hibis  "trois sites"

hibis, rien que
la réalité

hibis       Idées-perso.

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ou,   global "informatique-technique"

Cette page, Pixels partout -   écran, imprimante, capteur
(bas)

Pixels   Pixels partout. pixel, et sous pixels, octet
capteur d'image, capteur   appareils photo, traitement d'images
copieur graphique, scanner   ce que l'on fait, ce que l'on voit
afficheur d'image  écran (dalle) de PC, TV, technologies
imprimantes  pour le meilleur réglage, économie

Précautions.  Smartphones et appareils photo sont souvent exposés "à tous vents". Mieux vaut leur épargner la forte chaleur, la pire derrière une vitre de voiture, le vent et ses poussières, la plage et son sable, qui a bloqué tant de zooms et autres boutons). Mieux vaut les protéger aussi de l'eau, et plus encore des sournois embruns et leur eau salée; cela sur la côte, sur un bateau. Il suffit d'une pochette en plastique, c'est peu de choses.


Pixels partout, pixels fétiches.

 Projection "tête haute", "réalité virtuelle", appareils photo", scanners, imprimantes, médical, toute "l'imagerie" est prise dans leur déluge.

Qu'est donc un pixel (px)?    Définition: ce mot anglais est la contraction de "picture" et "element" (pix et el). Le mot élément désigne donc la surface unitaire de base qui, répétée en grand nombre, produira une image. Pas une, mais trois ou même quatre, pour la couleur.

La taille et la forme du pixel. Vaste débat, quasiment le sexe des anges. Et internet foisonne de réponses. Pertinentes, savantes, intéressantes, mais pour le cas insuffisantes. Comme pour le sexe des anges, on va jusqu'à en oublier l'évidence, la reproduction asexuée de la Vierge. Et voilà un domaine qui me plaît. J'y ai moi-même recherché des précisions sur les pixels physiques, afin d'approfondir ma connaissance des technologies (fabrication de capteurs et dalles PC/TV).

Pour être clair, il y a fondamentalement, deux grandes catégories de pixels: Le pixel PHYSIQUE (matériel, construit), donc fixe, et le pixel INFORMATIQUE (virtuel), expression du premier, mais variable par essence.

NOTATION strictement PERSONNELLE. Je nomme pixel, point, photosite, ce qui est relatif à un élément de base, qui ne peut être subdivisé. Je nomme tri/quadri pixel, point, photosite, l'ensemble des éléments qui constituent une entité couleur complète. Cela pour éviter toute confusion, ainsi que l'appellation sous-pixel, impropre.
Trois couleurs "primaires", rouge, vert, bleu (rvb), sont suffisantes pour restituer toute couleur, en l'état actuel "limitées" à 16 millions du fait de la limitation à 256 (de 0 à 255) les niveaux possibles d'intensité de chaque couleur. Le produit 256 x 256 x 256 = 16.777.216   Pourquoi "quadri" ? Il s'agit de mieux approcher notre vision, qui est accentuée pour les verts. On place donc deux points verts pour un bleu et un rouge.

Et LA VERITE est apparue.: Pourquoi se soucier de la forme et de la taille du pixel/point/photosite physique d'un capteur, duquel ne sortira finalement qu'un courant électrique, porteur d'une valeur de niveau d'éclairage. ET, reprenant le même raisonnement, Pourquoi se soucier de la forme du Point/pixel de la dalle du PC ou de la télé, duquel ne sortira finalement qu'un niveau d'éclairage de même valeur, de telle sorte que nos yeux et notre cerveau puissent voir l'image reproduite. Car rien ne transmet la forme des capteurs, que L'ON NE DOIT PAS VOIR.
Le quadri-pixel/quadri photosite du capteur peut donc avoir une forme de trèfle ou de banane, l'important est qu'il soit petit, efficace, fidèle, peu coûteux !
le tri-pixel de la dalle restitutrice peut donc avoir la forme et la taille d'une pastèque, SI L'ELOIGNEMENT de l'écran permet à notre oeil de fusionner les formes et les trois couleurs, notre oeil ne verra qu'un point coloré, fondu dans l'ensemble de l'image. C'est une question d'angle de vue. Plus près l'image serait pixélisée (en numérique), ou floue (en analogique). Pareil écran géant serait conçu pour être vu à un kilomètre. Avec la HD et ses petits pixels, de grands écrans peuvent être regardés de plus près que les petits écrans couleur d'autrefois, en 625 lignes! (norme qui a succédé au noir et blanc SECAM, 819 lignes).

Autre aspect de cet angle de vue, lorsque notre oeil ne peut agrandir en s'approchant davantage (il faut une loupe), nous sommes incapables, sur une photo 10X15, de faire la différence entre une photo prise en à Mpx ou à 10 Mpx. Voir plus loin à ce sujet, taille des photos et affichage réel.


Capteur d'images.

UNE raison de se SOUCIER de la TAILLE et de LA FORME. D'un point de vue scientifique, mais aussi qualitatif, la disposition des pixels/photosite et des différentes couches et circuits annexes tels que filtres divers, micro-loupes, transfert de charges électriques etc), peut avoir une grande incidence sur la rapidité, la sensibilité, la qualité, la réduction des travers, ou le prix. Dans ce domaine, la recherche est active et les changements constants.

les capteurs CCD ou CMOS. L'élément électronique de base (composant), qui capte la lumière, est désigné par le nom de "photosite". Ce photosite peut être constitué avec de la technologie CCD ou CMos. Il y a des avancées ou des variantes tentées par les fabricants). Les surfaces (cellules) photo réceptrices sont sensibles au spectre de notre lumière visible, et bien au-delà, il convient donc de les limiter aux rayonnements que nous percevons, et pour cela, on place un filtre au-dessus (comme une crème solaire ou des lunettes qui filtrent les UV). Il faut également les spécialiser dans une couleur puiqu'ils ne les distinguent pas. Un autre filtre, par exemple bleu, sera donc placé devant le CCD ou CMOS. En fait, il s'agit d'un damier de bleu collectif, puisque 1/3 des éléments récepteurs CCD ou CMOS sont dédiés au bleu. Au final, il y aura un damier composé de cases bleues, vertes et rouges.

La lumière qui les frappe étant assez faible, on place aussi une micro loupe devant chacun d'eux, particulièrement utile avec les CMos (voir plus loin). La lumière serait absorbée à 80% par les différentes couches citées. Une amplification des signaux sera également appliquée. La taille du photosite conditionne la quantité de photons reçus, et donc de voltage produit par la cellule: avantage au gros capteur, qui permet aussi de mieux combattre toutes les avanies ci-dessous. Une longue complainte.. dont encore, le vignettage, l'aberration sphérique, la coma, la distorsion et l'astigmatisme.

Un capteur COURBE ? Un vieux problème bien connu qui remonte au-dessus du panier: on ne peut pas faire la mise au point à la fois au centre et sur les bords, il faut choisir !! . l'image produite par "lesnumériques.com" montre que lorsque les rayons lumineux sont bien focalisés sur le centre du capteur, les rayons en biais, vers les bords ne le sont pas. Et vice et versa. Impossible faire la mise au point partout et je l'ai constaté sans en comprendre l'évidence (simple optique géométrique). Une pellicule argentique corrigeait partiellement ce travers par sa légère courbure et son épaisseur de grains. Car il ne s'agit peut-être que d'un quart de mm au plus ? cela dépend en fait de la longueur de la focale : plus la focale est longue, moins l'effet est perceptible car la courbe de focalisation s'aplatit.
Après d'autres tentatives, Sony a ou devrait présenter son premier appareil photo à écran courbe, avec un nouvel objectif, allégé et plus compact (moins de lentilles, c'est aussi l'intérêt de la chose). L'objectif pourrait alors être bien plus lumineux, car trois abérrations sont supprimées; dont le vignettage (assombrissement vers les bords). ne resterait à maîtriser que l'aberration sphérique, la coma, la distorsion et l'astigmatisme.. de quoi s'occuper tout de même. Cette première présentation faite (2014 ?) je ne sais rien sur cette nouveauté qui devrait faire grand bruit. Le problème de la focale subsiste : le capteur sera-t-il à courbure variable ? on en doute.


