![]() la réalité |
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La Mitsubishi Miev comporte deux moteurs électriques sur essieu avant, et Michelin étudie une formule de moteurs intégrés à la roue, ce qui pose une problème de masse pour la supension. la tradition prend actuellement le pas, c'est sécurisant, et le moteur électrique unique actionne encore la transmission mécanique habituelle.
Là n'est pas le pire.
-5 degrés. On ne démarre plus ? 10 degrés on suit un vélo ? On nous cache tout : la batterie de "la Blue Car" de Boloré est plus sûre, plus robuste et plus puissante, mais pour fonctionner, elle doit être chauffée entre 60 et 80 degrés. Cela ne pose pas de problème pour 'Autolib', puisque les véhicules sont souvent connectés à une borne électrique", mais en usage particulier, c'est un vrai problème. La voiture consomme autant à l'arrêt qu'en circulation, car le remps d'immobilisation est en effet de très loin le plus important en usage quotidien normal et même en plein été, avec le réchauffement climatique, on est encore loin des 60 degrés, Dieu merci.. |
Il semble bien que toutes les batteries lithium nécessitent d'être chauffées, moins que la litium sèche (Bolloré), mais chauffées quand même (portables inclus) et la Leaf de Nissan a connu quelques problèmes en Norvège !! Impossible de démarrer, batterie chargée mais inerte !
impossible de la chauffer par elle-même puisqu'elle ne donne rien ! en dessous d'une certaine température il lui faut un circuit de chauffe extérieur.
Pour la température optimum, c'est si vrai que Elles ne doivent pas non plus être trop déchargées. Pour cela, elles incluent un circuit électronique qui empêche la décharge totale, désastreuse pour le lithium, et c'est encore ça de moins pour l'autonomie totale. à vérifier.. à méditer.. tension très élevée, un circuit électronique pour les auto-chauffer, un circuit électronique pour la décherge, autant de réductions de leur capacité.. Il semble que les constucteurs soient moins emballés. Ils vendent grâce aux aides, importantes.. sur nos impôts, comme les panneaux solaires. |
Dans les années 60, bien avant le CD, puis Internet, le terme de "numérique" s'est imposé avec l'adoption d'un procédé de transmission appelé Modulation par Impulsions Codées (M.I.C), qui a sonné le glas de la modulation d'amplitude analogique, tout au moins pour la transmission des signaux téléphoniques sur cicuits de cuivre entre centraux téléphoniques. Voir M.I.C |
- A l'arrivée, ces impulsions sont
(*) MESURES. On dit que l'on prend des "échantillons", mais la réalité est que l'on ne prend rien du courant électrique d'origine, on mesure cycliquement sa VALEUR (voltage). J'ai retenu le mot "cyclique", au lieu de "périodique", parce qu'il traduit bien la notion de cadence.. ici infernale, comme on le verra plus loin.
CODAGE DES VALEURS (GROUPE=octet).
Chaque valeur de courant mesurée est immédiatement codée sous la forme d'un groupe de 8, 16 ou 24 impulsions électriques. Les tensions à mesurer varient typiquement entre 0 et 5 volts "crête" (-5 à +5 en valeurs "alternatives").
Chaque "impulsion", ou "bit" (BInary digiT) peut avoir deux états : 1 ou 0, creux ou plat (anciens CD), courant établi ou coupé. Un groupe de huit bits, dénommé "octet", peut ainsi présenter 256 valeurs de niveaux différents, suffisantes pour reproduire qualitativement une voix. Avec des groupes de 16 impulsions successives, cas des CDROM audio, les combinaisons passent à 65.536 ! Il faut en effet reproduire des fréquences jusqu'à 20.000 hertz (périodes par seconde), au lieu de 3400/4000 hertz pour la voix. On passe de 8 à 16 parce que le système est configuré pour reconnaître des octets (8).
Fig 1 et 2. La première mesure électrique effectuée donne 4 volts. La suivante sera de 6 volts |
Cette valeur "4" est successivement convertie en un chiffre binaire, ici 1-0000100 (quantification) puis un signal électrique correspondant est envoyé en ligne à l'aide d'un interrupteur. |
Fig 3. A la réception de ce "4" électrique, un décodeur génère un courant de 4 volts. Le suivant étant de 6v, on doit lisser le créneau (fig 4) |
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Chaque groupe (octet) commence par 1 ou 0, deux chiffres qui précisent le sens du courant électrique: positif (1) ou négatif (0). C'est pourquoi j'ai artificiellement séparé les (0) et (1) d'un tiret.
