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Cette page,  La photographie, son et acoustique -   appareil photo, la prise de vue, camescope, son 
(bas)

appareil photo  objectifs (focales) et diaphragme: conséquences
la prise de vue  cadrage, éclairage, balance des blancs, le bougé
caméscope  sauver une séquence, astuces effets de transition
Son  acoustique, enceintes et installation, codage informatique

Précautions.  Smartphones et appareils photo sont souvent exposés "à tous vents". Mieux vaut leur épargner la forte chaleur, la pire derrière une vitre de voiture, le vent et ses poussières, la plage et son sable, qui a bloqué tant de zooms et autres boutons). Mieux vaut les protéger aussi de l'eau, et plus encore des sournois embruns et leur eau salée; cela sur la côte, sur un bateau. Il suffit d'une pochette en plastique, c'est peu de choses.


Appareil photo

Objectifs: L'électronique corrige - presque - TOUT! Des défauts de teinte, d'éclairage, d'objectif. C'est complètement fou.

Comment expliquer autrement les résultats obtenus avec un smartphone et ses lentilles lilliputiennes qui en d'autres temps, auraient été inutilisables. Car même les appareils espion avaient des lentilles plus grandes pour des résultats très moyens. Cependant, l'électroniquee ne peut corriger un trop mauvais objectif, dénommé "cul de bouteille" par les puristes. Un objectif de qualité - qui a du piqué - et des distorsions limitées, est assez gros et n'est fabriqué que par des grandes marques. Il a donc encore un rôle primordial, et rien ne peut laisser envisager sa disparition, sauf une recherche en cours sur des lentilles molles à courbure variable, comme notre oeil. Il comporte de 10/12 à 15/17 lentilles !! dont une ou plusieurs concaves (asphériques), qui ont permis de réduire des distorsions ou "aberrations". Il lui faut être encore lumineux, c'est à dire posséder une assez grande "ouverture" (rapport entre longueur et diamètre), ce qui vaut également pour de bonnes jumelles. Si l'électronique était si futée, on en serait revenu au simple trou ! Comment ça, un trou ? oui, c'est la découverte de la photographie! l'objectif idéal n'a pas de lentille: c'est un trou d'épingle parfait, aux bords impeccables, dans une boite noire, avec une vitre dépolie au fond. Avec ça, on est net partout et pour tout ce qui est devant l'objectif, loin ou près, en haut, à gauche ou au milieu !!  hélas, le petit trou ne laisse pas passer assez de lumière, même pour un appareil électronique actuel. Le gros trou laisse passer beaucoup de lumière mais ne permet pas de former une image; on y ajoute donc des lentilles pour focaliser les rayons lumineux captés sur le verre dépoli, la pellicule ou le capteur électronique.
Pour faire varier la lumière qui entre, on pourrait attendre le temps nécessaire, mais on a préféré placer un diaphragme qui augmente ou réduit le trou (l'iris de l'œil). Il n'en reste pas moins vrai, que si le trou du diaphragme est assez petit, la netteté sera plus aisément obtenue partout, ce dont profitent les smartphones.. Dans le classement qualité, l'objectif fixe est encore et toujours le meilleur, bien qu'ayant cédé la place à l'objectif à focale variable, le zoom. Exemple de zoom: focale variable de 5.8 à 23.2 mm. Ouverture (luminosité) entre 2.6 et 5.5 (un assez bon zoom pour pellicule ouvrait de même).

Equivalence de format.   Le format 24*36 était universel, normalisant de fait les valeurs des objectifs. Depuis le numérique, la taille des capteurs varie selon les modèles, ce qui remet tout en cause. Quelles sont les tailles ? il y a de tout. Les formats proviennent de la vidéo (camescopes) pour laquelle avaient définies des dimensions telles que 1/6e de pouce (4 mm) ou 1/3 de pouce. Dire aujourd'hui qu'un appareil a une focale de 28 mm ne permet plus de connaître la surface qu'il couvre, puisque il faut la rapporter à la dimension du capteur, qui n'est plus que rarement 24 X 36 mm. On a donc repris la pellicule 24x36 comme référence pour apprécier une focale d'appareil numérique. Reste que les correspondances sont données par le fabricant qui, par nature, est toujours optimiste..



