Le bouddhisme prétend ne pas être une religion, mais une philosophie, puisque l'on n'y adore aucun Dieu, et que l'on y recherche le "Nirvana" (*). Il est tout de même un peu les deux, comme peuvent l'être toutes les organisations contraignantes. Et l'on y vénère tout de même Bouddha ! De mon point de vue, le fait que ses adeptes ne vivent que d'aumônes, volontaires certes, mais fermement sollicitées selon ce que je crois avoir compris, classerait la communauté dans les religions ? en tous cas, on n'a jamais vu de rassemblements de philosophes faire la manche.. Enfin, j'ouvre le débat.

(*) Le nirvana (pali : nibbana, nibbana ) est le but du chemin bouddhiste. Le sens littéral du terme est "souffler" ou "éteindre". Le nirvana est le but spirituel ultime du bouddhisme et marque la libération sotériologique des renaissances de sa?sara. (selon https://fr.qwe.wiki/wiki/Nirvana_(Buddhism)
Le Nirvana ne serait donc pas une sorte de Paradis ou la béatitude, comme le fait supposer la connaisance populaire, mais à mon sens, plutôt un soulagement car, une fois atteint, il met fin aux cycles de la renaissance auxquels sont soumis tous les croyants.
Un cycle redouté car l'on ne sait pas en quoi l'on réapparaîtra.
Le succès passe toutefois par l'extinction des trois incendies relatifs aux trois poisons de l'humanité..).
Le chemin est long et difficile et l'on ne connaît pas ceux qui l'ont atteint, sinon le Bouddha lui-même..

Le temple de Borobudur, que j'ai visité, est sensé représenter la difficulté par l'ascension de ses niveaux, tous ornés de sculptures significatives. Tête de Suryavarman II, empereur khmer, fondateur d'Angkor Vat et représenté sous une inspiration très bouddhique.