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"fabrication" signifie qu'il y a du façonnage basique sur bois et/ou métal, sans soudure.
pour les petites surfaces et retouches, le pinceau est pratique, mais pour des surfaces comme une étagère, un meuble, une porte, un encadrement de fenêtre et même une cloison, un petit rouleau est bien plus efficace et plus rapide (ces rouleaux "velours", font environ de 5 à 10 cm de long sur 2.5 de diamètre); Pour un encadrement de porte, prendre un manche assez long (25/30 cm) de manière à ne pas avoir à monter sur un escabeau. Pour la cloison, un tel manche vous permettra d'atteindre le haut avec seulement un escabeau de trois marches ou une solide chaise. Pour peindre un grand mur extérieur, il faut un rouleau classique (bien plus gros), mais le problème du manche demeure: Un ami qui peignait une cloison, se plaignait d'avoir mal au poignet. Je lui ai suggéré de monter un bout de manche à balai de 40 cm de long, entouré éventuellement d'un ruban "grip" comme ceux des raquettes de tennis que l'on enroule, ou encore peut-être, de guidon de vélo. Avec un tel manche, on tient le rouleau à deux mains, et il ne tourne pas entre les doigts. Il a été ravi d'utiliser une technique que l'on n'utilise que pour peindre un plafond, ou un mur très haut.
Note: l'idéal est de fabriquer soi-même le manche adéquat; Le plus simple: avec la scie pour métal, couper la tige du rouleau du commerce au ras de son manche (voir outils), puis le rallonger en l'emmanchant par exemple, dans un petit bambou. Ma solution, plus délicate: trouver une tige de fer de 4 à 4,5 cm de diamètre, tels que fers ronds dans les magasins de bricolage, mais aussi récupération (anse d'une poubelle de cuisine, d'un pot de peinture de bâtiment etc. Si le diamètre est insuffisant, il faut rajouter un tube et là intervient la deuxième récupération (tube de cartouche de stylo à bille type roller, antenne de radio à brins télescopiques etc. Il faut aussi pouvoir couder le fil de fer. Le rouleau s'emmanche en forçant un peu (il y a une sorte d'anneau à l'intérieur du rouleau à peindre, autour duquel le rouleau tourne librement. Du côté opposé au rouleau, il faut ajouter un manche: si vous n'avez rien en récupération (bout de bois rond, manche de lime, d'outil de jardin..), pensez au plastique "à modeler" (voir "réparation", élément cassé.
- Rouleau droit ? oui et
Brosse plate ? on trouve des brosses plates en dimensions assorties qui sont faites également avec ces poils "velours" en réalité, elles sont plus anciennes que les petites brosses;
je les utilisais avant l'apparition de ces petits rouleaux et elles conservent des avantages pour certains travaux ; elle assurent un bon rendu et sont très rapides ; elles sont parfaites pour
laquer et pour les peintures "à l'eau". Maintenant, je les réserve, en toutes petites dimensions, pour le fignolage le long d'une vitre, d'une moulure etc car elles permettent de s'approcher
avec une grande précision et de "tirer tout droit" sans baver.
Rouleau droit (fer forgé, radiateurs...) peut être rotatif comme le précédent. |
Ce rouleau du commerce est rallongé par un manche court qui soulage l'effort des poignets. On peint à deux mains. | Brosse à poils très fins; convient bien pour laquer (permet de bien suivre un bord); à utiliser en petite surface, car le rouleau est préférable |
Pour améliorer la tenue en main d'un manche d'un rouleau, on peut y ajouter une boule, un revêtement agrippant, ou l'allonger. Revêtement; ce peut être un caoutchouc de chambre à air enfilé, un bout de tapis antidérapant enroulé autour, ou encore du grip pour raquette de tennis. Mais on peut aussi inverser la solution, en enfilant des gants de jardinier agrippants. Longueur; j'ai allongé le manche afin que l'on puisse le saisir à deux mains.
