Nouvelle Calédonie et Polynésie. Histoire, paysages, vie sociale, gens, tribus, Lagons, vie du lagon.
Depuis sa création en 2001, "hibiscustour" relate ce que j'ai vu, connu et compris en Nouvelle Calédonie.
Au cours d'un séjour de trois ans et demi, ma fonction aux "telecom" de l'Office des Postes d'alors m'a en effet permis
d'approcher différents milieux ethniques et sociaux, "caldoches", "zoreilles" (français métropolitains), anglais, kanaks en tribus, ou vietnamiens.
Revenu trente ans plus tard en touriste, muni d'un camescope numérique, l'idée de création d'un site a vite germé;
j'avais quelque chose à dire au sein d'une offre Internet balbutiante.
En 2001, "hibiscustour" était publié.
Plus tard, reprenant mes archives, j'y ai ajouté ce qui s'apparente à un album de choses curieuses ou drôles, puis un troisième volet dédié au bricolage, mon autre passe-temps,
ultérieurement côtoyé par "tout ce qui cloche et nous soucie". Plus, pourquoi pas? un peu de sciences pratiques, dont l'électricité, la numérisation électronique. Mon but? le plaisir profond et très égoïste
de créer pour être lu; et cela au niveau le plus simple, pour aider et encourager.
Hélas, mon dernier contact de Nouvelle Calédonie s'est éteint en 2018.
Je maintiens néammoins ce site qui aborde sans fards une éternelle réalité, en merveilleux comme en désastreux, loin des habituels clichés si superficiels.
Dans ce pays de Kanaks, de descendants de bagnards, de métropolitains, d'anglais, de wallisiens, vietnamiens, chinois, indonésiens, japonais même,
tous placés sous l'autorité Française, ou une double autorité avec la tribale, le passé est omniprésent.
C'est leur pays et si il est si attachant, avec ses espaces naturels, c'est aussi grâce à eux..
Malgré les quatre référendum, dont celui de 1987, avorté car refusé par la population mélanésienne, puis ceux de 2018, 2020, 2021 enfin, tenu malgré le boycott des indépendantistes (FLNKS) au motif de COVID, l'indépendance n'a jamais été acceptée, d'assez peu il est vrai.
Rien n'est donc vraiment résolu et tout dépendra de la démographie et de la posture des jeunes kanak.
Si la France n'administrait plus ce pays très convoité, il serait la proie des anglo-saxons et des chinois, dont on connaît les appétits.
Ma démarche est pédagogique, au sens de la découverte, du partage et de la compréhension, porte d'accès à la connaissance, aussi basique soit-elle.
Le simple questionnement d'une roue qui tourne à l'envers dans un film est en soi un début. La vraie culture n'a pas de frontière, pas de tabous, aucun domaine réservé, loin de l'élitisme à la française.