Gestion électronique. Entre deux appareils équipés du même capteur, la gestion électronique peut marquer une différence car les signaux reçus du capteur sont analysés puis traités par des calculs complexes, sujets à de multiples options (voir revues spécialisées). Qualité numérique. Tout d'abord, on apporte une correction chromatique (franges de couleurs entre zones fortement contrastées), puis on réduit les bruits électriques parasites. Ce processeur d'image, qui gère aussi le fonctionnement général de l'appareil, dont les choix que l'on a faits, apporte de nombreuses corrections dues aux défauts des objectifs (distorsions diverses (dont effet "coussin"), vignettage, défauts d'éclairage aux bords, balance des couleurs. Toutes choses impossibles avec la pellicule argentique. Interviennent également les nouveautés telles que la détections des visages, des sourires et maintenant détection des mouvements, des paysages, contre-jour etc. ceci afin de pallier la mauvaise utilisation des choix sur mollette (paysages, portraits, sport (sans parler des utopiques excès (animaux.. pourquoi pas belle maman). Après ces traitements, qui permettent entre autres d'obtenir de bons résultats avec des zooms de forte ampleur (rapport 10 à 30), le fichier image est achevé, mais sans correction à ce stade, de la saturation des couleurs, du contraste ou de la netteté, on le traduit en un fichier Raw (brut). Contrairement à l'enregistrement sur bande magnétique ou disque gravé, dit analogique, on ne sait pas conserver "en l'état" dans une mémoire électrique, la profusion de valeurs du courant relevées sur chacun des trois points couleur d'un pixel. Il faut les coder.

Compression. Un codage de bonne qualité, c'est un fichier BMP ou un fichier dit Raw, si votre appareil le propose. Afin de réduire l'importance du fichier image Raw, on procède à des codages dits de compression. Tentons seulement de comprendre ici ce que peut être un codage.
Supposons que les trois points rouge, vert et bleu d'un pixel du capteur donne les valeurs suivantes lors de la prise de vue, après toutes les corrections décrites : 538, 012 et 164 millionième de volt (pris totalement au hasard pour être mieux compris car je ne connais pas ces valeurs du tout).
Le codage le plus courant consiste à transformer chaque valeur - par exemple 164 - en une série de 8 éléments (8 bits = 1 octet) dont chacun pourra prendre la valeur 0 ou 1. Ce que l'on appelle un octet porte en lui 8 possibilités (bits) de valeur 0 ou 1, l'un après l'autre (à la queue leu leu). Le nombre de bits d'un groupe détermine sa finesse: un octet (8 bits), autorise 256 cas différents, de 0 à 255 - voir plus haut, dans "traitement des signaux" - chaque octet est porteur de la valeur de tension électrique "lue" sur le capteur.
Si l'on code à 12 bits, on dispose de plus de 1000 niveaux, et à 16 bits, plus de 4000.
Domaine quasi professionnel, on conseille d'enregistrer les clichée en fichier Raw, en plus du JPG lorsque l'appareil offre cette possibilité. Les logiciels courants de traitement d'images ne peuvent pas les afficher et leur emploi est donc réservé aux spécialistes qui possèdent les logiciels adéquats, et leur maîtrise, ce qui n'est pas donné à tout le monde.



Grand angle et téléobjectif. L'objectif "grand angle" soit avec une focale courte, permet de &caser" sur la photo ce que l'on souhaite y voir figurer, quand on n'a pas de recul nécessaire. A l'inverse, si quelque chose est loin et qu'il faut le grossir, c'est le téléobjectif (longue focale) qui convient. Le zoom permet d'avoir les deux à la fois en variation continue, en passant donc par la focale normale qui est proche de notre vue (anciennement 50 mm). Des chiffres les caractérisent (ex : zoom de 18 à 50)

Avantages et inconvénients:   Le grand angle déforme les perspectives, rapproche excessivement ce qui est contre, l'inverse étant le corollaire. Le museau de la vache est énorme et déformé, le poing et le bras qui s'avancent sont ceux de Popeye alors que l'autre, derrière, est atrophié. C'est extrêmement fréquent à la télé. En vertical, dès que vous inclinez l'appareil vers le haut ou le bas, les lignes verticales (portes, murs), s'évasent et partent en biais, à la manière des dessins de bandes dessinées dont l'effet de profondeur est souvent exagéré pour donner du relief. Ce qui est un défaut est mis à profit pour agrandir artificellement appartements et intérieurs de voiture !   un placard est ainsi transformé en belle pièce. Conclusion. Observez bien ce que l'on vous montre en photo. Avec un très grand angle, Le meuble ou le guéridon part en se réduisant exagérément vers le fond, et tout ce qui est vers le fond de la pièce paraît petit.
On est bien souvent trompé avec ces procédés. Voici une photo qui veut montrer les parts énormes de nourriture servies aux USA dans un Steak House classique. La taille de l'assiette paraît presque deux fois celle des épaules, soit près de 80 cm !  Et les doigts ne sont pas en reste.

Le téléobjectif. Il rapproche comme une jumelle mais à l'inverse, écrase le relief. Avec lui, pas de déformations, mais tout est tassé. Le lion à visage plat paraît être juste derrière le présentateur alors qu'il est à deux cents mètres ou plus (très longues focales). La voiture (raccourcie, tassée), colle à la première alors que la vue de travers vous montrera qu'elle n'est pas du tout si près.
Un portrait se fait à quelques mètres avec un petit téléobjectif pour adoucir la photo. Cela évite de voir des pifs énormes et des visages lunaires, comme adorent le faire tous les amoureux qui se prennent en photo à bout portant avec une courte focale. Les détails (et défauts de peau) s'en trouvent amoindris.
Sa relative faible ouverture atténue un peu ce manque de profondeur de champ, mais accentue le risque de bougé (vitesse lente en luminosité moyenne.