Technologie CCD et CMos ?
tous deux sont à base de photodiodes, qui transforment l'énergie de la lumière (photons) en électrons-volt (eV), tous deux stockent les électrons de chaque photosite (point/pixel) pendant toute la durée de l'exposition (accumulation dans le substrat dénommé "puit"), tous deux doivent tranférer cette énergie vers un registre/convertisseur qui délivrera une tension proportionnelle (voltage). Cette tension sera ensuite amplifiée, puis codée sous forme binaire, puis traitée par le logiciel de l'appareil photo.

Première grande différence: le CCD transfère les électrons stockés dans chaque photosite vers un registre via un collecteur, commun à plusieurs photosites. Ce transfert, qui est le point faible du CCD: complexité. Pour la petite histoire, voici comment cela se passait au début du CCD: après une prise de vues, les paquets d'électrons stockés d'un photosite sautaient d'un photosite au voisin et ainsi de suite, pour aller rejoindre le collecteur situé au bout de la rangée des photosites considérés. Au plan électronique, c'est incroyable ! c'est comme si une personne assise dans une rangée de chaises, allait au bout en s'asseyant sur chacune d'elles, rendant de ce fait toutes les autres chaises inutilisables ! d'où la lenteur du processus et l'impossibilité de prendre une autre photo en même temps.

Différentes techniques de transfert on donc été imaginées pour l'accélérer. Pour conserver l'image des chaises, on a créé un passage le long de chaque rangée, de sorte que les paquets n'aient plus à passer au travers de chaque photosite (sur chaque chaise).
L'audacieuse innovation du CMos a été de placer la fonction registre/convertisseur auprès de chaque photosite, évitant tout transfert. On gagne en rapidité. mais la conception du capteur CMos (Complementary Metal-Oxyde Semiconductor), le distingue encore plus nettement du CCD (charge-coupled device). Le CMos inclut tout un environnement électronique d'amplification, de traitement du signal et même de codage binaire des informations. Il pourrait même dispenser de l'obturateur. Inconvénient, tous ces circuits sont tout autour de la surface utile, ce qui réduit sa surface effective de capture de lumière (photons) à près de 50%. Les surfaces photoélectriques ne sont donc pas ou plus jointives. (preuve que la forme du pixel n'a aucune importance, comme soutenu plus haut !)

La restriction de la surface active gênait moins sur de grands capteurs et il a d'abord séduit les gros reflex à capteur pro 24*36, où l'on appréciait aussi la vitesse d'exécution, faiblarde aux débuts de l'électronique. Ses circuits "tout en un" n'étaient pas pour déplaire car ils simplifiaient l'électronique d'un appareil mécaniquement complexe, aux réglages manuels directs. Depuis, le circuit CMos a séduit d'autres catégories, surtout avec sa dernière version, plus lumineuse. C'était, on l'a vu, son principal inconvénient: la surface réceptrice a été remontée vers la couche supérieure. Enfin, les dernières versions du CCD lui font perdre une bonne partie de son avantage car les circuits imaginés pour accélérer le transfert des charges deviennent encombrants, et contribuent à réduire sensiblement sa surface active.

LA TAILLE du pixel. Elle peut être incroyablement petite, puisqu'on place 8, 12, 16, 24.. millions de tri ou quadri-pixels (*) sur une surface carrément ridicule, de 1/2 à 8 cm carrés. On parle de moins de 10 micromètres, soit 8/6 microns pour fixer les idées, avec un record à 1,6 !! (*) quadri-pixels. Les pixels quadruples permettent de se conformer à la vision humaine, car il y a deux fois plus de pixels affectés à la couleur verte que pour les rouges et les bleus.

Les tailles ou espacements sont donc très variables. Le petit capteur a ses avantages et ses inconvénients. Un grand capteur a un nombre plus élevé de pixels plus grands. Cela rend service à l'objectif, qui peut envoyer ses pinceaux de lumière avec plus de précision sans déborder sur un paquet de pixels voisins, en même temps qu'un effet sur la profondeur de champ, pour ceux qui s'y intéressent, dû sans doute à la plus longue focale.

Sachons qu'il y a des possibilités de débordement charges électriques d'un pixel trop éclairé sur tous les autres, ce que l'extrême petitesse favorise (j'ai connu, des photos blanches..), ainsi que d'autres phénomènes, tels que le moirage (des bandes ondulées dans les sones sombres), dénommé aussi "aliassage" (aliasing), et l'aliassage chromatique (couleurs), le "purple fringing" (des bordures mauves); Est-ce ces nuages blancs qui virent au mauve?, surtout avec un camescope (petit capteur), la liste est longue. Continuons encore un peu avec les défauts dûs aux microlentilles, plutôt prévues pour le vert par ce qu'il y deux fois plus de lentilles vertes que rouges ou bleues, aux différentes diffractions, angles d'incidence des rayons lumineux, bref, ce n'est pas notre monde. Une conclusion globale semble émerger, logique, "de préférence à un 32 Mo de pixels avec un petit capteur", "prenez plutôt le 16 et même 8 avec un grand capteur", l'appareil étant signé d'un nom connu (pour l'objectif et le logiciel). C'est du moins ce qu'on lit, et c'est ce que j'ai toujours pensé, bluffé tout de même je dois dire par les résultats quasi fabuleux d'un smartphone quand on voit les lentilles.. lorsque l'éclairage est bon à très bon. Mais pour revenir à un 8 Mo avec assez grand capteur, ça n'existe pas !! Si, on s'en approche un peu avec l'audacieux Sony Nex 30 ou 50. l'appareil avec un petit boitier non reflex et un assez grand capteur de 16 Mo de pixels. Moyenne gamme, il a été immédiatement copié.


Le codage binaire.   En savoir plus

Chaque élément CCD/CMOS éclairé produit un courant électrique avec toute une palette de nuances de valeurs. Ces nuances seront répertorièes en un certain nombre de niveaux de tension, jusqu'à un top maxi. La numérisation consiste à coder ces valeurs de tension, des chiffres, en une série de 0 et de 1. La numérisation c'est ça, une valeur physique de courant, bien réelle, mesurée en volts, comme par exemple la valeur de tension 234 (en millièmes de volts), sera traduite par des successions de coupures et de rétablissement de courant, communément désignés par 0 et 1 qui, sans entrer dans les détails, peuvent être comparés au code morse, dont le rythme saccadé chante encore à l'oreille de ceux qui l'ont entendu. Ca va faire rire les puristes et les oiseaux, mais comme il y a une indéniable part de vérité, j'aimerais vous faire partager cette comparaison. Bien sûr, c'est hyper rapide, des millionnièmes de seconde, ou moins. Bien sûr c'est hyper sophistiqué, mais avec des séries plus ou moins longues de silence (absence de courant) et de bruit (passage de courant), ça chante ! j'aime bien cette image.

