Le principe de fonctionnement d'une pile ou batterie fait intervenir une réaction d'oxydation (correspondant à une perte d'électrons)
et une autre simultanée de réduction (correspondant à un gain d'électrons), avec réversibilité du processus (recharge). Ces échanges s'effectuent par l'intermédiaire d'un
électrolyte
qui transporte les ions du circuit producteur (batterie avec ses deux électrodes et son électrolyte), tandis que
les électrons circulent dans le circuit consommateur (le récepteur: moteur,
éclairage..).
Les
batteries au plomb - qui remontent à l'invention de Gaston Planté, soit il y a près de 150 ans - n'ont pas encore du plomb dans l'aile ! ceci en raison d'un prix de revient relativement
raisonnable, et de leur capacité à délivrer de très fortes intensités lors du lancement du moteur. Les batteries au
nickel- cadmium ont amélioré le rapport poids énergie.
mais n'atteignent pas les 1.5 volts par élément, ni ne supportent pas trop les fortes décharges, surtout prolongées. En 1988 sont apparues les batteries au
Nickel-métal hydrure (Ni-MH)
que nous utilisons actuellement couramment à la maison.
Depuis 1991, les accumulateurs dits "au Lithium" (Li-ion), dont l'électrolyte est organique, anhydre lithium-ion, permettent actuelllement un meilleur stockage d'électricité sous un volume
et un poids moindres, tout en permettant un débit important (puissance). Mais elle peut surchauffer et exploser !
Les deux catégories, Ni-MH et Lithium font appel à des métaux des terres dites rares - métaux qui généralement se terminent en
ium et dont les noms vous seront épargnés.
La Chine détient pour le moment les plus importantes réserves de ces métaux chers, utilisés dans batteries, écrans plats (pour certaines couleurs),
aimants (voiture électrique), tubes fluo, additifs carburants, pots catalytiques etc.
(*) Electrolyte : peut être sous forme liquide (dans un bac, batterie classique :automobile), gélatineux, imbibé dans une matière spongieuse (piles;
batteries rechargeables), ou même solide (la voiture Bolloré électrique). L'électrolyte permet la circulation des ions entre les électrodes. C'est un liquide eau + acide dans une batterie
d'automobile, comme dans la première pile de Volta au charbon et zinc.
(*) ion : c'est un atome - constitué d'un noyau et d'électrons qui gravitent autour - qui n'est plus équilibré du point de vue électrique car il a perdu un ou plusieurs atomes.
Il est donc "en état de manque" et saisit toute occasion pour récupérer ses électrons perdus (et il y a forcément des électrons libres dans son environnement, "arrachés" d'un atome comme cela lui est arrivé.
Il peut aussi en arracher à autre atome complet, qui serait un peu faiblard (ou distrait..
humour).
(*)Lithium. Métal mou et léger d'origine volcanique comme tous les métaux et au fort potentiel électrochimique. Blanc et alcalin, trois fois plus
léger que l'aluminium. Fond vers les 160 °. Il exige un traitement et un conditionnement complexe et délicat. Concentré dans les saumures du fond des lacs salés - les "salars" - du "triangle du lithium", à
la limite du Chili, Bolivie et Argentine. On récupère ensuite le lithium dans la saumure par évaporation (Chili). La Chine en produit aussi (13 %). Le Chili est le premier producteur mondial (40 %)
mais la Bolivie détiendrait la moitié des réserves mondiales; toutefois, l'extraction y est plus coûteuse en raison de la présence de sulfates et de magnésium. L'Altiplano Bolivien (haut plateau)
est à plus de 4000 mètres d'altitude et son désert de sel couvre plus de 10.000 km carrés. La croûte de sel est épaisse de 5 à dix centimètres et la saumure de cinq mètres. Le salar est
inondé à la saison des pluies de janvier à mars. Un autre aspect est celui de l'impact écologique si l'on massacre tout ce paysage en risquant d'introduire un désordre
dans l'équilibre fragile, le pompage de la saumure risquant de modifier les nappes phréatiques.
Batterie du roaster Tesla Motor : les électrodes sont à base de poudre de carbone qui assure une bonne conductivité tout en offrant un maillage nanométrique susceptible d'être pénétré par
les atomes de lithium. Un liant assure la solidité mécanique. Une électrode est "dopée" au Lithium et à la poudre de graphite, tandis que l'autre contient du phosphate de fer (FePO4)
; le tout est de taille nanoscopique, dans un maillage qui doit permettre une accessibilité et une répartition des différents éléments au sein de toute la matière de chaque électrode. C'est un
vrai défit de la science technologique.
Au cours de la décharge, l'électrode "dopée" voit ses atomes de lithium perdre des électrons e- pour devenir des ions Li+ ; ces ions sont attirés vers l'autre
électrode et traversent l'électrolyte, tandis que les électrons "libres" e- passent au travers du moteur, lampes ou autre circuit consommateur qui peuvent être connectés entre les deux électrodes ;
la seconde électrode reçoit donc les ions Li+ par la voie de l'électrolyte, plus les électrons qui lui parviennent après avoir traversé le circuit consommateur. Les éléments chimiquement fusionnés produisent LiFePO 4 , tandis que la première, distributrice de Li, se réduit au carbone C6.
La recharge inversera cet état final déchargé et fera repasser le lithium dans la première électrode. Les ions et les électrons reprendront le chemin inverse.
Depuis les premières piles, les technologies successives reprennent le même principe des ions et des électrons. Par exemple avec le plomb des batteries de voitures, les électrodes étaient sulfatées (PbSO4) au lieu de phosphatées. Ces deux composés ont beaucoup d'oxygène. Texte et schéma "hibis" adaptés d'après
l'article de la revue "La recherche" de novembre 2009, no 435.
L'accumulateur Li-ion délivre unitairement 3,6 volts contre 1,2 volts pour les actuelles Ni-MHh. Un japonais travaille sur une batterie
Lithium qui quadruplerait son actuelle capacité, en améliorant la "spongiosité" des électrodes (augmentation de la quantité de matière utile (réactive), ce qui a toujours été recherché,
y compris avec le plomb.
La technologie des nanoparticules a fait évoluer la recherche et bien des laboratoires planchent sur cette ouverture technologique, étudiant et testant
les nouvelles réactions électrochimiques se produisant à l'échelle nanométrique. Des composés qui ne présentaient jusqu'alors aucun intérêt deviennent "possibles".
Dans l'industrie automobile, la concurrence sera féroce si l'électrique démarre vite, ce que qui est fortement probable avec le soutien d'aides gouvernementales, mais aujourd'hui,
2015, les batteries lithium sont très coûteuses et encore lourdes, alors que les premières voitures à piles fonctionnant à l'hydrogène commencent à être vendues.
Qui gagnera ? Les métaux rares posent un vrai problème. Ce nouveau marché intensifiera toutefois les recherches pour les remplacer. Du cobalt (Co) est également utilisé dans les batteries
au lithium et le moteur électrique de la Toyota Prius utilise du neodymium, un métal ultra rare, exclusivité de la Chine. Il est également apprécié aussi par l'industrie
pharmaceutique (préparation de
médicaments) et par les militaires (génère du tritium, gaz radioactif utilisé dans les têtes thermonucléaires). Le métal usagé serait facilement recyclable.
Evolution : La pile à combustible (à l'hydrogène), malgré les prototypes des constructeurs de voitures, paraît n'être encore qu'un objectif éloigné. C'est plutôt déroutant, mais une version
miniaturisée serait en cours de fabrication. Objectif, les faibles puissances ! ! seraient ainsi concernés, les portables et petits appareils électroniques
divers qui nous lâchent à tout instant. Une simple recharge minuscule et hop, c'est reparti pour un long service, deux ou trois fois plus peut-être. On croit rêver car la
miniaturisation est d'ordinaire toujours longue à venir. Et en intermédiaire, il y a déjà un vélo à hydrogène !
Exemple de réalisation pratique d'une batterie. Ici celle d'une perceuse visseuse.
Une des 12 batteries élémentaires a été ouverte : on aperçoit plusieurs bandes enroulées ensemble et logées dans le tube métallique que l'on connaît bien, avec son pôle plus central
et son pôle moins, le fond plat.
Les deux pôles plus et moins sont chacun constitués d'une bande
métallique,isolées entre elles par une sorte de feutrine imbibées d'électrolyte. les bandes sont perforées, genre râpe fine, mais sans les aspérités, afin d'augmenter
la quantité de matière active dont elles sont recouvertes (en noir ici). On a donc le schéma,
électrode positive, électrolyte et électrode négative.
Pour "sortir" les pôles plus et moins, on ne soude pas un fil en bout de chaque bande
métallique, mais on décale l'enroulement de la bande métal plus par rapport à labande métal moins, de sorte qu'en haut (première photo) seul le bord del'enroulement plus dépasse,
alors qu'en dessous, c'est celui du moins.
On soude ensuite une flasque perforée tout au long du bord d'unenroulement. Ci-contre, pour la bande positive dépassant en haut (lamême chose pour le dessous, négatif).
Générateurs vivants ou inspirés du vivant. Il est connu depuis longtemps que bon nombre de poissons produisent du courant électrique et
donc des champs électriques généralement destinés à la détection et à la défense. Les plus doués dans le genre sont le Malpterure, un poisson chat
d'un mètre de long d'Afrique tropicale et la Gymnote, une grosse anguille aplatie d'un bon mètre de long, qui parviennent respectivement à produire 350
volts et 600 volts. 600 volts qui occasionnent chez l'homme un tremblement musculaire suivi d'un engourdissement douloureux. Quant à la Torpille,
elles se contente de 40 petits volts ce qui n'est déjà pas si mal pour estoubir ses proies. Ces cas ne sont exceptionnels que par la puissance
développée, puisque nous produisons aussi du courant électrique, sur la base d'ions calcium, pour assurer les fonctions de notre système nerveux et musculaire,
en simplifiant. Les électrodes qui excitent ça et là les muscles pour faire de la gym sans effort, ou celles qui font réagir telle zone du cerveau, sont des preuves
tangibles. Comme pour nos piles et batteries, le fonctionnement du générateur de la Gymnote repose sur le déplacement d'ions par différence de
concentration (sodium dans ce cas). Quelque six mille cellules logées dans une bonne partie de sa grande queue sont affectées à cela. Déclanchées à la demande,
les décharges crépitent jusqu'à plusieurs dizaines de coups à la seconde. (Encyclopédie Larousse).