Le zoom (objectif dont la focale varie en continu entre deux valeurs). Le mot zoom ne signifie pas que grossir, car ce mot anglais doit être complété de "in" ou "out". ! Cependant, le zoom est de moins bonne qualité qu'un objectif fixe, mais peut-être meilleur sur sa focale moyenne. Pas toujours, car cela dépend du  choix du fabricant. Les chiffres donnant la variation d'un téléobjectif sont à nuancer selon la taille du capteur, soit en principe selon le nombre de pixels. Pour mieux comprendre, le format 24*36 d'autrefois équipait indistinctement tous les appareils photo. Un objectif 35-80 représentait donc la même variation pour tous les appareils photo. Avec l'électronique, il y a un grand nombre de tailles de capteurs, et l'équivalent de la valeur 35-80, peut devenir 5.8 à 23.2 mm. Pour une meilleure compréhension, la tendance est à retraduire en équivalent 24*36 mm. Ce qui laisse une grande liberté d'interprétation aux fabricants, car même réglé sur le soi-disant équivalent 50mm, j'obsrve des déformations de grand angle sur mon Sony NEX.


Diaphragme et vitesse d'obturation. Le diaphragme est à l'appareil photo ce que l'iris est à l'œil : en mode automatique, il se réduit à un petit trou avec une forte lumière et s'ouvre dans la pénombre. Un chiffre le caractérise, c'est le (rapport entre l'ouverture et la focale, ex : de 2.8 à 11, onze étant le petit trou). La vitesse d'obturation définit le temps pendant lequel la lumière va passer pour impressionner le capteur. Exemple, de 15 secondes à 1/2000e (appareil perfectionné). En decà de 1/60e de seconde, c'est une vitesse très lente (souvent la vitesse calée lors d'une vue au flash). La pose, en deçà du trentième de seconde, nécessitera d'être bien appuyé contre un support ou à faire l'usage d'un pied. Cela est d'autant plus sensible que l'objectif a une longue focale (télé) et que le sujet est placé assez près.



La vitesse de prise de vue (ouverture de l'obturateur) complète l'effet du diaphragme tout en apportant une autre possibilité, celle de figer un déplacement rapide qui ne laisserait qu'une image très floue en vitesse lente. Pour une même exposition, on peut régler une vitesse lente et un petit diaphragme. L'inverse est aussi vrai, mais cela ne revient pas exactement au même pour le rendu de la photo (voir plus, profondeur de champ).
Vitesse ou diaphragme ?  pour figer la personne qui passe, la chute d'eau ou la voiture, il faut une vitesse d'obturation élevée (ex 1/250e ou 1/500e de seconde. Pour impressionner suffisamment le capteur si la lumière n'est pas très forte, il faudra compenser avec une ouverture (diaphragme) importante. Aux faibles lumières, il sera préférable; dans la mesure du possible, d'agrandir le diaphragme plutôt que de forcer le capteur en réglant sa sensibilité au maximum (400 à 1600 ISO par exemple). Cela afin que le naturel, ou simplement l'ambiance, ne s'en trouvent pas trop affectés. On rencontre le même problème avec un flash. Un repas aux chandelles ne doit pas paraître en plein jour.


La luminosité (quantité de lumière transmise par l'objectif). Elle est déterminée par le rapport entre l'ouverture et la focale, ex : de 2.8 à 11, onze étant le petit trou. Le plus petit chiffre, 2,8, donne donc la meilleure luminosité (le grand trou). Il est plus facile de rendre lumineux un objectif courte focale qu'un téléobjectif (qui doit alors avoir un gros diamètre). Comme la focale d'un zoom varie entre deux valeurs, deux chiffres sont nécessaires pour qualifier sa luminosité. Ces deux valeurs son inscrites dessus. Un zoom comporte donc deux valeurs de focale et deux valeurs de luminosité. Conclusion, le zoom de votre appareil est plus lumineux (reçoit plus de lumière) en grand angle qu'en téléobjectif (on devrait dire petit angle !).



Flash.

