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cette page,physique - le monde et la vie 2
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Le monde vivant (perception, communication, socialisation..)
L'univers (étoiles, rotation..)
Reproduction publique réservée. Merci de votre intérêt pour mes choix et leur développement.
Le monde vivant
La perception.
La pensée nous appartient. Nous la croyons indépendante, impartiale,
équitable et en toute circonstance, justifiée. Nous la soutenons donc en général mordicus, bien qu'elle ne dépende que de ce que nous délivrent
nos sens ou de notre interprétation. Et si on est pris à contre pied, on crie à la supercherie ; tout simplement parce que nous n'avons pas pu
imaginer autre chose.
- la vue. Deux observateurs placés face à face avec une pomme entre eux jureront, le premier qu'elle est verte et le second qu'elle est rouge ! (cours de
communication). . otre vue peut être soumise à des aberrations de perception, et même sans cela, si l'on demande à plusieurs personnes ce qu'elles ont vu, on risque bien d'être atterré par
les réponses discordantes. C'est toute la difficulté des témoignages et je me souviens qu'avec ma femme, nous n'étions pas d'accord sur la
couleur d'une voiture vue peu de temps auparavant. L'âge n'arrange rien et c'est assez déstabilisant ; qui avait raison ? personnellement, j'ai douté
de moi - mais après coup - car j'ai prêté davantage attention au modèle qu'à a couleur alors que chez ma femme, je suppose que c'était l'inverse. Elle
devait donc avoir raison, car elle ignorait tout du modèle. Ce que l'on pense dépend aussi étroitement de notre environnement, du moment et des circonstances, de notre
éducation enfin, en référence au cadre de vie qui nous a été inculqué. Et le matin n'est pas le soir. Ainsi va notre perception des choses.
Aberrations visuelles.
Celle-ci est une démonstration typique d'expositions. C'est un cadre avec petit bateau peint au centre. Autour de lui, tournant autour d'un axe - au
centre du bateau - il y a un disque qui comporte des spirales alternées noir et blanc partant vers le bord. On lance le disque qui tourne rapidement.
A l'arrêt du disque, on voit nettement le bateau avancer vers soi ou s'éloigner. Il s'agit dans ce cas d'une déformation provisoire de notre rétine.
- Des lignes parallèles barrées par une ligne en biais ne semblent plus parallèles.
- Un cercle découpé paraît plus grand que le trou pratiqué dans le carton d'où il est extrait.
- Un tableau accroché près d'une ligne en biais (mur, décors), paraît de travers
(avec un positionnement vertical pourtant parfait.
- Coucher de soleil, grosse lune. Le soleil près de l'horizon paraît tout à coup bien plus grand (derrière des arbres, une maison, c'est encore mieux).
- L'éclairage, des couleurs qui se contrarient, un contre jour, un mouvement perturbateur, quelque chose d'inhabituel, faussent la perception.
- Les angles de vue nous trompent, les vues partielles aussi. Voici un exemple très simple : un ballon dirigeable passe assez bas au-dessus de vous et s'éloigne devant vous, ou un
peu en biais. Si il y a une ligne d'arbres derrière laquelle il disparaît, l'effet est encore plus saisissant, et tout le monde jure qu'il descend et
va se poser derrière. Or ce n'est pas le cas et il vogue toujours à la même hauteur. Explication : en s'éloignant, l'angle par rapport au sol sous
lequel vous le voyez diminue et donc la distance au sol paraît diminuer : on croit qu'il descend. C'est également perceptible avec un avion.<
Football. Les poteaux de la cage du gardien sont vus de loin, en biais, ce qui est généralement le cas. Un ballon placé en arrière des poteaux paraît être à l'extérieur.
Cette impression est la même que pour l'espace surveillé d'une plage. Placé au loin et en biais,on voit des baigneurs qui paraissent - faussement - être hors de la zone de surveillance (extérieur des piquets)
Lorsqu'on regarde deux avions à réaction identiques volant à la même altitude, le sol n'interfère pas car on a la tête en l'air et seuls leurs dimensions relatives sont perceptibles ; le plus éloigné ou le plus haut est plus petit
que l'autre et le plus éloigné pourra faussement paraître simplement plus haut..
Exemples d'anomalies d'images. Le premier exemple (roues avec
pales), montre une aberration de notre vision. Agrandissez en cliquant dessus et vous verrez une roue qui tourne lorsqu'on regarde l'autre.
Le phénomène se produit avec une seule image circulaire et crénelée lorsqu'on la fait monter ou descendre sur l'écran avec la souris. Exemple, un alternateur et ses "crans"
Le deuxième exemple trouble notre compréhension car l'on peine à faire ce qui est demandé. C'est révélateur pour qui veut bien l'admettre. Cela paraît tellement bête,
qu'après y être parvenu on se disculper : "il suffit de le faire en faisant attention" ! oui, mais..'
Voici donc l'exercice : regardez une inscription et dites sa couleur, pas ce qui est écrit ! la tentation de dire ce
qui écrit est forte car bien que l'on ait compris l'exercice, un conflit s'élève entre la partie droite de note cerveau et sa partie gauche, toutes
deux spécialisées (signification, couleur).
L'oiseau qui plonge et attrape le poisson alors que ce dernier n'est pas là où il le voit fait automatiquement la correction d'angle nécessaire. Ce n'est pas son cerveau
rationnel qui lui dicte car l'homme lui ne sait pas le faire et fait appel aux mathématiques pour cela ! voir "les liquides, Autre possibiité, il se place au-dessus à la verticale. J'ai observé les gélands plonger,
ils se laissent tomber comme une pierre, tout replié-plaqué pour atteindre une vitesse maximale. Demeure le problème de l'avancement du poisson pendant la durée de la chute du goéland ! anticipent-ils sa position au miment de l'impact ? nécessairement, avec de légères corrections. .
l'eau et la vue",
expérience du bâton brisé).
Le poisson qui saute hors de l'eau pour attraper l'insecte fait la même correction ! à moins qu'il ne se place au-dessous, à la verticale.
L'éducation de notre cerveau nous fait voir ce qui n'existe pas.
Par exemple, la perception du relief ; bon nombre d'exercices sur le sujet montrent comment notre interprétation est faussée (reconnaissance d'objets) ; il suffit de tracer
ou de peindre quelques lignes fuyantes et nous voyons le relief là où tout est plat (la feuille, la toile). Selon des expérimentations pratiquées, là où nous voyons en
relief, un être "primitif" ne voit qu'un dessin plat incompréhensible.
Et c'est aussi vrai pour nous. Inversion de relief : on voit par exemple le relief apparent d'un angle (boite dessinée en relief) mais selon l'observation, on le voit en creux ou en
saillie ! là où certains voient l'intérieur d'une boite, l'autre voit l'extérieur d'un cube !
Le poids de l'environnement. On ne peut généralement pas contester les courants de pensée admis et véhiculés par la société toute entière. Toute nouveauté trop dérangeante est
par principe rejetée, par la société toute entière ; c'est ce que nous apprenions en étudiant le moyen âge ! on ne remet pas en cause
sans précaution ce qui est admis par tous depuis longtemps : c'est donc une réaction normale d'autodéfense contre une agression. Un mot du Général
résume cela : "on a toujours tort d'avoir raison top tôt". Les sujets les moins contestables sont ceux qui relèvent de la croyance et dans une
certaine mesure de la science (qui se place un peu dans l'imaginaire) ; on retrouve là notre cerveau reptilien.