En décembre 2007, un aquarium japonais a connecté les guirlandes de son sapin à un bassin contenant une anguille électrique Gymnote.
Des plaques métalliques fixées aux extrémités du bassin permettaient aupoisson d'alimenter les ampoules.
"Le Courrier International" janvier 2010. On ne dit pas si il était fatigué .. La recherche se poursuit dans ce domaine et des chercheurs américains pensent
pouvoir produire prochainement des piles pour petits appareils électroniques; genre Mp3. La micro-pile à hydrogène est aussi sur les rangs. Beaucoup de promesses,
peut-être la réalité demain.
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Utilisation des batteries. Passer aux batteries rechargeables lorsque les piles sont rapidement consommées.
Mettre des batteries dans la pendule à pile ou le pèse personne ne vous fera pas faire d'économie car les piles peuvent y durer plusieurs
années, et une batterie sera auto-déchargée bien avant. De plus, sa tension moindre (1,2 volt pour une Ni-MH) peut s'avérer insuffisante.
Une batterie cesse son service brutalement. Un poste radio alimenté avec des batteries ne prévient guère en baissant de
puissance comme avec des piles;
Usage des appareils hoto, camescope etc. Chaque arrêt, remise en marche "tue" véritablement la batterie (moteurs de sortie et rentrée de zoom etc).
Il est donc préférable de ne pas le couper, en réglant le temps de veille si possible, lorsqu"on est en action et que d'autres vues sont probables.
En cas de faible batterie, on peut laisser reposer quelques minutes et faire encore une ou deux prises de vue.
Mieux vaut ne pas insister, ça peut détruire les batteries.
Les batteries Ni-MH les plus courantes font environ 1,2 volt de service, et cessent pratiquement leur service à environ 1 volt. Mieux vaut ne pas les solliciter jusque là.
Elles risquent la destruction irrémédiable, ce qui peut se produire si on laisse une lampe torche "allumée" alors qu'elle n'éclaire presque plus.
Les appareils électroniques qui rechargent, se coupent généralement de manière à protéger la batterie.
Soyez vigilants. Comme toutes les batteries rechargeables, il faut prendre garde à ne pas les court-circuiter accidentellement
(objets métalliques) car, contrairement aux piles, elle peuvent délivrer une très forte intensité, susceptible d'occasionner des dégâts (destruction, incendie, explosion). En fait,
Leur éviter une forte chaleur.
Surveillez à la température de vos appareils surtout équipés de batteries au lithium. Si ils deviennent très chauds soudainement, coupez les
ou jetez les si ils brûlent (ça presse !!).
Il y a eu des cas d'explosion de ces batteries (flamme de 50 cm, console de jeu totalement fondue, sac à dos explosé. S'étend aux téléphones
portables et d'autres appareils.
Par miracle, ça s'est toujours bien passé pour les porteurs d'appareils ! Il s'agit de court-tours internes, suite à un défaut de fabrication, qui vérifient hélas ce que je rappelle
inlassablement au sujet des batteries ! il m'est arrivé de faire tomber sur de la moquette "une souris" Microsoft, d'un modèle peu courant, rabattable; lors de son usage ultérieur,
elle s'est subitement mise à chauffer jusqu'à brûler. J'ai pu enlever la batterie à temps. Matériel HS, évidemment.
Les batteries Lithium n'aimeraient pas les basses températures (au-dessous de zéro), et les batteries Ni MH ne résisteraient pas aux fortes températures (au-dessus de 50°).
Mieux vaut se renseigner pour ces cas. Cependant, le bouton de sonnerie extérieur de mon carillon de porte sans fil est alimenté par des piles bouton de type lithium et
Il faudra que je vérifie par basse température.
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La charge doit être surveillée (température). Un bloc d'alimentation chauffe mais ne doit pas brûler la main.
La charge rapide des batteries les fait fortement chauffer ! méfiez vous et surveillez les particulièrement. Couper en cas d'absence. Se méfier tout particulièrement
des batteries lithium qui sont susceptibles d'exploser. Des millions d'appareils ou de batteries ont été rappelés (dont Sony et sa console de jeux, Samsung et un smartphone).
Une batterie faible ou froide peut redonner un peu d'énergie en la laissant reposer quelques minutes et en la chauffant sous le bras ou dans la main.
Charge des batteries les fabricants brouillent les pistes car le marché est juteux. Chaque fabriquant se préserve en installant ses propres batteries et
leur chargeur, en renouvelant l'offre. Le marché des batteries standard est néammoins florissant. surveillez les prix et méfiez vous des offres mirobolantes (super, extra)
avec des prix toujours plus forts. Comme elles seront détruites un jour, mieux vaut y réfléchir.
Prendre connaissance des informations de recharge qui y sont insrites (loupe !). Exemple d'une batterie : "capacité 2500 Ah, charge 250 mA, 16 heures".
Ou charge 450 mA, 7 heures. Le chargeur doit correspondre à ces caractéristiques et porter des indications assez proches. Un chargeur lent fera toujours
l'affaire pour la batterie à charge courte, mais pas l'inverse. En effet, un chargeur 450 mA, 7 heures "forcera" la charge
d'une batterie prévue pour recevoir seulement 250 mA pendant 16 heures, avec un risque de surchauffe ; de plus, il ne la chargera pas complètement. Ses performances
en seront réduites, ainsi peut-être que sa durée de vie. Mis à part cette contrainte de courant de charge, on peut utiliser n'importe quelle marque de chargeur.
Si vous n'avez pas absolument besoin d'une charge rapide (exemple 15mn/3 h), la charge lente (exemple 12/18 h) doit lui être préférée.
Elle est plus complète, ménage les batteries qui sont de plus meilleur marché à capacité égale. On n'aime guère attendre et les fabricants le savent.
On peut d'autant plus recharger la nuit que la charge est lente (raison de sécurité: chauffe limitée). On peut aussi alterner, selon le besoin, avec deux cgargeurs.
Recharge de batteries dédiées à plus de deux broches (appareils photo, caméscopes..) ; deux broches seulement assurent la charge et l'on peut acheter un
chargeur universel si on en trouve.
Les autres fils servent à contrôler le niveau de charge pour couper le chargeur et l'appareil lui-même quand la batterie est trop basse C'est aussi un
moyen d'empêcher l'achat d'un autre modèle concurrent. Privilégier les batteries standard si le choix le permet (AA, AAA). C'est un vœu pieux, mais au cas où..
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Durée de vie des batteries l'indication 1.000 recharges est très optimiste car la capacité diminue progressivement, de sorte qu'à la millième vous ne
rechargeriez plus grand chose, sans parler de mort subite due à une décharge trop importante ou un stockage prolongé ! au bout de trois ans, la
batterie peut avoir perdu la moitié de sa capacité d'origine. Ainsi, les batteries lithium de la Toyota Prius donnée au départ pour quatre ans ont été prolongées à huit .
Sans préciser dans quelles conditions, c'est à dire la capacité réelle au bout de ce temps d'utilisation.
Stockage d'une batterie non utilisée:a mi charge en la surveillant et la rechargeant si nécessaire ; toutefois ce n'est pas facile à évaluer,
ce que l'on ne dit pas ! donc la recharger
de temps à autre à mi-temps de charge. NE PAS LA LAISSER SE DECHARGER TOTALEMENT ET LA CONSERVER AINSI, ELLE N'Y SURVIVRAIT PAS.
Modèles de batteries rechargeables. Elles sont équivalentes aux piles et on peut trouver dessus les mêmes indications de taille que les piles, soir piles LR20
(les plus grosses), LR14 (les moyennes), LR6 = AA (les plus courantes), les "crayons CO3 = "AAA", les 9 volts, dont la capacité très faible est cependant décevante.
Les batterie rechargeable équivalentes des grosses piles LR20 ont une capacité inférieure ou égale aux batteries AA. Leur prix est d'ailleurs identique.
- Effet possible de "pompage" avec les batteries. C'est anecdotique, mais je le cite pour évoquer un phénomène électrique et compléter la connaissance.
Cela m'est arrivé avec un caméscope lors de mes essais de remplacement par des batteries du commerce, non gérées par le caméscope. En fin de décharge, j'ai constaté un effet de "pompage" :
le caméscope se coupait par la faiblesse des batteries, lesquelles remontaient
leur tension, le caméscope tentait alors de se rallumer mais les batteries trop faibles se coupaient à nouveau, et ainsi de suite. Si le caméscope ne s'était pas coupé de lui-même automatiquement, mes batteries auraient été détériorées. Les
appareils électroniques ont généralement un circuit de contrôle du niveau de tension de la batterie qui coupe automatiquement l'appareil; cela en chatge et en décharge.
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Renouveler les batteries de perceuses et autres alimentations rechargeables,
Remplacement d'éléments défectueux dans un bloc 14,4 volts pour perceuse-visseuse
(12 éléments de batterie)
La photo ci-contre montre le remplacement d'un élément: deux fils électriques noirs - genre fil souple de cordon électrique à deux brins - relient un pôle négatif
(trait vert) à un pôle positif (croix rouge).
Pour commencer, j'avais soudé des LR3 (AA), mais bien que possédant la même énergie, soit 2100 ah, elles n'ont pas supporté l'effort de la visseuse.
J'ai donc renouvelé avec des batteries Ni mH 2100 ah gros modèle, car elles ont une bien plus faible perte intérieure.
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On peut naturellement en remplacer plusieurs, mais leur volume peut ne pas le
permettre sans bricolage du logement des batteries,
par exemple en ouvrant un côté (ce que j'ai fini par faire). La considération du prix doit retenir également l'attention, l'appareil neuf pouvant être plus
intéressant. Evitez les batteries les plus chères. Sans pub, j'ai eu de très bons résultats avec des Clartec (Lecle..), à presque moitié prix .
Démontage. Le boîtier s'ouvre en en levant quatre vis. Autre cas, voir démonter
Détection des éléments de batterie défectueux. le logement des batteries une fois ouvert, j'ai constaté qu'après avoir
fait débiter les batteries en faisant tourner le moteur en
charge (effort de perçage, d'aspiration etc.), j'ai touché les batteries : deux étaient tièdes, une plus chaude et la dernière très chaude.
