Les êtres marins sont extraordinaires On retrouve chez eux les mêmes
caractéristiques que chez les autres animaux, avec peut-être en plus des fonctions liées à
l'électricité. Ils s'associent, se camouflent, feintent, simulent, sont capables d'exploits insoupçonnables, ont des sensibilités
incroyables et des comportements parfois si surprenants !
Mon feu-poisson rouge, Jojo, qui avait terrorisé et finalement tué tous ses congénères, me
guettait au coin du couloir et dès qu'il me voyait apparaître, faisait de forts bruits de claquement avec
sa bouche et l'eau !! (il avait bien sûr toujours faim).
Depuis le plus petit qui fait 5 millimètres de long (pandaka pygmea, Philippines), au requin baleine de 18 mètres qui peut peser plus de 40
tonnes, les êtres marins par la variété de leurs formes ou leurs comportements.
Le thon bleu peut nager à la vitesse de 70 Km heure et l’espadon à 90 Km/heure.
Dans le film "un jour sur terre", On dit jusqu'à 110 Km/h. C'est le jaguar des mers.
La raie "manta" atteint 6 mètres de long et pèse 1500 kg.
Le poisson unicorn lance un nuage d’encre comme le calamar ou le poulpe pour disparaître.
L’hippocampe mâle (cheval de mer) incube ses oeufs dans un sac ventral comme le kangourou,
dans laquelle il couve ses oeufs et garde les têtards après l’éclosion.
Le filapia garde les oeufs dans sa bouche et ne mange plus.
Le poisson "demoiselle" jardine.. repéré dans divers lieux du Pacifique intertropical, il enlève "les mauvaises
herbes" des champs d'algues dont il se nourrit.
Le poisson Periophtalmus (sauteur de boue, Amazonie) sort de l’eau de la mangrove et grimpe dans les branches des
arbres ; il voit partout car ses yeux protubérants tournent dans tous les sens et de manière indépendante l'un de l'autre
!
Le poisson grimpeur utilise sa bouche comme une ventouse pour grimper le long des parois verticales des cascades.
Un poisson marche sur le fond (ses "nageoires" sont quatre pattes ! ).
Poisson volant
; ils volent au-dessus de l'eau grâce à leurs nageoires particulières.
D'autres se contentent d'effectuer de simples sauts hors de l'eau ;
attrapent-t- ils des insectes ? sans doute, et sûrement pas des
oiseaux dans les branches, comme ce crocodile de sept mètres qui se
propulse hors de l'eau à deux mètres de haut par la propulsion de sa queue !
Le poisson archer attrape des insectes en, projetant une goutte d’eau
qui les assomme, hors de l'eau, à 1,5 mètres ! il possède en plus l’étonnante capacité de
prévoir la trajectoire de sa victime pour anticiper son départ afin de ne pas se la faire voler par
d’autres (étude allemande).
Le poisson velours (Polynésie) :
il semble ne pas avoir d'écailles tant son corps est doux; peut-être sont-elles si petites qu'on ne les sent pas ? je n'ai pas d'autre information.
Le labre nettoie les poissons qui se présentent à sa station service ! une gestuelle permet de se mettre
d'accord. Il n'est pas le seul et 45 espèces y participeraient, non seulement pour nettoyer mais aussi soigner (parasites enlevés, peut-être même cautérisation). Certaines espèces entrent dans la bouche,
les ouïes etc. En Californie, les requins font la queue pour aller se faire ainsi nettoyer l'un après l'autre. Certaines crevettes sont également spécialisées dans cette fonction, qui leur permet de se nourrir.
Il y a bien entendu les parasites, qui profitent des autres, mais il y aussi des associations,
justifiées par un échange de services rendus : par exemple, protection d'un côté, nettoyage de l'autre.
Le poisson coffre qui, en cas de danger, avale de l’eau et triple son volume, se transformant en une boule
hérissée d’épines pour ne plus pouvoir être mangé.
