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Cette page,Electricité, électromagnétisme. (bas)English
Toute bobine alimentée par un courant continucrée deux pôles magnétiques opposés de signes +
et -
Le signe de ses pôles (polarités) dépend du sens du courant électrique dans la bobine.
Toute bobine alimentée par un courant alternatif crée deux pôles magnétiques opposés qui changent de polarité en concordance avec le sens du courant. +
et - puis -
et + puis à nouveau +
et - et ainsi de suite.
Avec le courant domestique 220 volts (227), les polarités changent 50 fois par seconde.
Cette bobine parcourue par un courant électrique crée un champ électrique intense qui lui fera "avaler" dans son trou la tige de fer, présentée ici totalement
extraite pour la clarté de l'explication.
Le pôle N (nord) de la bobinecorrespond au sens du flux magnétique, ici dirigé selon la flèche blanche,
et créé par le courant électrique circulant dans le sens de la sens flèche rouge.
L'ensemble des mouvements rotation et translation, correspond à la progression d'un tire-bouchon.
Ce pôle N (nord) induit un pôle S (sud, en blanc) sur la tige de fer proche, et ces deux là s'attirent.
Note : le fer doux ne conserve pas l'aimantation. Un ressort ramène la tige en arrière dès la coupure du courant électrique (ici, du 24 volts).
Champs produits par les bobines.
Les facteurs qui influent :
tout d'abord, le nombre de spires (tours de fil de cuivre), puis l'intensité du courant qui circule dans les spires.
viennent ensuite diamètre et longueur de la bobine avec la considération suivante : on ne tient compte que de la longueur pour une bobine longue
(dix fois son rayon par exemple), et on tient compte que du diamètre pour une bobine courte ! (pas toujours évident). Enfin,un coefficient est appliqué.
Il n'y a pas de pôles magnétiques dans un circuit magnétique fermé, mais un champ orienté continu qui peut être utilisé au centre
(voir plus bas, transformateurs)
Note: hibis s'attache surtout aux phénomènes physiques et à leurs réalités matérielles : pour les formules, calculs précis
et cas complexes, je conseille de rechercher sur Internet les travaux et démonstrations mathématiques publiés à ce sujet (taper "induction", "champs électromagnétiques", etc).
Tout flux magnétique variable induit des courants parasites dans la carcasse métallique qui est là pour canaliser et renforcer le flux !
on lutte contre ce travers en "feuilletant" les masses métalliques, ce qui coupe le circuit des courants indésirables. Ces couches isolées entre elles donnent
un aspect strié au métal.
ces courants naissent comme tout en opposants au changement, et uniquement pendant ce changement. Comment s'opposent-ils ? en créant (induisant) un un champ magnétique inverse !
Et à cet instant, ce qui paraissait si simple se complique.. car cela entraîne de l'échauffement, des distorsions de champ magnétique
et autres parasitages contre lesquels il faut lutter (ou utiliser).
L'opposition au changement crée donc champ inverse - une contre manifestation - qui va retarder l'établissement du courant initial. C'est la self induction".
Et cela se produit également lors de la coupure du courant, ou l'on retrouve la même opposition (inertie), mais cette fois pour un courant qui ne veut pas se laisser couper. Cela provient encore de ce champ magnétique.
. Analogie hydraulique, le coup de bélier dans les tuyaux lorsqu'on ferme brutalement un robinet (la masse d'eau "courante" ne peut pas être stoppée net).
Cette self induction a pour conséquence de freiner toute variation de courant que l'on que l'on imposerait et au pire, pour toute coupure, de générer
des étincelles sur les contacts électriques ! que se passe-t-il alors ? au moment de la coupure du courant, qui renâcle comme on le sait,
la tension augmente comme par magie. C'est le phénomène de "l'extra courant de rupture". PRECISION : il s'agit toujours d'un courant "de bobine" qui crée un champ magnétique.
Nuisible et Utile. Cet extra courant haute tension est nuisible par les dégâts qu'il cause - métal fondu) - il faut en protéger les disjoncteurs
forte puissance, qui "soufflent" l'étincelle par effet de cheminée.
Cet extra courant haute tension est extraordinairement utile pour l'allumage des moteurs. Tous les moteurs essence du monde utilisent cette étincelle, éclatant sur les
électrodes de bougies, grâce à une bobine magnétique, dite de "Ruhmkorf". Le savant qui en avait ainsi démontré l'existence en amusant les foules à l'époque où la science émerveillait.
Allumage électronique. Il n'a rien d'électronique car c'est toujours une bobine magnétique à double enroulements qui crée l'extra courant de 20/30.000 volts sur les bougies !