- Un appareil de mesure m'a permis de confirmer: deux d'entre elles étaient très faibles (0,4 et 0,8 volts, contre plus 1 volt pour les deux autres.
- Sans appareil de mesure, on peut utiliser le testeur de continuité décrit en première colonne, les éléments encore bons, allumant seuls l'ampoule.
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La traction électrique offre d'immenses avantages : silence (dangereux en ville), accélérations puissantes due au fort couple à bas régime (un moteur thermique doit être assisté par
une série de rapports de vitesse). Donc meilleur rendement énérgétique au démarrage. Consommation nulle à l'arrêt, vitesse de rotation élevée, recharge pendant les phases de décélération ou de descente.
Les accélérations-ralentissements-freinages qui doublent presque la consommation en ville pour une voiture thermique, auront un effet réduit avec l'électrique.
Voiture "hybride": un moteur thermique recharge la batterie qui ne fonctionne seule qu'à bas régime et dans les périodes d'accélération.
La puissance des électriques pures "courantes" va d'une quarantaine de kW pour les voitures modèles courant (3 m 40), jusqu'à 120 kW pour les plus puissantes. Maximum actuel : 350 kw pour la Tesla.
(pas forcément beaucoup plus grandes). Il semble y avoir un accord autour des 200 kms d'autonomie, 250, dit Nissan et sa nouvelle Leaf.
1 Kilowatt= 1,34 chevaux vapeur. Simplification, réduire d'un quart le chiffre en chevaux pour avoir les kilowatts.
Note sur les unités. Le joule est la quantité de travail fournie par un watt en une seconde. Le watt est une puissance ; la durée pendant laquelle une puissance peut
soutenir son effort donne la quantité d'énergie que peut délivrer "l'élément producteur", batterie ou moteur et son réservoir de carburant.
Pour plus d'information, avantages, inconvénients)
voir la section, "physique, életricité".
ECLAIRAGE.
Gâchis d'électricité. Orchestrée par nos multinationales, la surconsommation d'électricité a été dénoncée depuis très longtemps par un
ingénieur qui a fini tout de même par convaincre un peu : il a dénoncé en particulier la définition officielle du niveau d'éclairage en lux au mètre
carré, dicté par EDF pour les locaux, qui conduit à un sur-éclairement dommageable pour la santé et les yeux. Les gens enlèvent parfois un tube sur
deux (ce que j'ai déjà fait). Cet homme vertueux est à l'origine des frigo 3/4 étoiles, des allumages automatiques par secteur et de bien d'autres idées de bon
sens. Il a estimé le gâchis d'électricité à plus de 20% de la consommation globale, sans être véritablement entendu des politiques. Notre propre responsabilité
est engagée, car mieux vaut réduire et éliminer le gaspillage plutôt que de réclamer des centrales nucléaires supplémentaires, credo d'AREVA ou d'EDF.
Ampoules à filament en tungstèned (normales, krypton, halogènes..). Elles subissent une surtension à l'allumage.
Pourquoi ? parce que, le filament étant froid, il offre bien moins de résistance au passage du courant électrique. Une surintensité,
très brève mais dommageable, passe alors dans le filament. Si l'on doit faire des aller retour incessants et brefs entre deux pièces,
autant laisser allumé car cela préservera la durée de vie de l'ampoule. Preuve de la surtension : les ampoules "claquent" presque toujours à l'allumage.
Exemple de calcul : Prenons une ampoule de 100 watts. une formule énonce : watts = volts multipliés par ampères soit (W = V * i)
que l'on peut écrire i=W/V (ampères = watts divisés par volts) soit dans ce cas, 100 watts divisés par 230 volts (environ) = 0,435 ampères.
note; la tension s'crit U et non V dans les formules mais j'essaie d'être cohérent.
- Pour l'intensité à froid on a la loi électrique, tension (voltage en volts) = résistance électrique (en ohms) multipliée par intensité (en ampères)
soit U=ri.
on peut écrire i=U/r (ampères = volts divisée par ohms). Il faut donc connaître la valeur de la résistance quand l'ampoule est froide
(à vide, sur la table). Une ampoule de 100 watts fait environ 45 ohms à froid (j'ai un ohmmètre électronique). On a donc : intensité (ampères) = 230 divisé
par 45 = 5, 1 ampères>; (soit plus de dix fois plus à l'allumage avant que ça chauffe. Et voilà, CQFD (ce qu'il fallait démontrer).
Le chauffage du filament est quasi immédiat, mais il y a quelques millièmes de secondes de surtension.
Ampoules halogènes : un gaz circule à l'intérieur et redépose le métal vaporisé du filament. Ce phénomène ne s'établit que si
la température est élevée, soit variateur à fond, au moins au début (baisser un peu après). Si vous l'utilisez toujours réduite, le filament s'usera bien plus
vite et pour avoir une lumière moins blanche, autant acheter une ampoule ordinaire en gardant le lampadaire pour les moments exceptionnels. Lumière blanche
et durée de vie sont de vraies valeurs.
Mais attention à la consommation ; bien des lampes halogènes, à éclairage indirect, font 150 (rares), 300 ou 500 watts, c'est à dire la puissance d'un petit radiateur.
Il vaut mieux une 150 ou 300 à fond qu'une 500 à moitié du variateur.
Elles sont très utiles en tant que spots, pour animer un mur, un coin, un objet, là ou les ampoules classiques ne permettant pas un tel faisceau.
Ou sur pied, pour lire. Avec des vingt watts on peut lire et éclairer quelques endroits bien plus agréablement qu'avec une 100 watts centrale au plafond.
Et éteindre où l'on veut ensuite, en fin de soirée par exemple.
- Lampes de type néon "tubes". Les néons - petits tubes de 80 cm pour cuisines et salles de bain, grands tubes de 120
pour baies vitrées, garages etc. - sont très intéressantes en éclairage soutenu "de fond". Ils équipent tous les bureaux, sous-sols, usines, entreprises.
Chez soi, les tubes néon sont également une solution efficace et très économique pour le séjour, la cuisine et la salle de bain.
Le tube néon est basé sur l'ionisation d'un gaz soumis à des décharges électromagnétiques (ionisation = extraction d'électrons des atomes de néon qui
deviennent alors des "ions" positifs). Un éclairage néon est composé d'un tube à décharge (une électrode à chaque extrémité), enduit intérieurement d'un produit
fluorescent, d'un transformateur haute tension, d'un starter, petit tube aluminium et d'un circuit antiparasite car
ça émet pas mal d'ondes électromagnétiques indésirables. Un influence physiologique néfaste a été prouvée aux USA il y a quelques années
(effet sur l'hyperactivité de gamins en salle de classe éclairée au néons).
- Ampoules de type néon dites "à basse consommation". Sont-elles vraiment économiques ? les tests montrent souvent que
les indications portées sont fausses (dans tous les domaines). Je n'ai pas fait le calcul avec le prix d'achat mais c'est peut-être un peu vrai
si elles tiennent vraiment la durée et si on ne s'en sert pas comme une ampoule ordinaire en jouant un peu trop de l'interrupteur
(il n'est pas bon pour les ampoules à filament d'être allumées et éteintes sans cesse, et c'est encore pire pour les lampes à gaz ionisé de type néon).
Les allumages répétés augmentent la consommation de ces lampes mais surtout les usent prématurément.
(auquel cas on a perdu au lieu de gagner (l'heure est à une écologie douteuse et mercantile). De plus, contrairement aux néons "grands tubes", elle peuvent
demander du temps pour atteindre leur niveau d'éclairage de régime. Interdire toutes les lampes à filament et les remplacer par ces lampes à
basse consommation est un non sens et
un nouveau problème écologique. A moins qu'on ne laisse subsister les halogènes de petite puissance. Ou espérons d'autres sources d'éclairage "plus humaines" à
venir, autres que les LED (observez ces éclairages "froids" de Noël, aux clignotements "durs" (instantanés).
Deux techniques ? Après avoir renouvelé l'une des ampoules à basse consommation, le nouveau modèle tube tortillonné s'allume instantanément
et éclaire tout de suite bien, contrairement au modèle précédent ! il y a donc plusieurs modèles de fonctionnement, sans qu'on nous le dise
sur la notice. Par malheur, en la dévissant, j'ai cassé le tube tortillonné qui est très très fragile (on fait de plus en plus économique là aussi..).
J'ai donc été acheter - c'est déjà moins économique - un autre modèle de puissance comparable, mais avec une ampoule de verre dépoli autour, pour éviter de
renouveler ma maladresse. Eh bien, ce modèle s'allume plus lentement, éclaire progressivement. Je ne sais toujours pas comment repérer les rapides et les lentes.
Sont-elles si économique qu'on le dit ? assez curieusement, ces lampes chauffent assez fort, brûlent les mains même, alors que
le tube néon classique ne fait que tiédir. Il y a donc une perte importante d'énergie par chaleur.
- Lampes de poche. tout ce que l'on pouvait dire pour les ampoules à filament n'a plus aucun intérêt depuis l'avènement des
LED !
- Lampes LED. Ce sont des composants électroniques luminescents dont les possibilités ont été formidablement accrues depuis leur création.
Autrefois simples voyants de chaînes HI-FI, elles sont devenues des projecteurs à la lumière très concentrées, mais surtout, par rapport aux ampoules à filament,
elles consomment beaucoup moins. Ce qui est du à leur faible perte en chaleur, un autre avantage conséquent (ça ne brûle plus, écartant tout danger). Pour l'heure,
il faut encore en grouper beaucoup pour constituer une ampoule courante de 60 watts, mais c'est sans aucune importance,
achetez ! (15/20 euros tout de même); au-delà, et pour aujourd'hui (2014), le prix pour une puissance supérieure est prohibitif. Leur "température de couleur",
très froide tendance violette du début, s'est bien améliorée, ainsi que leur angle de dispersion assez étroit. Mais on peut les mettre derrière un abat-jour/luminaire.
Je ne sais pas si les chiffres en dizaines de milliers d'heures de fonctionnement seront respectés, ni surtout ce qu'il restera comme intensité d'éclairage le terme venu,
car aucune courbe ne le précise; elles doivent bien perdre progressivement leur efficacité, comme tout composant électronique qui s'épuise peu à peu.