Le poids des connaissances et de l'état de la technique de l'époque. Les deux conditionnent notre perception et nos déductions. Au
début de l'automobile, on pensait qu'à une certaine vitesse, 40 Km/h, on allait mourir de froid ou être écrasé par la pression de l'air. Madame la lune était un rêve et le regard qu'on lui portait
était celui du mystère et de l'impuissance.
Le milieu dans lequel on évolue.
Que voit de l'univers une bactérie, un virus, une puce ? voilà des questions gênantes qu'il vaut mieux ne pas poser. Ils voient un autre monde ! un télescope
leur ferait-il appréhender notre corps ? certainement pas.
Les effets d'échelle et de temps sont terrifiants ; à l'échelle de l'atome ou de l'électron, nous sommes une galaxie d'étoiles vide et transparente (voir
"atomes"). C'est pourquoi les rayonnements nous traversent si aisément et c'est pourquoi rien
n'est véritablement étanche, ni le verre, ni le métal qui, à la seule l'échelle moléculaire, absorbent taches et odeurs. A cette échelle, encore
loin de l'atome, un virus traverse facilement la porcelaine !
Quand au temps, des organismes ne vivent que quelques secondes, Certains arbres 2000 ans. Mieux vaut ne pas y penser, afin de continuer à vivre sain de corps et d'esprit !
Le groupe, la vie en groupe.
Les animaux vivent généralement en groupe pour deux raisons vitales : ils recherchent la même nourriture et c'est indispensable pour leur reproduction. Ils vivent soit en groupes organisés (lions,
éléphants, singes, manchots ..) ou au sommet de l'échelle, en société (abeilles, fourmis, termites). L'homme a franchi ces étapes pour les mêmes raisons. Les animaux vivent souvent en
symbiose avec d'autres animaux ou plantes. Exemple : le poisson "labre" nettoie les poissons qui se présentent à sa station service ! une gestuelle permet de se mettre
d'accord. Voir aussi "les poissons sont extraordinaires" et "les coraux"
La loi du groupe dans une société. Dans un troupeau de vaches, pas vraiment réputées pour leur quotient intellectuel, il y a des règles étonnantes et des coups
bas pour celles qui dérogent à leur position sociale. Chacune doit tenir la position qu'elle a sans doute gagnée par la force et l'intelligence. On leur
coupe d'ailleurs les cornes pour éviter les blessures; j'en ai vu se sonner des coups en
revenant du champ pour rependre une place perdue. Toutes se placent selon des règles que chacune défend constamment tant qu'elle en est
capable. Après, elle finit dernière du troupeau. Mais tout n'est pas si limpide car, comme dans notre société humaine, certaines d'elles, pas obligatoirement plus faibles, ni
forcément moins intelligentes, se contentent d'une position de retrait. Il est bien connu que certains "dominés" orientent les décisions
des dominants, lesquels en ont grand besoin.
L'appartenance à un groupe est complexe. Le groupe peut être quelque chose de fort et solide, comme la société à laquelle on appartient, avec ses règles, par le niveau social
ou culturel (voir ci-dessous), mais aussi par quelque chose de mouvant, qui se fait et se défait selon le moment. Dans nos sociétés, le groupe peut être
seulement "implicite et spontané" du seul fait de la possession d'un matériel (vous avez aussi un/une xy ?), d'un habit, ou de l'appartenance à
un village, à un département (songez au débat sur la suppression du numéro de département sur les plaques minéralogiques..).
Un phénomène fugitif, habilement alimenté, peut "souder" artificiellement et provisoirement les individus, "Harry Potter", "le dernier "Tube".
>La communication.
Les animaux communiquent tous : gestuellement, par échange de sons ou de phéromones (odeurs). Les plantes communiquent par la diffusion (et la
perception) de molécules chimiques. Même au sein de la matière "élémentaire", les cellules, il y a communication car elles sollicitent ce
dont elles ont besoin pour fonctionner et s'alimenter ou se défendre. Il y a sans doute d'autres moyens que l'homme ne peut identifier ni soupçonner
actuellement (autres ondes, électromagnétiques, ultra sons, champs inconnus).
Gestuelle. Des similitudes sont observées entre humain et singes, auxquels nous ressemblons, ou qui
nous ressemblent, à votre goût. La plus caractéristique serait la position des bras tendus vers l'avant, paumes tournées ver le haut. Certains singes
prennent cette position pour demander une banane, et bien d'autres choses comme demander de l'aide, du sexe ou jouer. Cette position serait héritée
des lézards qui s'aplatissent, rentrent leur cou et la tête pour se protéger en affectant la soumission. Position qui est commune au monde animal
(l'homme soumis ou penaud rentre les épaules et baisse la tête). La position des mains paumes vers le haut est donc celle d'une demande, au sens large,
comme le geste du mendiant, celui d'une personne qui demande un service, qui s'excuse, avec ce geste bien connu quand on veut dire, "ce n'est pas ma
faute, ce n'est pas moi". Un geste pour adresser une requête, à Dieu par exemple (position des prêtres). Ce langage n'appartient pas à l'homme, et il
est probable qu'il en est de même pour d'autres significations, avec d'autres mouvements du corps.
La position dominante est caractérisée par le corps et la tête redressés, mais ça tout le monde le sait (se dresser comme un coq) paumes retournées à
plat et tapant sur la table comme un dirigeant peut le faire en réunion.
Sans parler du regard. Article du New York Times octobre 2007.
On a découvert que sous la mer, la communication des
baleines, bélougas et peut-être dauphins, serait possible sur de très très grandes distances, d'un bout à l'autre d'un océan peut-être.
Ils mettraient à profit des sortes de couloir formés par des couches d'eau de températures ou salinité
différentes qui canaliseraient les ondes.
Lors d'une émission radio, une vétérinaire expliquait à un auditeur que si son serin chantait, c'est parce qu'il appelait sa belle.
C'est sans doute vrai dans ce cas. Pour nous, les oiseaux chantent, ils ne parlent pas. Comment expliquer alors l'échange de "chants", auquel
nous assistons dans notre jardin, entre les deux merles d'un couple, qui "s'expriment" l'un après l'autre et sans jamais s'interrompre ? Les sons,
d'une grande complexité, n'étaient jamais les mêmes. Autre exemple, comment expliquer
ces trois cris brefs, lors d'un rassemblement de mouettes à la Grande Motte, alors que nous observions cet immense ballet, qui firent immédiatement
former une colonne qui s'éloigna sur le champ ? Un chant ? non, un ordre attendu, connu et bien différencié du tapage général. Je possède cet
enregistrement.
L'écoute.