L'électronique gère seulement - avec précision et surtout sans contact - l'établissement et la coupure du courant.
Notions sur les pôles et circuits magnétique. On donne le nom de pôle magnétique à l'extrémité de la la pièce métallique,
le noyau, autour duquel est enroulé le fil de la bobine. Ce noyau peut être en fer, alliages de métaux, ou poudres équivalentes comprimées
encore plus performantes (flux produit considérablement augmenté (permalloy, ferrites..).
Noyau et circuit magnétique: photo ci-contre, un
contacteur avec sa bobine jaune-orangé, (derrière le mot bobine).
L'extrémité de son noyau de fer rond dépasse un peu.
En établissant le courant électrique, le flux magnétique du fer rond attire la plaque articulée, dénommée armature, dont l'épaisseur est soulignée de jaune.
Le circuit magnétique "se ferme" alors, les deux traits jaunes ne faisant plus qu'un (sorte de clapet).
- Le flux magnétique se referme parce que l'autre extrémité du fer rond est soudée sur la carcasse
métallique qui entoure la bobine.
Le contacteur est utilisé pour établir un courant électrique à distance, au plus près de l'utilisation; par exemple pour démarrer un moteur ou allumer des lampes..).
Plus généralement, son intérêt est d'établir un puissant circuit électrique à partir d'un petit bouton et de fils électriques fins : c'est une télécommande filaire.
Le puissant démarreur d'un moteur de voiture - qui peut faire avancer la voiture - est alimenté par l'intermédiaire d'un contacteur "relais", situé près du démarreur. Ce relais est relié à la clé de contact par des fils électriques fins.
Si non, les gros fils entre batterie et démarreur devraient passer par la clé de contact, munie d'un gros contact, ce qui est bien plus encombrant, compliqué et coùteux.
Electro-aimants.
Voir le contacteur ci-dessus. Le circuit électrique d'un électro-aimant ne doit pas conserver le magnétisme après la
coupure du courant dans la bobine, phénomène parasite appelé "réluctance" parce que qu'il rechigne à lâcher son magnétisme.
La force de l'électro-aimant dépend de l'intensité du courant, de l'importance de la bobine,
et de la capacité du noyau à concentrer les lignes de force magnétiques. L'importance de la bobine est liée à son nombre de tours de fils (nombre de spires)
et à l'intensité du courant qui peut la parcourir.
Ces conditions ont naturellement un impact sur la taille puisque, pour faire passer un courant important; il faut accroître le diamètre des fils de cuivre.
Le magnétisme, un étrange phénomène..
Au travers des siècles quelles vertus, aussi magiques qu'incertaines, ne lui ont-elles pas été attribuées ?
Sans contester l'effet magnétique sur la vie, sa qualité première est bien souvent d'être rémunératrice.
Il en est peut-être ainsi pour les petits et gros aimants, placés au poignet pour divers espoirs, ou autour des tuyaux contre le calcaire.
Les effets du magnétisme s'étendent jusqu'aux confins de nos frontières cognitives, et l'on peut être très gêné de voir des gendarmes faire appel
à des magnétiseurs avec leur pendule pour retrouver quelqu'un, cela avec paraît-il un pourcentage réel de succès. On peut être tout aussi ému
sinon déstabilisé de constater par soi-même que deux fers coudés se rapprochent au passage d'un cours d'eau souterrain.
Rien ne peut donc être opposé au succès des sourciers et leur bâton de coudrier. Surtout lorsqu'on apprend que ce ne serait pas le champ de l'eau
qui fait bouger les fers ou le bâton, mais nos propres muscles recevant l'information.
Si le champs terrestre a quelque influence sur nous, nous n'en avons aucune conscience et rien ne permet jusqu'à présent de le vérifier.
Des guérisseurs réputés disent qu'ils guérissent par leur magnétisme, mais ils ne savent pas pourquoi eux-mêmes.
Le TRANSFORMATEUR de courant électrique.
Il ne fonctionne qu'avec du courant alternatif ou en courant pulsé car le flux magnétique doit varier cycliquement.
Sans lui que ferions nous ? il y en a partout.
Les plus connus sont les tranfos des alimentations/adaptateurs que l'on branche dans une prise pour faire fonctionner les chargeurs en tout genre, les players, radios, etc.
Il y en a pour les éclairages halogènes de petite puissance (10 à 50 watts).
Sécurité. Il devrait y en avoir dans les salles de bains pour le rasoir électrique et le sèche cheveux (cas des hôtels),
bien que danc ce cas, la tension ne soit pas changée (rapport 1); mais il supprime le lien avec le sol.