Les flash des appareils compacts sont plutôt indigents et on ne peut envisager de photo au-delà de 2 ou 3 mètres, avec un angle éclairé étroit. Cela malgré une grande sensibilité de capteur, dont on réalise qu'elle est assez artificielle, et pas toujours souhaitable (pour rétablir une certaine atmosphère, il faut réduire la sensibilité !!) Tous ces flash qui crépitent dans les tribunes ne servent à rien d'autre que d'animer le spectacle car ils se perdent dans le noir. Seules les personnes de la rangée de devant risquent d'être éclairées ! c'est un peu mieux dans une pièce dont les murs clairs et le plafond renvoient la lumière. En règle générale, mieux vaut désactiver le flash et ne le mettre que si nécessaire, car tout éclair intempestif "ruine" inutilement la batterie. (sa suppression est généralement possible). Flash ADDITIONNEL. Pour améliorer l'ordinaire, il faut donc utiliser un grand flash supplémentaire, d'occasion éventuellement, plus un dispositif bon marché qui se branche au bout de son raccord une petite olive transparente), et qui captera la lumière du premier flash pour faire jaillir sa propre lumière. Ça fonctionne très bien et je me souviens de l'étonnement des gens sur un bateau, voyant ce coup de flash venant d'un endroit où il n'y avait personne ! (je l'avais posé sur une table voisine, orienté vers le plafond). Tout l'environnement était clair ce qui est bien agréable pour le souvenir. Pour un éclairage moins cru, surtout sur les visages, on peut orienter le flash vers le plafond ou placer un tissu blanc devant le flash, ce qui diffusera et atténuera l'effet de "fromage blanc".




En laissant plus ou moins entrer la lumière, le diaphragme influe sur la zone de netteté, appelée "profondeur de champ".
Une grande ouverture (diaphragme) accroît cet effet, une petite le réduit.
Dessin ci-contre:pour un objectif à focale moyenne (50 mm pour un 24x36), la profondeur de champ (zone de netteté par rapport au sujet mis au point) augmente avec un petit diaphragme (petite ouverture) et vice et versa. Cet effet est accru avec un objectif à courte focale (grand angle) et amoindri avec une longue focale (téléobjectif). Une mise au point proche accroît naturellement l'effet de flou avec le lointain.

La focale des objectifs ne fait pas que rapprocher ou prendre large. Elle influe sur la zone de netteté en avant et en arrière de la mise au point. Un objectif de courte focale favorise la netteté du devant jusqu'au fond de la photo (grande profondeur de champ). Plus la focale est longue, moins la zone de netteté est étendue. Un objectif télé (longue focale) ne donne une bonne netteté que pour la distance réglée (réglage "pointu"). Sa relative faible ouverture atténue le risque. C'est une raison pour l'utiliser en portrait, car on peut obtenir un flou avant et arrière du studio ou du paysage, ainsi qu'un visage plus doux (moins détaillé) puisqu'on photographie de plus loin.
Le format 24x36 confère un avantage par rapport aux petits appareils avec petits capteurs, Sa focale basique de 50 mm est plus grande, ce qui permet de jouer entre mise au point et flou environnant.


La prise de vue

Une première observation est que bien des innombrables réglages que proposent nos appareils photo n'intéressent que très peu le photographe de masse parce qu'aucune sensibilisation n'existe, tout étant orienté vers les merveilleux réglages automatisés.
Réglage du format: 4/6 ou 16/9 ? les télévisions et PC sont désormais au 16/9, mais les tirages photo demeurent au 4/3. Encore une aberration. On n'imprime plus que très peu, noyé par les centaines ou milliers de photos qui ne sont pas même triées. Sur mon appareil photo, j'ai donc finalement opté pour la prise de vue en 16/9.
Réglage de la taille de capture. Pour un appareil courant : 640x480,  1600x1200,   2048x1536,   2592x1544,   3244x2448. Si donc vous ne souhaitez obtenir que l'image d'un objet simple (vase ..) à conserver ou à envoyer par Email pour donner une idée, le choix 680x480 ou moins encore en réduisant, est largement suffisant. Pour voir des détails, la taille 1600x1200 sera un minimum. y compris pour imprimer à 300 ppp pour un format 10x15. Au-delà, on vise les qualités supérieures, souvent nécessaires pour les détails en fond de paysage, et avec un objectif à la hauteur. En effet, la photo 10x15 imprimée à 300 points par pouce, "ppp" (2.55 cm par pouce) donne approximativement 1.180 points x par 1770 points à imprimer, soit 2.088.600 pixels. Cela si on ne veut pas regarder les détails à la loupe comme on le faisait avec l'argentique. Pour cela, il faut passer au moins à la taille au-dessus, soit le choix de 2592x1544 ou mieux, 3244x2448 et imprimer à 600 points minimum. - Composition de l'image (cadrage). il dépend de votre goût, mais il y a quelques règles. Position du soleil côté ou arrière; deux tiers avant pour mettre en valeur une chevelure ou donner un effet de relief particulier. Pas trop de ciel ou trop de sol, des personnages de premier plan plutôt décalés pour laisser voir le fond. Premiers plans nets et fonds un peu flous, un premier plan (végétation..).
Un sujet pris de près montre mieux tous ces détails, ce qui n'est pas vraiment avantageux pour un portrait. Mais les jeunes aiment les gros nez et les faces de lune en se prenant à bras tendus!