En code binaire, la valeur de tension 234 devient donc 11101010. Dans mon nouveau code Morse "binaire", 11101010 sera traduit ainsi par l'opérateur: trois traits, un point, un trait, un point, un trait, un point. Avec ça, l'opérareur traduit et dit, c'est 234 !
Pour un "a", on lui attriburait tout d'abord un nombre pour passer des chiffres aux lettres, (c'est le code ASCI).

Revenons au code binaire; prenons la calculette de Windows, en position "scientifique", puis "programmeur", si vous avez cette version Win7 ? Win 10. clic sur base 10 décimal, taper 234, le chiffre binaire s'affiche. allez jusqu'à 255, encore logeable dans un octet (8 signaux 0 ou 1). voir aussi technique de stockage et transmission de données. Dans une image fixe, on relèvera les valeurs électriques de chaque sous-pixel selon son éclairage, soit quelques millions de valeurs à stocker et à coder en binaire, puis à analyser pour correction de défaut. Défauts de quoi ? de tout, d'objectifs, d'éclairage, de couleurs, de netteté.. c'est un monde à part. Affaire de physiciens mathématiciens spécialisés et pointus. Après viendra la compression/codage en un fichier de type "xyz.jpg" Note. Ne pas confondre CCD avec LCD, la techologie des montres à "cristaux liquides" qui, par orientation des cristaux, forment des caractères noirs.


Défauts des capteurs et de l'électronique.
On y redoute la moindre minuscule poussière, que l'on chasse, sur les appareils haut de gamme, en faisant trembloter le capteur. Avec la pellicule, de grande taille comparé aux compacts, moins électrostatique aussi, le capteur était remplacé à chaque vue.
Eblouissement, couleurs qui disparaissent, il y a encore des progrès à faire. On voit parfois des éblouissements qui couvrent un tiers de pellicule ou plus pour cause d'un minuscule reflet quelque part (débordement d'électrons sur les photosites voisins, ou une couleur qui disparait, cas d'un store rayé jaune et bleu (couleurs complémentaires), dont l'une des deux disparaissait. 2001, appareil numérique Canon de moyenne gamme: pour la troisième année consécutive, photo d'un campanile provençal, surmonté d'une boule dorée éclairée en biais par le soleil. Nouvel échec: une boule un peu jaune pas très doré, autres décors dorés, rutilants au soleil, carrément blancs !
Fin 2009. Coucher de soleil en mer, un disque de soleil parfait, très rouge, sans nuage ni brume. Trois appareils dont deux récents avec correction coucher de soleil.  Plusieurs réglages ont été tentés, en colorimétrie et ouverture, balance des blancs. Pas un seul cliché de soleil ROUGE. JAUNE BLANC !! Un désastre photographique. Des choses que "la diapo" gérait très bien. Jamais je n'ai raté de coucher de soleil avec mon reflex Minolta argentique.
Ce qui est agaçant, c'est que les revues ont toujours passé sous silence ce type d'incidents. Il faut lire les articles sur les capteurs, et encore..
J'ai eu un camescope qui avec sa minuscule cellule accumulait tous ces travers, mais je ris (jaune) quand j'observe les mêmes à la télé (taches blanches; nuages mauves), malgré leurs énormes caméras au prix exorbitant.


Pixels émetteurs de lumière. PC et Téléviseurs, écrans divers à LED, lunettes.. Sur un smartphone (téléphone portable), et même sur un écran de PC, ils peuvent être trop petits. Pour les voir, mieux vaut approcher l'écran de télé; on peut y voir la grille des point à l'œil nu. Une loupe 2x ou 3x nous fait découvrir des répétitions de trois points rouge, vert, bleu. Sur un écran de PC, on en loge jusqu'à 1920 par 1080, soit 2.073.600 pixels (tri-pixels) répartis sur la surface. DISONS 2 Mp (Mégapixels= millions de pixels). Comparé au capteur d'un appareil photo, ces pixels sont géants! Des PC ou télés de tailles diverses ont le même nombre de pixels, normalisé par la HD. Nous les avons vus sur l'écran de télé. Que sont-ils? Deux cas sont à considérer. Ceux qui produisent leur propre lumière, tels que "TUBES à PLASMA" et "OLED/AMOLED", et ceux qui utilisent deux composants électroniques actifs, dits "à LED".

La technologie OLED AMOLED. Elle apporte des avantages jugés très prometteurs, quasi révolutionnaires: qualité des couleurs, angle de vue, finesse des points/pixels, simplification de la fabrication (l'OLED émet lui-même les trois couleurs! entre une anode et une cathode), consommation, épaisseur jusqu'à l'extrême souplesse de l'écran, sans déformation des images; mais pour l'heure (2016), seuls de petits écrans sont ainsi produits (smartphones) et quelques très grandes télés (surtout LG). Il y a un hic ! les OLED de dureraient pas longtemps, surtout dans le bleu, et vu le prix actuel, c'est inquiétant. Il faudrait au moins 50.000 heures et pour le bleu, ce serait autour de 15.000. Information glanée rapidement sur Internet, je n'ai pas fait de recherche d'actualisation 2016.

La technologie à LED. C'est la très grande majorité des écrans de PC et de télé de nos jours (2016). Ces écrans sont improprement désignés comme étant "à LED" (Light Emetting Diode), ce composant désormais banalisé (lampes!). Ce sont en fait des "LED/LCD", et même plus exactement des "LCD/LED". car avant les "LED", ces écrans utilisaient déjà des "LCD" ! En voici la raison: les LCD n'éclairent pas! il a donc fallu ajouter un panneau qui éclaire en permanence. Pour éclairer, on a commencé avec des petits tubes néon, puis la technologie évoluant, ils ont été remplacés par des LED. Depuis, leur positionement ne cesse d'évoluer. Ils peuvent être répartis sur la toute la surface, ou placés sur le pourtour (technologie "edge"), complétés de réflecteurs. On travaille aussi sur leur puissance d'éclairage, que l'on assombri par zone (dim).

LES LED ECLAIRENT, QUEL ROLE POUR LES LCD ? Les LCD" (Liquid Cristal Display) contrôlent le passage de la lumière LED. Les LCD, ce sont ces affichages noir et blanc (montres, etc). Avec un tel principe, l'affaire se complique sur au moins un point: les cristaux liquides normauxsont des micro lamelles qui s'orientent en pivotant à la manière d'un store vénitien. Jusqu'alors sans nuance, ouvert ou fermé, blanc ou noir (binaire, quoi !) Ce problème a été résolu en polarisant la lumière des LED, et faisant pivoter graduellement les cristaux liquides.

APARTE: Polarisation de la lumière: tout rayon lumineux qui se réfléchit sur une surface plane est partiellement "polarisé": il "rayonne seulement à plat", comme transformé en un ruban de lumière, alors qu'il rayonnait tout autour de sa trajectoire, comme dans une gaine. Une fois polarisé, des lunettes polarisées en vertical permettent de bloquer cette lumière "horizontale". On peut ainsi réduire sensiblement les reflets (route, vitrine); mais tout est assombri, puisqu'une bonne partie du rayonnement est supprimée.

Enfin demeurent quelques autres écueils, dont produire de la couleur. Car la technologie LCD/LED ne produit que de la lumière blanche, celle des LED. Cela bien que les LED puissent aussi produire du rouge, vert et bleu ! peut-être pas de la bonne teinte, peut-être pas assez petit. A vérifier.
on place donc des filtres de couleur rouge, vert et bleu sur des groupes de trois pixels afin de composer des (tri)pixels délivrant la couleur souhaitée.