0-0000011 (-3v) 0-0000100 (-4v) 0-0000110 (-6v) 0-0001000 (-8v) 0-0000111 (-7v) 0-0000100 (-4v) 00000000 (0v) 1-0000100 (4v) 1-0000111 (7v) 1-0000111 (7v) 1-0000110 (6v)
![]() - . . . . - . . Une mesure et son octet "binaire" disparaissent une fois leur descendance produite. La première mesure, de 4 volts (1-0000100), devient ainsi un établissement de courant (1 tiret), quatre interruptions (4 points), un établissement (1 tiret), deux interruptions (deux points). |
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En numérique, les améliorations portent sur l'échantillonnage (mesure cyclique du signal électrique), et sur la restitution (filtrage, lissage). En création d'enregistrement haut de gamme et professionnel (cinéma, concerts), les mesures cycliques du signal électrique seront bien plus fréquentes (resserées) et le nombre de valeurs pour chaque mesure, considérablement augmenté.
A ces niveaux professionnels, on peut encore préférer l'enregistrement analogique directement sur bande magnétique, et le conserver pour tout le mastering (traitement du signal de chaque piste si les instruments sont enregistrés séparéments, niveaux, rajouts etc) jusqu'à l'amplification, à base de tubes (lampes "radio" électroniques, au lieu de transistors. Je cite : 2005"Écoutez juste la batterie, surtout les cymbales et comparez l'enregistrement analogique et numérique, moi j'entends une différence". Le débat porte essentiellement sur le "clipping" (écrétage des valeurs extrêmes, appelé compression dynamique, appliqué quasi sytématiquement à l'enregistrement sur les CD, qui peuvent donc faire mieux que ce que l'on achète, bien qu'ils ne puissent guère restituer parfaitement une ambiance musicale complexe (le CD peut restituer des écarts dynamiques importants (niveaux sonores), soit un peu plus de 90 db, contre 70 pour un vinyle 33 tours). A 110 db, on est au seuil de la douleur.
ECRETAGE ET COMPRESSION DES SONS.
Cela signifie que l'on réduit les écarts de puissance entre les sons faibles et sons forts. La différence entre la table de lecture d'antan et le CD est factuelle : on écoutait dans le silence religieux un 33 tours dont on pouvait distinguer les écarts de niveaux sonores, alors que l'on n'apporte plus la même attention avec un CD, utilisé aussi en voiture, dans un bruit ambiant. On "écrète" donc volontairement à l'enregistrement en raison de l'usage, et non à cause de la conception du CD. Cependant, cela a été dit, certainssons du CD peuvent être dénaturés. Au-delà de la théorie, il y a une gamme de prix, dont ceux du matériel professionnel; un autre monde. Le haut de gamme fait la différence !
NOS OREILLES. Enfin, il y a aussi nos oreilles, qui n'ont pas une perception linéaire ! Leur sensibilité varie en effet selon la puissance reçue. Nous avons tous constaté qu'une musique d'ambiance, c'est à dire à niveau faible pour pouvoir parler, ne restitue rien, on devine. Le meilleur niveau serait autour des 80 db, c'est à dire bien fort, niveau auquel nous percevrions sans en atténuer, les sons faibles comme les sons forts. Le problème, c'est les voisins.
Par contre, la dégradation de transmission avec le numérique est secondaire.
L'IMMENSE AVANTAGE du numérique est de pouvoir conserver l'intégralité de ses caractéristiques au cours de son acheminement, aussi long soit-il, ce qui est également vrai pour son stockage. En effet, le caractère "crénelé" (*) du signal lui confère la faculté de "pouvoir être rétabli à neuf" et ce, autant de fois que nécessaire. Exactement comme le laser du CD/DVD pourrait tout de même reconnaître le creux d'une cuvette détériorée.
Le courant électrique n'a en réalité ni creux ni bosses, mais peut varier en tension, en intensité, changer de sens, être coupé et rétabli, toutes variations que l'on représente sur le papier par des courbes.
- Les niveaux sonores (puissance) sont traduits par une gravure plus ou moins large et profonde qui envoie donc le stylet - diamant - plus loin de part et d'autre du sillon, ou pour
la bande magnétique, par le renforcement de la magnétisation (attraction).
