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la vie les minuscules, milieu complexe et créatif - naissance.. - atomes - univers - une interrogation ?
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Reproduction publique réservée. Merci de votre intérêt pour mes choix et leur développement. choix sujet
Les êtres vivants sont tous mortels bien qu'ils soient constitués de particules immortelles, ou supposées l'être à notre échelle de taille et de temps (par exemple les atomes).
Des particules qui constituer indifféremment les êtres vivants et la matière inerte (ou supposée l'être (exemple, le virus cristallisé).
Devant l'énigme, trois camps s'affrontent - non pour la vérité, mais pour le pouvoir - les religieux, les philosophes et les scientifiques.
Les religieux et les philosophes œuvrent pour le salut de l'âme et de l'esprit, les scientifiques pour notre salut matériel.
Les religieux.
Si ils ont toujours entretenu une relation ambigüe avec la science, ils acceptent désormais d'en parler, en reconnaissent les résultats. Ils
viennent de réhabiliter Galilée, un peu à regret. Galileo (italien), qui, intrigué par les oscillations d'un lustre de cathédrale pendu haut, en avait déduit que la terre
tournait sur elle-même et sans doute autour du soleil.
Ils n'ont toutefois jamais rechigné à utiliser la connaissance en général et la science en particulier, ayant cela en commun avec les
illusionnistes, surtout lorsqu'elles leur permet de faire des miracles (apparaître dans les gradins au milieu de la foule (temple Maya), utiliser une éclipse prévue,
ou un éclairage particulièrement opportun dans les lieux saints, ou encorefaire pleurer les statues.
Les religieux sont des créationnistes car le monde a été créé par leur DIEU, qu'ils idolâtrent, toutes civilisations confondues, les animistes voyant son action un peu
partout dans la nature. Dieu pense autant à punir sa création qu'à la compenser, tentant même parfois de l'éliminer (le déluge; les fléaux..), et lui en promet -
sous de sévères conditions - une vie meilleure dans l'au-delà. Leurs prétentions sont parfois réfutées par les scientifiques, dont les archéologues, y compris en Israël où ils ont été contraints de renoncer
à quelques affirmations.
Les philosophes. Ils ont pris le train de la science en marche. La religion les fascine et ils se situent entre les deux. Les philosophes aspirent à expliquer
la vie, et peut être davantage la mort, afin de mieux nous faire vivre. Le langage des philosophes est impénétrable. Luc ferry, un homme à la
connaissance atypique et d'apparence abordable a tenté pour la deuxième fois d'expliquer simplement la philosophie. Il n'est pas vraiment convaincant.
Cela suppose un formatage préalable de notre esprit. Un peu comme pour la peinture abstraite.. toujours à la recherche d'une explication nouvelle.
Passons sur le cosmos, "harmonie du monde tel qu'il était perçu par les anciens (univers, nature, dieux et hommes) qui va devenir chaos chez
les modernes, c'est à dire tout l'inverse, ou encore le Logos antique (la logique), termes que l'on peut à la rigueur apprécier, alors que des
termes comme "transcendant" ou "immanent" inquiètent. En survolant un peu "la théoria" ou le "cogito", et simplifiant beaucoup,
je retiens qu'un certain détachement de ce qui nous dérange serait la solution, bien que ce soit très proche du bouddhisme. Il avoue avoir mis
lui-même des années à comprendre Kant, et son monument de la pensée, "Critique de la raison pure" (1781), "terriblement difficile à lire" :
on comprend dès lors que ce monde leur est réservé. Y sont-ils emmurés ?
Les scientifiques. Imprégnés de connaissances quasi surnaturelles, ils ont toujours été considérés, sinon vénérés. Leurs pas les guident désormais vers la
maîtrise totale de la nature, qu'ils devraient pourtant être les premiers à respecter, ne serait-ce que parce qu'elle leur a apporté et leur apporte
encore, une bonne part de leurs découvertes. Les biologistes devraient se distinguer; cependant, les molécules synthétiques qu'ils produisent
peuvent donnent le cancer ce que ne font généralement pas les naturelles.
Mon médecin me dit "mais c'est la même molécule". Je lui réponds "sans doute, mais elle n'a pas les mêmes effets". Il y a un truc.
Ce sont de nouveaux créationnistes, à l'instar des religieux, dont pourtant ils se moquent. Si l'on ne peut nier les réussites passée de la science dans l'amélioration des conditions de
vie, on peut regretter son orientation affective vers le développement industriel, maître mot (là aussi) des politiques. Côté explication de la vie,
l'approche de la science n'ouvre aucune perspective crédible puisqu'elle ne fait que repousser sans cesse les frontières de l'infiniment grand et de l'infiniment petit (on
aurait trouvé que certains noyaux d'atomes ne seraient pas ronds, mais ressembleraient à.. des molécules). Il n' y
d'autre espoir qu'une course poursuite effrénée. Une course qui désormais inspire davantage la méfiance que le rêve. Dont pour tout notre environnement, nourriture incluse.