SELECTION D'UN PIXEL. Ils ont tous accessibles par une filerie qui permet de les alimenter en courant électrique. On pratique comme au jeu de la bataille navale: c'est à dire en sélectionnant chaque CCD/CMOS, par la rencontre (intersection) d'un fil électrique de ligne horizontale avec celui d'une ligne verticale. La filerie électrique donne accès à chaque élément .



Des pixels pourquoi faire ? Le nombre de pixels détermine à priori la taille d'une image à l'écran et donc l'importance des détails saisis (finesse). Mais attention,  Pourquoi photographier à 8 ou 16 millions de pixels quand 1 ou deux millions seront largement suffisants pour l'affichage sur le PC (8 ou 16 millions font plus de 4 ou 8 fois l'écran). Autant l'éviter si l'on n'a pas d'autre projet pour la photo (impression grand format, zoom sur une partie de l'image). La course aux pixels est avant tout un argument commercial, qui ne garantit en rien la qualité restituée, laquelle dépend de l'objectif et des logiciels de traitement des signaux.

Combien de "(tri)pixels" couleurs un capteur peut-il contenir? Un modèle de 1/3 de pouce peut posséder en moyenne  2 millions de pixels (2 Mp) et  un gros réflex dont le capteur atteint désormais la taille des pellicules 24x36 mm, contient de 12 à 24 millions de pixels, mais ça augmente toujours. Avec 24 millions de pixels on égalerait la finesse de la pellicule photo 24x36, tout au moins avec des appareils moyens. Car les meilleures pellicules auraient un potentiel de 50 Mp ou 100 Mp (millions de points couleur), chiffre variable selon les estimations; il s'agit là de chimie, avec des grains actifs qui ne sont pas construits, mais déposés, et donc répartis moins régulièrement. Les appareils dits "bridge", avec visée reflex et zoom compact, ont généralement une plus petite taille de capteur que les "vrais" reflex. Pour dynamiser l'offre, Tout un mixage de techniques a été imaginé. L'arrivée du 24x36 en électronique a été une surprise.. de taille: l'électronique nous avait habitué aux petites tailles des "compacts", et nous revoilà avec des engins encore plus gros, aux lourds objectifs qui sont toujours en verre, avec un nombre de lentilles impressionant!

Combien faut-il de (bons) Méga pixels (Mp) ? Tout dépend de leur utilisation ! Selon la notice de mon "Sony NEX 50", de 16 Mp, il faudrait 8 Mp pour imprimer en format A4, et 16 Mp pour le format A3 + et TV HD. Il y a des estimations moins exigeantes, mais j'ai revu ces valeurs pour des scanners de diapos.

Les bons pixels. Peuvent être de très mauvaise qualité si l'appareil est un produit d'appel  bas de gamme. Un ami ne comprenait pas pourquoi sa caméra à 8 millions de pixels, mais "à quatre sous", était si mauvaise. Intérêt d'un nombre élevé de pixels. Un nombre important de pixels - 8, 16, 24 millions, peut être exigé pour une projection sur grand écran ou une impression de poster de grande taille. Mais pas seulement: un nombre important de pixels prend également tout son sens lorsqu'on veut avoir du détail sur un petit sujet éloigné, que l'on peut éventuellement recadrer.
C'est comme si on disposait d'un téléobjectif plus puissant.
Réglage de la taille de capture photo. pour un appareil courant : 640x480,  1600x1200,   2048x1536,   2592x1544,   3244x2448. Si donc vous ne souhaitez obtenir que l'image d'un objet simple (vase ..) à conserver ou à envoyer par Email pour donner une idée, le choix 680x480 ou moins encore en réduisant avec un logiciel, est largement suffisant. Pour voir des détails, ou pour l'imprimer en 10x15, la taille 1600x1200 sera plus adaptée. Au-delà, on vise les qualités supérieures, souvent nécessaires pour les détails en fond de paysage. En effet, la photo 10x15 imprimée à 300 points par pouce (2.55 cm), un minimum qui ne supporte pas l'observation à la loupe, totalise approximativement 1.180 points x par 1770 points à imprimer, soit 2.088.600 pixels. En se basant sur les 8 millions de pixels pour le format A4 (21*29,7 cm), une qualité d'impression comparable exigerait 600 points par pouce pour le format 10*15. PIXELS et Points Par Pouce (PPP). Le nombre de pixels ne représente une dimension que si l'on y ajoute leur densité, c'est à dire leur nombre dans une surface de référence. Cette surface est définie en pouces, "Inch" en anglais, de 2,54 cm. Notre "PPP" est la traduction - inexacte - de l'anglais "DPI" (Dot Per Inch), point par Inch, car "pouce" se dit "Thumb", en Anglais.


Qualité du tout électronique. Peut-on comparer l'électronique avec l'argentique ? Dans une certaine mesure, oui. RAPIDE ou LENT ? Le 25 ASA kodachrome a été longtemps la meilleure pellicule, avec des détails dans les ombres ou les fortes lumières, ce que ne permettait pas une pellicule rapide. Sa lenteur a permis au Fujichrome 100 ASA de la détrôner. Peu contrastée, elle donnait toutefois d'excellentes diapos . Avec une 400 ASA, la photo pouvait être plus flatteuse car plus contrastée, mais en perdant les détails dans le noir tout noir ou le blanc "fromage".

La meilleure photo est donc celle qui a été prise avec un capteur lent car, moins contrastée, elle a plus de détail. Ce n'est pas ce nous aimons. Si l'on montre une photo contrastée, et la même moins contrastée, la personne trouve systématiquement que la première est plus nette. Or c'est exactement l'inverse qui est vrai, ce qui est vérifiable à la loupe. Explications: le contraste donne une image plus flatteuse, aux zones de transition plus vives, ainsi qu'un éclairage plus tonique (plus ensoleillé). Mais ceci se fait au détriment des teintes intermédiaires de transition (passage entre teinte claire et foncée), qui sont éliminées. Du détail est ainsi perdu, éliminé au profit du clair ou du foncé. C'est un peu comme un plat "relevé (épicé, salé) devant un autre plus fade, dont il faut savoir apprécier la délicatesse. Comme généralement le détail fin (le piqué) importe peu, on préfère donc la photo "épicée".

La rapidité (ou sensibilité) des capteurs est obtenue par l'amplification du courant électrique émis et si l'effet est un peu comparable à celui des pellicules rapides : en augmentant le réglage des "ISO" sur un appareil électronique, par exemple à 400, 800, 1600 etc, la qualité de l'image captée se dégrade. Jusqu'à ne devenir qu'à peine exploitable. Les fabricants sont souvent un peu euphoriques en annonçant de telles sensibilités. Au pire on voit bien dans le viseur, mais il n'y a presque rien d'enregistré sur la "pellicule" (visionnage du résultat à l'écran).
mars 2011, le nouveau capteur CMOS "haute sensibilité" a une surface photosensible placée directement devant, ce qui accroit nettement leur sensibilité, limitant le recours au flash (jusqu'alors, la surface photosensible était un peu masquée par des couches d'électronique); de plus, le procédé HDR je cite: "laisse apparaître des détails dans les zones sombres et claires" aveux des défauts du numérique.
Les appareils électroniques possèdent d'innombrables réglages (paysage, portrait, lumière néon ou naturelle (soleil); nuit, sport et même coucher de soleil) et aussi celui de la sensibilité ISO généralement réglée sur "auto". Le réglage manuel des ISO en position faible sensibilité 100, 200) peut être intéressant, si la lumière est suffisante, pour améliorer la finesse des détails (pour un paysage bien éclairé par exemple). La vitesse d'obturation, plus lente, compensera automatiquement. En éclairage moyen, changer l'iso ou veiller à ne pas bouger.


