d'autant que nous serons jugés de même, si l'humanité existe encore, dans très peu de siècles. Une variété de sangsues est compatible pour l'humain ; les malheureuses n'y survivent pas, sacrifiées à l'hôtel de la science qui a déjà torturé et tué dans d'affreuses cnditions tant d'animaux innocents.
On s'émeut des abattoirs, des élevages, et là, ça passe mieux, c'est pour notre bien ??
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Que penser d'une société qui, à l'époque, suivait les doctes affirmations des scientifiques, lesquels classaient les ethnies en blancs, jaunes et noirs, ces derniers étant proche des animaux. On les arrachait à leurs terres, surtout les grands chefs (les polynésiens ont subi le même sort) et ils étaient exposés dans des foires ou au zoo, avant de les laisser finir misérablement exploités par quelque forain, pour mourir de faim, de maladie ou de dépression. Eux, qui appartenaient à une culture que nous aurions dû respecter. Plus tard, à l'époque "moderne", on les a fait passer de leur brousse à la guerre, en première ligne, comme les fantassins sénégalais ; comme ont fait également les anglais. Leur effectif aurait représenté jusqu'à 20 % des troupes. Certains arboraient encore fièrement - il ne doit plus guère y en avoir - leur tenue militaire accrochée dans la case. La
réalité chez l'homme, est que le sauvage est partout, noir, blanc ou autre. La culture, et la science, loin d'arranger les choses, les
complique car elle veut s'imposer à tous comme l'unique vérité; |
Croit-on qu'en France les pauvres hères qui travaillaient à la tâche étaient mieux lotis ? Pour changer un peu du travail exténuant des champs, regardez donc le tableau
"les raboteurs de parquet", et vous comprendrez.