Luc Ferry nous apprend que sa philosophie est un manière de vivre mieux en ignorant affectivement ce qui peut faire du mal (proche du détachement bouddhiste donc), peut-être
pour aller plus sereinement vers la mort, grande préoccupation des philosophes, mais pas seulement eux, dès que l'on est vieux ! La
philosophie aimerait bien aussi répondre à "qui sommes nous, où allons nous ", questions auxquelles d'un point de vue plus pragmatique, je préfèrerais
substituer "sommes nous ce que nous pensons être ou ce que les autres perçoivent de nous ?
Il suffit de parler de quelqu'un à d'autres personnes pour vérifier que les avis divergent. Dans ces conditions, n'est-il pas préférable de rester ce que l'on est ? à quelques adaptations de circonstance près, si l'on peut, pour mieux vivre en
communauté. Vouloir mieux plaire à quelques uns fait courir le risque de déplaire à beaucoup d'autres. Il est toujours possible de jouer momentanément un rôle, sans parler de triche ou malhonnêteté, afin d'établir une relation de confiance.
S'habiller, parler comme eux avec leur langage.
N'est-on pas plus compréhensif avec un étranger qui tente de dire quelques mots dans notre propre langue ?
Il semble que les philosophes français aient été quelque peu délaissés par l'Université au bénéfice des allemands, très complexes et donc ouverts à de mutiples et savantes interprétations.
Parmi eux, Nietzsche a sans conteste été le préféré. Ses interrogations pour partie romancées, expliqueraient cette préférence, si ce n'est qu'il reconnaît, sinon admire, les français - dont Montaigne -
ou encore qu'il ait produit bon nombres de pensées et formules sur des sujets de société.
Il a pu passer passer pour être de gauche, ce qui serait une autre justification, lorsqu'il nie toute démocratie ou critique la perversion de la riche ville de Nice, au point de se réjouir des dégâts et des morts survenus lors d'un tremblement de terre. Il aurait même souhaité de voir Nice anéantie.
Des déclarations qui le font passer pour l'initiateur du nazisme (il aurait récidivé lors d'un raz de marée tuant 200.000 indonésiens).
Entre chagrin d'amour chronique et demi folie, Nietzsche écrivit "Ainsi parlair Zarathoustra", oeuvre conseillée en lecture d'initiation. Son personnage se positionne face à Dieu, et part cheminer à la recherche de la vérité.
De Nietzsche, je retiendrai pour cette page : "On apprend trop et on ne réfléchit pas assez".
Il a exprimé bien des choses.. et leur contraire.
Thibault Damour « ta question du big bang n'a pas de sens. »
Extrait d'un article de la revue Le Point. Je cite:
"Cela ne ressemble à rien et c'est pourtant le plus fascinant concentré d'intelligence de la planète. Là, dans un bâtiment austère de la rue de la
Loi à Bruxelles, s'est réuni la semaine passée le Conseil de physique Solvay, soit quatre-vingts physiciens, venus de tous les pays du monde, assis autour d'un tableau noir pour, comme ils le font régulièrement depuis
1911, discuter, en anglais, des dernières découvertes de la physique. Cette docte réunion, où siègent l'astrophysicien américain Brian Greene (voir interview) ou le Français Thibault Damour,
avait cette année du pain sur la planche à équations. Son sujet: «Aux frontières de la physique moderne. La structure quantique du temps et de l'espace ».
Pour les profanes que nous sommes, disons qu'il s'agit de revoir l'origine du monde. Car voici la grande affaire: le beau récit du big bang, cette merveilleuse histoire d'un début fulgurant où, jaillissant du vide absolu,
toute la matière de l'Univers se met en expansion, ne serait plus tout à fait suffisant.
La science n'aura jamais fini de tenter de comprendre l'origine du monde.
Une quête grandiose, vertigineuse, qu'elle se dispute de tout temps avec la religion. La raison et la foi s'arrachent la réponse à la question de notre présence dans cet Univers, s'affrontent sur la question de savoir si notre Univers est seul ou accompagné d'autres, s'il était déterminé, conçu pour
nous accueillir ou s'il n'est régi que par le hasard. Il en va, pour la science comme pour la religion, de leur survie. Car, si l'« hypothèse d'un dieu » l'emportait, la science et ses disciples ne passeraient que pour de
brillants décodeurs d'un scénario archi complexe écrit par un Créateur. Si la science, en revanche, réfutait définitivement l'existence d'un Dieu, alors la religion devrait se contenter de n'être qu'une morale, plus ou
moins vertueuse. Lutte infinie. Chaque avancée de la science fait vaciller la religion. Puis, comme cette avancée ouvre à son tour une porte vers d'autres questions, la religion se rétablit.
Match perpétuel que décrivit joliment l'astronome américain Robert Jastrow : "Ils ont escaladé des montagnes d'ignorance, s'apprêtent à se hisser au sommet et, lorsqu'ils ont
grimpé sur le dernier rocher, ils sont accueillis par un groupe de théologiens installé là depuis des siècles".