L'écoute est tributaire des préoccupations du moment. Dès lors qu'il ne s'agit plus de banalités ou de simple bavardage, ce que vit ou ressent un interlocuteur au moment où l'on s'adresse à lui, c'est à dire ses préoccupations immédiates,
conditionne totalement sa compréhension ; le "il n'écoute pas"
est révélateur du fait, car celui qui parle ne comprend pas cette distraction. Si l'interlocuteur a froid, n'est pas bien, a mal dormi, n'a
pas le temps, a eu une dispute, il n'est pas disposé à vous écouter et vous ne serez pas entendu ; il faut donc pouvoir capter l'intérêt et ce n'est pas
facile, surtout entre sexes opposés qui vivent dans des mondes totalement étrangers ou presque (on n'est même pas d'accord sur les couleurs !).
- On entend mieux ce que l'on souhaite entendre - et non ce qui nous est dit - et il est courant que la réponse soit totalement biaisée, sinon sans
aucun rapport avec l'affirmation ou la question de l'interlocuteur; les phrases sont entendues au travers du filtre de nos
conceptions, connaissances ou pensées du moment. Le résultat est que l'on répond à côté ; les débats politiques sont très révélateurs de ce
fonctionnement, meilleurs encore dans la négation et la mauvaise foi qu'à la maison.L'écoute n'est bonne que si l'interlocuteur peut lui-même y
trouver un avantage. Au cas contraire, il fait semblant par politesse.
L'habiletéde celui qui veut faire passer quelque chose consistera à trouver la faille; les plus habiles persuadent carrément l'autre que
c'est lui qui a eu l'idée ! (celle qu'ils veulent eux-mêmes faire passer), car par défiance ou autodéfense, l'idée de l'autre est bien souvent méprisée ou contestée.
Avec de grands nombres, ce mécanisme d'opposition peut tout à fait curieusement conduire dans certains cas à un équilibre proche des 50, 50, cas qui se vérifie à chaque élection
véritablement démocratique, car les enjeux, si ils peuvent être importants, ne sont jamais vitaux. Si cela était, le phénomène disparaîtrait
probablement.
L'évènement soudain (bruits anormaux..) a toujours la priorité de l'intérêt, de même que l'urgence apparente
(téléphone). C'est pourquoi les publicités se doivent d'être si percutantes, idiotes même (jeune femme en slip pour un yaourt, explosions pour une eau minérale ou un
chocolat).
L'écoute se fait par niveaux sociaux ou groupes
(culture, richesse, origine, rang hiérarchique..), autant de barrières psychologiques puissantes qui bloquent la compréhension réciproque. Un chef
explique à un subordonné (inférieur), mais ne l'écoute guère, à moins qu'il n'y trouve un intérêt personnel qu'il exploitera généralement à son compte.
Si le subordonné doit s'adresser à un chef "non coutumier", il est préférable qu'il soit accompagné du chef de son propre service qui lui
servira "d'interprète" et confirmera sa légitimité. Une réunion ne peut être animée par une personne de rang inférieur à l'assemblée, sans - au minimum -
sa présentation par une autorité reconnue. Sa seule compétence, même unique, ne suffit pas.
Au sein d'un même niveau social, d'autres barrières, plus perméables, existent également (écoles, champs d'activités, modes de vie, légitimité du
niveau social..).
Nous vivons chacun dans un monde qui n'est pas celui des autres. Seuls nos intérêts matériels ou moraux peuvent être partagés occasionnellement. Si
l'éducation et la vie en société forcent souvent nos résistances naturelles, ce n'est que superficiellement et un évènement grave (accident, guerre,
danger, faim) fera bien vite tout éclater. Cela explique le "tu as toujours raison".
Les 7 pêchés capitaux.
La religion a inventé le péché. Combien de fidèles se sont empressés de recommencer après trois avé et deux pater.
La nature veut que l’on se disculpe de toute responsabilité, de tous péchés maux et travers, y compris les plus graves, sauf peut-être parfois,
lorsqu’on se trouve directement confronté à leurs conséquences.
Encore imaginons nous des circonstances atténuantes. Encore préfèrerions fuir ou nous racheter en aidant plutôt que passer des années en prison
(autrefois c'était le terrifiant supplice ou la mort).
Ce n’est jamais de notre faute et l’on change également d’avis pour de bonnes raisons. On entend dire " je suis responsable mais pas coupable" ou " j’ai menti de bonne foi",
"j’ai tué par nécessité", "Si ce n’est pas moi, ce sera un autre qui le fera (ou qui va en profiter").
Dans le tribunaux, la victime dit "il ne se repend même pas".
La fainéantise ou la loi du moindre effort.
color="#0000AF">La société nous culpabilise: on se sent coupable de ne rien faire. De fait, chacun se plaint de ne plus y arriver, pour des salaires de plus en plus maigres ou contraignants. On travaille
alors plus en en pensant y échapper après (machines robots etc), mais dans la réalité, rien de tout cela n'arrive et ne fait qu'enfoncer un peu plus le
clou, s'embourber davantage encore. Des études ont révélé que des gens sont amenés à mentir, dissimuler ou fausser des résultats pour se sortir du
guêpier, s'en tirer quoi. C'est anormal, mais notre société conduit de plus en plus au mal-être parce que nous ne sommes pas faits pour cela. Dans le
fond, seuls quelques impératifs nous poussent réellement à nous activer: s'abriter, se protéger, se nourrir, se reproduire, se promener pour
découvrir, éventuellement dominer ou s'assurer un confort.
- On poursuit des études pour mieux gagner sa vie, repousser ou fuir l'enrôlement du milieu du travail, éviter les tâches les plus ingrates.
C'est aussi une consécration et une spécificité française (la culture déifiée). Il n'est pas du tout sûr que l'on s'y adonnerait si une situation
convenable pouvait être obtenue sans cela - ce qui ne signifie aucunement être inculte - car au fond, ne serait-il pas normal, que ceux qui permettent
aux autres de posséder tous les biens, par un travail souvent difficile, fatiguant voire dangereux, recueillent eux aussi une part des profits ?
Les épreuves de l'éducation sont un drame pour ceux qui échouent ; rares seraient ceux qui s'y contraindraient encore et notre société prendrait une
autre tournure. On peut s'instruire toute la vie et surtout, le faire dans un domaine voulu et avec l'utilité qui s'y attache. Bien des grands de ce
monde n'ont pas fait d'études ou ont quitté l'éducation pour réussir - en dépit des prédictions coutumières des professeurs à l'égard des "cancres".
- Dans le travail, on se porte tout d'abord vers ce qui est ludique, pas difficile, repoussant à plus tard le plus important; le plus astreignant.
C'est en théorie anormal puisque après, on est soulagé ! On voit ainsi des groupes de cadres effectuer des inspections de routine qui ne sont pas du
tout de leur niveau, mais c'est ludique et on se laisse aller agréablement.
Les solutions ou décision difficiles font courir un risque, mettent des personnes en cause, exigeraient des contacts difficiles. Rien que des
motifs pour les évacuer au mieux. Si possible par de faux semblants. J'ai souvent tenté souvent d'inverser les choses - pour être soulagé ! - et
je m'étais rendu compte que c'était plus facile en m'isolant (j'en avais trouvé le moyen .. dans le train). Combien de réunions, de sommets
internationaux fantoches, de grandes messes, où les sujets importants pour les participants sont ignorés ou balayés. Les plus honnêtes l'avouent,
il ne s'y décide rien d'important !