Grand nettoyage, décapage. mur, bois, fer, tissus. Il faut impérativement nettoyer et dégraisser. Murs peints très sales, lessive St Marc puis rinçages. Petits objets, alcool, essence C/ F etc. Et éventuellement ponçage léger. GROS DEGATS. Le support est écaillé ou pire, s'éffrite (une fois ! c'est une blague belge..), bois et ciment inclus, il faut faire tomber ou enlever ce qui ne tient plus. Ça fait peur et on renâcle. Cela aurait dû être fait bien avant ! rien de plus laid que ces peaux et plaques qui s'écartent et pendouillent lamentablement. Mais l'âne ne veut plus avancer. Ce serait pourtant bête de caler là. Une surface simplement fragile ou légèrement friable sera "fixée" avec de la colle à bois pour milieux humides. J'en ai mis sur du ciment, j'en mets aussi sur la tranche des planches de bois aggloméré. Pour le bois, il y aussi du "fond dur". |
sous-couche ou pas sous-couche ? appelée aussi primaire, elle n'est pas utile si le support est déjà peint, et tient bon (ancienne peinture sur bon support à poncer), sauf si la peinture existante est vive ou foncée car dans ce cas elle sera plus difficile à recouvrir totalement, sans reflets. Une sous-couche est en principe adhérente, très couvrante, et sèche rapidement. Si l'on s'en passe, comme bien souvent.. on conseille de diluer à 10 à 15% la première couche de peinture de finition (avec un diluant peinture ou de l'eau selon la peinture. On ne le fait que rarement! Cas du bois. Si l'on ne veut pas, voir la peinture disparaître au fur et à mesure de l'application, surtout en bout des fibres, il serait plus raisonnable d'en mettre. On peut aussi diluer la peinture, la passer et attendre qu'elle sèche. Cela peut boucher les pores. Il y a ma solution de la colle, ou un produit appelé "fond dur". Attention ! la colle, et même le produit d'ébénisterie "fond dur" conçu pour cela, peuvent gêner un vernissage. Finition. Une belle peinture doit avoir au moins trois couches. Penser aux beaux vernis qui en ont 12, ça vous réconfortera. Fer et rouille. La rouille épaisse, en croûte gonflée, doit être enlevée. Le mieux est de pister les boursouflures de peinture afin d'éviter d'atteindre ce stade, mais bon.., on ne peut pas tout surveiller sans cesse. Par contre, avant de peindre ou en inspection occasionnelle, il faut absolument casser les boursouflures pour traiter comme dit. Les peintres du dimanche passent ce qu'ils appellent "une couche de propreté". En fermant les yeux et en ne touchant surtout pas à ce qui pourrait leur créer des ennuis. Bien sûr ce sera plus long, mais une bonne peinture est chère et on ne s'y met pas tous les jours. En attendant, on peut ensuite passer une peinture antirouille. Selon le défaut, il faudra enduire, mais de préférence avec un enduite cellulosique ou assimilé, comme les carrossiers. On devrait trouver de petits tubes de mastic cellulosique dans les centres d'accessoires automobile, ou sur internet si l'approvisionnement fait défaut. |
Avant de jouer le "massacre au tournevis",
tentez de décoller le couvercle progressivement à l'aide d'un
Un autre outil inattendu, très efficace est.. un coupe-ongles ! Faire pénétrer le coupant dans l'interstice pot/couvercle, puis faire levier en prenant appui
sur le rebord de la boîte.
Tous les modèles conviennent, dont les moins chers, mais il est plus pratique de séparer les deux parties. Le gros modèle pour ongles de doigts de pied ne rentre pas dans la gorge.
Les pots carrés sont les plus délicats à ouvrir. Insérer une lame aux endroits les plus proches du bord (4 traits blancs) pour pouvoir faire levier et avec de la patience, cela peut venir sans trop de dégâts !
Dispositif pour ouvrir le couvercle sans rien tâcher, le poser en biais sur le pot de peinture et y ajouter le pinceau. Cette réalisation brevetée est arrivée demi-finaliste à un concours d'innovation de Normandie. Couramment utilisée à la maison, on ne pose plus le couvercle. Mon ustensile permet de déplacer pot, couvercle et pinceau en portant le tout d'une seule main. Ouvre boîte, porte couvercle et pinceau. en savoir plus" "fabrication". Voir plus bas "peindre propre", pour une astuce en cadeau.
- Couvercles de pots vissés. Un reste de peinture a été versé dans un petit pot de verre à couvercle vissé, il y a des chances pour que le couvercle soit collé par la peinture.