D'abord, donc, était le big bang: un instant hors du temps et de l'espace. Du vide total, soudain, surgit toute la matière de l'Univers. L'explosion primordiale.
Un minusculissime instant durant lequel, dans un minusculissime espace, plusieurs milliards de fois plus petit qu'une tête d'épingle, comme
l'écrit Claude Allègre dans son « Dictionnaire amoureux de la science » (Plon/Fayard), naît l'Univers. Tout commence à 1 puissance - 43 seconde,
soit 0, 00 (43 zéros) 1. A 10 puissance -6 seconde (1 milliardième), la combinaison chimique de l'Univers est fixée.
A la troisième minute, 98 % de la masse de l'Univers est constituée.
Après trois cent mille ans, l'Univers dispose du matériau pour fabriquer galaxies et étoiles. Notre Univers est âgé de 15 milliards d'années lorsque
la vie apparaît. Une pacotille à l'échelle vertigineuse de ce temps cosmique. Bientôt, ce sera l'homme. Un grain de sable sur la vaste
"plage cosmique", dit le physicien d'origine vietnamienne, professeur aux Etats Unis, Trinh Xuan Thuan.
Dans les années 50, ce récit est scandaleux pour les croyants. L'Eglise catholique va un temps s'en offusquer. Car le big bang, il est vrai, ne
parle guère de pommier et de serpent. Un épisode fâcheux de plus entre Dieu et la science, qui font depuis longtemps mauvais ménage. Mais Pie XII se
ravise. Le scénario du big bang présente de nombreux avantages pour ceux qui, comme sent l'existence de Dieu. S'il y a un début à notre Univers, un
début aussi merveilleusement ordonné, où soudain tout se met si parfaitement en place, c'est qu'il y a un scénario de la création, et s'il y a une
création, il y a forcément un créateur. CQFD. Pie XII se convertit à ce récit scientifique et, mieux encore, il nomme l'un de ses découvreurs,
Georges Lemaître, président de l'Académie pontificale, qu'il vient de créer.
Dieu et la science peuvent chanter en chœur l'origine du monde.
L'unisson de Dieu et de la Science sera bref.
Car, si le modèle du big bang fait partie de notre culture, il lui est aujourd'hui fait maints reproches. Trop mythique, trop anthromorphique, trop
étroit, ce scénario serait devenu au fil des ans un mythe fondateur qui arrange trop bien les croyants. Le big bang ne suffit plus aux
scientifiques.
Note d'hibis : Sont-ils devenus fous ? Ce grand ballet de la vie et de la mort, de la naissance et de la disparition ou tout ne serait que brassage et
transformation de matière, ou mieux encore brassage de flux de rayonnements d'énergie corpusculaire, renvoie encore à la religion. "poussière tu es,
poussière tu retourneras". Des théories, des postulats, oui. D'explication, point. Et il n'y en aura jamais.
Que s'est-il passé une fraction de seconde avant le big bang ? où s'arrête l'univers, ou cesse l'infiniment petit ?
Ce qu'en dit un jour Einstein laisse donc rêveur : "La chose la plus incompréhensible à propos de l'Univers est qu'il soit compréhensible".. C'est sybillin. Pourquoi l'ordre et non le chaos ?
Pas question pour autant de nier l'intérêt de théories, aussi pertubantes soient-elles, qui permettent de franchir les obstacles du progrès. Telle est la théorie de "l'espace-temps", qui devient concret avec les satellites.
Mais personne ne tranchera jamais entre MERVEILLE ou CAUCHEMAR lorsqu'il s'agit d'énergie nucléaire ou de nanotechnologies.
Je ne voit pas non plus de réponse à "pourquoi la vie est-elle apparue ? (et non comment). Le devait-elle ? ou encore, le hasard de son "avènement" est-il défendable ?
"Six cadrans ajustés avec soin pour créer les conditions de notre existence. "Dans « Le roman du big bang" (JC Lattès), dirigé par Simon Singh, physicien
des particules à Cambridge, un astronome britannique, Martin Rees, explique que la structure de l'Univers dépend de six paramètres.
Quand à Trinh Xuan Thuan, il écrit dans "Science et quête de sens" (Presses de la Renaissance), qu'il y en aurait non pas six, mais une quinzaine. 'Des "constantes
physiques"; telles que la constante gravitationnelle, la constante de Planck, la masse des particules élémentaires, la vitesse de la lumière, etc.
"Qu'elles soient six ou quinze ne change d'ailleurs rien à la démonstration".
Martin Rees, en effet, se demande ce que serait devenu l'Univers si un seul de ces paramètres avait pris une valeur différente. par exemple la valeur de
l'interaction forte qui tient ensemble les protons et les neutrons dans le noyau de l'atome. cette valeur est de 0,007 et si ce
chiffre quasi miraculeux avait été un point plus faible (0,006), tout l'univers serait uniquement rempli d'hydrogène simple, alors qu'avec un
point plus élevé (0,008), l'hydrogène aurait disparu dès l'origine du big bang et il n'y en aurait pas eu pour alimenter les étoiles (notre soleil
"brûle" par le phénomène atomique de fusion, de l'hydrogène).