Contre-jour. Si vous photographiez quelqu'un dans un contre-jour (sujet à l'ombre et fond lumineux) choisir le mode contre-jour ou surexposez un un peu, si ce réglage est prévu. Pour cela on augmente le diaphragme ou l'on réduit la vitesse. Un deuxième moyen consiste à orienter l'appareil vers l'ombre ou mi-ombre puis appuyer à mi-course sur le déclancheur pour figer le réglage. Enfin, on peut "forcer le flash" (oui, en plein jour), pour "déboucher" le personnage (sur l'appareil, régler l'option "flash permanent"). Voir aussi plus haut "le flash".



Les pièges.  L'intensité de la lumière peut être très gênante dans certains cas car elle accentue les contrastes ; avec une prise de vue à 50 % sur le sable blanc, la mer et le ciel seront vraisemblablement très sombres. Tourner la difficulté en réduisant la partie sable, en s'abaissant par exemple, ou en cherchant un élément ombragé à inclure (paillote..). Si vous en avez la possibilité, surexposez un peu et prenez deux ou trois photos à + 1/2 diaphragme à chaque prise (bracketing). Une photo sous les ombrages fera l'inverse et la mer-ciel lointains seront très clairs (il faut sous-exposer légèrement). Autre possibilité, si votre appareil possède un blocage d'exposition, orientez l'appareil vers une zone intermédiaire et conservez ce réglage (mais bien souvent, les appareils ne possèdent qu'un blocage de mise au point, souvent méconnu des utilisateurs. - Photographier un sujet décentré. Si le diaphragme est assez ouvert (faible lumière ou vitesse d'obturation élevée) il sera préférable de viser tout d'abord le sujet pour que l'autofocus se règle sur lui. Exemple : sujet à gauche du viseur,  viser le sujet, appuyer à demi (mi course) sur le déclencheur pour que l'autofocus se règle, puis déplacer la visée pour recadrer sans relâcher le déclencheur. Appuyer alors à fond. Pour favoriser le fond, cadrer normalement et appuyer à fond. Certains appareils détectent les visages. Le pré-déclanchement sur un point particulier a un inconvénient sur la plupart des appareils qui règlent en même temps l'éclairage. Si le sujet sur lequel on règle est à l'ombre, à gauche, le fond vers lequel on redirige la visée avant de déclencher sera surexposé s'il est bien plus clair. On a donc parfois intérêt dans ce cas à choisir un point de visée intermédiaire, mais il faut pouvoir s'assurer d'une profondeur de champ assez bonne (petit diaphragme, focale plutôt courte).

Qelle heure ? > on a rarement le temps de choisir son heure pour prendre une photo. Eviter les deux dernières heures de la journée car les teintes sont faussées (rougeoient). Eviter le soleil haut de midi l'été car il n'y a pas d'ombres et on y perd en impression de relief (photo "écrasée"). Quelques nuages ne sont pas à rejeter, bien au contraire. Ne prenez pas trop de ciel, sauf effet spécial. ne placez pas les sujets au beau milieu, mais dans le tiers droit ou gauche si vous tenez au paysage du fond.

Flash. Le petit flash intégré n'a qu'une portée limitée de quelques mètres au mieux. Inutile d'espérer éclairer le paysage,  la manifestation ou le stade. Tout sera noir, ou mauvais comme c'est en général le cas avec les appareils électroniques en faible lumière. On a l'impression qu'il voit la nuit, mais le résultat est généralement mauvais. Par contre il peut être utile de jour à l'ombre ou en contre jour car il améliorera l'éclairage du sujet proche. Dans ces cas, il faut savoir "forcer" son fonctionnement en le mettant en marche permanente ou en appuyant sur un bouton s'il y en a un.

La balance des blancs. Elle sert à corriger la dominance d'une couleur qui va influencer l'environnement par réflexion ou encore une prise de vue trop tardive. Peu de gens s'en préoccupent car la technique fait peur. En fait on peut modifier la colorimétrie de la prise de vue en la réglant soi-même. Certains appareils ont un réglage automatique de la balance des blancs que l'on actionne par le menu en visant la pièce ou un carton bien blanc éclairé par la scène que l'on place devant l'objectif; le résultat n'est pas toujours probant. On peut toutefois observer le résultat de la correction à l'écran ou dans le viseur (qui ne donnent pas toujours les mêmes teintes !!). Il fallait en parler car des photos difficiles peuvent être grandement améliorées, comme par exemple en éclairage artificiel avec des lampes à incandescence (dominance rouge)