Première tentative,
Si rien ne vient,
L'évidence: le morceau de peau en équilibre précaire, serait mieux tenu avec une fourchette (bas de gamme, on en a tous). Elle permet de piquer ou soutenir tout en laissant filer la peinture dans le pot. On va plus facilement à la pêche des autres bouts de peau qui deviennent de plus en plus petits; il faudrait finir à l'épuisette..
Solution extrême, si vous êtes pressé ou pour une grande surface à couvrir, donc avec un plus gros pot, tremper le rouleau dans la boîte, puis racler la peinture en (large) excès à l'aide d'une spatule ou d'un bâtonnet,
en le faisant tourner sur plusieurs faces comme précédemment.
Conseil: ne pas tremper le pinceau dans la peinture jusqu'au manche ! le haut des poils ne devrait pas être imbibé car c'est la partie la plus difficile à nettoyer.
Cela reste théorique, car la peinture finit par remonter. C'est une raison pour bien nettoyer à fond, en écartant les poils jusqu'en haut. Un pinceau durci peut être récupéré avec de l'acétone ..
et une paire de pinces pour écraser les poils en haut et faciliter la pénétration de l'acétone.
Nettoyage général pour les peintures glycéro et assimilées: white spirit, mais également le substitut de
trichloréthylène (esther synthétique).
C'est un produit moins agressif que le white pour les mains ! moins efficace, mais bien suffisant, s'évapore moins. Ne détruit pas les motifs des toiles cirées modernes qui disparaissent avec le white.
C'est un gros avantage (les vraies toiles cirées tenaient !). Mais vous pouvez aussi essayer l'essence C, F etc, plus agressives que le substitut.
Enlever les tâches de peinture à l'eau(acryliques en général). La peinture à l'eau ne se dilue plus une fois sèche et elle sèche très vite. Je rapporte un succès avec une peinture
nommée "AVI 3000".
Je n'ai pas essayé avec d'autres mais je le ferai à l'occasion. Alors qu'en grattant et mouillant je n'arrivais à rien, j'ai utilisé du diluant cellulosique. Tout est alors parti miraculeusement.
On peut le faire sur des vêtements coton clairs mais avec précaution car la teinte peut en souffrir. Comme d'usage, faire un test sur un revers non visible.
Petites retouches de propreté, sans grande finition? utilisez
La gorge de la boîte se remplit vite de peinture qu'il vaut mieux enlever pour pouvoir la rouvrir.
Nettoyage de la gorge du pot à l'aide d'un chiffon ou papier et lame de couteau. Avant de fermer le pot de peinture, grattez la peinture autour de la gorge du couvercle car c'est là qu'elle s'accumule aussi, empêchant une bonne fermeture étanche).
Formation de peau Le dessèchement de la peinture dans son pot se traduit par la formation d'une peau qui s'épaissit au fil du temps. On peut mettre un peu de white-spirit sur
le dessus avant de replacer le couvercle (voir ci-dessus le nettoyage du couvercle). Ce n'est pas suffisant pour un pot à moitié vide ou plus, même si le couvercle ferme bien, car
il y a trop d'air enfermé. De plus, l'étanchéité est rarement parfaite une fois le pot neuf ouvert. Une pratique ancienne consiste à retourner le pot. Mais cela n'élimine pas l'air et remplit le couvercle
de peinture. La meilleure solution consiste à transvaser la peinture dans un pot plus petit, bien étanche. Un pot de verre à couvercle vissé sera pratiquement le seul choix.
On recherchera donc à éviter le contact de l'air avec la peinture. Je propose ici d'utiliser une poche plastique ou du plastique fin.
prendre une pochette de plastique (petit modèle pour produits à surgeler). On l'enfoncera dans la boîte avec le dos des doigts jusqu'à ce que la peinture remonte un peu sur les bords ; bien plaquer
le plastique au fond et sur les bords pour chasser les poches d'air. Rabattre ce qui dépasse à l'extérieur en répartissant les plis au mieux. Refermer le couvercle en pinçant le plastique. Le nettoyer
préalablement Brico 2 (étanchéité du pot). Ce n'est pas parfait car il y a toujours trop d'air à l'intérieur et il y a une autre possibilité, dérivée de celle-ci,
qui améliore grandement. "en savoir plus.