Doit-on admettre l'hypothèse de l'existence de Dieu ? qui aurait ainsi tout "réglé" pour que la vie apparaisse. Pour d'autres, il y aurait une multitude
d'univers séparés et isolés dont l'immense majorité serait stérile. Propos recueillis par Émilie Lanez. Le Point 1735 15 décembre 2005,
La suite, consacrée à l'espace-temps, est plus subtile et je ne l'ai pas reproduite. Le pire étant l'affirmation que le temps
n'existe pas. Ce qui, l'âge venu, ne semble pas si stupide, le passé pouvant être ressenti comme hier et "l'espace de temps" n'ayant aucune représentation matérielle tangible
GRANDES QUESTIONS : Humanité et Animalité - leur âme, leur morale
L'animal a-t-il une âme ?
L'homme en a, selon la religion, car c'est ce qui l'anime, lui donne le souffle de la vie. La preuve est que l'âme s'envole au ciel au moment de la mort.
Tout autre animal qui croit en Dieu devrait en avoir une (..) humour réaliste car comme nous, ils s'interrogent à leur manière sur un pouvoir suprême,
à l'égal des des humains avant qu'ils n'aient la connaissance de certains phénomènes naturels ("renaissance" quotidienne du soleil, ciel, lune, foudre, pluie, éclipses..).
Ne dit-on pas que Les gaulois avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête..
Notion intéressante. "animal" vient des mots animus, anima (souffle) c'est à dire la vie et donc âme. Un certain vocabulaire en découle (animation, inanimer etc)
La question de l'âme de l'animal ne devrait donc pas se poser.
Qu'est-ce que l'âme? Notion religieuse : c'est la présence de Dieu en nous (le souffle divin qui nous donne la vie). s'envole-t-elle au ciel en tant que partie survivante ?
Dans les années 2015, un génie (un tantinet humoriste) a même donné son poids, 3 grammes !
De L'âme à la morale. Août 2004, "Sciences et Avenir a consacré tout un numéro sur le sujet suivant:
L'animal a-t-il une morale ?
Probablement, comme l'humain qui en a plusieurs !
On ne parle pas de morale chez l'animal, mais on reconnaît qu'il peut avoir des rétenues, voire du respect pour l'adversaire vaincu, ce qui est la même chose. Enfin, ce que nous considérons comme tel ! Exemple, l'inutilité de tuer ou de saccager pour rien.
Ce qui est également pour lui, l'inutilité de gaspiller une énergie dont il aura besoin le moment venu.
Cela n'est pas toujours - ou souvent - vrai car des animaux jouent avec leur victime et les torturent; des félins notamment (chat, jaguar..). Le nouveau lion vaincoeur, comme le chat, tue la progéniture des femelles pour qu'elles redeviennent fertiles.
L'actualité met en scène les loups et les chiens sauvages, lesquels déciment inutilement des troupeaux de mouton (8.000 en France, 2017)
Ma réalité est que si les fourmis avaient des kalachnikovs, elles balaieraient probablement tous les êtres de notre planète.
L'humain a-t-il une morale ?
Il faut reconnaître que l'humain, avec ses milliers de têtes nucléaires dernier cri (c'est le mot !), a derrière lui une sérieuse avance, acquise en ne cessant jamais de tuer : animaux et confrères.
En matière de torture aussi. Les croisés, convaincus ou opportunistes, ont été un véritable fléau sur leur passage, y compris avec ceux qui auraient du être leurs frères, les chrétiens d'Orient grecs, orthodoxes.
De méchants penchants qui se répètent dans la vie civile et s'emplifient avec le désordre social de l'urbanisation.
La religion lui a inculqué quelques principes. Pour nous occidentaux, c'est la Bible qui s'en est soucié.
avec une liste d'interdictions. De tout temps, les collectivités s'en sont également soucié, avec d'autres listes d'interdictions, lois ou "tabous".
Dans l'ouvrage "Sinoué l'Egyptien", l'auteur soulignait déjà les calculs et la perversité des gens au temps des pharaons. On s'étripe partout.
On ferme les yeux sur le travail exténuant des enfants, et sur bien d'autres mauvaises choses sinon horribles que la moral réprouve. Et bien souvent dont on profite.
Les riches pratiquent à l'occasion l'esclavage des employés et volent dans les palaces (il ya de si belles choses..).
Il n'y a pas de morale absolue. A chacun la sienne, selon les situations, les sociétés, son entourage, et surtout les époques.
Un indien qui gagne 200 € par mois est un riche pour l'un de ces enfants abandonnés de Quito, du Vietnam ou d'ailleurs), mais il ne voit pas les choses commece lui qui en a dix fois plus, avec tout un tas de facilités et d'avantages sociaux.