- Le rythme de la jeunesse, avec ses facultés aiguisées, où tout est permis, ne peut guère être maintenu en vieillissant ; les mêmes conditions au
travail génèrent stress et mal vivre pouvant aller jusqu'à la maladie. J'ai vu des professeurs très inquiets d'un changement de programme ou paniqués
par les qualificativement nouvelles qui leur étaient demandées. Un peu de stress est bon, stimulant, dans la mesure où l'on pense savoir ou pouvoir
faire face. Il devient alors un challenge acceptable, un défi ludique même qui met un peu de piments dans la vie.
- Bon nombre de nos routes proviennent de pistes ancestrales, parfois animales au début, puis sentiers de l'homme, voies romaines, routes. Selon
l'humour corse, la chèvre tracera la route ! parce qu'elle prend le tracé le plus facile au regard de la dépense physique et du temps pris, soit le
meilleur compromis et c'est toujours ce que nous faisons ; par extension, on évite également le coûteux, le complexe, même si à long terme ce serait
indiscutablement le meilleur. La règle du moindre effort est inscrite dans nos gênes ; les pelouses piétinées pour couper un virage, les barrières
renversées en sont l'indiscutable preuve ! on cumule gain de fatigue et gain de temps. Cependant, il n'est tenu aucun compte de ces
impératifs chez l'humain en société, même plus comme autrefois où des servitudes permettaient de "couper" un itinéraire, en passant chez l'autre
ou entre deux. Pour un droit au passage, des familles s'entretuent parfois, lorsque la privation qui s'ensuit est vital Les villes obligent à de grands
détours parce que l'on ne passe pas sous les barres d'immeubles, les grandes voies de circulation, autoroutes, voies ferrées, les grandes propriétés sont
autant de gêne et de contrariétés quand il faut obligatoirement faire un grand détour, encore plus pour ceux qui habitent en face : et à qui on
interdit parfois de prendre le nouvelle route directement, les obligeant de surcroît à un détour supplémentaire (cas réel). Ajoutons qu'en voiture on
peut même plus s'arrêter ; le tout est bien plus grave qu'on ne le pense pour le bon équilibre de chacun. Un tout un chacun qui s'y reconnaîtra
fatalement dans ces lignes.
Pourquoi ces comportements : parce qu'il n'y a aucune raison de s'épuiser si rien ne le justifie, parce
que nous devons garder nos forces pour ce qui nous attend peut-être (quête de nourriture ..). C'est un acquis de survie, totalement primaire, reptilien
diraient les spécialistes - dicté au premiers jours par l'impérieuse règle de la vie.
Le mensonge.
C'est une défense naturelle, illustrée pourrait-on dire par "l'inculpabilité " ci-dessus ; c'est une une sauvegarde dont les racines sont profondément ancrées dans LA VIE du fond des âges, la vie
animale du premier stade. Dans la vie animale, la mort est tant pis pour le plus faible, une blessure ou un accident souvent irrémédiable sans que personne ne puis y faire quoique ce soit. L'humain n’accepte
pas davantage la responsabilité de ce qui arrive aux autres, ni de ce que l’on fait qui pourrait être contraire à l’ordre établi et à la justice. Voilà pourquoi on nie toujours et l’on ment sans aucun scrupule pour dissimuler ses propres actes.
Car ça ne regarde que nous-mêmes et personne d’autre. Seul le risque encouru, par les pressions de la société ou sa justice, tempère nos actes. Lorsqu’on ne pourra plus rien dissimuler, et au pire lorsqu’on saura lire dans nos pensées, il n’y aura plus de vie sociale possible.
Ce n'est pas seulement moi qui le dit, je cite "nous mentons en permanence pour préserver notre vie sociale".
Car on ne peut pas dire directement à quelqu'un qu'il est gros, moche, que vous aimeriez qu'il disparaisse, qu'il pue, que vous le haïssez. Encore
moins avec vos supérieurs ou devant l'autorité. Nous mentons pour nos pensées mais aussi pour nos actes, "bien que l'on ne fasse rien de mal et
que l'on n'ait rien à cacher". Pour les actes mineurs, on n'a pas à être vu, ni à dire pourquoi on se gratte ou comment on enlève ses chaussettes, parce
qu'il faudrait alors se justifier sur tout.
Voilà pourquoi les militaires, la police ou la justice cherchent à faire avouer, parfois avec les moyens que le justice elle-même réprouve. Comme
le disait Eva Joly, magistrate de l’affaire Elf : " ils mentent toujours ".
Rien que la vérité, je le jure". Tu ne ne mentiras pas" n'est pas même explicite dans le décalogue (les dix commandements de la
Bible), où seul le parjure est cité. C'est dire qu'on n'osait pas même l'évoquer. Mais le philosophe Kant l'a condamné et c'est pour cette raison
que l'un des ses admirateurs, un américain a décidé de ne plus mentir pendant un an. L'auteur de l'article, que je résume et commente ici, suggère
que ne pas mentir est la chose la plus difficile qu'il soit, plus difficile qu'aimer son prochain, ce qui n'est pas si commode. J'ajouterai ce
à quoi vous pensez sans doute : comment saura-t-on qu'il n'a pas menti ?
il y a un rébus sur ce sujet dont j'ai oublié le contenu précis : il s'agit de trois personnages qui relatent un fait en affirmant tous que le précédent a menti, sauf que l'un d'eux ment en le prétendant. Cela permet de
démasquer le vrai menteur. La connaissance de ce rébus, composé pour la satisfaction de l'esprit, ne permettra en aucune manière de dénouer les prétentions de notre homme. Nous l'avons d'ailleurs
démasqué, c'est du pipo. Reste que c'est sans doute également une habileté pour se mettre en valeur ; la preuve est que l'on parle déjà de lui !
La simulation. C'est également un défense naturelle liée à la survie. Nous avons vu qu'un oiseau peut simuler un handicap - ici une aile cassée - en vue de détourner l'attention d'un prédateur sur lui et
protéger ainsi sa progéniture dissimulée dans les parages. On pourrait évoquer les animaux qui changent de couleur ou qui prennent des formes
trompeuses pour mieux se fondre dans le paysage, mais il ne s'agit pas là d'une simulation calculée. Des cas comme l'oiseau, il doit y en avoir plus
qu'on ne peut l'imaginer. Faire le mort est également basique. Allons plus loin, les plantes simulent-elles ? pourquoi pas, puisque qu'elles
communiquent (phéromones), et se modifient selon l'environnement, leurs hôtes etc.
Ce n'est pas parce que l'on a rien observé que rien n'existe, ça se vérifie chaque jour. Par exemple, je soupçonne mon magnétoscope de simuler
parfois car il arrive qu'il n'y ait rien du tout sur la bande ou alors quelque chose d'autre ! d'autres l'ont dit mieux que moi "Objets
inanimés, avez vous donc une âme ?". Rions un peu, trop de sérieux tue..
Le regret ou la honte.
Ces notions se rapportent à la socialisation et donc aux règles que nous imposent la société au sein de laquelle nous avons été éduqué. Pour reprendre les
mots d'un écrivain, "ces notions sont relatives à la race, au milieu, au moment". "Un géorgien serait honteux de roter à la fin d'un bon repas en
Géorgie, mais dans le Caucase, ce serait l'inverse. Il en est ainsi du sexe pour bien des peuples".
Repentance ou soumission ?