-Lampes torche, frontale ou de poche. On voit des chiffres commerciaux tout à fait incroyables, qui concernent
la durée des piles et non la
lampe LED: 50 heures, 120 heures de fonctionnement avec deux petites piles ou batteries (je mets des batteries rechargeables).
Qu'en est-il en réalité ? les fabricants honnêtes produisent un tableau d'éclairage dans la durée et l'on constate alors qu'au bout de 10 heures, une lampe
vendue pour 120 heures n'éclairera plus, qu'à mi distance !! autrement dit, au bout des 120 heures sunsistera au mieux qu'un lumignon !
de quoi trouver le trou de la serrure ou fouiller dans un sac, mais le smartphone fait bien mieux.
Malfrè cela, c'est largement plus performant q'une lampe à filament et vous serez certain de pouvoir compter sur un bon éclairage au plus mauvais moment,
la nuit sous la pluie par exemple, en voiture etc, juste quand les lampes ordinaires vous lâchent. Et il y en a à manivelle, plus sûres encore, même si l'on doit pas mal mouliner.
Caractéristique des lampes LED. La rapidité d'éclairage est évidente, on peut la constater avec les clignotants, c'est instantané, agressif même.
La rapidité dépasse l'entendement. Une lampe LED peut s'éteindre et s'allumer au millième de microseconde et bien moins encore.
Leurs cousines, dans l'invisible, transmettent nos Gigabits d'internet et de téléphone sur fibre optique!!
On connaît aussi leur pouvoir de concentration, avec les diodes laser
- Guirlandes électriques. Lorsqu'il n'y a pas de transformateur (bloc noir à mettre dans la prise), chaque ampoule reçoit une fraction de la
tension totale du secteur (230 volts); on dit qu'elles sont montées en série et il faut donc remplacer une ampoule grillée par une ampoule du même modèle de
guirlande (exemple, modèle à 30 ampoules par ligne (fil). Il y a souvent plusieurs fils (lignes) torsadées, soit 4 fils électriques avec celui du retour à la prise).
Dans ce cas, une guirlande de 90 ampoules sera constituée de trois circuits de 30 (3 chapelet de 30 ampoules).
Avec un transformateur, la tension est limitée, par exemple à 12 volts; On retrouve les deux cas cités avec le 230 v. dans ce cas, les ampoules peuvent être chacune de 12 volts
(montées en parallèle) ou d'une fraction de 12 volts correspondant au nombre d'ampoules ou LED montées en série (chapelet d'ampoules).
Il peut y avoir, comme précédemment, plusieurs séries en parallèle de 12 volts.
Ode à la prise multiple.
C'est l'accessoire le plus utile du marché de l'électricité. Sans elles, pas de salut, rien ne marcherait. Rien ne se rechargerait.
Les appareils les plus sophistiqués en resteraient muets de surprise. Car rien d'autre n'est prévu. D'un côté, "LA" technologie du miracle, qui vous relie au monde, vous passe
ses images, envoie ses messages et ses pub, vous surveille, vous rappelle que c'est l'heure de.. que le frigo est vide, que vous n'avez pas assez marché, et de l'autre côté,
il y a la prise multiple. On n'en a jamais assez. Elle sont partout, même dans les maisons les mieux équipées en prises.
Au pire, elles se montent l'une sur l'autre. Elles peuvent être à trois prises, et répondent alors au petit nom de "triplettes". Sur la base de ce modèle, il y en a avec deux ou quatre prises,
sans que l'on parle de duette ou de quadruplette. Allez donc savoir. Mais venons au véritable sujet, la prise multiple, la vraie, avec cordon, se décline en un tel nombre de versions
qu'il est bien difficile de trouver le bon modèle. Le plus souvent en bande ou rampe, elle peut être aussi carrée. A quatre, cinq prises ou plus, droites, inclinées ou croisées,
elle semblent nous défier : deux à trois trous, trois à deux trous, avec interrupteur, sans interrupteur, à quatre fois trois trous mais avec parafoudre, mais sans interrupteur.
Aucune formule mathématique ne peut nous venir en aide.
La loi sur les arrangements se mêle avec celle des combinaisons et d'autres choses encore. On y perd son latin.
Je suis sous le coup de l'émotion, j'ai trouvé le modèle que je recherchais. Pas exactement, mais ça ira. Je vérifie sans trop y croire mais si, c'est bien ça. Emballé, payé
! Arrivé tout content à la maison, je branche : le cordon, d'un mètre cinquante, est trop court !! heureusement, j'en ai une qui pourra dépanner pour le moment, mais avec
un très long cordon. J'ai essayé de réduire ses serpentitudes au mieux sans grand succès. Le problème est bien connu. Le mieux serait de la glisser quelque part, mais où ?
Des multiprises ont les deux trous en biais.. les plus vicieuses. Imaginez un coin, entre le fauteuil et le lampadaire ; on n'y voit rien parce que justement, c'est le lampadaire que l'on veut brancher pour y voir clair.
On essaie d'enfoncer la fiche mâle, mais rien ne rentre, ni horizontalement, ni verticalement, ni en biais.
Pourtant c'est en biais que ça se passe. Fort heureusement, il semble qu'il n'y en ait pas qui aient à la fois des trous droits et des trous en biais.
C'était vrai jusqu'à ce que je l'écrive, à croire que j'ai été entendu : Legrand vient d'en sortir une maigriotte, qui laisse voir ses formes de prises, à trois, quatre, six prises.
Je l'aime bien celle là, elle est moins mastoc, taille mannequin, presque élégante. Eh bien, trois prises successives sont orientées différemment ! malgré ça, j'aurais bien prise, avecs ses yeux chassieux.
Je cherchais donc le modèle à cinq prises, mais il n'y en avait pas. La quatre prise aurait pu me convenir, mais elle n'avait pas de fil électrique et donc pas de prise (à monter soi-même, du jamais vu).
Notez que l'on peut y mettre la longueur que l'on souhaite, mais il faut acheter du fil et une prise et bricoler. Si l'on pouvait acheter à part des longueurs de fils, ce serait parfait !
Par exemple des longueurs de cinquante en cinquante centimètre, avec prise au bout.
Compréhension du courant électrique.
Version classique, on compare le courant électrique à un cours d'eau. la pente ou la pression pousse l'eau.
Plus la pente (ou pression) est grande, plus le débit d'eau peut devenir important.
En électricité, la tension (voltage) "pousse" le courant électrique : plus la tension est forte, plus le débit d'électricité peut augmenter.
La pression peut faire sauter les digues, faire éclater un tuyau afin que l'au puisse passer.
Ce n'est qu'une question de valeur à atteindre. La tension/pression (voltage) du courant électrique peut faire éclater de la même manière
l'isolant d'un conducteur (la digue, le tuyau), ou faire jaillir un arc électrique dans l'air si le courant ne peut pas passer. Ce n'est qu'une question
de valeur à atteindre. Pour l'éclair d'orage, des millions de volts.
La largeur, la rectitude du cours d'eau, la présence de roches, peut freiner l'eau. Un nouveau facteur intervient , la nature du cours d'eau.
En électricité, la résistance du conducteur freine le courant électrique (diamètre du fil, nature du métal, aluminium, cuivre, argent, or).
Elle se mesure en Ohms. Il en découle, c'est le bon mot ! que l'électricité "coulera" mieux (intensité en Ampères), à "pente/pression" égale (voltage égal),
si la résistance du cours d'eau est moins grande (le conducteur électrique est meilleur et plus gros).
Une condition fondamentale doit cependant être respectée ; l'apport d'eau (source) doit être suffisant (barrage, pluie).
Si ce n'est qu'un maigre filet d'eau au départ, on ne fera rien avec malgré la pente et un lit de rivière rectiligne et lisse. C'est la même chose en électricité,
si l'apport d'électricité (source) est faible, une forte tension ne permettra pas un gros débit de courant. La tension n'apporte donc pas nécessairement la puissance.
Pratiquement, on peut avoir un tension forte "à vide", dès qu'on branche un appareil dessus, cette tension "en charge", s'effondre. Comme pour un petit bloc d'alimentation 12 volts
trop faible pour l'appareil que l'on branche dessus.
EXEMPLE TYPIQUE, le phare de voiture. On n'allumera pas un phare de voiture de 55 Watts avec une "petite" pile de 12 volts: la pile se mettra
à chauffer et sa tension s'écroulera ! sans la moindre lumière.
On résume les relations entre voltage, résistance et intensité par la formule de base en électricité, U = R * i où la tension "U" est exprimée en volts,
la résistance "R" exprimée en ohms et le débit "i" exprimé en Ampères. (* signifie "multiplier par").
On peut écrire la formule ainsi i = U / R (intensité = tension divisée par résistance) qui montre bien que le débit (Ampères) dépend aussi, comme pour le cours
d'eau, de la pente/pression et du lit du cours d'eau (résistance). Il est proportionnel à la tension et inversement proportionnel à la résistance (divisé).
On peut écrire cette formule sous la forme R = U/ i (U divisé par i).
APPLICATION: une ampoule de lampe torche est alimentée par à deux piles de 1,5 volts montées "en serie", soit 3 V, qui alimentent une ampoule de 0,25 Ampère, valeur marquée sur son culot.
: on a donc R (Ohms) = 3 V (U) / 0,25 (Ampère) = 12 Ohms.
Calculs d'initiation avec une ampoules de lampes à piles. Pour les calculs, j'ai retenu les anciennes ampoules à filament, et non les LED) Une ampoule de lampe à piles est
marquée "3,8 V, 0,5 A". Sa résistance dans ces conditions est donc de 3,8 volts divisé par 0,5 Ampères = 7,2 Ohms, alors que celle marquée 3,5 V et 0,3 A fera 11,6 Ohms
et consommera moins avec la même pile (exemple, une de 4,5 volts). Remarque, la résistance d'un filament augmente beaucoup avec la température et si on le mesure à froid,
on trouvera une valeur très inférieure aux valeurs données.
Avec une ampoule halogène. La plus forte est de 500 watts. Sous 220 volts, elle consomme 500 divisé par 230 = 2,17 Ampères (voir plus bas la puissance, P= U.I).
Sa résistance est donc de 230 divisé par 2,17 = 106 Ohms, soit près de 10 fois plus que nos précédentes petites ampoules. D'où l'intérêt de bien respecter le voltage d'un appareil
bi-tension ou d'une lampe, même à piles.