La morale n'est pas la même selon que l'on a faim ou pas.
La morale est collective. Elle se construit sous l'effet des évènements de la vie, par communautés, par des accord plus
ou moins implicites, lesquels se traduiront peu à peu par des textes.
La loi tente ensuite de la faire respecter par tous.
Sont fondement est-il religieux ? les chrétiens ont tous en mémoire les sept pêchés capitaux. Aux USA,
l'avortement est une grande cause de désaccord national, mais n'est pas admis. En France, il est accepté, mais parfois avec réticence (on constate des temps d'attente
volontairement excessifs, qui conduisant à des interventions plus lourdes ou à un refus).
Dans ce cas, la morale - ou la coutume sociale - s'oppose à la loi. C'est le cas dans bien des pays, dont l'Inde pour en citer un, parce que c'est un pays théoriquement démocratique.
Quelques médecins le refusent ! Dans d'autre pays européens, on en fait commerce. Septembre 2004: un bateau hollandais croise au large du Portugal: à bord, on y pratique l'interruption de grossesse
interdite dans ce pays.
La pilule contraceptive, par contre, est acceptée un peu partout. Ce n'est pas plus moral puisqu'on empêche la création de la Vie pour s'adonner au
plaisir sans risque (la luxure en somme).
La morale est évolutive. Le bien-être conduit généralement à un assouplissement de la morale. Les seins nus sur la plage
ou sur les magasines sont assez représentatifs. Il suffit que la collectivité le décide (sans pouvoir toutefois empêcher une forte opposition).Avec mes voisins, mes amis, mon prochain en général,
j'ai une morale; à condition qu'ils ne me dérangent pas à l'excès. Les bonnes âmes généreuses ne vivent généralement pas dans le tracas de ceux qu'ils critiquent. Il en est de même pour le racisme.
L'irrespect de la morale dépend du risque encouru et de l'envie qui nous contraint. Deux seuils sont à franchir, celui défini par la société, et le sien propre.
Des philosophes se penchent sur cette question cruciale "l'homme est-il plus méchant que les animaux"?
Je suis enclin à balayer sèchement pareille interrogation par deux réalités, de plus en plus prouvées. 1 - nous sommes des animaux ce qui dérange les esprits supérieurs qui doivent bien justifier leurs études. Et dont d'une certaine proportion, je fais partie.
2 - Nous sommes comme eux. Et non ils sont comme nous, parce que nous n'en sommes qu'un aboutissement génétique. Evidemment, ça gêne beaucoup, et je peine à convaincre.
On peut tout de même poursuivre le débat comme le font nos animaux les plus proches dont on découvre nos aptitudes, nos facultés. Certains nous étudient et même nous imitent (à rechercher dans ce site),
Et nous ne privons pas, au plan scientifique, de leur arracher leurs secrets, comme nous le pratiquons auprès "des derniers sauvages si primitifs" que tout compte fait, par nos comporteements sociaux, nous sommes encore (voir tribus, Nouvelle Calédonie).
Enfin, pour revenir sur le sujet, ce sont les moyens et l'impunité dont il dispose qui rendent l'humain plus efficace dans la méchanceté. "si les fourmis avaient des kalachnikovs.." (voir plus haut)
Néammoins, voici quelques variantes. Oui, l'homme est plus méchant car il sait ce qu'il fait et il le fait par vice et non inconsciemment comme les animaux qui peuvent dépecer leurs proies ou "jouer" avec en les torturant.
Rien n'est moins sûr. On rejoint ici le débat sur la morale.
J'ai déjà cité les lions, le guépard etc. La méduse empoisonne indistinctement tout ce qui est autour. Les exemples d'horreurs "inconscientes", sont légion. Leur cruauté vaut bien la nôtre mais, ils n'ont pas nos moyens de l'industialiser.
Ils ne peuvent donc pas participer aux monstruosités financières qui ruinent les plus démunis, ni pratiquer les monstuosités de l'élevageen batterie et de l'abattage, ni réduire au minimaum des populations innocentes par l'embargo ou les bombes.
Mais ils le feraient soyons en sûr. Nous sommes comme eux, ils sont comme nous.
Cette deuxième partie peut paraître très éloignée de la présentation qui précède ; il n'en est rien. Elle n'est pas davantage une critique politique partisane ou tout autre fait
à l'encontre de notre société. Encore moins l'expression d'un pessimisme exacerbé. Elle concrétise seulement ce qui vient d'être exprimé plus haut, en
se référant à la réalité de notre quotidien, pour exprimer que l'humain étant le dernier maillon de l'animal, ou supposé l'être, il lui est totalement
comparable dans ses comportements, lesquels ont des dizaines de millions d'années, sinon plus. Car ce qui nous constitue tous, du plus gros au plus
minuscule, sont les microscopiques qui n'ont pas changé.
Le comportement de l'animal humain, avec ses interrogations, ses pulsions, ses croyances, ses craintes, issues de la couche reptilienne de son cerveau, trouve une suite dans les faits de la vie
courante, qui y sont bien plus liés qu'on ne veut l'avouer.