Voici une histoire vécue classique. "En mon absence, mon chien dévore tout (chaussures, canapé..)
et je vois bien qu'il comprend, car il prend un air coupable et penaud".
Laetitia B, RMC, répond : (je cite) "non, il ne sait pas pourquoi car il ne fait aucun rapprochement.
Il voit seulement que vous êtes fâchée et prend une attitude soumise".(VoirBrico animaux pour en savoir plus sur
eux). La repentance, n'a aucun sens pour lui. Il doit seulement apprendre ce qu'il peut faire ou ne pas faire pour vivre en bonne entente. La réciprocité
étant également attendue. Les animaux ne savent pas ce qu'est la responsabilité. Dans la nature, il n'y a pas réparation de ce qui survient par la faute d'un autre. Nous agissons de même.
Pour se justifier, l'humain s'appuie sur de grandes valeurs morales comme la justice, le devoir, la religion. Il agit ainsi "pour une cause juste".
C'est ainsi que la guerre excuse l’inexcusable.
Pour elle, on torture, on tue, on handicape gravement, on envahit, on détruit des vies et des biens sans la moindre gêne ; même 60 ans après, bombes à fragmentation plus récentes incluses. L'ancien envahisseur
vient-il les enlever ? paie-t-il pour cela ? il ne se repend en rien.
Les Etats, les grandes sociétés, tout comme les truands, avancent de même, à l'abri de leurs bureaux et de leur puissance. Alors que le désastre est
immense, la justice n'existe plus. Le voudrait elle qu'elle elle ne le pourrait que 50 ans après au mieux, lorsque les puissants du moment ne sont
plus que d'impuissantes bêtes traquées sans soutien. A une époque plus que tardive où, convient-il de noter, les juges n'ont plus guère la légitimité de juger, car
les nécessités de survie de l'époque et moyens matériels, les conditions de vie, les pénibilités, la morale, les croyances du moment sont totalement
étrangères à ceux qui veulent la justice, souvent semble t-il davantage pour en tirer un avantage que pour une véritable justice. D'autant qu'à l'époque,
les gens ayant vécu les faits en avaient tiré d'autres conclusions. De Gaulle n'avait pas poursuivi ses détracteurs les plus acharnés, y compris les militaires rebelles ou dévoyés. Ni même les communistes.
L'inné..
Il fait battre des ailes à un oisillon pour prendre son premier vol, mais il n'est pas transmis chez l'humain pour le savoir vivre, compter,
lire, pas même se tenir debout !
Le débat entre l'inné et l'acquis est éternel et sans issue<, car les appréciations varient selon l'âge, la culture, la foi, les expériences de la vie.. cela, quelles que soient les preuves tangibles avancées.
Capitalisation de la formation.
Combien de temps pour nous éduquer, nous former, nous apprendre à "réfléchir (très conventionnellement) ? 10, 20, parfois 30 ans d'études
intensives.
Pour certains, presque la moitié de leur vie, et nous continuons après. Les animaux apprennent la vie de l'homme autant que nous apprenons la leur. Certains nous testent, nous surveillent, nous imitent même ou
imitent nos bruits mécaniques (perroquets, mais aussi éléphants !).
Est-il vrai que des facultés d'acquisition se transmettent; rien n'est moins sûr. On ne ferait pas de ponts si techniques si on n'avait
pas lancé le premier il y a des millénaires, dont les ponts de lianes, ceux de de cordes des Incas, ou celui d'un génie chinois retrouvé sur des peintures, fait d'un extraordinaire et élégant assemblage
de poutres. On ne réaliserait pas ces inimaginables circuits électroniques si le poste à galène n'avait été découvert. Car seule l'accumulation des
connaissances le permettent.
Nous n'inventerons jamais la technologie du futur. Sauf dans les publicités. Nous n'inventons pas ce qui appartient à un autre monde, nous n'inventons que selon les techniques du moment, et c'est
ce qu'a fait Léonard de Vinci. Au-delà, ce n'est plus une invention, c'est une vue de l'esprit, comme le transposition immatérielle en un autre lieu ou
en un autre temps.
- Il n'est pas rare du tout que plusieurs personnes inventent la même chose au même moment, parce qu'il y a le même besoin, et la même technologie.
L'homme des cavernes ne pouvait pas penser aux transistors et nous ne pouvons pas davantage imaginer le futur très éloigné, ni penser comme un
chat ou tout autre animal, ce qui aurait conduit à un monde forcément différent.
Education, instruction (socialisation).
L'éducation et l'instruction nous contiennent dans des cadres de vie rigides et fermés ; chacun de ces cadres est plus moins accepté et
respecté selon ce qui leur est propre à chaque individu : origine, milieu, fréquentations, plutôt liés à la vie (acquis) - aptitudes,
pulsions, caractère, plutôt liés à l'hérédité (gènes, inné). Dès qu'un un problème dépasse ce cadre, il nous déstabilise comme tout évènement inattendu, c'est à dire hors
norme, inhabituel, contradictoire. L'intelligence et l'instruction ne sont alors d'aucune utilité puisqu'il n'y a plus de repères. Pour le problème, un graphique de points à relier entre
eux illustre ce blocage (il faut sortir de la figure conventionnelle, ce que l'on n'envisage pas à priori). Les malins et les escrocs savent jouer de l'inattendu, déstabilisateurà loisir.
Une diversion, une contradiction, quelque chose d'impossible que l'on vous présente comme probable et l'on est égaré. De fait, on ne fonctionne intelligemment que lorsque tout est normal.
Un exemple de blocage : l'homme étudie l'infiniment grand et l'infiniment petit se situe exactement entre les deux, tout comme les grecs - mais pas seulement eux - s'imaginaient être au le
centre du monde. En dessous d'une certaine taille, l'humain que ce n'est plus son monde, ce qui est bien commode. Ecraser des millions d'insectes minuscules en roulant ou en
marchant, c'est un bienfait pourl'humanité !
Par sa culture et ses certitudes, l'humain s'est classé comme "l'être suprême n'ayant rien de commun avec le reste des êtres vivants". Il y
cent ans et moins encore pour quelques cas, les "sauvages", dont les noir, n'étaient pas des hommes : c'étaient des animaux. La haute société
scientifique l'enseignait ; c'était d'ailleurs bien commode, très avantageux et tout le monde se complaisait donc à y croire.
C'était Il n'y a pas si longtemps que ça et ceux qui disent "c'était avant, il y a longtemps" cherchent avant tout à se disculper et à se persuader qu'ils ont atteint
un stade de civilisation d'une incomparable perfection. Leurs certitudes, à la hauteur de leurs illusions, les relèguent de fait au même niveau que ces
ancêtres dont ils tentent de se détacher.
Il n'est pas sûr que les choses aient tellement changé dans le fond ; l'intolérance, si elle s'est démarquée des races - en apparence tout au
moins - fait un retour inquiétant avec le politiquement correct, et ses interdits.
L'inné
fait que l'œuf du coucou pondu dans un nid "squatté", donnera naissance à un oisillon qui, à peine sorti de l'oeuf, poussera par dessus bord tous les
oeufs "légitimes", au milieu desquels il se trouve, afin de bénéficier de toute la nourriture. Comment les gênes lui dictent-ils cela ? comment les
oiseaux "propriétaires" acceptent-ils cela ?