Le fugu, tant apprécié des Japonais, flotte le ventre en l'air pour tromper l'ennemi. Réputé pour son poison des plus dangereux, le fugu occupe, si l'on peut dire, une place de choix.
Il n'est en effet mortel que dans les assiettes des japonais, lesquels en raffolent.
La seiche se méfie de son ombre. Voici une observation des plus étranges: dans les eaux limpides du récif
hawaïen, une petite seiche, enfouie toute la journée, ne sort que la nuit pour chasser. Ses prédateurs parviennent à la repérer grâce à son
ombre, projetée sur le fond par la lueur de la lune. Elle s'est donc associée à une bactérie photo luminescente qui émet exactement la
lumière nécessaire pour éliminer l'ombre ! "Sciences et Avenir".
Le dauphin qui ne dort que d'un cerveau. Les dauphins respirent dans l'air mais ne peuvent y demeurer sans que leur peau
ne soit constamment mouillée. Pour dormir, ils leur faut bouger constamment pour maintenir ces deux obligations vitales, se mouiller et respirer.
Leur odorat peut être extrêmement sensible; c’est à son odeur particulière
que le saumon retrouve sa rivière natale (?) et un requin perçoit l’odeur du sang à
plusieurs centaines de mètres.
Profondeur
Le manchot empereur peut plonger jusqu'à 600 mètres de profondeur !
Le cachalot, le calamar, ainsi que d'autres poissons des grands fonds, détectent la lumière à plus de 1000 mètres de profondeur
, là ou la nuit totale règne pour l'homme. Pour les cachalots, on retrouve sur eux la trace de ventouses géantes appartenant aux calamars des profondeurs qu'ils vont chasser.
Et l'on en a retrouvés morts à moins 400 m, emprisonnés dans les câbles téléphoniques sous-marins.
Champ électrique, électricité
Les poissons peuvent être sensibles à des courants électriques infimes, non mesurables par
l'homme, ainsi qu'au champ magnétique terrestre. Seuls quelques exemples sont connus, dont
évidemment le très médiatique requin.
Les requins possèdent de minuscules pores, appelés ampoules de Lorinzini (Italien, 1678), disposés sous la peau, principalement sur leur tête.
Ces pores détectent non seulement le champs électrique terrestre, mais les champs électriques très faibles - 1 or 2 microvolt/cm - émis par les autres animaux, notamment lorsqu'ils sont blessés.
.
Ce fait semble confirmé par les marques laissées par leurs dents dans des coques de bateaux près de parties métalliques, ainsi que sur les câbles téléphoniques
transocéaniques.
Certaines anguilles peuvent envoyer de très violentes décharges électriques (même pour l'homme).
Bioluminescence
Dans les grands fonds, 80 % des espèces fabriquent de la lumière (bioluminescence). On y pêche au "lamparo", suspendu devant la bouche, on y éclaire les proies aux infrarouges pour qu'elles ne s'en aperçoivent pas
!
Pour produire ces lueurs chimiques, les êtres des profondeurs "élèvent"
des bactéries bioluminescentes. Sur terre, nos "lucioles" font de même. (suite haut colonne de droite)
|
Bioluminescence (suite)
Dans les profondeurs, un poisson produit une lumière rouge grosse comme un ballon de football.
Les méduses y seraient les plus actives et j'ai vu un reportage TV absolument extraordinaire à ce sujet, hélas impossible à retrouver : des méduses clignotent, d'autres pulsent répétitivement ou selon des variations, des vagues de couleurs émises d'un même point, ou encore lâchent des "nuages" de lumière.
Un éclairage dont profitent d'autres espèces à l'affût, qui peuvent ainsi apercvoir leurs éventuelles proies.. misent en grand danger.
L'hypothèse d'une possible communication est émise, y compris entre bactéries (voir, "pourlascience.fr"). Ces lumières correspondraient aux périodes de reproduction.