Inconvénients de ces enregistrements : pour une restitution de qualité,
Disques analogiques magnétiques ? à ma connaissance, on n'a pas su magnétiser analogiquement un disque, faute d'espace.
L'analogie entre la numérisation, ultra sophistiquée, et le code Morse, tout aussi innovant en son temps, se limite au principe du codage par tout ou rien (impulsions de courant), seul capable de garantir une reconnaissance en milieu dégradé.
Si le code Morse transmet un message prédéfini, alors que le numérique "scanne" tout message électrique et le convertit. Par l'image de la gravure d'un CD ancien modèle, on pourrait les confondre..
A quelle vitesse fabrique-t-on ou lit-on ces impulsions électriques ? Cependant, rester dans le flou complet n'est guère satisfaisant. Pour ceux qui montent des films, ou règlent leur caméra, plusieurs choix sont proposés pour le format du film et celui du son. KéKecé ? c'est une fréquence "d'échantillonnage", une fréquence qui rythme les tops de mesure d'une fraction de courant électrique. Autrement dit, on va mesurer et coder généralement en huit ou 16 bits chaque fraction (échantillon) du courant électrique émis par le microphone; cela tous les1/48.000me de seconde. C'est rapide, mais la fréquence du courant généré par la musique peut atteindre 18.000 hertz ou plus, bien que l'on n'entende généralement plus au-delà, même jeune). Et il est indispensable de faire les mesures plus vite que la fréquence mesurée. Au moins le double selon Shannon, qui a étudié ce problème. L'OCTET est bien connu car il précise la quantité de mémoire RAM de nos PC, et stockages externes (USB, SD, disques durs, par des nombres tels que 120 Méga octets (Mo), soit 120 millions d'octets , 32 Giga octets (Go), soit 32 milliards d'octets, ou 1 Tera octets (To), 1.000 milliards d'octets. Où sont ces bits et ces octets de huit bits dansla photo du CD ci-dessus, avec ses points et traits de différentes longueurs ?difficile à imaginer lorsqu'on ne connaît pas la règle. Précisons tout d'abord ce que fait un "laser". Ce laser est un rayon lumineux infrarouge, ici extrêmement fin, dont le seul rôle est de palper (détecter) les creux et les plats du CD/DVD (ou selon la technologie, les différences de réflexion de la lumière). Un logiciel pilote ce rayon laser et reçoit ses informations (creux ou plat, réflection ou pas). |
suivre avec le dessin ci-dessous. Par construction, le laser suit une piste en spirale (hélicoïde), comme le diamant suit le sillon d'un 33 tours,à cette différence près que le laser, qui survole la surface, doit être guidé dans sa course par le logiciel. Pendant que le CD tourne, le rayon laser se déplace lui, tranversalement. Ainsi guidé sur la spirale, la pointe du laser voit défiler une alignée de parties plates et de cuvettes (creux), pour reprendre le cas le mieux compréhensible,comme défilent sous le diamant les zigzags de la piste en creux. Ces plats et ces creux représentent des sons ou des données - textes, images..- préalablement codés, alors que le diamant ou l'aiguille du gramophone reproduisent directement le son. Là réside l'immense différence entre ce que l'on désigne comme numérique (codé) ou analogique (analogue, réel). ![]() Si le diamant rapporte en continu toutes les variations du sillon, le laser ne rapporte que le résultat (plat ou creux) de ce qu'il "palpe" (prélève) périodiquement, cadencé par une horloge. huit prélèvements" successifs constitueront un octet, mais sur un CD, ce sont des groupes de 16. Chaque prélèvement pouvant avoir deux valeurs (plat ou creux = 1 ou 0 = courant ou pas), cela donne 65536 cas possibles, soit dans notre cas, 65536 niveaux de tension électriques. A titre de comparaison, l'octet (8 bits) et ses 256 niveaux est retenu pour définir le niveau d'intensité des trois couleurs de base pour les palettes de logiciels graphiquesque. |
La technique numérique s'est tout d'abord imposée en matière de transmission téléphonique entre centraux téléphonique, lesquels sont reliés entre eux, ou à un centre régional de transit, par des faisceaux de circuits dont on limite au mieux l'importance, compte tenu de leur encombrement et de leur coût.