L'inné fait que la jeune tortue sortant de son œuf se dirige tout droit vers la mer. Se tromperait-elle si la pente était inversée ?
L'inné, qui fait battre des ailes à un oisillon pour prendre son premier vol, n'a pas transmis chez l'humain le savoir compter ou lire, pas même se tenir debout !
Il y eu des cas d'enfants élevés avec des animaux (l'homme est bon), ou retrouvés en forêt, totalement sauvages; ils grognaient, montraient les dents et se
comportaient comme eux.
L'HEURE.
J'aime bien prendre l'heure comme exemple. Pourquoi l'heure ? c'est ce qu'il y a de plus abstrait.
ombien faut-il de temps pour que le jeune enfant apprenne à reconnaître l'heure beaucoup, on a beau faire manipuler les aiguilles, commencer par les heures,
les demi-heures etc, rien ne rentre, même pour les doués ! il faut beaucoup, beaucoup de temps. D'ailleurs, comprenez vous bien le décalage horaire ?
lorsqu'il faut avancer ou retarder le réveil ? ou pire le changement de date, quand vous traversez le Pacifique et qu'on vous fait changer
d'un jour entier, mais pas d'heure !
SAVOIR COMPTER.
Certaines études scientifiques sont assez affligeantes: "les lions savent-ils compter" ? pourquoi pas les punaises ? oui et non,
répond l'expert, ils "apprécieraient" jusqu'à dix ! d'où vient cette hypothèse ? parce qu'ils ne chassent pas à plus de 6 ou 8 ?
Un enfant non instruit ne sait pas compter et nous ne savons pas si il apprécie jusqu'à dix. Devant un grand nombre, nous n'apprécions pas davantage la quantité. Il n'y a
aucun un acquis, il faut apprendre ! On sait seulement qu'il y en a beaucoup, sans plus et sans doute, pas mieux que le lion.
D'ailleurs, le lui a-t-on demandé ?
Pire que les lions, les membres d'une certaine tribu d'Amazonie ne savent pas compter au-delà de deux :
Tout d'abord, ils n'ont pas besoin de ce savoir et si ils en avaient eu besoin, ils l'auraient développé. Cela ne signifie en aucune manière qu'ils sont moins
intelligents que nous. Leur savoir est autre.
VOIR LE RELIEF.
Dans certaines tribus, on ne perçoit pas le relief des plans ou des images (perspective). Là ou l'on voit clairement une perspective, ils ne voient qu'une image plate. Voir une perspective sur un feuille plate n'est que pure éducation.
Dans notre monde "éduqué" il arrive fréquemment que plusieurs personnes ne voient pas le même relief ou en voient où il n'y en apas !! un autre phénomène est celui de l'inverion alternative en bosse ou en creux à tout moment !!
Le régal des magiciens : sur scène, un magicien paraît visser un boulon dans un écrou, puis réalise un tour de force tout à fait impossible avec un boulon vissé ! la réalité est que les deux ne sont qu'un bout de carton plat peint, simulant les pans d'un écrou et le filetage.
Il n'y a ni vis ni écrou et il ne visse dans rien ! et pourtant, l'effet est saisissant.
L'accroissement du volume de notre cerveau accroît-il davantage la mémoire ou l'intelligence ?
Pour notre époque, je n'ai pas connaissance de différences de volume entre nos différents cerveau. Si c'était le cas, on nous mesurait au scanner !
Prise au cours des âges, c'est l'accroissement la mémoire qui prédomine. Le nombre de connexion des synapses, liées au nombre de cellules
de notre matière grise, vient après. Tout se rejoint, sans mémoire, rien ne peut se capitaliser. les progrès sont extrêmement longs parce qu'il n'y a pas passation des connaissances.
Sans la parole, il n'y a que l'observation des choses, pas forcément reprises par les autres. Des expériences ont été faites sur le sujet.
Je l'ai déjà dit, la connaissance ne se transmet pas et chaque humain doit tout apprendre, ce qui est de plus en plus long, cela malgré l'immense documentation caoitalisée.
Si l'on rapproche les facultés de gens hors du commun, dotés d'une mémoire gigantesque, de leurs prises de position ou de leurs les décisions, on
constate des dysfonctionnements sérieux (comment peut-il dire pareile
bêtise ? Aptitudes ou pas à des degrés différents, nous sommes tous "dirigés" par notre
inné, et donc d'une certaine manière par ces "minuscules êtres" du fond des âges, qui n'en savent pas plus que nous.
-- Un berger africain "inculte" a franchi avec beaucoup d'avance toutes les étapes du savoir jusqu'au succès d'une grande école. Son esprit
était comme vierge sur ce plan. Bien d'autres en seraient capables car ce que doit retenir au cours de sa vie un homme vivant dans la nature, si il
doit y survivre, correspond à un niveau culturel élevé. Tous n'y parviennent pas, comme chez nous, les cultivés.
La "grosse mémoire" en moins, n'y a-t-il pas chez certains animaux autant d'aptitudes ? un animal pourvu d'une intelligence normale
n'est-il pas plus intelligent qu'un humain mal né ? on ne cherche pas à le vérifier, et même quand cela serait, on ne le pourrait que très
difficilement car l'animal n'a pas notre socialisation, et surtout pas l'habileté de nos doigts. A l'inverse, des enfants élevés avec des
animaux (des cochons), se comportaient comme eux et n'avaient rien d'humain, poussant des grognements, sans la moindre velléité de se mettre
debout. Preuve, s'il en est, que l'humain n'a pas, à la naissance, les facultés qui lui seront (longuement) inculquées lors de sa socialisation.
Cette socialisation apporte une connaissance qui ne "s'imprime" pas dans l'acquis. Tout est à recommencer pour chaque naissance.
Frans de Waal, ethnologue hollandais, dit à propos des grands singes "leur cerveau est trois fois plus petit, mais dans le domaine des émotions de base et des rapports
quotidiens, je ne crois pas que nous soyons beaucoup plus intelligents. Nous nous différencions par le langage parlé, les notions abstraites et
l'intelligence technique qui en résulte, mais la ligne de partage n'est pas très nette. Les grands singes ont développé des outils et on peut leur
enseigner l'usage des symboles.
Virtualité.
Dans le miroir, vous ne voyez que votre double "virtuel", puisqu'il n'existe pas. Bien qu'habitués, l'apparition inopinées de ce double nous surprend
toujours. L'image virtuelle est formée par l'ensemble des rayons lumineux que nous émettons et qui sont réfléchis par le miroir. Cette image apparaît
au double de la distance qui nous sépare du miroir (symétrie par rapport au miroir). En théorie, n'importe quelle source de rayons lumineux émis par un
objet doit permettre de le "revoir". Nous voyons des astres dont la lumière a mis des milliards d'années à nous parvenir et qui n'existent plus depuis
longtemps. Allons un peu plus loin dans le fantasmagorique : si on pouvait aller bien plus vite que la lumière et rattraper ce qui a été émis dans le
passé, ou encore si quelque chose soudainement nous la renvoyait de l'espace, on devrait pouvoir revivre le passé de la même manière que l'on
voit des étoiles qui n'existent plus ! virtuellement, car les personnages ne seraient pas ressuscités, pas plus que ne le sont les étoiles. Ce n'est
qu'un jeu, n'y pensez pas trop. Les images de microscopes ou jumelles sont également des images virtuelles qui se forment plus près.