 Le risque augmente en faible lumière (vitesse lente) et avec la position télé du zoom. Comme avec des jumelles, on tremble avec le zoom. Tout va dans le mauvais sens. En basse lumière, évitez le zoom télé !  sauf si vous avez un bon anti-tremblote sur votre appareil. Plusieurs systèmes existent. Système numérique (on utilise la mémoire disponible pour "récupérer" la bonne image, système optique (les lentilles ou le capteur bougent pour compenser). Il faut apprendre à bien se stabiliser pour prendre à coup sûr une photo nette.  Tri de diapos et négatifs : un panneau lumineux (30*40), plat (2 cm plié), léger, facile à faire, et ergonomique pour tri de diapos et négatifs basé sur l'utilisation de réglettes amovibles profilées. en savoir plus,. " fabrication ". Sur la base de classiques plaques en plastique rigide translucide, mais tout à fait original et très pratique. A suscité l'intérêt du Directeur de fabrication de Prestige, en banlieue Parisienne (mais cet ingénieur, ancien dans la société, n'a pas échappé aux dégraissages, sans remplacement à l'époque). Utilisé. Sur demande, je donne gracieusement une version allégée, qui dépanne suffisamment et ne coûte que le prix de la plaque, soit 10 à 15 euros (il est préférable de disposer d'une petite lampe halogène de bureau de 20 ou 50 watts, mais on peut s'en passer).




Camescope numérique.

Batterie : c'est le gros problème car elle ne semble pas durer longtemps et coûte trop cher. C'est toujours au moment où il y a quelque chose d'intéressant qu'elle vous lâche !! Si vous avez la possibilité de recommencer la prise de vue, attendez 10 minutes et vous pourrez prendre quelques secondes de film (chauffez la sous le bras éventuellement). L'essentiel est de capter quelques images ou photos, qui pourront être insérées dans le film (voir ci-dessous "montage et transitions); sans doute vaut-il mieux ne pas renouveler cette pratique trop fréquemment car les batteries n'aiment pas la décharge excessive et peuvent être détruites.

Recharge: Ne pas laisser votre batterie totalement déchargée pendant des mois, sauf lithium je crois (à vérifier sur notice), car elle ne s'en remettra pas. Il faut penser à l'entretenir. les batteries au lithium ont une grande capacité et n'ont pas de "mémoire" ce qui veut dire qu'il ne faut pas les décharger avant de recharger. 

Commencer un film. Je conseille de prendre deux ou trois secondes de vue quelconque en début de cassette car il arrive que la première image, trop courte, ne puisse être récupérée (et parfois ineffaçable).

Montage de films :   
1 / bruit intempestif (scooter, cri) découper la séquence, supprimer le son ou le mettre à zéro. Prélever une bande sonore sur un passage proche (bruit de fond etc) le placer (à la bonne longueur) en remplacement.
2/ Séquences intéressantes mais trop brèves : copier le passage (faire un nouveau clip) et le placer en suivant; vous aurez ainsi une répétition comme à la télé.

3/ Vue trop brève (inutilisable): choisir la vue la plus nette, faire une photo (elle durera le temps que vous voulez, 10 secondes ou plus si vous le souhaitez ; ajouter un bruit de fond comme ci-dessus (bruit intempestif) ; vous pourrez ainsi admirer un cliché inutilisable autrement.   

4/ Insérer une photo de liaison : choisir votre photo, la recadrer avec un logiciel de retouche (à la rigueur "Paint" de Windows), agrandir sur un détail le cas échéant et la redimensionner au format 720 * 576 pixels (JPG ou BMp) ou plus si vous êtes en haute définition (voir votre format). Nommer et stocker (modifiez le nom courant pour ne rien perdre)
C'est impératif pour réenregistrer votre film sur votre caméscope DV/DV HD..

 5/ Légendes sur une séquence: on peut ajouter quelques courtes légendes (trois ou quatre), en utilisant le titrage, par exemple pour indiquer un nom sur une fleur, un village lointain etc ; il suffit d'un peu de patience en disposant les noms sur l'écran de sorte qu'ils se placent à proximité de l'élément souhaité (il faut jouer avec les tailles des lettres et l'espacement. Commencer par le haut car toute modification va entraîner le décalage de tout ce qui est au-dessous !! mais ça vaut la peine.

6/Transitions:

1/ transition par couleurs. Bien adapter le type de transition à la nature des vues. Par exemple : si vous faites un glissement vers la droite, sur une séquence qui arrive en se déplaçant vers la gauche, l'effet sera gênant, de même qu'une transition coupant un visage en deux parties. Dans le doute, le fondu enchaîné reste roi et voici comment l'améliorer, par le fondu sur couleur: placer 2 à 3 secondes de couleur, pas trop vive (claire ou au contraire sombre pour un changement de lieu ou de jour), que vous confectionnez de préférence vous-même, en fonction de la dominante des vues qui disparaissent ou au contraire qui arrivent; placer une transition "fondu enchaîné devant la couleur et une autre après la couleur, chacune de 1 ou 1,5 seconde pour qu'elles recouvrent totalement la durée de la couleur.

