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Cette page,   Vie du lagon 3
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Dans le lagon "pourraient attaquer" :
requins, barracudas, murènes et aiguillettes (plusieurs accidents/an par celles-ci), raies..
Généralement, s'ils ne sont pas menaçés dans leur antre ou leur domaine, ou si ils ne protègent pas leur progéniture, les animaux fuient l'homme.
Les requins du lagon "pointe blanche" aussi (expérience personnelle), ce qui n'exclut pas d'être vigilant.
Dans le lagon "peuvent être approchés et touchés" :
poisson pierre (rare), rascasse, chirurgien, cônes, méduses, oursin blanc, poisson ballon (tétraodon, ou fugu en japonais). On ne met pas les mains et l'on ne pose pas les pieds n'importe où.
Ce que je redoutais beaucoup, c'était les méduses "du cru": une fois, j'ai ressenti une piqûre sur la tête et depuis lors, j'aurais bien aimé avoir une cagoule sur ma combinaison. voir à ce sujet, le récit de Dédé (risques et dangers). D'autres en rient, ne se couvrant pas même le dos.


Cône marbré. Pas identifié comme très venimeux, mieux vaut prendre les précautions d'usage : l'attraper le par la partie large, pointe en avant devant vous.

Cône Général.
Précautions à prendre pour lui et bien d'autres, ne les mettez pas dans le caleçon !!
poisson chirurgien. Bien qu'il ne soit pas véritablement dangereux, évitez de l'attraper par la queue (ce qui ne doit pas être aisé).

Poisson chirurgien.
Mieux vaut également le caresser dans le bon sens ! il a un scalpel de chaque côté de la queue, pointes en avant.

Ce poisson "Picasso" n'est pas mal non plus, avec ses aiguilles noires devant la queue 

 


La murène a encore une bonne longueur verrouillée dans son repaire : La variété "léopard" atteint 3 mètres de long pour 15 à 18 kilos.
Si vous ne la connaissez pas personnellement, passez à distance de sa mâchoire d'acier : elle ne vous lâchera pas.


Les méduses.
On ne les voit pas mais certaines laissent traîner des filaments longs, très très longs et très venimeux, comme les physalies.
En plongée, porter de préférence combinaison et même cagoule.


Bénitier. Bon nombre d'entre eux ont fini en réceptacle d'eau bénite. Ne mettez pas les mains dedans, juste pour voir.

Avec le murex, qui fournissait le pourpre des ecclésiastiques, il contribuait aux Saintes Oeuvres.

Merloche de près de 300 kgs (à droite). Avec 1/3 de plus au travers du masque (diffraction air/eau), le tout doublé (au moins) par l'eau trouble et l'émotion, vous voyez une masse gigantesque !! (vécu passe de la Dumbéa, Nouvelle Calédonie).

poisson lapin "sigamus"; il dévore les plantes parasites de certains coraux. Vrai ou faux ? voir en bas.


Editions Pétroglyphes
Merloche. On dit qu'un pêcheur avait été aspiré à moitié, mais en était ressorti. La merloche peut atteindre 300 kgs et vous avaler en entier (non agressif, mais tout de même...quand elle remonte du fond, mieux vaut ne pas rester au-dessus dit-on, car son aspiration est puissante).



si vous trouvez une dent fossile comme ça, vous aurez vraiment beaucoup de chance, d'autant que celle-ci est une fausse en résine !
La vraie, qui peut atteindre 15 cm !! n'est sûrement pas en si bon état.


Editions Pétroglyphes

à gauche. Petit requin du lagon (1,5 m). A surveiller mais non redoutable en principe, à l'iverse de ses cousins au mauvais genre.. (requin blanc, tigre-carcharinus)

Extérieur du récif requin gris (carcharinus), peut se tenir à l'entrée des passes et qui sait, s'y aventurer un peu.

grosse raie "manta" (extérieur du lagon); il y a des raies "Pastenague" bien plus petites dans le lagon, avec un couteau au bout du "fouet" (queue). A ne pas attraper par la queue, autrement, guère de risque. Elle fuit simplement si on la touche.
La raie Manta fait des sauts impressionnants et avec son poids, une tonne ou plus, elle peut être dangereuse.


raie manta (extérieur du récif)

La légende prétend qu'elle pourrait se placer au-dessus d'un plongeur pour l'empêcher de faire surface.


rascasse poule : la mariée est aguichante.. mais ses voiles piquent et sont empoisonnés.
Passez votre chemin.

ne mettez pas les mains n'importe où..
Les aiguilles de 20 cm de cet oursine n'inspirent pas confiance.