Pour la même raison de sécurité, il est obligatoire dans les locaux humides, alimentés en 24 volts.
Il y en dans tous les équipements électroniques, radios, chaînes HIFI etc, pour leur alimentation, y compris dans les postes de radio, anciens et modernes, et de minuscules pour de
hautes fréquences radio car il faut y modifier des rapports de puissance ou de tension. Il s'agit dans ce cas de courants extrêmement faibles.
Caractéristiques du transformateur. On nomme respectivement B1 et b2 les deux bobines qui le composent.
Ces deux bobines sont traversées par un même flux magnétique.
Le rapport des tensions d'entrée et de sortie (en volts), soit entre B1 et B2,
dépend uniquement du rapport de leur nombre respectif de spires. La puissance transmise étant conservée, le rapport des tensions est équilibré par un
rapport inverse des intensités, soit une tension élevée avec une faible intensité sur B1, et une tension faible avec intensité élevée sur B2.
- La puissance produite est liée au flux produit, donc à n (nombre de spires (tours), et i l'intensité de courant
(leur produit - multiplication - est nommé ampère-tour).
La puissance produite est également liée au refroidissement (ça chauffe, et la perte de rendement vient de là).
Les gros transfos sont donc refroidis avec des ailettes et si nécessaire avec un fluide, généralement une huile. (c'est une de ces
huiles, le pyralène, qui a été interdite parce que très nocive).
Le fonctionnement du transformateur est symétrique : Cas courant d'un transfo 230v/12v : si l'on applique du 12 volts au secondaire, on obtiendra du 230 volts au primaire
(il abaisse ou élève la tension du courant), mais on comprend bien que si l'on inversait les tensions pour appliquer du 230 sur le circuit secondaire
B2, on obtiendrait du 4400 volts sur B1 !! ce qui provoquerait probablement des claquages d'isolants, de l'un ou des deux côtés.
On suppose que le transformateur est à vide (non raccordé à un appareil), autrement bonjour les dégâts (surintensité, surtension.. (près de 20 fois supérieures).
Construction
Le transformateur de courant électrique est basiquement constitué d'un anneau métallique fermé (appelé tore), autour duquel ont enroule deux types
de fils : l'un très long et fin, l'autre relativement court et gros : le circuit long et fin - dénommé primaire - est relié à la tension à réduire (exemple 230 volts).
Le flux magnétique produit circule dans le tore et induit un courant dans le deuxième circuit appelé secondaire (exemple 12 volts).
Le transformateur à tore (anneau) est le meilleur parce qu'il réduit les pertes
de flux (qui n'aiment pas les angles..). Mais il est coûteux à produire et son usage pour les tours d'alimentation, est réservé aux amplificateurs HI FI de
qualité supérieure (moins de pertes magnétiques, moins de bruits parasites). Les transformateurs courants sont tous du type "anguleux"
Si le transformateur était parfait, il n'y aurait pas de perte de puissance entre le primaire (fil long et fin) et le secondaire (fil court et gros),
ce qui signifie que le rapport des nombres de tours primaire/secondaire serait applicable aux tension et intensités respectives dans le rapport de 12 à 220, soit un peu moins de 20.
Danc ce cas de perfection, si le primaire consomme 1 Ampère sous 230 volts, on pourrait débiter un peu moins de 20 Ampère sous 12 volts au secondaire.
En fait il y a des pertes de flux magnétique, des pertes par échauffement, des courants induits parasites (*) de sorte que le rendement peut
tomber à 90 ou 80 %.
(*) dès qu'un flux magnétique circule, il induit un courant dans toute masse perméable au magnétisme, dont la carcasse métallique qui est là pour canaliser
et renforcer le flux ! on lutte contre ce travers en "feuilletant" les masses métalliques, ce qui coupe le circuit des courants indésirables.
A droite, photo d'un transformateur d'alimentation qui délivre des tension allant de 3 à 12 volts à partir du 230 volts. Le 220 volts -
les deux fils rouges à droite du transfo - circule dans une bobine "primaire" qui traverse la masse feuilletée du circuit magnétique 'en gris). Une autre bobine
au fil plus gros et avec moins de spires produit, avec différentes sorties, des tensions alternatives inférieures (3 à 12 volts).
Ces tensions alternatives "basses" sont ensuite "redressés" par un groupe de 4 diodes, puis filtrées et régulées pour fournir de 3 à 12
volts de courant continu. Les transformateurs, dits aussi "adaptateurs", des réveils, radios, chargeurs en tous genres, etc. sont très semblables en
plus simple (un peu plus plus petits, une seule tension secondaire, pas de régulation). Inutile de les présenter, tout le monde en possède.