Une majorité de ces circuits sont toujours composés de conducteurs de cuivre enterrés, remplacés peu à peu par de la bibre optique. Des liaisons hetziennes complètent et sécurisent le réseau.
Un moyen de limiter le nombre de circuit est de faire passer de nombreuses communications sur une même paire de conducteurs. Pour ce faire, une méthode ancienne consiste à effectuer un "multiplexage", c'est à dire acheminer plusieurs communications téléphoniques simultanées sur une même paire de fils. Comment ? en les mélangeant préalablement avec un courant électrique alternatif de fréquence élevée (l'un "module" l'autre, c'est à dire que le courant téléphonique interfère avec sa fréquence porteuse). Chaque liaison téléphonique interfère ainsi avec une fréquence porteuse différente, que l'on saura distinguer à l'arrivée. C'est de la modulation d'amplitude. |
D'autres tentatives osées ont eu lieu, sur un certain câble sous-marin, où l'on a utilisé les périodes de silence d'une conversation pour en caser un bout d'une autre..
La Modulation par Impulsions codées (M.I.C) s'est rapidement substituée à tout cela.
Outre son avantage de pouvoir reconstituer, au bout de quelques dizaines de km, un signal identique à l'original, le M.I.C, qui ne transmet en quelque sorte que des "bribes de conversation", comme en pointillés, laisse la place, sur le même conducteur, à d'autres bribes intercalées en provenance d'autres conversations. MIRACULEUX. 32 conversations enfilée par bribes sur une même paire de fils, comme 32 tranches issues de différents morceaux sur une brochette, puis une autre brochette etc, chaque personne retrouvant à l'arrivée, son morceau entier (recollé, bien entendu..). Pour le principe de la modulation par impulsions codée, voir codage numérique |
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00000000 (0v) 1-0000100 (4v) 1-0000111 (7v) 1-0000111 (7v) 1-0000110 (6v) 1-0000100 (4v)
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0-0000000 (0v) 0-0000010 (-2v) 0-0000010 (-2v) 0-0000001 (-1v) 00000000 (0v) 1-0000001 (1v) |
L'engénierie d'Internet.
L'abréviation "IP" désigne
Principe de la transmission de données avec Internet.
C'est difficile à croire, mais l'on s'y fait.
Ce qui se comprend pour un message écrit ou une image etc, pose problème pour la voix, car on ne peut attendre une fraction de voix retardée par un trajet ou un embouteillage du réseau. Mais retenons simplement cette audace du génial M Pouzin, qui a bien été retenue pour internet
Article de journal de mai 2013,
Sauf que Transpac, que j'ai connu, ne reprenait pas le principe multidirectionnel que M Pouzin préconisait, jugé trop audacieux par ses propres collègues polytechniciens. Voilà comment la France, une fois de plus, a raté le coche.
En attendant, les minuscules caméras fleurissent bel et bien pour le bonheur des espions en tout genre et des voyeurs ; dans un panier, et même au bout de la chaussure, pour aller voir comme dit la chanson "sous les jupes des filles..".
Latentation, elle, n'est pas nouvelle. Ni le fait que ce ne soit parfois même pas nécessaire.
Ces réseaux
Nos adresses et numéros de téléphone se vendent. Au point que l'on ne peut plus achever certaines recherches ou commandes, si l'on ne remplit pas tout, les champs étant obligatoires. C'est intolérable, et nous avons un CSA pour ça ! des gens qui travaillent pour la protection de nos libertés individuelles.
Le grand maître en la matière est le fossoyeur Google. Quelle n'a pas été ma surprise de voir toutes les photos de mon site extraites sans leur contexte ni commentaires et rassemblées avec d'autres en tapant une commande de recherche. Ecœuré.
Google fouille partout, passe partout, photographie tout, même les ouvrages du monde entier et des bibliothèque, s'invitant avec le sans gêne d'une Amérique superpuissante et arrogante, sans rien payer, ne respectant rien. Des truands? oui. Autorisés ? oui, comme tant d'autres
C'est une intrusion,une violation de domicile, de courrier etc.intolérable. Mais apparemment, ça ne choque personne et personne n'a porté plainte. Contre Google, vous imaginez ? même les Etats, sont à la peine !!!
Chaque smartphone est repéré par sa connexion à la cellule qui couvre le lieu où il est (entre trois émetteurs-récepteurs).
Même éteint dit-on, soit parcequ'il reste quelque chose en marche, soit par la batterie.
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