L'humain s'interroge inlassablement sur lui-même, depuis toujours, au travers de la vie des dieux grecs, des personnages de la bible, des
romanciers, critiques ou humoristes: pourquoi cet étonnement perpétuel devant "tant d'infamies".
Alors que la Vie dirige tout, à commencer par les micro-organismes qui nous composent, sans savoir comment ils parviennent à de si complexes assemblages, ni pourquoi ils partagent avec
nous les mêmes penchants, admirables ou démoniaques.
L'intérêt personnel. Seul le bon sens l'infléchit parfois. Une sorte de de contre-intérêt qui prime et impose la modération. Quel bénéfice en tireront-nous ? quel en
sera le prix?Encore faut-il que l'intérêt soit palpable, donc à court terme.
Les virus peuvent se nourrir jusqu'à "tuer la bête" - on ne le sait que trop, hélas - ce qui n'est à priori pas leur intérêt puisqu'ils vont périr avec.
Il n'y a jamais rien de gratuit, de totalement désintéressé, même chez ceux qui se démènent admirablement pour les autres.
J'aime apporter une aide occasionnelle pour le bricolage, mais pas systématique ! Je suis désintéressé à priori, mais j'ai envie de le
faire, exactement comme la personne qui se jette à l'eau pour en sauver une autre, parce qu'elle se reprocherait de ne pas l'avoir fait, ou
ne peut supporter de voir cette personne mourir. On attend toujours quelque chose.
combien de fois avez vous entendu dire, "il ne m'a même pas remercié".
De nombreuses expressions confirment ma thèse : "à charge de revanche", "renvoi d'ascenseur",
"je vous revaudrais ça", je suis votre obligé, "nous sommes désormais liés", "un prêté vaut bien un rendu", et
bien d'autres.
Tout service induit dans notre esprit une dette, l'attente ou l'espoir, que cette aide pourrait nous être rendue, par n'importe qui d'autre et non forcément par celle qui en a bénéficié. Rendue
sous une forme quelconque, pas forcément matérielle. C'est le principe de l'entraide sociétale.
Louis XIV disait "quand je donne une place, je fais deux mécontents et un ingrat". Les deux mécontents n'ont pas eu la place convoitée, l'ingrat complote ou son attitude n'est pas
révérencieuse. Et le Roi s'en plaint car il aurait bien aimé en être remercié.
Ceux qui ont perdu ou sont encore en difficulté se consacrent plus facilement aux autres. Cela leur est nécessaire. C'est admirable, je n'en
disconvient pas, car beaucoup ne le font pas, et tant d'autres font du mal, parfois pour les mêmes raisons. Je ne cherche pas à diminuer ou dénigrer le bien que font ceux qui se
consacrent aux autres, loin de là, mais ils en ont besoin.
Inconsciemment, ils recherchent une gratification.
Celui qui aide les alcoolique est un ancien alcoolique, idem pour les fumeurs, etc. Cela n'empêche pas qu'ils soient admirables (voir le docteur alcoolique au dernier degré qui a prescrit le
baclofène.
La surestimation humaine de son acquis.
La propension de l'homme à se surclasser, surtout si il a fait quelques études, est inimaginable.
Combien de fois a-t-il été le détenteur - scientifique ou non - de la vérité ? pour se déjuger à la première occasion, et sans gêne aucune : "avant, on croyait
que", mais "maintenant on sait", c'est à dire "on est sûrs de détenir la vérité vraie". Ceux qui ont le pouvoir s'imposent.
Voici une histoire vraie, incroyablement déroutante: on découvre il y a peu, une race "de singes" dont les caractéristiques et le
comportement sont étranges.
Un savant "un peu réac", pense que ce sont des hommes: grand débat car ça ébranlerait gravement les théories de
l'homme.
Le savant fou se dévoue et va jusqu'au bout des choses : il est en effet admis que des espèces différentes ne peuvent se reproduire ; "il passe donc
à l'acte avec une femelle", dont il a un enfant !! il menace ensuite de tuer l'enfant si l'on ne reconnaît pas que ce sont des humains, comme
nous tous. Car il s'agissait bien d'humains, et non de singes.
Cela vous fait rire ? sachez que jusqu'en 1967, les aborigènes d'Australie n'étaient pas décombrés par les anglais car ils faisaient partie de la
flore et de la faune du pays ! oui, 1967, hier.