Déclanchement lent !!  Pour ne rien rater, une seule solution, le tout mécanique à pellicule, bien sûr, qui a encore ses avantages dans des situations extrêmes, pour ne pas être tributaire d'une pile, ni des préréglages électroniques !!. Ces complexes calculs de constitution de l'image pénalisent le temps de déclanchement et aucun autre appareil ne peut être aussi rapide !! C'est raté, car pris trop tard. La rapidité est actuellement satisfaisante et la prise de vues en rafale possible sur le haut de gamme (cinq vues secondes par exemple, ou plus). Pour être prêt à temps, une seule solution, le pré-déclanchement. Tout d'abord, viser le lieu où l'on attend le scoop, puis appuyer à mi course sur le déclencheur pour faire régler la distance par l'autofocus; attendre le bon moment pour appuyer à fond. Nouveau (mars 2011)la technologie CMOS citée ci-dessus est accompagnée d'une amélioration de la rapidité de prise de vue, dont en rafale. 2015: la rapidité est en progrès. Reste que l'autofocus est toujours le point noir pour "l'instantané surprise", et qu'il faudrait pouvoir le régler manuellement, ainsi que le zoom.


Gestion électronique. Entre deux appareils équipés du même capteur, la gestion électronique peut marquer une différence car les signaux reçus du capteur sont analysés puis traités par des calculs complexes, sujets à de multiples options (voir revues de test photos spécialisées). Qualité numérique. Codage. En supposant que le capteur ait bien reconnu les nuances perçues par notre œil, et que la qualité est acquise pour les composants et les processus de traitement d'image, la qualité numérique dépend encore d'un traitement majeur, le codage. En effet, le capteur transforme la lumière reçue sur chacun des points en courant électrique; ces courants de différentes tensions sont reçus par le processeur d'image - un ordinateur spécialisé - qui les transforme en signaux numériques, lesquels sont tout d'abord transcrits en RVB (rouge vert bleu) pour reconstituer les couleurs ; il va ensuite effectuer de nombreux traitements avant d'enregistrer l'image aux formats JPEG ou Raw.

Tout d'abord, il apporte une correction chromatique (franges de couleurs entre zones fortement contrastées), puis réduire les bruits électriques parasites. Ce processeur d'image, qui gère aussi le fonctionnement général de l'appareil, dont les choix que l'on a faits, apporte de nombreuses corrections dues aux défauts des objectifs (distorsions diverses (dont effet "coussin"), vignettage, défauts d'éclairage aux bords, réduction de bruits électriques dûs aux faibles éclairages, balance des couleurs. Toutes choses impossibles avec la pellicule argentique. Interviennent également les nouveautés telles que la détections des visages, des sourires et maintenant la détection des mouvements, du contre-jour, de la macro, du paysage, pourquoi pas de belle maman ou des animaux..

Cet automatisme protège d'une mauvaise utilisation des choix, qu'ils dépendent d'un menu ou d'une mollette. D'un autre côté, accepter la détection des sourires peut bloquer toute prise de vue sur certaines personnes..
Revenons au fichier image qui à ce stade, doit être encore corrigé en saturation des couleurs, contraste ou netteté, puis traduit en un fichier de type Raw (brut). Contrairement à l'enregistrement sur bande magnétique ou disque gravé, dit analogique, on ne sait pas conserver "en l'état" dans une mémoire électrique, la profusion de valeurs du courant relevées sur chacun des trois points couleur d'un pixel. Il faut les coder.

Compression. Un codage de bonne qualité, c'est un fichier BMP ou un fichier dit Raw, si votre appareil le propose. Afin de réduire l'importance du fichier image Raw, on procède à des codages dits de compression. Tentons seulement de comprendre ici ce que peut être un codage.
Supposons que les trois points rouge, vert et bleu d'un pixel du capteur donne les valeurs suivantes lors de la prise de vue, après toutes les corrections décrites : 538, 012 et 164 millionième de volt (pris totalement au hasard pour être mieux compris car je ne connais pas ces valeurs du tout).
Le codage le plus courant consiste à transformer chaque valeur - par exemple 164 - en une série de 8 éléments (8 bits = 1 octet) dont chacun pourra prendre la valeur 0 ou 1. Ce que l'on appelle un octet porte en lui 8 possibilités (bits) de valeur 0 ou 1, l'un après l'autre (à la queue leu leu). Le nombre de bits d'un groupe détermine sa finesse: un octet (8 bits), autorise 256 cas différents, de 0 à 255 - voir plus haut, dans "traitement des signaux" - chaque octet est porteur de la valeur de tension électrique "lues" sur le capteur.
Si l'on code à 12 bits, on dispose de plus de 1000 niveaux, et à 16 bits, plus de 4000.
En codant à 8 bits, on voit tout de suite que l'on fausse beaucoup les informations car on ne peut pas traduire la valeur 538, qui dépasse les 256 possibilités !  au-delà du 256, tout sera totalement noir ou blanc, sans aucune information intermédiaire, soit sans aucun grisé. C'est très simplifié mais proche du problème. C'est ce que l'on appelle les niveaux de gris. Les niveaux de gris ne dépendent pas que du codage, mais aussi, pour un téléviseur, de la faculté d'un point de l'écran (la dalle) à devenir noir bien noir sans aucune lumière. De nouveaux progrès ont été réalisés en ce domaine. Cette faculté se traduit par le fameux "contraste" exprimé en 600, 1000, ou 30000. bientôt 100 000. C'est ce contraste qui permet de voir des gris foncé presque noir dans du noir ou l'on ne voyait rien avant.
Il y a aussi la notion de "bruit", que rapportent les tests de magasine photo. Il s'agit d'une dégradation de l'image généralement dues au traitement électronique, notamment pour l'amplification de la lumière en sous éclairage. On parle aussi de bruit dynamique pour la vidéo, mais il est difficilement discernable par les non initiés. Les meilleurs capteurs récents prennent des photos à plus de 1600 ASA sans apparition de dégradation de l'image !

Domaine quasi professionnel, on conseille d'enregistrer les clichée en fichier Raw, en plus du JPG lorsque l'appareil offre cette possibilité. Les logiciels courants de traitement d'images ne savent pas les afficher et leur emploi est dons réservé aux spécialistes qui possèdent les logiciels adéquat, et leur maîtrise, ce qui n'est pas donné à tout le monde.


Copieur graphique, le scanner.