Quittons notre cours d'eau en pente alimenté par des torrents, pour passer à une installation purement technique, avec pompe.
Un générateur de courant électrique est ici représenté sous la forme d'une pompe hydraulique (partie renflée à gauche du dessin). En électricité, la pompe (générateur),
produit une pression de particules (charges) positives à la sortie et négatives au retour. A droite, la partie rétrécie du circuit freine davantage le courant,
c'est le récepteur (appareil, outil électrique, radiateur, moteur..).
Ce modèle hydraulique montre que les (gros) tuyaux (conducteurs électriques) n'oppose qu'une faible résistance au courant.
Conséquence ? le diamètre des fils électriques doivent être d'un diamètre bien adapté à la puissance du récepteur (appareil).
Il existe couramment des fils de 0,75 - 1,5 - 2,5 - 4 mm de diamètre. Assurez vous en les achetant qu'ils correspondent à la bonne puissance sous peine de
les voir chauffer ! il faut plus pour les cuisinières tout électrique (6 mm), protégées par un fusible de 32 ampères. Faute de quoi, les fusibles sautent,
les fils chauffent, les prises brûlent ! Parce que "la source", (le voltage générateur EDF) ne faiblit pas !
on utilise le 0,75 mm que pour les lampes de faible puissance (40, 60 W chevets etc..). Le 1,5 mm est le plus courant mais li faut du 2,5 pour les prises de courant.
Pour certains, le courant électrique pourrait être une vibration des atomes qui, tout en restant sur place, mais se bousculant sous l'effet d'un champ électrique,
provoqueraient pertes puis gains de particules électriquement chargées. On aurait finalement l'impression que des charges électriques circuleraient alors qu'elles n'auraient
qu'une existence éphémère que de proche en proche, comme les vagues de la mer qui, au large, ne fond que monter et descendre sans avancer, mais communiquant leur mouvement
à l'eau voisine. Pour d'autres, il y a transport de charges, mais comme on ne sait pas les voir circuler ou non dans le conducteur, restons en là.
Une puissance peut être utilisée avec une tension forte et une intensité faible ou l'inverse : cela dépend du générateur (pile, batterie, alternateur)
et du récepteur (lampes, moteurs).
Faible tension et forte intensité ? c'est le cas du démarreur d'une voiture, qui débite une très forte intensité sous seulement 12 volts.
forte tension et faible intensité ? c'est le cas des tubes néon, qui exigent une forte tension à l'allumage pour ioniser le gaz du tube.
Il y a un petit boitier appelé "starter" pour cela. Après, l'ionisation se maintient d'elle-même, avec le courant le plus faible qu'on ait jamais connu pour l'éclairage.
Puissance électrique.
La puissance de notre cours d'eau dépend du débit, qui est un volume (donc une masse) et une vitesse (mètres cubes par secondes). En électricité,
la puissanceest donnée par la formule P = U * i (Volts multipliés par Ampères), où P est la puissance exprimée en Watts,
U la tension exprimée en volts et i le débit exprimé en Ampères.
FER A REPASSER. quelle intensité passe dans le fer à repasser d'une puissance de 1000 watts ? on peut modifier la formule P = U * i
en i = P/U (i = P divisé par U, c'est pareil) ; donc, sous 200 volts on a i = 1000/230 = 4,34 Ampères
"resistance interne" d'un générateur. Ce point déjà abordé est particulièrement important dans la compréhension de la puissance fournie
l'ampoule du feu rouge de mon vélo, une diode LED, n'éclaire plus. En mesurant les piles, je ne trouve plus que 1,42 volts à chacune à vide et 1,29
volts en fonctionnement (on dit aussi "en charge"). Pourquoi la tension chute-t-elle ? parce que les piles ont une résistance intérieure,
et que celle-ci augmente avec le service (usure). Pour vérifier le bon état d'une pile (générateur), on doit la mesurer "en charge" (avec une ampoule
ou une résistance adaptée).
Il y a des petits testeurs de piles dans le commerce qui permettent cela.
Parler de la résistance intérieure d'un générateur revient à dire qu'il consomme en fait partiellement sa propre énergie en chauffant.
On peut Imaginer un générateur théorique parfait qui n'aurait aucune résistance intérieure ; sa tension aux bornes ne baisserait pas en charge.
Raccordons, à l'un de ses pôles, une résistance en série. Raccordons à l'ensemble un appareil quelconque: un courant s'établit et la résistance chauffe !
La tension utilisable par l'appareil baisse. Eh bien cette résistance, c'est celle qui est à l'intérieur de tout générateur imparfait.
- La résistance interne d'un générateur est-elle fixe ? non, elle varie en fonction de la charge et de l'état du générateur. Pour une
pile, sa résistance augmente considérablement en fin de décharge. Pour un alternateur, entraîné par un fort moteur, si on tire trop d'ampères,
les fils internes chauffent de plus en plus, ce qui fait augmenter leur résistance, jusqu'àu court-circuit par brûlure des isolants ou fusion
des fils électriques.
Application pratique.
Quelle est la différence entre ces deux accumulateurs de 2500 ampère/heure chacun? du point de vue de la quantité d'énergie stockée, aucune. La différence
sera perçue lors de la restitution de cette énergie, lorsque l'accumulateur sera fortement sollicité (débit en ampères important).
En effet, la plus grosse (verte) possède une résistance intérieure bien plus faible que l'autre, standard AA. Explication : le même courant circule aussi bien dans le générateur
- qui le produit (donc notre batterie) - que dans le récepteur. En fait, les deux consomment !! Plus la résistance interne du générateur sera
faible, moins il consommera inutilement. Ce sont des accumulateurs proches de ce type - un peu plus petits - qui équipent les outils et appareils à batterie,
tels que perceuses, aspirateurs à main etc.
Voir plus haut, un exemple de remplacement de batteries et un cours pratique sur l'effet de la résistance interne.
Énergie électrique
Unité d'énergie électrique. On l'exprime normalement en Joules. Pour EDF, l'unité courante est le kilowatt/heure, soit 1000 watts pendant 1 heure.
L'énergie électrique provient d'un générateur (pile, la première utilisable inventée par Volta, batterie, magnéto, dynamo, alternateur, panneaux solaires..);
il y a une équivalence entre l'énergie mécanique ou chimique et l'énergie électrique qui en résulte.
Pour visualiser sa représentation, on prend généralement l'exemple du cours d'eau: l'énergie apportée par son débit se mesure en mètres cubes par seconde,
multiplié par la densité de l'eau, puis le temps (nombre par secondes).Analogie: le débit (mètres cubes) correspondrait à l'intensité du courant électrique, et la densité par la
tension (voltage).
Le kilowatt/heure (1.000 watts par heure), peut correspondre à un courant de 10 Ampères (intensité du courant), pendant une heure, délivré sous une tension de 100
volts. On résume cela par la formule P Watts = U (volts) * i (Ampères) * T (temps) ou le signe * signifie "multiplier".
Une autre formule fait appel à la quantité d'électricité en Ampère/heure (cas d'une batterie), soit W = q * e (écrit aussi W=q.e).
"q" est le nombre d' Ampères/heure de la batterie (par exemple 2,5 pour une 2500 mAh (milli-ampères heure et "e" est le voltage en service
de la batterie (un peu inférieur à la tension à vide).
Applications pratiques ; 1/ l'ampoule d'une lampe indique 230 volts et 60 watts; la formule suivante P (watts) = V (volts) * i (ampères), permet d'en déduire
l'intensité de courant qui la traverse, soit i = P divisé par V = 60/230 = 0,26 ampères. Si elle reste allumée pendant 2 heures, on aura consommé 120 watts/heure
soit 0,120 kilowatt/heure. La résistance de l'ampoule à chaud est de R = U/ i = 230/ 0,26 = 884,6 ohms.
Ce calcul vaut pour la consommation de plaques électriques et d'un four, soit de 4.000 à 6.000 watts, ce qui donnerait au maximum 6.000/ 230 = 26 ampères !! le fusible
et la section des fils électriques seront calculés en conséquence. L'énergie électrique consommée est dans ce cas de 6 kW/h par heure de fonctionnement.
2/ Une batterie rechargeable Ni MH indique 2300 mA/h (= 2,3 Ah) et l'on sait que sa tension moyenne sera en principe de 1,2 volts.
L'énergie pouvant être délivrée est de W = q * e soit 2,3 Ah * 1,2 V = 2,76 Watts/h, c'est à dire 2.76 Watts pendant seulement une heure.
Ou encore 5,52 Watts (le double) pendant seulement une demi-heure. L'intensité débitée sur une heure sera de i=W watts/U volts, soit 2.76 divisé par 1.2 = 2,3 ampères
(ou le double en une demi-heure).
DANGERS ELECTRIQUES.
Le risque d'électrocution.
Il provient le plus fréquemment lorsqu'on touche uen fiche électrique, saisit une rallonge ou un appareilt défectueux intervient beaucoup, car il détermine
le passage ou non
du courant par le cœur. Ainsi, le remplacement d'une ampoule électrique est particulièrement critique car on juché sur un escabeau, les bras tendus en
l'air. Les culots de lampes à vis en plastique réduisent fort heureusement ce risque, mais il convient d'être vigilant (fils dénudés, etc).
L'humidité augmente considérablement le risque, le carrelage aussi, même sec. l'humidité peut provenir de la moiteur des mains et des pieds. La finesse de
la peau est uin facteur aggravant (absence de callosités). Si votre machine à laver à débordé sur le sol, allez couper le compteur avant toute chose
et n'essayez surtout pas de la débrancher avant !
Les conséquence de l'électrocution. de 10 à 15 mA, tétanisation (paralysie) des muscles du bras et de la main, possibilité de brûlures superficielles;
de 25 à 35 mA, tétanisation totale des membres et de la cage thoracique (on ne respire plus). Le cœur ne résiste pas à plus de 50 mA, mais bien des dégâts
peuvent se produire avant. Il y a aussi un effet d'électrolyse, c'est à dire de décomposition des tissus du corps.
Les effets les plus graves, si on est encore en vie, sont dus à la destruction des nerfs par lesquels le courant remonte.
