la réalité |
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Tout le mois. Je ne dis pas qu'on ne travaille pas pendant tout juillet, mais les fêtes elles, durent tout le mois, avec les longues course folles de pirogues bravant parfois les éléments. Une autre célébration, plus ancienne et qui serait remise au goût du jour, est celle des Pléiades qui marquait les saisons et surtout les récoltes (igname..). Il y aurait donc aussi (à venir ?) les fêtes du lever et du coucher des Pléiades. Pendant |
Les manifestations de cette période sont grandioses et se traduisent par des compétitions acharnées entre les meilleurs et valeureux participants de diverses disciplines, dont les célèbres grandes courses de pirogues à rames entre iles, les traditionnels ballets, ornements, chants et rythmes, le lancer de javelots, le grimper au cocotier, la préparation de coprah, le lever pierre, le tressage…. |
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Des ancêtres, ce peuple a conservé la passion de la mer à travers la pêche, le surf et la pratique ancestralede la pirogue, devenue le sport-roi de tous les archipels : "Le Hawaiki Nui Va'a". En Polynésie comme en France, à Brest ou à Toulon ! |
La société Polynésienne, hiérarchisée et bardée de tabous (tabu) fascine et intrigue, avec ses
rituels, ses sacrifices humains, ses pêches communautaires où l’on bat la mer avec des pierres pour chasser le poisson vers les nasses, ses guerres
tribales, féroces, ses percussions envoûtantes, ses danses sacrées et ses banquets qui durent des semaines". Revue Geo, janvier 2003.
La culture polynésienne trouve son unité dans l'habitat,les habitudes alimentaires, les bateaux à double coque et à balancier, la navigation, la pêche collective, les fleurs et coquillages assemblés, les fêtes, , lesdanses imagées ou lascives, ces chants lents rythmés au percussions de bambous, les légendes et les dieux. |
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Par la transmission orale, on ne connaît guère que la vie des personnages royaux, un peu comme partout du reste, et l'on sait peu de chose sur la vie quotidienne des habitants, tout du moins pour le passé lointain. On la réinvente quelque peu de nos jours. |
Les nécessités de la communauté priment devant l'intérêt personnel car seul ce système permettait de survivre dans un environnement qui n'était pas toujours si prodigue qu'on le pense. Avec le temps et "le progrès", ces obligations perdent peu à peu leur fondement. |
Pendant du cagou de Nouvelle Calédonie, La Polynésie a son "oiseau terrestre" (ne vole pas). Il se nomme "Omama'o, ou Monarque de Tahiti. Cet oiseau endémique (n'existe qu'en Polynésie), est classé en danger critique d'extinction. La société protectrice locale appelle tous les ressortissants à se mobiliser pour sa survie.
Une fort agréable cabane sur pilotis, qui surplombe les eaux du lagon. Du très beau travail au milieu des palétuviers, avec garniture de panneaux tressés. On aperçoit au fond le siège cuvette blanc, et une étrange boite aux lettres bleue, peut-être destinée au papier. Une main courante constituée de deux bonnes branches de bois flotté, donne accès à la porte, ici ouverte, laquelle est surmontée d'un traditionnel décor de coquillages. Le tout à la fois modeste, luxueux et inaccessible au commun des mortels. Vue inoubliable tous azimuts avec Morea en fond, si j'ai bien interprété l'image. Photo et quelques précisions reçus de Georges (avril 2008), qui a ensuite préféré la discrétion. Une Exclusivité. |
On voit parfois des tombes, au bord de la route derrière les clotures, dans les jardins le long de l'allée ou même presque devant l'entrée de la maison.. Les morts font traditionnellement partie de la vie.. (vu à Bora) |
C'est un décors qui nous surprend un peu, mais qui n'est pas triste, vu comme ça. |
Une autre tradition est celle de l'enfouissement ou de la conservation du placenta (frigo en attendant..). Selon une auditrice, cette pratique aurait existé dans le sud de la France. |
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