Rien d'original puisque les colorants liquides existent depuis longtemps. Toutefois, la tendance n'est pas aux tests interminables et risqués, mieux vaut aller choisir une teinte et la laisser composer par une machine. Cela existe aussi et ça mérite d'être souligné. Ma proposition est tout autre: teinter légèrement les murs d'une pièce en prenant une peinture acrylique blanche comme base, additionnée d'une poudre colorée, que j'ai trouvée dans le rayon "enduits spéciaux" (genre murs d'autrefois..). En ajoutant progressivement la poudre, on contrôle très bien le mélange, opération qui nécessite toutefois un mélangeur, soit une tige métallique munie d'une hélice, à fixer sur une perceuse. J'ai pu faire ainsi une face plus claire que les autres, en conservant la même tonalité. Seule précaution, bien mélanger pour ne pas avoir trop de grains qui s'écrasent quand on peint (facilement rattrapables); on peut au contraire les laisser pour faire un effet piqueté.
- Opacité et couches, résistance. Aucune valeur ni code ne mesure ces caractéristiques. On voit donc fleurir des indications farfelues plus ou mensongères, telle "couvre en une seule couche", ou la surface couverte par le pot entier en un seul passage, etc. J'ai utilisé un jour une peinture antirouille qui affichait fièrement "indice de protection 9" (par rapport à quoi ?). C'était pure invention. L'indication "résistante aux UV" n'est guère plus éloquente. On se fie donc aux grandes marques, mais rien n'est sûr. A priori, tout intervient, la qualité des pigments, celle du liant, des additifs, afin de conférer opacité et résistance aux agressions ; le prix devrait donc s'en ressentir. J'ai l'expérience de peintures bon marché qui revenaient très cher au final. Dont une marque de grande surface. Ce n'est qu'une information, mais comme je le répète à loisir, hors arnaque imprévisible, le bon marché revient souvent très cher.
L'opacité mise à part, le nombre de couches est également important, peinture de qualité ou pas. Plusieurs couches garantissent- Peinture sans traces. Pour faire une peinture
fine sans grain, il faut peindre au pistolet. Le bagne ! Voilà ce que je pratique à l'occasion: diluer très fortement la peinture avec un diluant de type CR 10 ou par défaut le diluant V33, les deux en petit bidon métallique)
(grandes surfaces de bricolage) jusqu'à ce que la peinture soit très liquide. Vous la passez ensuite avec un chiffon non pelucheux ou au pinceau. Comme elle est très fine, il faudra (c'est l'inconvénient) beaucoup de
couches pour couvrir et résister à l'usure. Cette méthode en couches très minces permet d'obtenir un aspect "vieille peinture usée". On passe plusieurs couches de couleurs différentes,
dont du blanc, en n'étalant irrégulièrement ; on peut poncer légèrement si l'on souhaite mieux faire apparaître les couches inférieures.
J'ai ainsi peint cette étagère de rotin (photo) dont l'aspect était assez quelconque et qui, méconnaissable, est désormais assortie à notre tête de lit ! J'ai également peint une petite
table ronde et ses pieds, avec des bleus et verts (toujours du blanc entre couches).
aussi décoration
- Retouches pour petites surfaces. On n'achète pas un pot de peinture pour faire des retouches, mais on ne doit pas laisser non plus les éraflures, coups et dégâts divers sans rien tenter. Selon
les parties touchées (montants de portes, murs, cadres..) on pourra s'orienter vers les pots ou tubes de peinture pour tableaux - généralement acryliques - ou les petit pots de peinture mate et
brillante pour maquettes. Penser à faire des mélanges, comme les peintres. En si petite quantité, ce sera peu coûteux.
Il existe également des crayons feutre pour retouche sur bois (différentes teintes) ainsi que des bâtons de cire colorée. ils permettent de remplir de petits trous et fissures.
On peut aussi retoucher les papiers peints. De simples feutres ou des crayons de couleur peuvent être également utilisés. Tout peut-être ainsi corrigé, cadres, meubles, chaussures éraflées, œuvres
d'art et même moquettes. Précaution: le feutre de couleur fonce sur les tissus et les papiers. Faire un test avec une teinte très claire pour commencer. Sur tissu, on peut diluer avec de l'alcool.
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