On croit être sauvé mais les membres (bras..) restent paralysés et la gangrène commence à se développer dans le membre, qu'il faut alors couper rapidement.
Cet effet est en général peu connu, car il ne touche guère que les blessés par haute tension, travaillant ou tombant sur ces lignes.
Le simple "230" paralyse les muscles et l'on peine à se dégager, la ou les mains crispées, le corps ou les membres tressautant fortement.
Un danger plus sournois provient du fait que l'un de ces conducteur est mis à la terre chez le distributeur (EDF).
On dit qu'un conducteur est la phase, et l'autre le neutre (terre). De ce fait, si vous touchez un fil "phase" dénudé, borne de raccordement etc, ou
un appareil électrique non à la masse qui a une fuite interne (la phase passe un peu dans la carrosserie), vous servez en quelque sorte de fil
neutre par votre corps et surtout vos pieds, qui sont en contact avec le sol. Les semelles cuir n'isolent pas bien, encore moins si vos pieds sont
humides et le sol aussi. Ce risque est très réduit par la mise à la terre des appareils, à condition que la terre de l'immeuble ou de votre pavillon
soit bonne (elle devrait être vérifiée). C'est la raison du troisième fil (jaune et vert) qui est relie à la masse le chassis et l'habillage de
quelques appareils (cuisinières, machine à laver surtout (eau..). Bon nombre d'appareils sont désormais à "double isolation", ce qui évite le troisième
fil de terre (sèche cheveux, perceuse..). Regardez vos prises pour voir si il y a deux ou trois broches.
Vraie valeur du "220" - fuites électriques.
A la maison Le courant du "secteur" est dit de "220 volts" mais il devrait être de 227 volts. Il varie généralement autour de cette valeur, qui est la valeur théorique "nominale"
selon le lieu, le type de branchement et le trafic (charge du réseau). S'agissant de courant alternatif, cette valeur est une moyenne entre un maximum et zéro,
ceci 50 fois par seconde (voir la théorie plus bas car il dépasse largement ces valeurs "en pointe"). Autrefois, il faisait seulement 110 volts, mais avec
la consommation croissante, les câbles allaient devenir très gros, donc plus difficiles à installer et plus coûteux. Les USA ont cependant conservé cette tension,
alors que leur consommation est très importante. Ils sont cependant obligés d'avoir recours à de nombreux transformateurs "de distribution", que l'on peut voir parfois
à l'extérieur, sur de simple poteaux. Ne touchez les parties dénudées des appareils électriques branchés sur le secteur. Placez des "bouchons" (à la
vente) dans les anciennes prises non sécurisées si vous avez de jeunes enfants.
Fuites de courant sur les corps métalliques des appareils. Pour vérifier les fuites, utilisez un simple tournevis avec lampe néon
dans le manche. il suffit de toucher la carrosserie métallique de l'appareil : la lampe ne doit pas s'allumer
(éviter le plein soleil pour mieux voir ou faite une protection avec l'autre main). Cet ustensile très bon marché et utile en qualité de petit tournevis,
permet également de vérifier le fil qui a du courant (phase) sur une prise et celui qui n'en a pas (neutre).
Branchements bricolés. Pour une rallonge coupée, on fait bien souvent un raccord "comme on peut". Les brins raccordés, torsadés serré ensemble, devraient être soudés à
l'étain, ou serrés dans un raccord à vis type "domino", puis enrobés isolément d'un ruban adhésif. Pour une épissure simple, "en ligne", sans raccord à visser,
il est recommandé de couper les deux brins à des longueurs différents de sorte que les deux raccordements ne tombent pas en face l'un de l'autre mais soient décalés.
On entoure ensuite le tout d'un autre ruban. On peut aussi noyer le raccordement ainsi effectué en formant une "olive" autour avec de la colle mastic,
du silicone pour joint de salles de bain (cartouches genre Rubson), du plastic à ramollir dans l'eau chaude, de la paraffine.
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Courant 12 volts. Le courant 12 volts, absolument inoffensif, est obligatoire dans certains les lieux humides (caves, industries, sols mouillés).
Je ne sais pas si la prise "12 volts est obligatoire pour le rasoir électrique du particulier, mais il devrait être conseillé. Elle y est encore rare car on se sert aussi
du sèche cheveux et il faut pour cela un transformateur plus puissant, dit "isolé" du secteur, parce qu'il supprime le retour du courant par le sol. Les hôtels de bon standing
en sont équipés. Les sonnettes sont aussi sous basse tension (9/12 volts). Ne bricolez pas vous-même une sonnette sur le secteur !! la peine de mort a été supprimée en France.
Salle de bains. Il y a des normes pour l'installation électrique d'une salle de bain. Des volumes aux dimensions réglementaires déterminent les espaces dans
lesquels aucune pris de courant ne doit être posée. N'oubliez pas que la baignoire est presque toujours mortelle avec un sèche cheveux ou une applique lumineuse métallique proche non mise à la
terre. Même la sonnerie du téléphone y a autrefois tué.
Se méfier de certaines "appliques à petits tubes à filament", qui comportent souvent une prise de courant pour le rasoir ou le sèche cheveux.
Cuisine.Les prises sont nécessaires mais il ne faut pas en mettre directement au-dessus de l'évier.
Le matériel est généralement responsable des décharges électriques que l'on reçoit. Sont souvent incriminés : les câbles et les prises en mauvais état ou défectueux (mâle et
femelle), les douilles cuivrées des lampes d'éclairage, les branchements divers bricolés avec fils volants, les rallon ges seulement branchées côté mur, les tableaux
de distribution anciens (panneau de fusibles et disjoncteurs).
Remplacement d'une ampoule électrique. Si un fil de phase touche intérieurement une douille métallique, il y a risque d'électrocution grave ou fatale.
J'ai connu un cas ; ce n'est pas rare parce qu'on ne se méfie pas. Mettre des gants, envelopper le douille de chiffons ou couper le courant, ce qui est toujours mieux.
Les douilles à vis, adoptées depuis les LED sont en matière plastique.
Risque d'incendie. Vérifier que les Prises électriques ne chauffent pas, en posant simplement la main dessus.
Vérifier qu'il n'y a pas de zone marron autour des trous ou des fiches (plastique brûlé). Elles peuvent fondre et provoquer un court-circuit. Pareillement
pour les rallonges et pour le tableau d'alimentation (fusibles). Veiller aussi aux >blocs d'alimentation, chargeurs de batteries et leur prise. Un bloc
d'alimentation chauffe mais ne doit pas brûler la main. La charge rapide des batteries les fait chauffer à brûler ! méfiez vous et surveillez les particulièrement. Couper en cas
d'absence. Les batteries lithium sont susceptible d'exploser. S'en méfier tout particulièrement. Un grille-pain électriques peut mettre le feu au pain.
Si par hasard un bout de papier ou de tissus est atteint (votre manche ..), c'est un départ de feu !
voir aussi Bricolage
Fils Haute tension tombés au sol.
Dans la nature, n'approchez pas trop des pylônes Haute tension en général, et surtout pas si des fils sont tombés à terre.
Un fort courant parcours le sol et l'on peut être électrocuté alors que l'on est encore à plusieurs mètres ! comment ? par la tension qui résulte entre nos deux pieds !!
on l'appelle "la tension de pas". En plantant deux piquets métalliques reliés à une ampoule, elle s'éclairerait, et cela a été démontré.
N'urinez pas non plus près des piliers des lignes électriques car l'urine, salée est très conductrice et il y a toujours des fuites par les piliers avec
les hautes et très hautes tensions.
Autre précaution à prendre, plus difficile: ne pas s'approcher, ni toucher une personne électrocutée. Si elle est encore dans la zone critique
ou n'est pas dégagée du fil, car vous risquez d'y laisser votre vie sans pouvoir pour autant la sauver. Si la personne peut être touchée, on procède comme pour les
accidentés inconscients et qui ne respirent plus : position sur le côté, sortir la langue, faire la respiration artificielle coordonnée (bouche à bouche alterné
avec de fortes pressions sur la poitrine, (voir les études récentes sur le sujet).
Est-ce que le danger augmente avec la tension ? oui et non. Il y a des des rescapés des très hautes tensions car il se produit alors un effet pelliculaire semblable à celui qui
se produit avec des courants à haute fréquence : le courant à tendance à déserter le centre du conducteur pour circuler uniquement à la périphérie.
Cela peut sauver, mais il vaut mieux ne pas y compter, d'autant qu'il peut y avoir de graves brûlures de la peau.
Danger des champs électriques.
les jets d'eau créent des champs électriques qui peuvent devenir importants, par exemple pour le lavage industriel. Il faut donc s'en prémunir car il y a risque de décharge
électrique.
Explosion, incendie dûes à l'électricité statique.
Les étincelles dues aux charges électrostatiques ont une énergie faible mais peuvent causer de gros dégâts. Quelques cas exigent leur préalable neutralisation.
par exemple au cours du ravitaillement en vol des avions, que l'on doit "décharger" au préalable de leur charge en électricité statique".
Les grains et les poudres se chargent également par friction lors de leur stockage. L'explosion de silos est toujours à redouter.
Résistance nulle
La résistance électrique est une gêne dont on se passerait bien. Imaginons de fortes intensités circulant librement, avec peu d'énergie ! un rêve ?
on le dirait car le fil électrique est toujours un peu résistant. Gros, il coûte cher, et devient trop encombrant.
Pourtant, on peut obtenir UNE RESISTANCE NULLE (0 Ohms) en trempant le fil dans un fluide très froid, à moins 270 degrés !!
La résistance devenant nulle signifie que l'on peur faire circuler un courant qui, une fois établi, ne demande aucune énergie pour le maintenir.
On croit rêver, mais on tente d'utiliser industriellement ce principe, notamment pour la lévitation de véhicules (trains) sur des bobines électriques
"archi congelées" réparties tout au long des voies.
Cette congélation assortie de fils très courtes, sont obligatoires pour les plus puissants ordinateurs.
Voici trois montages qui permettent de comprendre comment on peut grouper les résistances, par exemple pour adapter le récepteur (ici les haut-parleurs d'un amplificateur)
afin des les adapter au générateur (l'amplificateur HiFi). Chaque haut parleur de l'enceinte acoustique a ici une valeur de 8 ohms.