Le miroir magique - Le premier miroir est la surface de l'eau. Il peut dévoiler l'arrivée d'un prédateur lorsque, le soir venu, les animaux sauvages viennent se
désaltérer. Ce miroir (l'eau miroite ..) peut toutefois leur poser problème lorsqu'ils se voient eux-mêmes, croyant à un compatriote à l'étrange
comportement, éventuellement curieux ou agressif puisqu'il vient à leur rencontre et s'éloigne ne même temps qu'eux ! Des singes (toujours
eux), ont compris qu'il s'agit d'eux-mêmes car ils se touchent différentes parties du visage en vérifiant dans le miroir. On accroche un petit miroir à
la cage des oiseaux afin qu'ils se sentent moins seuls, mais aussi dans les espaces habités par ..nous, les humains (*)
; j'en avais mis contre la vitre de l'aquarium, pour que mon poisson jojo, unique rescapé, s'ennuie moins : il y "pédalait" devant, le nez contre la
vitre, toute la journée !
(*)
Nous y vérifions notre tenue, coiffure, ou propreté.. Un grand miroir agrandit un espace restreint bien réel d'un espace virtuel et symétrique, qui s'ajoute à la vue !
Et si l'on en met dans les ascenseurs depuis longtemps, c'est uniquement pour lutter contre la claustrophobie ; avec soi-même à regarder, cela va déjà mieux, on est
deux et ça bouge. On peut même se faire peur, ce qui nous rapproche alors de l'animal.
Le miroir apporte de la vie.
La virtualité des images est également une pure création de notre esprit, sans les yeux : lors d'un
rêve, en observant un tableau, à l'écoute d'une description ou encore à la la lecture d'un roman. Chacun interprète et crée ses propres images
"internes", plaisantes ou gênantes. Une faculté que n'apporte pas une photo ou un film, car ils représentent une réalité et ne laissent donc que peu de
place à l'imagination. Toute la puissance d'une peinture, d'un bon livre est là ; au point que bien plus tard, on peut ne plus savoir si l'on avait lu un
livre ou vu un film. D'ailleurs, on "reconnaît" ou non un film tiré d'un livre que l'on a aimé. Je me souviens d'un film tiré d'un roman, dont nous
redoutions la transposition au cinéma, et qui nous avait presque parfaitement fait ressentir le livre. Il est vrai que l'auteur était le
metteur en scène, je crois ("Le crabe tambour").
L'imaginaire virtuel s'exprime par les logiciels de jeux pour ordinateurs. Les images ne sont pas virtuelles mais bien réelles (affichées
à l'écran au lieu d'une feuille), mais par contre, les situations qui nous plongent dans un monde imaginaire le sont (d'où le mot virtuel); et c'est
interactif ce qui en accroît très fortement la puissance (et la dépendance).
Symétrie.
On se voit donc symétriquement par rapport au miroir, c'est à dire inversé (donc ce n'est pas réellement nous, mais notre symétrique, que personne n'a jamais vu (on ne nous reconnaîtrait pas ainsi),
Si l'on se regarde dans un miroir, on ne peut s'identifier totalement car on voit en fait son symétrique, qui n'est pas ressemblant.
Pour se voir, il faut une photo, dans laquelle on ne se reconnaît qu'à moitié - c'est le mot - puisque l'on ne se voit chaque jour que devant le miroir. De plus l'animation (expressions
diverses) ainsi que le relief y sont absents, dont les différents angles de vue. Tout visage étant dissymétrique, un jeu consiste à imprimer
deux photos identiques, dont l'une sera symétrique de l'autre (la gauche devient la droite). La chose est facile à faire à l'ordinateur avec un
logiciel de dessin simple (Paint, de Windows : on sélectionne un demi visage, coupe, colle et déplace à côté, puis l'on fait l'inversion
horizontale). L'effet est garanti pour vous ou vos amis.
Le peintre qui ferait son autoportrait à partir d'un
miroir, ferait un visage que ses proches ne reconnaîtraient qu'assez mal, puisque se regardant dans le miroir, il peindrait en fait un autre visage
que le sien. Ceci a été exploité dans un film policier d'Agatha Christie.
Symétrie et orientation. Ce qui est symétrique, malgré sa simplicité apparente, nous oppose bien souvent des difficultés ; il n'est pas rare de ne plus se reconnaître dans un lieu
symétrique par rapport au lieu habituel (exemple, deux appartements identiques, mais à l'envers : on est complètement perdu ; cela peut nous
troubler ; le miroir nous montre la page écrite à l'envers, que l'on ne peut plus lire.
Un exemple troublant de symétrie affecte les automobilistes qui passent à la conduite à gauche en louant une
voiture pour conduite à gauche, volant à droite : la disposition des commandes y est inversée, dont le levier de vitesse
qui est à gauche, mais avec une grille de passage des vitesses normale, comme nos voitures conduite à droite, volant à gauche : vous voyez ça
se complique déjà .. déjà absorbé par le fait que les voitures que l'on voit arriver ne semble pas être sur la bonne file et vont vous percuter, imaginez
d'avoir à passer les vitesses du bras gauche, en le plaçant comme vous le faisiez avec le bras droit ..saisissez vous bien ?
Et ce n'est pas tout, car je me souviens qu'en Suède (conduite à gauche à l'époque, mais avec ma voiture "normale"), je n'ai pas vu des panneaux de
signalisation, parce qu'ils étaient placé à gauche et qu'instinctivement, je les cherchais à droite !
L'orientation, le sens de l'environnement et des objets. Des individus prennent ou font à l'envers, au regard de la norme, parce que c'est le sens normal pour eux : un porte manteau courbé,
un outils, un ouvre boite. Et cela systématiquement, sans y réfléchir.
Ajoutons que droitiers et gauchers "ne tournent pas dans le même sens".
D'ailleurs, la droite et la gauche, notions relatives, doivent être précisées (par rapport à quoi), ce qui a fait créer les mots bâbord et
tribord aux marins, mots qui précisent l'avant et l'arrière du bateau, c'est à dire le sens de la trajectoire. Il n'est pas rare de dire à quelqu'un : à
droite ! et voir l'autre partir à gauche - il sait très bien où est sa droite - preuve que la notion n'est pas si évidente. Un plan de ville est
posé au hasard devant nous : les têtes se tournent de tout côtés, on se contorsionne, des mains pointent à droite, à gauche, en bas. Sa
compréhension n'est possible que dans le bon sens et celui-ci n'est pas forcément le même pour tous. par exemple, certains préfèrent le nord devant
et d'autres la direction où l'on se dirige (option retenue par les GPS, parce qu'on ne cherche pas s'orienter, mais à se rendre quelque part). La
perception de l'orientation peut donc varier donc selon ce que l'on a à faire. Dans une maison symétrique d'une autre, on est complètement
perdu. Un kiné nous faisait faire des mouvements en posant les mains sur la tête et le coup. Dans un sens, c'était facile, dans l'autre, je finissait
par composer une sculpture à la Picasso, toute emmêlée. Je suis pourtant plutôt ambidextre et bien des mouvements symétriques ne me posent
pas de réelle difficulté. Dans ce cas, c'était pour moi quasi impossible.