On parle ici de points par pouce, "pt" en français, ou "ppp" (dpi en anglais, dot per inch); un pouce=2.54 cm.
Deux interrogations avant de scanner
Que scanne-t-on ? Que veut-on en faire ?,
QUE SCANNE-T-ON ? un article de journal, une page de livre, une photo tirée sur papier ou la photo d'une revue de grande qualité (vérifié à la loupe) - caractères imprimés: petits, moyens ?.
Scanner fin un document qui ne l'est pas n'agrandit que les défauts! en tous cas, pour une vue de près. Ce sera peut-être le cas de la plupart des journaux et revues "tabloïd" hebdomadaires ou mensuelles. J'ai constaté une amélioration au niveau de l'impression des caractères, que l'on peut généralement agrandir s'ils sont petits, mais cela n'est pas vrai pour les photos des journeaux qui demeurent dde qualité médiocre. Avant de régler le scanner fin (nombeux pixels), mieux vaut vérifier l'original avec une mloupe.
QUE VEUT-ON EN FAIRE ? Journeaux revues, livres courants. C'est pour envoyer, donner, imprimer, égaler la qualité du document d'origine. Je n'irai pas jusqu'à vous conseiller la "loupe compte trame" du professionnel, mais c'est un peu ça. Si c'est pour archiver un texte lisible, on peu se contenter de 75/100 pt, même avec un texte assez petit, tendance des journeaux. Sur un grand écran de 23 pouces de 1920*1080 points/pixels, vue 100% avec Paint ou Pixia, il sera reproduit à peu près à sa taille réelle, mais la qualité risque d'être insuffisante, ou l'écriture trop petite.
Pour une meilleure qualité, passer à 150 pt est bien et suffisant. ATTENTION, tout dépend aussi de la taille de l'écran en pixels, exemples, 1920*1080 1400*900, 1024*768. Plus le nombre de pixels d'écran est important, plus un texte ou une image, apparaîtra petite et vice et versa ! les défauts suivront. Passer à 300 pt ne sert à rien, c'est trop grand, mais on peut constater que la qualité d'impression des journeaux supporte allègrement les deux tests, jusqu'à 600 pt. Un gâchis d'encre. Sauf pour les photos qui ne sont pas terribles au départ et qui se dégradent. scan 300 points J'avais conservé le souvenir d'une qualité d'impression nettement inférieure, avec le mode d'impression historique.
CONCLUSION. Voici trois scans de deux extraits de journeaux réunis par un réglet millimétré; ils ont été scannés à 75, 150, 300 pt , puis identiquement recadrés. J'ai fait aussi un 600 pt. Regardez les en affichage 100% (Paint) et jugez avec votre écran.

A 150 pt, c'est imprimable mais pour une meilleure qualité, images, photos de revues fines, je scanne 300 pt, (points par pouce, "ppp", soit un nombre de points dans 2,54 cm). et une simple visualisation à l'écran de PC, n'exige que 100 à 150  points par pouce. Pour une belle, et déjà grande image à l'écran, 200 ou 300 points sont largement suffisants. Note, on est assez limité par le choix des tailles proposées, souvent du simple au double.
Une loupe de grossissement 2 à 4 permet d'observer la qualité de l'image originale (son grain). Il m'est arrivé de regarder ainsi la page de garde d'un hebdomadaire qui présentait à l'époque ses pages principales en miniatures. On ne voyait que des lignes illisibles, des tâches de mots !! sur un papier de prime abord bien ordinaire.. eh bien, contre toute attente, on pouvait lire les lignes à la forte loupe sans problème! un véritable "microfilmage". Cela devait coûter cher et le miracle a pris fin, les tâches sont devenues réelles. Il y a de belles revues qui permettent un petit agrandissement, mais sans plus, 3 à 400 pt, mais c'est déjà exceptionnel. Je ne pense pas avoir dépassé 600 pt. Taille du document scanné. En  scannant une feuille de papier A4  (21*29,7 cm) à 150 points par pouce (1 pouce = 2,54 cm), on obtient un fichier de 1240 par 1753 pixels, soit 2.173.720 points/pixels (la taille de stockage est alors de 273.530 octets). Si on scanne la même feuille à 600 points par pouce, on obtient un fichier de 4960 par 7015 pixels, soit 34.794.400 points/pixels (taille de stockage de 4.349.362 octets). Le nombre de pixels d'un écran de 1024 par 768 est 786.432 pixels, 1.296.000 pixels pour 1440 par 900 et 2.073.600 pixels pour 1920 par 1080. On voit que l'image ne tient pas dedans même dans le cas du scannage à 150 points. Il faut la déplacer sur l'écran car on n'en voit qu'une partie.

AFFICHAGE TROMPEUR.   Les grandes images devraient dépasser l'écran, mais il n'en est rien, car elles sont automatiquement "ajustées" à la taille de l'écran par Windows. Seuls les petits fichiers, de taille inférieure à l'écran, sont affichés à leur taille réelle. Pour voir la photo en affichage "taille réelle", à l'écran du PC, ouvrez les avec Paint, zoom à 100 % , ou Photo Editor. Procédure: clic de souris droit sur le fichier image, exemple, "ma grande photo.jpg", puis choix "ouvrir avec", puis "Paint". Remarque: On peut connaître la taille de la photo avant de l'afficher. Faire un clic de sur le fichier de l'image , puis choix "Propriété". Si le nombre est bien plus grand que le nombre de pixels de votre écran, l'image en grandeur réelle dépassera la taille de l'écran. Un fichier de 4 Mo est déjà 5 fois fois plus grand qu'un écran de 1400 par 900 pixels !


ASTUCE "hibis" TRACES DU VERSO sur le scan d'une page de papier non opaque.
Pour scanner un journal ou une revue en réduisant très sensiblement les traces du dos de la page scannée, il suffit de poser une feuille de couleur foncée sur la feuille à scanner (le fond blanc du couvercle ne peut plus faire apparaître le verso par transparence). Voici le résultat: scan de gauche effectué normalement, sous le blanc du couvercle: une partie du texte et les teintes jaunes et roses DU VERSO apparaissent clairement sur la copie.

Scan de droite avec une feuille de couleur foncé posée sur le document. Il ne reste plus, de l'autre face, que quelques traces jaunes.


afficheur graphique, dalle = écran).. Il s'agit de reproduire l'image sur un écran. Comme pour les capteurs, les éléments lumineux bleu, vert rouge (ou magenta, etc), sont disposés en lignes et colonnes (matrice).
 Les nouveaux procédés atteignent-ils la qualité des tubes vidéo à balayage ? pas exactement, mais ce n'est qu'une question de temps. Les progrès ont été fulgurants.

Taille de l'écran et nombre de pixels -  les pixels ne sont pas tous de la même taille et un écran de 20 pouces peut posséder un nombre de pixels de 1620 par 1050  alors qu'un  22 pouces aura le même nombre de pixels. Les pixels ne sont pas tous de qualité égale et on a vu un constructeur qui, sous une  même référence d'écran, a vendu pendant quelques temps des dalles différentes dont l'une était moins bonne !  L'électronique qui gère la dalle et finalement forme l'image, est tout aussi importante. le nombre de fabricants de dalles est je crois assez limité, sauf pour des produits de bas de gamme dont on ne sait rien.

Les inconvénient des technologies à dalles (écrans avec matrice de points), se résumeraient en deux points :
- En premier lieu, par rapport à la vidéo par tubes (faisceau d'électrons projetés sur une surface émettrice), c'est classiquement un problème de contraste et de nuances de teintes (dont des gris très foncés devenant noirs et des noirs pas assez noirs). Pour rire un peu, quand la télévision couleur est apparue dans les foyers, on disait la même chose des noirs (qui paraissaient alors violets) et c'est sans doute encore un peu vrai. Décidément, les noirs (absence de lumière ou très faible lumière), posent problème.

- En deuxième lieu se pose le problème de taille soit (agrandissement, réduction, changement de format). Pour réduire ou agrandir une image avec un tube vidéo, ou faire un agrandissement photo papier ou écran, il suffisait de jouer avec les faisceaux électroniques du tube vidéo ou les lentilles du projecteur pour obtenir ce qu'on voulait à loisir. Avec une plaque (matrice) pleine de points, l'électronique doit piloter chacun de ses points, ce qui exige des cartes graphiques de télé ou de PC puissantes dès que la taille est importante.  Le redimensionnement, qui était aisé avec les objectifs ou la vidéo, devient problématique avec les dalles et capteurs. En effet, on ne sait pas faire varier la taille des points ni leur écartement comme avant! (sauf en impression, voir plus bas) et  il faut que le calculateur en réduise le nombre.   Il en supprime donc un peu partout, plus ou moins au hasard pour conserver le même rapport, . C'est encore pire si l'on veut changer de format (de rapport en les deux côtés). Comme dit la chanson, "pixels perdus ne se retrouvent jamais. Le même problème survient lorsqu'on veut réduire une photo à l'ordinateur, elle devient floue et il faut la raviver (saturation des couleurs, contraste, plus net ou bords plus nets). Un écran plat de télé ou de PC risque donc de mal supporter le passage entre différents formats (flou, déformations..). Pour obtenir le meilleur résultat, une dalle (écran) doit être utilisée par un logiciel qui gère (propose) le même nombre de pixels horizontaux et verticaux.