Intelligence ou aptitude. Voilà de belles convictions qui s'opposent. C'est pourquoi je préfère parler
d'aptitudes et de comportements au lieu d'intelligence; je ne suis pas le seul. Cette vision des choses force à relativiser nos concepts. Des
esprits dits supérieurs placés dans les circonstances qui ne leur sont pas coutumières, ne raisonnent-ils pas - ou ne se comportent-ils pas -
totalement à côté du sens commun. Nos politiques en offrent de bons exemples; cela m'est arrivé; cela vous est arrivé. Qu'est-ce donc
l'intelligence ? un mot d'inspiration plus ou moins divine qui permettait de distinguer l'homme de l'animal. Nous avons dû depuis réviser notre vision du
monde animal et lui accorder - non sans mal - quelque intelligence; ce n'est pas encore admis par tous ici-bas. Reste à l'étendre à l'ensemble du monde
vivant, dont au règne végétal qui nous échappe encore, bien que nous étonnant de plus en plus. Question de communication, question d'avancées
technologiques qui nous subliment. Les techniques et découvertes s'empilent sans pour autant faire qu'une génération soit plus intelligente
que la précédente. En moins de cinquante ans, on est passé de la fée électricité, avec ses quelques tubes (lampes) radio, à des milliards de
transistors microscopiques et leurs composants pour seule carte graphique (video) d'un ordinateur courant. L'homme préhistorique avait déjà gravé des cartes
de lieux, dont on vient de déchiffrer un exemplaire : ne l'ayant pas jugé possible, on ne pouvait pas l'identifier ! cela marque la limite
de nos facultés : elles sont conditionnées. Avancée dans la découverte : si tout disparaissait, matériaux machines, livres, nous nous retrouverions en
sachant - au mieux - faire du feu. Un artiste de cinéma italien disait "qu'est-ce que la céramique ? de la terre, de l'eau et du feu". Mais
combien de siècles, de millénaires de centaines de millénaires pour y parvenir ?
Peut-on aller contre la science et la technologie ? d'une manière générale, non, c'est mal vu ; on peut tout de même regretter qu'elles serve en premier
lieu à tromper ceux qu'elles sont censées servir; quand ce n'est pas pour les dominer ou pire, les faire massacrer. C'est un problème de
comportements. On ne changera jamais.
Quittons le technologie pour la justice.
On ne juge et condamne en règle générale, que les sous-fifres, les lampistes, ceux qui ne sont pas défendus par des pairs puissants,
ou ceux dont on n'a plus rien à craindre, car devenus vieux, isolés, oubliés. On aime assez juger les faits 50 ans après ou plus, alors que tout l'environnement, le contexte et les valeurs ont changé !
Cela n'aurait aucun sens si il n'y avait pas quelque intérêt sous-jacent. Comme par exemple la reconnaissance du colonialisme; des harkis.
Qu'en attendent réellement les réclamants ? Ceux qui en ont injustement souffert rien, parce que pour la plupart, ils sont très agés et désabusés ou bien ont disparu : c'est leur descendance qui réclame !!
ceux qui actuellement vivent dans une société plutôt généreuse. Peut-il y avoir une sorte de droits de succession pour ce genre de chose si les descendants n'en souffrent pas ? compense-t-on les morts de la guerre aux autres français ? la descendance d'un prisonnier ?
Réputé habile du rasoir , le barbier chirugien "opérait"autrefois à l'occasion, alors que le forgeron et sa tenaille arrachait les dents, dans la rue, sur une chaise.
Il n'y a pas si longtemps que ça, des dessins, peintures, et descriptions, subsistent. Après la guerre de 39-45, j'ai connu un forgeron qui traitait les verrue à l'acide. Imaginons que des descendants demandent la condamnation - à titre posthume évidemment - d'un barbier qui aurait raté son
opération, ou un forgeron qui aurait massacré une mâchoire en arrachant quelques dents ? sans intérêt car rien n'est à espérer en retour.
Plus loin dans la passé, pourquoi ne pas exiger des réparations pour crime de guerre, génocide, viols, pillages etc d'Attila et de tant d'autres ? sans intérêt car rien n'est à espérer en retour.
S'agisant d'un passé très lointain, la généalogie peut permettre de remonter quelques générations. Pourquoi faire, pour etrouver un arrière cousin cantonnier, un esclave ? que nenni, un ami m'a annoncé qu'il avait un Sénéchal dans son ascendance. On y recherche en général une valorisation.
ETRANGE, les mormons américains parcourent le monde entier pour s'approprier les arbres généalogiques de tout un chacun.
On peut s'interroger sur cette démarche, mais apparemment, on leur donne tout ce qu'ils veulent, car la recherche généalogique est libre et gratuite.
Nous n'avons plus aucun droit sur quoi que ce soit, pas même pour notre nom car quelqu'un peut le déposer et ce sera accepté. (histoires vécues "De La Fressange" et "Laguiolle").
Les Mormons. Cela ferait paraît-il partie de leur nécessités de vie, comme le pèlerinage des gitans à Ste Marie de la Mer, la route de Compostelle, ou de La Mecque..
L'exigence des Mormons couvre-t-elle d'obscurs dessins ? comme Google pillant toutes les œuvres des bibliothèques du monde, les éditoriaux des journeaux, les photos et dessins des sites (qui sont des espaces privés), etc..
La vie est difficile et imprévisible; les calculs tournent souvent mal. La recherche du mieux conduit parfois au pire.