Transport et distribution du courant alternatif.
Le transformateur est un élément essentiel pour le transport et la distribution du courant électrique industriel et domestique (réseaux électriques
très haute, haute, moyenne et basse tension).
Le courant alternatif peut ainsi être élevé en tension pour le transport (fils de cuivre de moindre section,
donc moins lourds et moins coûteux), puis abaissé pour l'utilisation.
La tension finale de 220 volts est malheureusement trop élevée et dangereuse d'autant qu'il y a retour par le sol. Autrefois, le 110 était bien mieux adapté,
et cette tension est toujours utilisée aux USA.
Le transformateur est-il "une espèce "en voie de disparition", comme tout ce qui est plus ou moins mécanique en audio vidéo ?
Je possède de petites lampes halogène de 20 watts 12 volts qui fonctionnent sur le secteur 220 volts sans transformateur d'alimentation
(seulement un petit circuit électronique de type variateur, mais avec double triac). Disparue de la vente (Allemagne), je n'en trouve plus.
D'ordinaire, une lampe halogène de 12 volts est assortie d'un transformateur réducteur de tension 220/12v, soit un bloc noir directement enfichable.
Variateurs 220V. Il existe deux types de variateurs, l'un pour les lampes 220 v résistives (normales),
l'autre pour les circuits 220 volts inductifs - traduisons pour appareils avec bobinages tels que moteurs ou transformateurs - cas des ampoules halogènes 12 volts.
Un variateur est composé d'un élément électronique de puissance, le triac, qui est piloté par un diac, lequel relaie au triac l'action du curseur ou de la molette de réglage.
Le cas de ma lampe - sans variateur ni tranformateur, est unique, d'autant que le tout petit boitier ne chauffe pas du tout ! toutes les autres lampes basse tension (12 v),
ont un transformateur. Il semble que le courant soit bien contrôlé par une sorte de variateur fixe, si l'on peut dire, ce qui serait étonant car un tel montage n'empêche pas
les pics de tension du secteur 22O V alternatif sur l'ampoule halogène, pics qui atteignent en réalité 320 volts, car la valeur 220 (227v nominale EDF), est une valeur moyenne
efficace, équivalente à un courant continu de même valeur.
Pour imaginer la disparition du transformateur, je m'appuie, à tort ou à raison, sur l'exemple de mes petites lampes 12 volts sans transformateur mais aussi sur les prouesses
technologiques en matière d'électronique, dont les alimentations à découpage ou bien mieux encore, sur l'exemple du passage de la haute tension en souterrain sous un sommet des Pyrénées,
avec transformation du courant alternatif en courant continu et vice et versa ! L'électronique et la bionique apporteront ce que l'on ne peut imaginer aujourd'hui.
Magnétisme et Electromagnétisme
LES EXEMPLES QUI SUIVENT SONT PEDAGOGIQUES, toute cette mécanique ayant disparu ou étant en passe de l'être.
Photo: tête d'enregistrement et lecture d'un magnétoscope fixée sur le tambour d'enroulement de la bande (cassette VHS).
On aperçoit deux points noirs qui sont deux pôles magnétiques en ferrite avec chacun leur minuscule bobine (une bonne
loupe est nécessaire pour les voir) ; cette "tête magnétique" magnétise par points toutes les inscription nécessaires à la lecture et la reproduction de
l'image sur la télé (couleurs, intensités), un peu comme un point de lumière marquait pellicule photo ; le magnétoscope VHS, est analogique, donc sans
codage comme pour le numérique. les charges magnétiques inscrites sur la bande lors de l'enregistrement. Il y a des têtes spécialisées pour lire,
enregistrer ou effacer. On retrouve l'équivalent en plus minuscule sur les caméscopes mini DV), ou en presque grosse taille sur les cassettes audio.
Bien des fonctions avec mécanique-électronique ont été remplacées par de l'électronique pure: le Fameux MP3 a coulé les cassettese et les mini disques !
ce qui était sur une bande ou un disque est désormais un fichier lu par un autre fichier programme, les disques durs de PC ont un challenger, le SSD.
Aimant et champ électromagnétique en électronique.