PC. On peut se rendre compte des déformations en essayant toutes les possibilités de la carte graphique. Pour cela, pointer la souris sur l'écran Windows (le bureau) clic droit, puis "propriétés", "paramètres". Un choix de dimensions est alors proposé. Seule la dimension "native", celle de la dalle (écran du PC) donne la meilleure restitution, d'ailleurs "recommandée".

La réalité est que bien des gens regardent leur télé ou PC avec des images étirées ou resserrées, sans même s'en rendre compte. Mais tout cela va se normaliser, enfin je suppose.

Catégories en compétition.Eclairage direct par points lumineux colorés: tubes vidéo (pionniers, ils ont tenu 50 ans), écrans à plasma (un quadrillage de micro tubes), et OLED, (LED organiques lumineuses, développées par Kodak).

Plasma. Les écrans "plasma" sont constitués de micro-tubes néon. A la technologie près, chaque micro tube constituant un point de l'écran "éclaire" par ionisation du gaz contenu dans sa micro-ampoule, comme une ampoule ou un grand tube néon le fait. Il y a trois types de micro-tubes pour restituer les trois couleurs. Comme on ne sait pas faire varier l'éclairage d'un tube néon, qui fonctionne en tout ou rien (éteint ou allumé), on joue sur la durée d'éclairage pour obtenir la variation de luminosité !! étonnant. L'intensité maximum correspond donc à une durée d'éclairage égale au temps d'affichage d'une image, soit un cinquantième ou plutôt actuellement, un centième de seconde. Rien n'est simple dans ce domaine. Du point de vue de la couleur, ce sont toujours les meilleurs. Leur durée de vie serait inférieure à celle des LCD/TFT qui consomment moins et ont des points plus fins. En déshérence ces dernières années et réservés aux très grands affichages, les plasmas sont revenus en force avec moins d'inconvénients.
Ces tubes néons seraient maintenant remplacés par des micro-tubes plasma > qui réduisent la taille du sous-pixel et aussi la consommation de courant. Je pense que toute cette technologie a finalement été abandonnée.

OLED. Il fallu 15 ans à kodak pour commencer à industrialiser son OLED en petites surfaces. Ce sont des LED - comme les lampes d'éclairage - mais celles-ci sont organiques, soit à base de carbone (d'où la lettre "O", pour organic, en anglais). Comme les "plasma", le point OLED fournit sa propre lumière , ce qui n'est pas le cas des LEDS des LCD, qui ne servent que de fond éclairant. Lorsque le premier téléphone portable japonais OLED a été présenté, avec ses 3 mm d'épaisseur d'écran, c'était miraculeux. Le contraste est incroyable, 100.000 et peut-être plus (profondeur des noirs permettant des nuances dans le noir). Comme disait Coluche, il y a du blanc, et du plus blanc que blanc. C'est donc pareil pour les noirs. Le rendu des couleurs est amélioré, les points sont très fins et la consommation sensiblement réduite. Le tout avec un angle de vision jugé très bon.

Depuis, Samsung en a équipé tous ses smartphones pour un prix normal, depuis 100 euros !
Les écrans OLED auraient mis au rebut les dalles LCD ou plasma, mais la rareté des matières premières (métaux) en a voulu autrement et la résistance s'est organisée. AMOLED. C'est un OLED amélioré du point de vue de la rapidité de réaction. Un japonais dit avoir trouvé quelque chose d'équivalent à un prix très bas.

Un modèle miniature français de 0,38 pouces (0,965 cm), est pourvu de quatre "sous-pixels" par pixel. Cette petite surface permet cependant de placer 873 x 500 pixels, donc quatre fois plus de sous-pixels, ce qui donne une idée de la finesse du "point-capteur" atteinte. Il est promu à de nombreuses applications (viseurs, lunettes de jeux, projection etc.). L'industrialisation suit difficilement.

Les premiers très grands écrans TV Amoled de démonstration sont apparus en 2014, à 8.000 euros, puis 4.000, et seul LG résiste encore. ON ATTEND ! Samsung a fait le forcing en proposant des écrans courbes. installés en premier par Samsung, les OLED équipent aujourd'hui bien des mobiles à 2 ou 300 euros, même grande taille. Viseurs photo etc, ils arrivent. leur consommation électrique est moins avantageuse que l'on croyait, mais ce n'est que leur tout début industriel.

Cristaux liquides LCD, TFT. Les LCD (liquid cristal..) sont des cristaux liquides qui s'orientent (se polarisent) sous l'effet d'un champ électrique et qui occultent plus au moins le fond sur lequel ils sont disposés. Les lettres noires des montres à "cristaux liquides" qui s'opacifient par orientation des cristaux en sont le premier exemple. >Problème : bien qu'en nette amélioration, ils sont sensibles à l'angle sous lesquel on les regarde et perdent rapidement leur luminosité quand on se baisse ou on s'écarte. Le rendu des noirs pêche également (profondeur du noir permettant des nuances). Le TFT basé sur un principe très proche, a un meilleur rendu des couleurs et un contraste plus élevé; mais tout évolue rapidement. Ecartés pour leur prix en micro informatique, Ils reviennent. Ces deux types d'écrans nécessitent un rétro éclairage car les cristaux liquides n'éclairent pas, mais masquent plus ou moins la lumière qui est derrière; celle-ci provient soit de tubes néons, soit pour la deuxième technologie de LED , posées en pourtour ou en couche uniforme (un film intermédiaire répartit uniformément la lumière émise). Un gros progrès qui permet des contrastes nettement plus élevés, mais des teintes que l'on dit un peu dures.

Ecran LED. On parle d'écrans LED, mais c'est impropre car ce ne sont pas des LED qui donnent directement les points couleur, mais des filtres colorés éclairés, aussi uniformément que possible, par des LED. Ces filtres colorés ont des ouvertures pilotées par des cristaux liquides LCD . Ces cristaux liquides (LCD etc), réagissent au rythme des signaux électriques vidéo.


Note. La "diode" est un composant électronique (une sorte de demi transistor), qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens ; sa variante "laser" émet une lumière dite "cohérente" au sens où toutes ses vibrations "marchent d'un même pas" : si l'on fait chuter simultanément un grand nombre d'électrons sur une orbite inférieure (niveau du dessous), on fabrique de la lumière laser dont la propriété est de ne presque pas "diffuser"; le faisceau se maintient très fin (un point) sur de très grandes distances.. Pour preuve, il arrive encore suffisamment concentré sur la lune pour s'y réfléchir et revenir. voir aussi " Physique 1", énergie.

Impression. Eviter la grosse mauvaise surprise. Une imprimante imprime avec des points très fins (surtout pour la photo). Cela signifie que l'on peut voir devenir tout petit à l'impression ce qui paraissait grand à l'écran!
fonction "ajuster l'impression à la page". Les imprimantes permettent de choisir la taille de l'image en espaçant les points imprimés, ou en remplissant c'est à dire que l'on ne règle pas le nombre de points par pouce, comme pour un scanner, mais il y a des choix types qui règlent automatiquement à notre place. Il y a naturellement des impossibilités. Un nombre insuffisant de pixels limitera l'agrandissemnt souhaité.