La sortie de l'amplificateur peut varier de 4 à 16 ohms. Pour obtenir la meilleure puissance (rendement, adaptation), la résistance,
que l'on nomme impédance en courant alternatif, doit être la même à la sortie de l'amplificateur qu'à l'entrée des haut-parleurs.
Le premier montage comprend deux haut-parleurs montés en parallèle : la résistance sera divisée par deux, soit 4 ohms.
Le deuxième montage comprend deux haut-parleurs montés en série : la résistance sera multipliée par deux, soit 16 oms.
Le troisième montage comprend un mélange des deux, série parallèle : divisée puis multipliée comme dans les cas précédents, la résistance revient à 8 Ohms.
Si la sortie de l'amplificateur est de 8 ohms, le premier montage risque de forcer sa puissance en voulant "tirer trop", tandis que le deuxième montage ne "tirera
pas assez" et n'obtiendra pas non plus le meilleur effet. Il est clair qu'un seul haut-parleur de 8 Ohms est adapté dans ce cas.
Nuance : dans un haut parleur, une membrane suit le déplacement d'un bobine de fil placée dans un aimant circulaire. De ce fait, le fil électrique possède une
résistance et aussi un effet selfique dû à la bobine. On dit qu'il a une "impédance". Celle-ci augmente la valeur de la résistance pure, mais cela dépend de la fréquence
du courant. voir "courant alternatif".
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Courant alternatif (AC)
Le courant alternatif est plus facile à produire car l'alternateur est plus simple mécaniquement que la dynamo, réservée au courant continu (courant direct, DC).
De plus, sa transformation est rendue possible par de doubles bobines, appelés transformateurs, qui élèvent ou abaissent à volonté les voltages ; cela avec un excellent
rendement (peu de pertes), pour un coût assez bas.
On élève ainsi le voltage pour le transport car un voltage élevé limite l'intensité à puissance égale (voir ci-dessus, puissance électrique), et par le fait, permet de
réduire le diamètre des fils de cuivre sur les lignes.
Courant alternatif : Sur le schéma de droite, le courant vient du trou "A" de la prise et va vers "B" , puis vient du trou "B" et va vers "A".
Et cela, 50 fois par seconde.
le courant alternatif est représenté sous forme d'un sinusoïde, c'est çà dire une courbe qui ondule comme un serpent ou les spires d'un ressort. Pour autant, le courant
électrique ne sautille pas vers le haut ou le bas comme cette représentation pourrait le faire croire, mais elle signifie qu'il change de sens 50 fois par seconde en Europe,
60 fois aux USA. Comme il change constamment, il prend différentes valeurs entre ces instants et on doit définir un courant moyen pour étudier ses effets.
En France, cette moyenne est de 227 volts, signifiant que ses effets sont comparables à un courant continu de 227 volts. (on parle traditionnellement du 220 opposé à
l'ancien 110, mais il devrait s'agir en réalité de 227 volts
Si le 227 volt est une moyenne représentant un courant continu de cette valeur, cela signifie-t-il que la tension (voltage) à la prise de courant passe par une valeur nulle
(lorsqu'il change de sens), et une valeur plus forte ? oui, cette valeur maximum "fait une pointe" 50 fois par seconde à 227 Volts * 1,414 =
320,1 volts. voir Physique 1 "pentes et trigonométrie".
On peut comparer la progression du courant alternatif à la MAREE de l'océan, qui va et vient, passe par un minimum (basse mer), puis un maximum (pleine mer)
et qui entre deux, possède une hauteur d'eau moyenne.
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Avec le courant alternatif, à la résistance s'ajoute deux nouveaux effets, la capacité et la self (réluctance).
La capacité est un stockage momentané de courant qui se traduit par une fuite entre les conducteurs et la self est une résistance supplémentaire à
l'établissement du courant. Une résistance de 5 Ohms en courant continu (pile) peut devenir 150 Ohms en courant alternatif si cette résistance est
par exemple faite d'un fil de cuivre fin bobiné autour d'un noyau magnétique
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Effets de la self.
La bobine d'allumage d'un moteur, celle qui produit les étincelles sur les bougies, est une bobine qui présente un effet de
self important. On y envoie pourtant du courant continu 12 volts, mais sous forme d'impulsions (cela fait une sorte de demi courant alternatif car il
varie mais ne change pas de sens). Le courant est freiné par la self de la bobine lors de son établissement mais un fois établi, quand on le coupe très vivement,
la self restitue un extra courant de rupture de voltage ien plus élevé. Complétée par une deuxième bobinage qui élève encore davantage le voltage, on obtient
ainsi 15.000 à 30.000 volts avec les 12 de la batterie. C'est suffisant pour produire l'étincelle entre les électrodes de la bougies, espacées d'un petit
millimètre. Avec une self (bobine de fil électrique), on peut donc recevoir, malgré un courant continu faible, une forte décharge de courant lors de la coupure.
L'effet de self (*) freine l'établissement du courant et prolonge sa coupure brutale par un extra courant d'étincelle.
Si le courant est réduit progressivement, avant de changer de sens, comme c'est le cas en courant alternatif, la self a simplement tendance à prolonger le courant
qui a été établi. On dit qu'elle introduit un retard (décalage, déphasage) du courant (intensité) dans le circuit par rapport aux moments
d'établissement et de suppression de la tension. On se rend compte de la différence en branchant une lampe à filament (rien ne se passe), un transformateur,
un moteur, tous appareils possédant des circuits magnétiques bobinés. Mais si vous en avez une, la plaque à induction est éloquente: ça crépite à la prise ! Le
décalage entre la tension et l'intensité peut être telle que la tension soit au maximum quand l'intensité est au minimum (zéro). Dans ce cas, on a bien
du courant électrique, mais le produit U * i est nul et la puissance aussi.
On aurait donc du courant gratuitement. C'est pourquoi EDF impose une limite au décalage (déphasage), dans les installations industrielles.
Le courant qui est composé d'un voltage et d'une intensité établis ensemble (même instant) est appelé courant "actif", parce qu'il correspond à une certaine
quantité de Watts, que l'on peut utiliser et qui sont à payer.
(*) abréviation de "Self current", traduction "auto-courant", mais appelé "extra courant".
Les cordons de raccordement des appareils radio et électroniques ont parfois une sorte de renflement près de la prise : c'est le fil qui est "bobiné"
autour d'un noyau de ferrite. Pourquoi ? par son effet de self, cette bobine simplifiée empêche les courants parasites de fréquence élevées de perturber
l'appareil (ceux qui arriveraient par le secteur ou autre origine). Car plus le courant a une fréquence élevée, plus une self le freine (affaiblit).
On utilise beaucoup de courants de fréquences élevées en radio et électronique générale qu'il faut protéger des autres, indésirables.
Effets indésirables de la self.
Ils se manifestent partout où l'on coupe le courant dans un circuit, car tout courant établi n'aime pas être coupé, c'est la vie ! le phénomène
est analogue au coup de bélier de l'eau dans les canalisations, susceptible de faire éclater des tuyaux, quand on ferme brusquement une arrivé d'eau (la
masse d'eau poursuit sur sa lancée par inertie). En électricité, c'est une étincelle qui "éclate" pour prolonger le courant du circuit coupé, risquant
de mettre le feu dans le panneau de fusibles ou de disjoncteurs, ou d'endommager les contacts des interrupteurs relais et contacteurs. Les gros
coupe tours d'usines, EDF, etc. ont tous une "cheminée" (conduit aménagé dans le coupe circuit), qui souffle l'arc électrique par l'effet de
chaleur produite. Dans les moteurs à courant continu cet effet "pique" les collecteurs (voir Physique magnétisme). Rien qu'à la maison, bien
des mauvais contacts peuvent être attribués aux micro étincelles.
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Les circuits électroniques ont quatre sorte d'éléments de base : les transistors (et dérivés, diodes, triacs etc.), les résistances pures
(petits cylindres avec des bandes colorées), les capacités (différentes formes souvent plates, avec des bandes colorées dont les chimiques de forte
capacité sous tubes d'aluminium), et les selfs, parfois protégées sous des petits cubes d'aluminium ou ressemblant à de petits transformateurs.
D'autres éléments, plus spécialisés ont essentiellement des caractéristiques variables, soit en fonction de la température, du courant, et même de la
fréquence du courant alternatif (quartz piézoélectrique utilisé pour caler une fréquence avec précision). Ils servent à la protection des tours ou à
régler sur une valeur souhaitée (exemple, la recherche d'une station radio sur la gamme FM, par variation de la capacité d'un condensateur.
(*) Le quartz piézoélectrique a une étonnante faculté, celle de pouvoir délivrer une étincelle quand on le comprime fortement.
Il équipe les allume gaz domestiques qui n'ont pas de pile, mais qui demandent un effort mécanique ! A l'inverse, si on applique un courant entre
les parois de ce quartz, il vibre.
Au Japon, on expérimente un plancher, sous lequel sont placés de très nombreux quartz, dans le but de produire du courant..
La résistance d'un circuit composé de résistance de capacités et de selfs est appelée "impédance" et la résistance opposée par une self seule (*) est appelée plus précisément
"réluctance". Ce qui marque bien son caractère.. réluctant ! En fait, une self a toujours aussi une résistance, car pour faire une self, il faut du fil électrique qui
est toujours un peu résistant. On pourrait obtenir une self pure en trempant la bobine dans un fluide très froid, à moins 273 degrés !! dans ce cas, la résistance
du fil devient nulle.
Effets de la capacité. Une capacité de forte valeur, comme un condensateur chimique sous tube alu, est obtenue en enroulant un sandwich
composé de deux feuilles conductrices entre lesquelles on en place une autre isolante. Un gel imbibe le tout. C'est le même principe qu'une pile !
(voir plus haut "réalisation pratique d'une batteries").
(En appliquant une tension entre les deux feuilles conductrices, l'une des deux se charge d'un + à sa surface et l'une
d'un - , l'ensemble conservant une certaine
quantité d'électricité statique que l'on peut récupérer en la déchargeant. Le condensateur apporte un retard à l'établissement du courant pendant le
temps que dure sa charge. De ce fait, il décale l'établissement du courant. On dit qu'il introduit un décalage (déphasage) du courant par rapport
aux moments d'établissement et de suppression de celui-ci. A l'inverse de la self, c'est la tension qui est en retard sur l'intensité.