2/ Transition par photo : les scènes sur lesquelles portent les transitions sont trop courtes (personnellement ça m'arrive parce que je prends souvent de nombreuse et petites séquences très variées pour animer le film (détails, gens, animaux..). Prendre une photo sur une des meilleures vues de la fin de la séquence et l'ajouter à la fin ; placer la transition (1 à 2 secondes), de votre choix après. Ajouter un fond sonore prélevé sur la fin de votre séquence pour éviter le silence de la photo (durée du son couvrant tout, photo + transition).

7 / Confection de gros clips: lors de la confection du film, de nombreuses retouches sont à faire et si l'on travaille sur un film trop long, chaque reconstruction du film par le logiciel prend un temps prohibitif. Donc, confectionnez des clips de 7/10 minutes qui seront assemblés ensuite (30/60 mn) après. Eventuellement, recherchez les fichiers inutiles qui auraient été conservés et supprimez les.

Réduire le bruit du vent ;  je viens de trouver une parade qui paraît satisfaisante mais je confirmerai ultérieurement. Beaucoup de films sont gâchés par le bruit du vent. Si c'est pareil pour vous, maintenez plaqué contre les trous des micros un morceau de feutrine épaisse (roulée en trois ou quatre épaisseurs). On peut mettre un élastique ou coller. Il faut cependant que le bruit interne du caméscope soit très faible, sans quoi il y a amplification et c'est pire car le système de niveau automatique amplifie le bruit interne.

<Visière pour caméscope: les écrans de visée sont très agréables et nous isolent un peu moins du lieu que nous observons ; par contre, dès que le soleil est un peu vif ou mal placé, on ne voit plus rien sur l'écran: il faut alors un pare-soleil... pour nos yeux. Il en existe un, américain, qui est une sorte de soufflet de toile, mais peut-être pas facile à trouver, et cher. Voici une idée pour en concevoir un vous-même, en tissu renforcé de fil de fer, en carton ou en plastique fin (genre classeur de dossiers, couvertures de cahiers, etc.


Sons et acoustique.

Quelques explications de physique: Pour leur production et leur diffusion, les sons graves nécessitent plus d'énergie que les sons aigus. Un exemple, si l'on veut de la puissance dans les graves, il faut un haut-parleur de grand diamètre dont la membrane soit susceptible de bouger avec une assez grande amplitude. D'où la tendance du caisson de basses unique, qui convient car les sons graves ne sont pas directifs (plus ils sont graves, moins on distingue d'où ils viennent). Les sons très graves sont même ressentis par le ventre, et tout le corps, et non par les oreilles. Autre preuve caractéristique, placé à quelques pas d'un écouteur "oreillette", on n'entend qu'un affreux zizillement, car seuls les sons les plus aigus franchissent la distance. Si l'écouteur est mal enfoncé, on perd tout de suite des graves.

Parce que les sons graves sont gourmands en énergie, pensez aux piles de votre - petit - poste muni d'un commutateur "booster ou "méga basses". Coupez le lorsqu'il n'est pas indispensable.

Cette notion de puissance nécessaire selon la fréquence des ondes est observable, même pour des courants faibles : Lorsque les piles d'un poste de radio sont faibles,  les stations disparaissent tout d'abord à l'une des extrémités de la gamme et toujours du même côté.?  c'est parce que la fréquence des ondes, de ce côté, de fréquence moins élévée, exige plus d'énergie.
Autre exemple, pour assurer des services de plus en plus nombreux et complexes, mais surtout pour réduire la taille des mobiles (portables) et la consommation de la batterie, on augmente la fréquence des ondes (dernière génération, ce qui pose maintenant des problèmes d'atteintes physiologiques et qui exige des émetteurs encore plus nombreux).


Acoustique. L'acoustique est une science complexe et pour installer des enceintes, fiez vous à la notice si l'emplacement est précisé. Pour mes enceintes Bang et Olufsen, il était précisé qu'elles ne devaient pas être posées sur le sol, mais surélevées à 50 cm (contre un mur, qui lui aussi a un effet de réflexion). On vend aussi des cônes très pointus pour isoler les enceintes du sol. C'est très cher et je pense qu'il vaut mieux éviter cela en les posant sur un matériau souple (j'ai mis des pieds avec des bouchons de champagne). Le placage contre un mur, de même que les angles de murs, ou encore une enceinte trop basse, peuvent favoriser les basses à l'excès et "étouffer les aigus", ou provoquer d'autres distorsion du spectre sonore. A vous de faire des tests avant de choisir votre emplacement définitif. Encore un mot ; les pièces vides ou un peu nues, favorisent réflexions et résonances désagréables, tout autant que le plafond. Essayer de meubler un peu et de garnir les murs avant toute chose, à moins que vous ayez les moyens. Dans ce cas, vous aurez à vous méfier des spécialistes, car trop d'insonorisation nuit. De légères réflexions donnent un peu de relief et de couleur à la musique.