Oui, la mécanique d'enregistrement et de lecture fait de la résistance ! Photo ci-contre, tête de lecture de disque dur de PC pivotant autour d'un axe (à droite en rouge), qui lui permet
de balayer la surface du disque dur du bord vers le centre. L'ensemble est très, très rigide car la précision
de placement du stylet est extrême : un tel disque peut comporter 2400 milliards de points magnétiques élémentaires, et bien plus encore !
on fait actuellement (2011) trois ou quatre fois plus, on parle alors de un tera-octets soit 1000 giga). Cette magnétisation des points et leur lecture s'effectue par l'intermédiaire de minuscules pôles magnétiques situés à la point du stylet, avec bobines et fils d'alimentation.
C'est une partie très vulnérable du disque dur; quand tout le reste est si rigide. Le disque dur lui, tourne au maximum à la vitesse de 7200 tours minute, mû par un petit moteur.
Disque. Le disque est totalement insensible à l'aimantation, mais il comporte de microscopiques zones magnétiques "implantées" très régulièrement sur toute sa surface.
Les micro-points aimantables/désaimantables sont actuellement disposés nord/sud à l'horizontale, mais on songe à les mettre en position verticale, cest à dire dans l'épaisseur du disque pour gagner de la place.
Disque dur de PC. Ensemble électromécanique "moteur" assurant le déplacement d'une tête magnétique placée au bout d'un bras.
Ce bras, qui pivote autour d'un axe (trait rouge), comporte une bobine plate trapézoïdale (fil vert), laquelle assure un positionnement
ultra précis grâce à l'action combinée de deux
aimants en arc de cercle entre lesquels elle peut osciller. La couleur rouge de l'aimant n'est due qu'au ruban adhésif que j'ai placé dessus.
L'électronique gère, à partir d'une adresse, le courant à envoyer à la bobine pour que le stylet atteigne l'entrée de la piste contenant les
données désignées.. Cette tête, qui affleure la surface, enregistre et lit les points magnétisés du disque en se déplaçant du bord extérieur du disque
vers son centre.
Un disque dur de 300 giga octets, comporte 300x 8 = 2400
milliards de points magnétiques élémentaires ! le Tera, millier de milliard d'octets, est désormais l'unité de base.
Platine CD/DVD "pas trop ancienne" (historique, mais c'est pédagogique). Un ensemble électromécanique "moteur" assure le déplacement de la tête de lecture,
une diode laser (*).
Deux bobines entourent chacune un aimant en arc de cercle. Les deux aimants sont fixes et les bobines peuvent osciller (flèches bleu et orange) autour
d'un axe (rond rouge). La tête de lecture laser est fixé
sur ce châssis oscillant (clic ! pour voir la diode laser et son puit optique.
Pour y voir plus clair : un aimant A traverse une bobine de fil B enroulée sur un cadre. Un deuxième aimant traverse une deuxième bobine identique.
Les deux bobines sont reliées entre elles et tournent autour de l'axe rouge. La diode laser fait partie de cet ensemble et tourne avec pour balayer la surface du CD/DVD.
L'électronique gère le courant à envoyer aux bobines pour que le diode laser atteigne l'entrée de la piste contenant les données désignées, suive les
autres du même contenu ou saute à la demande de l'utilisateur. C'est un système au positionnement très souple et quasi instantané est comparable à
celui du disque dur. La vitesse du CD:DVD est variable.
Platine CD ancienne. Un moteur classique petit modèle entraîne une vis sans fin (en gris clair), qui déplace un chariot coulissant sur une barre
ronde parallèle. Ce chariot porte le lecteur à diode laser, dirigée vers le haut (en mauve). Le CD est posé sur l'axe vertical d'un petit moteur pour
être lu par le rayon de lumière laser. (*) Lumière laser. La "diode" est un composant électronique (une sorte de demi transistor), qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens;
sa variante "laser" émet une lumière dite "cohérente" , au sens où toutes ses mutiples vibrations "marchent d'un même pas".
Comment ? La lumière est émise par de la matière lorsque dans ses atomes, des électrons chutent d'un niveau de rotation (orbite), à un niveau plus bas;
cela correspond à une perte d'énergie qui se traduit par l'émission de photons (lumière). Lorsque cela se produit, les électrons chutent naturellement,"en désordre".
Dans une matière spécifique, si l'on provoque la chute simultanée d'un grand nombre d'électrons sur une orbite inférieure, on fabrique de la lumière laser
dont la propriété est de ne presque pas "diffuser" ; le faisceau se maintient très fin (un point) sur de très grandes distances.
- Le domaine scientifique utilise les plus gros et les plus nombreux aimants jamais construits pour piéger l'improbable, "chacun des 1... aimants principaux mesure 15 mètres de long et pèse 35 tonnes" voir le CERN.