Les "gros" condensateurs (c'est relatif), servent aussi de réservoir d'énergie électrique, notamment pour les alimentations de
nos appareils électroniques, car ils permettent de réguler un peu le courant, déchargeant son courant lors des "à coups" de la demande du récepteur. Il s'agit
bien sûr d'appareils électroniques et l'EDF ne peut stocker ainsi du courant électrique. Le stockage d'énergie
demeure un problème car on ne sait pas stocker du courant électrique en grande quantité. Seul "Geo Trouvetout" sait le faire en captant l'énergie des éclairs ! Le seul
moyen actuel est d'utiliser des batteries, mais même dans un central téléphonique, pour prendre un exemple, cela reste assez
limité. Par contre, on peut procéder à un stockage d'énergie par transformation, dont le plus simple - sur un plan théorique - est le pompage d'eau dans un bassin en hauteur.
Actuellement, on songe à stocker de l'hydrogène, selon un projet d'éoliennes flottantes au grand large - qui exclut la possibilité de câbles
électriques, lequel serait ensuite récupéré par des barges et transporté à terre où il alimenterait des moteurs à hydrogène.
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Le générateur électrique, une pile par exemple, exerce une pression à la sortie positive + qui "pousse" des particules libres contenues dans les atomes du métal
(cuivre généralement), de proche en proche, pour aller rejoindre l'autre pôle, le négatif -; cette bousculade au sein du métal, un peu désordonnée, produit une sorte
d'onde qui forme le courant électrique. Ne finassons pas davantage parce que personne ne l'a vu ! En regardant la figure de gauche, on comprend que les particules positives +
et négatives moins - s'attirent mutuellement ! regardez comme ces jolies demoiselles se précipitent pour aller rejoindre tous ces machos.
Ce n'est plus du courant électrique, c'est le Paradis !
Grossissons un peu le conducteur : à l'intérieur, il y a des atomes qui sont un peu différents dans un corps conducteur et dans un isolant.
Dans un corps conducteur (métal), il y a beaucoup d'atomes qui ont perdu un ou des électrons (à la suite de chocs)
et qui de ce fait deviennent positif. Les électrons perdus errent en se combinant parfois à d'autres atomes positifs, alors que d'autres s'échappent.
Bref, on ne sait pas vraiment ce qui se passe. On pourrait dire que le conducteur est "ionisé" puisqu"il contient des particules (ions)
positives et négatives, mais ce terme s'emploie surtout pour l'air.
Dans un corp isolant, les atomes sont beaucoup plus "rigides" et retiennent fermement leurs électrons. La tension a donc beaucoup de peine à faire bouger les électrons malgré ses forces + et -
massées de chaque côté. Sauf si elles augmentent dans de fortes proportions, devenant très menaçantes, puis bien trop fortes pou l'isolant qui s'ionise
alors et craque, percé par le courant.
Dans un corps semi-conducteur (transistor), une tranche très fine de silicium a été "dopée", pas à l'EPO ou à la créatine, mais on lui a
insufflé des bouffées microscopiques d'ions sous forme gazeuse. Le tout demeure un isolant jusqu'à ce qu'on lui applique du courant. A ce moment, le
courant peut passer proportionnellement. Un transistor fonctionne donc un peu comme un robinet. Minuscule, Il possède trois électrodes (trois fils
électriques. Deux sont de part et d'autre de la tranche de silicium "pour faire pression" de chaque côté. Au milieu, au sein de la tranche, est placée
la troisième électrode. C'est sur celle-ci que l'on fera varier un courant de commande, qui déclanchera ou non le passage du courant entre les deux
premières électrodes. La troisième électrode agit donc comme un robinet, que l'on peut tourner d'un coup ou progressivement.
Un circuit intégré ressemble à une tablette ou une minuscule graine noire (carte de crédit) autour
de laquelle entrent de nombreux fils électriques (ouvrez un appareil électronique, ou la pastille qui est sur une carte bancaire périmée et vous verrez; ci-contre un montre à
affichage numérique). Il n'y a pas de transistors avec pleins de fils, car tout est "gravé" dans la matière à une échelle qui n'est pas la nôtre, c'est une vrai cité de
centaines, milliers ou dizaines de milliers de transistors, et bien plus encore dans le futur, avec leurs résistances, leurs capacités (condensateurs), leurs selfs. Leur conception
exige une tour pour photographier l'immense dessin que les machines reproduiront à l'échelle minuscule que nous connaissons. Les nombreux fils
que l'on peut voir ne sont que les entrées et les sorties de la cité microscopique, un autre monde.
Electricité statique, champs électriques
Le scotch fantasque. Un ruban de plastique fantasque qui s'auto-colle.
le ruban adhésif scotch est "électrisé" quand on le déroule car il perd des particules (électrons) de part et d'autre par
arrachage ; de ce fait, il n'a qu'une envie, vite retrouver les particules qui manquent à son équilibre et pour ça a tendance à
"flipper" et se coller n'importe où, d'où son difficile contrôle (le renforcement des pliures d'une carte routière est difficile, il est
toujours à côté). On peut améliorer sensiblement avec mon bricolage, pour de petites longueurs, mais ça demande tout de même un peu
d'habilité ; voir "recettes de bricolage".
L'étincelle de la poignée de porte. Portes de maison, de voiture, maillot de corps : c'est l'électricité statique accumulée par frottement
qui est responsable de ces désagréables manifestations. Quel frottement ? le tussu sur lui-même, les pieds sur la moquette, les pneus sur la route, etc.
La décharge peut se produire entre deux lèvres au moment du bisous si une personne tient la portière, la voiture se déchargeant au sol par cette voie !
Électrisation des nuages.
Il serait désormais admis que les éclairs sol vers nuages, puis nuage vers sol ou nuage vers nuage seraient imputables aux
rayons cosmiques qui ioniseraient (*) fortement le sommet des nuages.
(*) ionisation ; perte d'un électron dans un atome suite à un choc.
La foudre
La première décharge, part du sol vers le ciel... après qu'une progression de petites décharges, appelées précurseurs, ait en plusieurs paliers fait
la liaison dans le sens nuage-terre. Le tout ne dure que quelques dixièmes de millièmes de secondes> (millisecondes). Toutefois, l'éclair le plus long du monde
aurait été observé en France, pour une durée de 7,7 secondes.
La foudre permet de comprendre aussi les problèmes d'énergie et de puissance, ce qui est toujours un peu délicat : ah, si l'on pouvait récupérer la foudre devait penser
Benjamin Franklin, tout comme Géo Trouvetout ! oui, mais d'abord on ne sait pas la stocker (sauf Géo Trouvetout) et ensuite, elle ne
représente pas beaucoup d'énergie : l'ensemble des éclairs récupérés en France ne dépasserait pas 20 Méga watts (20 millions de watts). Une
centrale nucléaire produit 1000 mégawatts). Et avec tous les fils et installations, vous voyez qu'il ne vaut mieux ne pas y penser. Par
contre, la puissance est considérable. Comment expliquer cela ? eh bien, parce que leur puissance n'est impressionnante que par ses effets destructeurs, alors
quelle ne s'exerce que sur des durées extrêmement courtes.
Une petite énergie dépensée en un temps très court produit une forte puissance.
Foudre mais également tornade (des vents à plus de 500 km heure), qui brisent et emporent tout.
Ce principe appliqué à l'exploit, explique le succès du briseur de briques ou de planches (le coup est si sec (vif) que le matériau
cède car les molécules n'ont pas le temps de s'organiser pour résister; le matériau est-il vivant ? question troublante..
Effet de pointe.Le paratonnerre n'est pa seulement placé haut, il est pointu, ce qui favorisraitpeut-être l'ionisation.
Application: Le berger. Lors d'une transhumance, un berger a rappelé que par précaution, il emportait avec lui un parapluie avec manche de bois.
On sait que la foudre peut frapper selon le chemin le plus court ou le moins résistant à son passage. C'est pourquoi, à découvert sous la pluie,
mieux vaut ne pas porter un paratonnerre avec soi, c'est à dire une pointe métallique tenue dans les mains comme un parapluie à manche métallique.
Pour les mêmes raisons du "chemin le plus court", il est déconseillé de s'abriter sous les arbres, victimes expiatoires en raison de leur hauteur
Le corps humain, avec "son eau salée" - c'est une simplification - permet un bon passage du courant et même un enfant peut être frappé sur
un terrain (selon des cas réels); il faudrait donc se coucher !
Frappée chez elle par lafoudre. Une femme de notre connaissance a été frappée et brûlée par la foudre au moment où elle ouvrait la porte de son réfrigérateur ! sous-vêtements fondus sur la peau,
; par une incroyable chance, elle n'a rien eu de plus grave. Car le choc peut tuer ou détruire des nerfs en profondeur, avec gangrène (il faut couper si l'on peut).
Eclairs et Champs électriques.
Par temps d'orage, sous un cumulo-nimbus traînant sa base à 2 ou 3 km du sol, le champ électrique peut atteindre des dizaines de millions de volts,
à raison de 12.000 à 20.000 volts par mètre d'atmosphère.
Pas étonnant qu'on se sente électrisé ! Ces tensions augmentent encore jusqu'au million de volts par mètre, valeur qui
ionise l'air (les atomes perdent leurs électrons (négatifs) qui deviennent libres, l'atome devenant de ce fait positif. A ce moment les décharges (éclairs)
se déclanchent, produisant pendant quelques millièmes de seconde seulement, des courants de plusieurs dizaines de milliers d'Ampères et exceptionnellement,
100.000 Ampères. La puissance peut être alors très destructrice.
Par beau beau temps, un champ électrique existe naturellement dans l'atmosphère et nous baignons dedans à raison
d'une centaine de volts par mètre de hauteur (tant pis pour les grands !). Sous la douche, le jet d'eau en crée un de 800 volts/ mètre !
ce qui attire le rideau car on est électrisé. Les décharges que l'on voit se ramifier et sautiller dans des boules transparentes,
les feux de st Elme, aigrettes, halos lumineux, lueurs sont dus à des champs électriques élevés (sous la tension, l'air est "ionisé",
c'est à dire que les atomes se séparent partiellement de leurs électrons qu'ils ne peuvent plus retenir, tandis que d'autres électrons
se rapprochent du noyau, émettant des lueurs.
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