Pour obtenir un bon son avec un haut parleur, surtout pour les basses, les sons émis par l'arrière ne doivent pas interférer avec ceux émis par l'avant du HP ; d'où l'ancienne pratique du baffle, qui est une planche épaisse de bonne dimension (ne doit pas vibrer). Le baffle est remplacé depuis longtemps par les enceintes, dont certaines ont un trou (évent) vers l'avant, calculé pour que les ondes arrière soient en phase (ou à peu près) avec les ondes avant en se rejoignant. Une bonne enceinte doit être lourde et pas en plastique léger. Pour corriger les défauts d'une pièce, certains amplis émettent des ondes et calculent leur retour pour atténuer celles qui seraient en résonance avec la pièce.
L'écouteur permet l'élimination de l'onde arrière puisqu'il y a étanchéité et que les sons perçus par l'oreille ne sont pas perturbés par ceux qui vont vers l'extérieur. De même, à l'intérieur d'une voiture, l'habitacle fermé isole des sons arrière des hauts parleurs qui sont placés dans la porte.


Codage des sons en informatique ; les rouleaux, les disque de cire, et les microsillons, étaient gravés analogiquement : avec ce principe, un sillon fait vibrer l'aiguille de lecture au rythme des variations de sa gravure. Cette gravure reproduit elle-même sous forme d'ondulations plus ou moins longues, celles qui ont été émises par les instuments de musique ou l'artiste. Les CD font appel à un procédé de numérisation qui interdit toute reproduction directe : il faut décoder les signaux avec des circuits électroniques complexes. Sur un CD- DVD ou autre appellation future, on pourrait dire que c'est un système de type "morse" qui est utilisé, car des micro cuvettes du procédé dit "numérique" - visibles au microscope - plus ou moins espacées, plus ou moins longues, sont creusées tout le long de la spirale qui part du bord pour finir au centre. Voir photo
A la prise de son, appelée échantillonnage, le son peut être "prélevé" par points avec une plus ou moins grande fréquence. Autrement dit, plus on prélève d'échantillons, meilleure sera la restitution. C'est un peu comme pour les couleurs (voir ci-dessous), plus la palette de couleurs est importante, plus le dessin sera délicat et fin. Les micro cuvettes sont lues par une diode laser, puis leur défilement est transformé en une série représentative de 0 et 1, avec lesquels on restituera les sons originaux, sous la forme analogique, afin de pouvoir faire vibrer les membranes des haut parleurs. en savoir plus, choix "technique de transmission des signaux". Qualité numérique : elle est tout d'abord définie par le taux d'échantillonnage, c'est à dire par la fréquence avec laquelle on prélève les échantillons (fragments) de son. Exemple, échantillonnage à 8 kilohertz, 16, 32, 48.

Tout dépend de ce que l'on souhaite mais pour mon caméscope, le son est échantillonné à 48 kilohertz (qualité HI FI). Pour un microphone destiné à reproduire la voix, il est inutile de coder aussi finement car le fichier obtenu sera inutilement important. Cela revient à scanner un journal à  800 points par inch (ppi) s'il n'est imprimé qu'à seulement 75 ppi.

Ensuite, par le codage de ces échantillons de sons ,  soit à ce stade des tensions de courant électrique (niveaux), qu'il faut pouvoir véhiculer et c'est pourquoi on les code sous la forme dite binaire (en une série de valeurs binaires). Par exemple, la plus courante une série de 8 éléments qui chacun pourront prendre la valeur 0 ou 1. C'est ce que l'on appelle un octet. Un disque dur fait par exemple 300 giga octets. Le nombre d'octets du codage déterminent également la finesse du codage: par exemple; un octet (donc 8 bits), autorise 256 niveaux mais si l'on code à 12 octets, on dispose de plus de 1000 niveaux pour traduire un échantillon prélevé.
Enfin, pour alléger le poids des fichiers (réduire la taille du fichier), on pratique une autre compression qui consiste à ne pas stocker ni transmettre ce qui est inutile, ou à réduire imperceptiblement la qualité: exemple simple, si vous vous arrêtez de parler - il y a forcément des pauses entre les mots ou les phrases, il est inutile de transmettre les silences et de les coder !  Il y a plus compliqué, mais c'est pour faire comprendre. C'est pourquoi les fichiers sont en MPG, MP3 et autres formats.

Cette compression tendrait à niveler la musique qui, si l'on peut imager ainsi, ne comprend plus de pleins et de déliés; mais produirait un niveau sonore quasi constant, sans silences ou sons très faibles succédant aux passages puissants. On pense naturellement à la musique classique. Personnellement, je crois que la musique enregistrée tend elle-même à un flot continu et nivelé de sons, l'accompagnement musical comblant les silences des artistes. La volonté commerciale privilégie un flot puissant et continu, gage d'ambiance réussie et d'audition massacrée dès la tendre enfance. Que donne un morceau de musique classique en MP3 ?  L'avis d'auditeurs mélomanes serait intéressant.



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