A l'inverse, il y a des symétries en nous, des choses qu'on a appris à faire de la main droite et que l'on sait automatiquement reproduire de la main
gauche, symétriquement, sans qu'elle ait jamais été éduquée ; exemple : avec la main gauche, je peux écrire de mon écriture de droitier,
mais en inversant le sens de gauche à droite. or ma main gauche n'a évidemment jamais appris à écrire !
Bien des gens peuvent en faire autant , essayez !
Notre planète elle-même induit une symétrie entre hémisphère nord et hémisphère sud : le tourbillon de l'eau qui s'écoule dans un lavabo y tourne en sens inverse, les escargots et les
dauphins y sont également soumis.. voir ci-dessous "rotation de la terre".
Les fausses symétries. Aller n'est pas revenir car le paysage n'est pas reconnaissable au retour, vu sous une face cachée à
l'aller et inversée gauche droite, avec d'autres embranchements. là où l'on croyait pouvoir s'y retrouver sans peine, on se perd lamentablement. Monter
n'est pas descendre et bien des gens se sont trouvés en difficulté ) la descente puisque toutes les prises sont à l'envers; et que l'on a pas la
tête en bas pour voir (seul le léopard peut descendre la tête en bas, grâce à une articulation des pieds particulière); les muscles ne sont pas non plus ceux qui ont été
sollicité à la montée. Cependant, beaucoup de gens sont absolument sûrs d'eux et parfois en meurent. "on y est monté, on va bien pouvoir en
descendre"; sous-entendu "ce sera plus facile et moins fatiguant".
Orientation des animaux. C'est un grand débat. Voici une conclusion intéressante : Le rat nouveau né ne perd pas le nord : le sens de
l'orientation est inné, c'est ce que viennent de prouver les scientifiques de l'University College London chez le rat. Avant même que le rat nouveau
ait pu explorer son environnement, les mesures du signal directionnel de son cerveau sont identiques à celles d'un rat adulte. Le sens du lieu lui, se
développe avec l'âge. Le Point juin 2010.
Chacun de nous connaît ces histoires de chiens et plus étonnant pour nous, de chats qui, égarés, ont retrouvé "leur maison" à plusieurs centaines de km, parfois après plusieurs
année d'errance. Des tests concluants ont été pratiqués à ce sujet.
Des nano grains de magnétite, un oxyde de fer, seraient présent en grand nombre dans certaines cellules, et de façon variable, chez les animaux (nez,
oreilles, articulations, ligne latérale chez les poissons etc.). Des cryptochromes, molécules présentes dans la rétine, seraient également
sensibles au champ magnétique.
Par contre, l'orientation des pigeons voyageurs "professionnels", provient de l'éducation: ils reviennent à la maison ! pour obtenir ce résultat, on
les a transportés préalablement de plus en plus loin de chez eux.
Peuvent-ils revenir de n'importe où, ou seulement des lieux où on les a progressivement amenés ? je ne sais pas mais ils semblent bel et bien
"spécialisés".
L'univers.
////La lune. Nous sommes tous des lunatiques au sens propre. On ne vit pas dans un système isolé.
Nous sommes par exemple assez fortement dépendants de la lune par son attraction sur les liquides (marées de la mer mais aussi des liquides de
notre corps) ; par exemple, la femme est réglée sur le cycle lunaire. Les autres combinaisons et mouvements des astres sont certainement tout aussi
influentes, aussi bien pour la météo que pour nous-mêmes; Les forces internes terrestres, imaginées mais totalement inconnues, ont-elles aussi
des effets sur la vie ? La lune a et a eu des effets sur tout et ces derniers permettent de retrouver ses variations du passé (voir les nautiles).
////La rotation de la terre.
Il est difficile d'admettre que les gens "du dessous" de la terre ne tombent pas dans l'espace. Si l'attraction terrestre nous colle sur "le plancher des
vaches" quel que soit le lieu, être dessous ou dessus par rapport à l'axe de rotation (penser à une toupie), n'est pas indifférent pour la vie. Par
exemple, les escargots du sud sont enroulés à l'envers et les vents y sont déviés à l'envers aussi (le mistral descend la vallée du Rhône et part vers
l'est par le fait de la rotation de la terre ; pour la même raison, les alizés s'incurvent. Et les courants marins y sont également sensibles. En fait,
tout subit cette influence car nous sommes dans une essoreuse ! Est-ce que cela nous influe ? pourquoi pas si ça peut enrouler un escargot à l'envers ou
faire nager les dauphins, pendant leur sommeil, en sens inverse dans l'hémisphère sud.
Les masses internes liquides.
Nos continents sont des surépaisseurs de plaques qui s'étendent sous les océans (sous les océans, la croûte terrestre ne fait parfois que quelques kilomètres).
Ces plaques aux multiples fractures de toutes tailles flottent sur un magma de minéraux en fusion ; de plus il y aurait au centre, écrasé par la
pression, un noyau très dur. Enfin, on ne sait pas vraiment puisque personne n'y a jamais été et que seuls les volcans nous en montrent un peu.
Ce ou plutôt ces magmas en fusion sont certainement agités de courants (comme dans les océans), en raison des variations thermiques (et donc de
densité). Il est probable que notre météo subisse également, plus qu'on ne l'imagine, ces courants brûlants sans doute instables. Il est probable que
les courants y sont inversés, comme pour les vents.
Les astres.
Des milliards d'astres sont autant de soleils que celui qui nous éclaire et nous réchauffe. Tous "tournent" (*) autour de quelqu'autre masse
comme notre soleil tourne à la périphérie de notre galaxie, la voie lactée, disque de 200 milliard d'étoiles dont on peut voir, pendant les belles nuits
claires, sa tranche plate (bande très dense). Notre galaxie tourne aussi sur elle-même et comme toutes les galaxies "fuient", peut-être tournent-elles autour de quelque chose d'autre chose, encore plus massif.
La théorie dit qu"elles sont en expansion depuis la grande explosion, le "big bang" originel qui a créé l'univers, théorie bien commode mais pas très convaincante;.
(*) rien ne tourne autour de quelque chose d'autre dans notre monde, ce n'et qu'une apparence. Tout est lancé (ou l'a été, le BIG BANG) et tout ne fait que retomber en tournoyant. Voir "ellipse".
Comment imaginer un seul instant que nous serions totalement indépendants de tout cela ? et que ce courant
chaud, el-Nino-chéri, présenté quasiment comme un être vivant indépendant, conditionnerait à lui seul le climat d'une bonne partie de la terre alors
qu'il n'est lui-même que le résultat de variations bien plus vastes ? il permet toutefois une certaine visualisation locale du climat et il est utile de l'observer.
Mais c'est encore sans compter le monde rayonnant qui nous transperce de part en part. Voir physique 11
Il faut donc admettre, sans rien expliquer, que notre vie ne dépend pas exclusivement des nourritures terrestres, du soleil ou de la lune, mais
aussi de l'ensemble des matières et de leurs mouvements dans l'univers, le tout agité et traversé par de très mystérieux rayonnements.