Coût de l'impression 2013: Chanel No 5, eau de parfum en 35 ml : 1, 8 €/ml - extrait de parfum n5 en 7,5 ml 12,5 €/ml.au mini, en recharge) - Encre d'imprimante qualité d'origine série moyenne 3,6 €/ml ! 
Coût à la page. les fabricants sont très optimistes car à la maison, le nombre de pages se réduit comme une peau de chagrin. Ils doivent calculer avec dix lignes par page !
Possibilités : acheter des encres "non fabricant", en cartouche, en flacon ou seringue (cartouches à remplir soi-même).

Régler l'impression. Une imprimante permet de nombreux réglages, soit sur l'imprimante elle-même, soit par l'ordinateur (il faut chercher et lire la notice)
1/ - Réduire sensiblement le réglage de la "densité d'impression si l'imprimante en a. Surtout supprimer l'impression de fond de page, parce que si le fond n'est pas bien blanc, vous allez perdre pas mal d'encre pour obtenir un fond grisé, ou tout autre décor inutile.  Régler sur "qualité brouillon", ne pas cocher les options de renforcement de couleur pour la photo ("enhance", en anglais). Imprimer vos copies de docs en noir et blanc (ou "dégradés de gris") tout ceci doit être vérifié expérimentalement, mais le principe est de réduire par tous les moyens la projection d'encre lorsqu'on n'a pas besoin d'un document superbe. Car le réglage de base est fait pour que ça gicle fort, vous vous en doutez. On vous annonce d'ailleurs la fin de la cartouche avec insistance. Ne vous laissez pas impressionner !!, usez les cartouches jusqu'à arrêt de la machine. Papier. J'utilise du papier courant 70 grammes. Moins demandé, il est un peu plus cher que le 80 grammes! le 80 gr est trop raide, et le 60 un peu fin (risque de bourrage et traversée d'encre sur l'autre face). Pourquoi ce papier 80 gr est-il le préféré des français ? selon le vendeur, mystère.

L'industrie s'accommode parfois de petits arrangements; Nous avons entendu parler de "l'obsolescence programmée". J'ai lu que cela devenait une spécialisation d'ingénieur. comment ? en prévoyant des pièce anormalement faibles qui ne tiendront qu'un temps limité, alors que tout le reste est bien fait; c'est une certitude et je l'ai souvent constaté au démontage en râlant. On choisit généralement un élément simple. Mais si l'on veut être sûr, on met carrément un compteur !! DES ENNUIS ET DES SOLUTIONS.
1/ La mienne s'étant mise à faire des rayures, et même des pâtés malgrè les débouchages de buses, j'ai pensé que cela provenait d'une seule et même buse (une rayure blanche à intervalle régulier. Cela en impression "document", car j'ai eu l'idée d'imprimer en mode photo et là, le résultat est devenu normal(mais très long). Cela m'a dépanné pendant longtemps car j'imprime peu. Un commerçant contacté m'a confirmé ce que je pensais car m'a-t-il dit qu'il y avait deux têtes.

2/ Par contre, on ne pouvait pratiquement plus scanner car, outre les rayures en mode document, un compteur se mettait en marche, augmentant sans cesse le délai de démarrage du scan !! incroyable, mais vrai sur mon Epson XP 305, qui consomme de la couleur même en noir et blanc et doit fait filer la cartouche cyan droit dans le feutre de récupération. Enfin, on pourrait le croire. Le scandale. J'ai tout essayé, y compris de désinstaller et réinstaller le pilote, mais tout est sous contrôle; C'est alors que j'ai découvert le scanneur de Windows 7, qui a reconnu mon imprmante et qui a fonctionné parfaitement. Maintenant, j'ai une Canon MG 6853 (100 euros). Sacré technologie à priori. mais.. à suivre. Il semble que les fabricants écoulent en douce les cartouches couleur même si l'on choisit "niveau de gris" ou document noir et blanc !
BON A SAVOIR. Une imprimante jet d'encre ou bulles d'encre (qui ne serait qu'une autre appellation d'un même procédé), nettoie ses buses par projection d'encre: un grand feutre de plus de 3 centimètres d'épaisseur couvre tout le fond de la machine afin d'absorber cette précieuse encre gaspillée lors des débouchages. Certaines imprimantes, dont HP (mais pas toutes?), possèdent des cartouches qui contiennent leur tête de projection, mais je n'en sais pas plus. Les cartouches sont sans doute plus chères, mais si l'on économise en débouchages, on peut y gagner en encre.. et en tranquillité. Il est également recommandé de choisir une imprimante possédant trois ou quatre couleurs séparées, à moins que l'on imprime que très très peu, car les cartouches filent vite et sont très chères pour le service rendu, même recyclées.
Le mieux serait la laser couleur, mais elle est encore chère, bruyante paraît-il et sans historique pour la fiabilité, et ne produirait pas encore d'aussi belles couleurs que le jet d'encre. C'est tout de même tentant quand on voit le prix à la page, bien que je ne sache pas si sa consommation électrique est incluse dans les calculs (elle exige une assez forte puissance électrique). En ce début 2012, seul Samsung commence à en produire à un prix "familial".


STOCKER.  La "taille" (pixels) des fichiers "image" détermine l'encombrement du stockage. La taille sous l'extension .bmp (point BMP), est celle qui prend le plus de place. Les appareils proposent souvent l'extension .jpg qui pratique ce que l'on appelle une compression de fichier; il n'est pas écrasé comme pour une compression de César, mais traité électroniquement. Ce procédé affecte légèrement la qualité, mais la compression "standard", on ne voit aucune différence à l'oeil nu. Avec un votre logiciel de dessin, cette compression .jpg peut être réglée.
 La compression .gif permet des effets de transparence et de superposition. Elle est davantage adaptée aux dessins qu'aux photos et donne généralement des fichiers bien plus "lourds" en octets que le .jpg (sauf pour des dessins simples).
Enfin, pour réduire encore davantage la taille d'un fichier photo ou dessin, il faut aborder la notion de nombres de couleurs. Si vous cliquez avec la touche droite de la souris sur votre fond d'écran de PC, (choix paramètres) un choix de qualité des couleurs apparaît 32, 16, 8 bits. Les 16 et 8 bits réduisent la qualité des couleurs, exactement comme pour le codage de la musique. Avec un logiciel de dessin un peu évolué, on peut régler la qualité de codage de l'image (codage JPEG de 0 à 100 %), mais  aussi le nombre de couleurs: 16 couleurs, 256 couleurs, 16 millions de couleurs, couleurs 24 bits..  En réduisant le nombre de couleurs (la palette), on réduit notablement le poids du fichier (mais pas sa dimension). Pour une photo, la qualité se dégrade assez vite, mais pour un dessin qui a des couleurs assez limitées, sans dégradés délicats, on peut réduire considérablement le poids du fichier car il ne sert à rien de transmette un codage de millions de couleurs alors qu'il n'y en a que 20  ou 100. Le fichier devient alors très léger. La compression ".jpg" ou ".gif" consiste à ne pas stocker ni transmettre ce qui est inutile : exemple simple, si un fond est tout jaune, on prend l'information de sa forme et sa surface avec la mention "tout jaune", au lieu de décrire chaque pixel jaune individuellement. Il y a plus compliqué, mais c'est pour faire comprendre.






 à suivre,   La photographie, son et acoustique .

hibis Idées                   retour au début de page