Celui de dessous, avec ses aiguilles épaisses comme des crayons, est plus venimeux.

 
 

Poisson coffre.

Parmi les poissons les plus dangereux, pas nécessairement tropicaux, le fugu occupe, si l'on peut dire, une place de choix. Il n'est en effet mortel que dans les assiettes des japonais, lesquels en raffolent.
Il doit être préparé par un cuisinier talentueux et diplômé de préférence pour bien éliminer le poison mortel qui est à l'état naturel dans le foie, coeur, reins, oeufs).

ne posez pas les pieds n'importe où.
Invisible, mais le pire de tous !!  Ne succombez pas au doux regard de la synancie (poisson pierre), il  vous enverrait aux anges !
Etoile de mer. On m'a dit qu'elle pouvait être venimeuse, mais je n'en suis pas sûr du tout. J'ai vu des gens en attraper, mais il doit y avoir de nombreuses variétés



Le serpent marin katuali, appelé "tricot rayé"en Nouvelle Calédonie est très venimeux, mais avec une bouche si petite dit-on, qu'il ne peut mordre qu'une épaisseur fine espace, entre les doigts (de pieds ?)par exemple cite-t-on habituellement. Mieux vaut ne pas le tenter en lui faisant miroiter cette possibilité.. Judqu'alors, aucune victime humaine n'autait été comptabilisée. On peut les enjamber prudemment lorsqu'ils se chauffent au soleil, en groupe sur les îlots, et c'est ce qui m'est arrivé sans qu'aucun d'eux ne daigne bouger. Attention cependant, surtout pour les enfants. (c'est ce qui se dit, sans doute en raion de leur petits doigts)

Le serpent marin katuali;  les colubrina et autres katuali sont de la sous-famille des lapicauda ; ils sont répandus dans tout le Pacifique. Source documentaire : émission TV de janvier 2004 sur ARTE. Les photos ont été prises en plongée aux îles Midway par une équipe américaine qui teste des antidotes, car il n'y en a aucun pour ce serpent. Quelques précisions ont été trouvées sur un site aujourd'hui disparu ou détourné. Il y en a d'autres sur le Net.

Ces serpents ovipariens (pondent des oeufs) sont bien adaptés aux différences de pression (jusqu'à un trentaine de mètres), mais doivent remonter régulièrement à la surface pour prendre une bouffée d'oxygène dans leur poumon atrophié, vestige de leur ancienne vie terrestre ; ils seraient originaire d'Australie; "ils remontent à la surface environ toutes les 15 minutes pour une profondeur de 12 mètres").

Laticauda katuali (photo partielle du site zoro.ko.uk) ; ce serpent annelé gris-noir de 50 cm à plus d'un mètre, a un museau jaunâtre ; on peut le voir nager nonchalamment à la surface de l'eau, ou bien installé sur des rochers coralliens ou au bord de l'eau, sur le sable des îles et îlots.
Il est fort heureusement très paisible,  car son venin est plus venimeux que celui du cobra royal. On dit partout de lui qu'il ne peut mordre l'homme qu'entre les doigts car sa bouche serait trop petite ; mieux vaut ne pas trop y croire car ses dents sont très acérées et assez longues pour mordre une anguille ; de plus, comme tout serpent, il peut distendre sa mâchoire.

La vérité est qu'il n'attaque pas l'homme. Mais ce n'est pas une raison pour tenter de jouer avec !! l'attraper !!

Expérience personnelle (hibis): "J'en ai vu une dizaine en Nouvelle Calédonie sur le sable d'un îlot, au bord de l'eau, comme endormis ; mon arrivée n'a provoqué aucune réaction ; le passage était étroit à cet endroit et je ne souhaitais pas mettre les pieds dans la végétation ; les voyant toujours sans réaction,  je me suis décidé à passer en posant un pied entre eux, pas très rassuré tout de même ;  aucun d'eux n'a esquissé le moindre mouvement.

 

Paisibles

Le serpent passe entre les jambes du plongeur sans aucun problème ;
Ecailles

Ces serpents ont des écailles ventrales permettant de grimper sur les rochers.
Vie sociale.

Bien que solitaires, ils aiment se regrouper dans des cavernes pour quelques raisons inconnues, peut-être imagine-t-on pour trouver un partenaire ou se protéger.