La ligne latérale :
Comment les poissons en banc peuvent-ils tous changer brusquement de direction, en particulier lorsqu'ils sont attaqués, dessinant des
volumes complexes et mouvants du plus bel effet réglés comme un ballet
? ce serait en observant le reflet des autres, en particulier sur cette "bande latérale" que
possèdent bien des poissons.
Cette bande latérale serait un multi détecteur ; on croit en effet qu'elle leur permettrait de détecter bien d'autres évènements
(variations électriques ou électromagnétiques, vibrations etc. ).
Quelques poissons "plats", carrelets, turbots, limandes etc. reposent sur le fond où ils se nourrissent.
Leurs deux yeux sont sur le dessus mais en y regardant bien, ils ne sont pas symétriques et la bouche elle même à l'air un peu de
travers ; à la naissance, ils sont tout à fait normaux, avec un oeil de chaque côté. Par la suite, cette partie de la tête se déforme
et un oeil passe de l'autre côté !
Les poissons parcourent parfois des milliers de kilomètres pour rechercher leur nourriture, des
eaux plus chaudes ou pour se reproduire les saumons remontent une rivière qu’ils n’ont jamais connue, les anguilles quittent leur rivière et accomplissent un
voyage de 5000 kilomètres pour aller pondre et mourir dans la mer des sargasses, les jeunes entreprenant le voyage inverse !
Bien d’autre espèces effectuent une migration saisonnière pour des raisons que nous ne comprenons pas encore.
On a trouvé plus de 25 millions d’oeufs dans le ventre d’une morue
Le langage gestuel et sonore de tous les animaux, homme inclus, est bien codifié pour chaque espèce, le cheval ayant été
sans doute le plus étudié. Poissons, oiseaux, insectes, ont le leur, le plus bel exemple étant celui de cet oiseau africain qui entraîne
l'homme dans la forêt jusqu'au nid d'abeilles, en espérant avoir quelques restes de miel qu'il ne peut aller prélever lui-même.
N'oublions pas que le langage gestuel, même pour l'humain, prime sur le culturel. Impossible de s'exprimer sans gestes ni mouvements divers de
tout le corps, qui sont soigneusement observés et analysés par l'interlocuteur.
J'ai eu la chance de capter au caméscope l'ordre de départ de mouettes, un soir à la Grande Motte (point Zéro).
Les mouettes voletaient en grand nombre au soleil couchant et nous avons entendu soudainement trois cris puissants (enregistrés au
caméscope) : immédiatement, un colonne s'est formée et la majeure partie du groupe est partie.
Les animaux nous étudient et nous imitent !!.
Les animaux imitent les sons de leur environnement. On a eu la surprise - mais ne sommes nous
pas régulièrement surpris par les animaux - de constater que des éléphants imitaient le bruit des voitures ou des camions qui passaient
! Les scientifiques et des militaires pensent que les bélougas imiteraient le bruit des sous-marins. Ils auraient même
failli être torpillés en tant que tels, mais le comportement sans doute étrange et la « signature » du bruit les aurait sauvé in extremis.
Qu'est-ce qui les pousse à nous imiter ? cherchent-t-ils à montrer qu'ils ont identifié les intrus, qu'ils savent qu'ils sont là, peut-être aussi
est-ce une tentative de communication pour voir si ça répond ? À moins que ce ne soit un avertissement. Peu importe, laissons les tranquilles au lieu de les harceler
et.. imitons les !
Nous pensons que les animaux crient ou chantent. C'est une interprétation un peu limitée. D'abord ils s'identifient et se
reconnaissent, les manchots au milieu de milliers d'individus qui crient, les vers luisants en "codant" le nombre des éclats, comme pour
notre code Morse ! Ensuite, leurs messages ne sont sûrement pas que des appels à la femelle comme on veut bien nous
le présenter, car ils n'ont pas connu Freud. Dans notre jardin, nous avons entendu un jour deux oiseaux "se parler". Ils ont gazouillé
longtemps, chacun à leur tour par périodes de quelques secondes. Les sons étaient d'une très grande richesse, jamais les mêmes. Je ne
prétends pas qu'il s'agit d'un langage tel que nous le concevons, mais il y avait quelque chose de magique dans ce que j'appelle à coup sûr,
un échange.