Si aucun décès humain ne lui est imputable, il peut  tout de même,produire 10 à 15 mg de venin pour une dose fatale dix fois moindre ! 
le venin affecte à la fois le système nerveux et les muscles de ses proies.

Leur langue fourchue est animée de larges mouvements de haut en bas. La photo de droite montre les deux positions extrêmes superposées (montage personnel).
Ils se guident surtout avec leur odorat, plus que par la vue, en palpant et goûtant de la langue les particules odorantes, sous l'eau et hors de l'eau.  Ils perçoivent aussi les légers mouvements d'eau dus aux déplacement des poissons.
Ils de propulsent en godillant, grâce à l'extrémité de leur queue, plate comme une palme.

Leur nourriture : Ils se dirigent droit sur leur proie, petit poisson, anguille ou petite murène au fond d'une cavité.  Le poisson est immobilisé par enroulement, puis mordu. (Télévision).

Leurs prédateurs : 1- Les requins et quelques autres gros poissons, qui semblent immunisés contre leur venin les pourchassent à l'occasion. Leur pire ennemi serait la (grosse) murène, susceptible de les couper en morceaux si elle se sent menacée, lorsqu'ils passent trop près de son repaire. Le crabe enfin, à l'affût, les frappe à la vitesse de l'éclair et les tue lentement en les maintenant entre ses pinces.



Les méduses.
Elles sont de la même famille que les coraux et anémones (Cnidaires). Peu fréquentes dans le lagon, l'une d'elles y est très redoutées du plongeur, laphysalies (galèreportugaise), à longs filaments,10 mètres et plus, qui touchent la tête ou le dos nu. voir
"risques et dangers"



La Méduse chironex sévit particulièrement sur les côtes d'Australie où, de décembre à février, on installe des filets. Cette méduse à ombrelle cubique (cuboméduse), de 1 à 20 cm, est dite "la tueuse du Pacifique" car elle provoque une hémorragie en trois minutes, par blocage du cœur. Ces filets ne peuvent cependant pas filtrer d'autres cuboméduses minuscules - de la taille d'un ongle, comme les "Carukia barnesi". Les plus virulentes sont les plus petites, terreurs de quelques millimètres. "Sciences et Avenir, 06 2008".

Fascinantes mais peu sympathiques, les méduses semblent se multiplier et envahir mers et océans. Chaque année, des plages sont interdites et les cycles d'apparition se rapprochent. Le  réchauffement des eaux serait l'explication mais disent d'autres, la cause serait le grave déséquilibre que nous avons provoqué par la surpêche. Leurs prédateurs naturels auraient donc disparu ou presque. Cauchemar, les plus grosses d'entre-elles atteignent 2 mètres de diamètre pour un poids de 200 kg et à raison de 3 à 500 millions de méduses par jour, elles ne passent pas inaperçues. Ce sont de bonnes grosses pas méchantes, plaie des chalutiers, cantonnées aux mers de Chine et du Japon, où l'on rie jaune depuis leur multiplication. D'autant qu'elle ne broutent pas les algues mais se goinfrent d'œufs, larves, alevins, petits poissons, crevettes, anchois..

Film d'horreur, des bancs monstrueux de "Pélagia noctiluca", la méduse mauve connue des baigneurs de Méditerranée, a couvert une surface de 27 km carrés en mer d'Irlande, sur 13 mètres d'épaisseur. 250.000 saumons de fermes aquatiques ont été décimés, touchés par les filaments venimeux qui, comme les coraux, propulsent de microscopiques fléchettes. Elles ne dévorent que les plus petits d'entre eux, mais les poissons touchés sont impropres à la consommation. Composées de 98 % d'eau, on pense utiliser ponctuellement les méduses pour l'irrigation, en les enfouissant dans le sol. Les japonais mettent au point des sodas et des crèmes glacées pour changer des soupes et des salades - à la méduse bien sûr -  déjà prisées en Chine.



   Une probable mutation de l'Acanthaster, repérée depuis peu . Voir OBNIS.

Dans cette présentation d'hôtes des lagons, le poisson porte savon et le poisson lapin, sont des chimères fantaisistes d'hibis (auteur du site). Cependant, le "sigamus" ou poisson lapin existe ; il doit sa réputation à la vitesse avec laquelle il broute les plantes qui étouffent parfois les jeunes coraux. Jusqu'à dix fois plus vite que le poisson perroquet, chirurgien ou autres. Il serait expérimenté sur la grande barrière de corail australienne.





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