Les animaux nous observent et nous étudient (ou l'arroseur arrosé). M. Wade, Nouvelle Zélande, célèbre pour ses
photos, films et livres dans le monde entier, s'était adapté à la nage des dauphins, avec un simulacre de vêtement "dauphin" pour s'intégrer dans un groupe
; il a finit par comprendre qu'ils le testaient lui-même en le poussant peu à peu à accomplir certaines choses ! c'étaient eux les maîtres avoue-t-il. On voit bien que les animaux nous observent et en tirent
les conclusions qui s'imposent, à la fois pour leur survie et leur intérêt. Cette dualité fait qu'ils se font parfois piéger, tout comme nous.
Communication des baleines, bélougas, dauphins.
La communication serait possible sur de très très grandes distances, d'un bout à l'autre d'un océan peut-être, en utilisant des sortes de couloirs, les couches d'eau de
différentes températures ou salinité (donc de densité) qui canaliseraient les ondes.
D'autre part, le son se propage dans l'eau à la vitesse de 1500 mètres seconde contre seulement 340 dans l'air.
Les vocalises des baleines couvrent 8 octaves, contre 2 à trois pour l'homme. Leurs basses sont inaudibles. Portée estimée de leurs "chants"
? jusqu'à 10.000 Km !
Le "tube de l'été" chez les baleines à bosses.
2011 : après 11 ans d'enregistrements, une équipe internationale de chercheurs - dont ceux basés en Nouvelle Calédonie - a démontré que
les chants de baleines à bosses qui apparaissaient tout d'abord à l'est de l'Australie, étaient repris par d'autres populations de baleines
génétiquement différentes, jusqu'à Tahiti, à 6.000 km ! et toujours dans le même sens, ces chants étant renouvelés environ tous les deux ans.
Sonar. Tous les cétacés et le narval émettent des ultrasons (une trentaine répertoriés). Ils leur permettent de former une image, laquelle pourrait
être plus performante que celle de la vision elle-même ; sa caractéristique est de pouvoir "traverser" les corps de sorte qu'ils verraient les organes
fonctionner comme avec une radiographie. Ils pourraient servir à communiquer mais aussi à paralyser et même tuer, à très courte distance, de
l'ordre de dizaine(s ?) de centimètres, un poisson convoité. Le dauphin d'Amazonie semble bien assommer ses victimes avec cette "onde de choc
ultra sonique", le poisson ne réagissant plus lorsqu'il s'approche pour le happer. Une sorte de cri du judoka en somme, qui paralyse l'adversaire.
Les ondes électromagnétiques utilisées sous l'eau auraient perturbé ces animaux et certaines, abandonnées par les militaires américains ont été
remises aux mains des scientifiques. Radio Monte-Carlo, 28 06 05.
Communication des calmars et méduses.
Ou supposée telle. Les calamars sourds communiqueraient par variations de couleurs et par postures (35 dénombrées). Des points lumineux
constellant leur peau leur permettent d'émettent des variations très complexes de couleurs. Les méduses s'illuminent d'impulsions
rythmées de lumière “électronique" de discothèque, partant en vagues et en couronnes vers les extrémités.
Aux Bermudes, les Syllidiens femelles remontent des profondeurs et lâchent deux produits qui, en se mélangeant, produisent des filets bleutés qui se déroulent en
arabesques avant de s'étaler rapidement en tâches. Bêtes malignes, elles le font seulement que si la lune laisse une période d’obscurité
avant de se lever.
Dans les profondeurs, un poisson produit une lumière rouge grosse comme un ballon de football.
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