Toujours dans le cadre de mes exemples concrets, voici une petite histoire: un couple se plaint du bruit de la rue qui lui rend la vie impossible. On fait des
travaux d'isolation à grands frais et l'amélioration est importante. Mais voilà qu'ils ne supportent plus le bruit que fait désormais le voisin, qu'ils
n'entendaient pas jusqu'alors !! Cela rappelle le client d'une voiture de luxe, très silencieuse, qui était gêné par le tic tac de la montre. Ou
l'histoire vraie d'un
ami qui avait demandé au vendeur ébahi "un sèche cheveux bruyant" !
Pendant la sieste, son bruit régulier masquait celui de la rue. Ceux qui avaient un climatiseur (c'était à Nouméa en 1970), appréciaient également d'être ainsi "isolés".
On appelle cela un bruit blanc (bruit de fond qui en cache d'autres).
Le mieux peut-être l'ennemi du bien et il faut toujours s'en méfier dans la recherche du bonheur.
L'humain ne sait pas faire souffler le vent pour lui faire redéposer la terre qu'il a faite s'envoler
"Jamais plus ça" n'est qu'une folle illusion de gens qui pensent pouvoir
ajuster la Vie à leurs souffrances. Accidents, arnaques, persécutions, massacres, on entend ça tous les jours. Ça et pouvoir faire son deuil. Un
deuil se ressent, fait souffrir, mais comment peut-on faire sin deuil, est-ce une manifestation publique ? La Vie en a démontré la
vanité. Depuis toujours et pour toujours.
Le pouvoir que l'homme a acquis lui fait croire à la possibilité de contrôler la Vie elle-même. Mais la vie est un manège
de milliards de milliards de milliards ... de microscopiques. Contre cela, nous ne pouvons rien.
Evolution de la société.
Le commerce et sa mondialisation ; de tout temps les hommes ont échangé leurs ressources contre celles dont ils ne disposaient pas : bois, métaux, pierres à feux, et plus tard sel,
épices, pierres semi-précieuses, soie, bois précieux, objets manufacturés etc. ; cela dès les débuts de l'humanité, à l'époque de la
cueillette et la chasse; c'est du commerce ! et de la guerre aussi (celle du feu, de l'eau ou des terres).
En Nouvelle Calédonie, les kanaks des montagnes échangeaient leurs ressources (troncs d'arbres à pirogue, bois, écorces et plantes à fibres pour les paniers
et vêtements..) avec ceux des plaines (palmes, arbres à pain, culture de l'igname, poissons, coquillages..). Dès lors, on assiste aux premiers pas de
ce que l'on désigne de nos jours le commerce, avec ses marchands et ses palabres. Pratiquée depuis fort longtemps par les tribus, l'agriculture
s'est vite imposée à grande échelle (officiellement, elle serait originaire d'Anatolie, où seraient nées par nécessité du commerce, les langues dites
"Indo-européennes"). Avec la pratique de l'élevage qui a suivi, on définit ce que nous appelons le secteur "primaire" (agriculteurs, pêcheurs,
éleveurs, artisans sans doute).
Artisanat et transformation de produits et matériaux; ces activités très anciennes subsistent encore de nos jours. L'homme a découvert très tôt les propriété des plantes
et les produits qu'il pouvait en extraire ; c'est la première chimie !
Le travail du bois, des métaux, le traitement des fibres, du cuir, la teinture, la découverte de substances et produits comme le tanin ou le savon
(*), appartiennent à un monde préindustriel et en tout cas, industrieux.
Nous ne devrions jamais l'oublier. (*) vient du moyen orient (Liban ?) et a conduit au savon de Marseille (l'huile devient savon par un traitement
appelé "saponification").
L'urbanisation et la grande propriété.
Les infrastructures, la ville.
Promiscuité, perte de contact avec les éléments fondamentaux de la vie, difficultés à s'isoler en cas de besoin, canalisation sur des trajets préétablis, ce
milieu totalement artificiel déforme la vision des choses et complique tout ; des gens n'y voient que rarement la lumière du jour, levés tôt l'hiver,
ils plongent aussitôt dans le métro pour ressortir dans un immeuble, en passant par une galerie marchande souterraine.
C'est le tout néon. Dans nos pays développés, 80 % de la population n'a plus le plaisir de regarder un coucher de soleil ou les
étoiles, l'horizon étant de toute façon bouché et la lumière de la ville trop forte. Encore moins de passer dans une forêt ou le long d'un cours d'eau.
Des enfants pensent qu'un poisson est cette tranche rectangulaire agglomérée sortie du carton et la vision des animaux ou de la ferme que
leur inculque les médias ou les salons est dénaturée sinon caricaturée.
Les livres participent à la caricature générale, ainsi que l'industrie alimentaire où biscuits et autres friandises sont présentés sous la forme d'animaux imaginaires amusants
à la manière de ("WaltDisneyisés".
La ville et le "tout propriété" privent les gens d'espaces naturels qui ne devraient appartenir à personne, ou qui seraient au minimum domaniaux.
Nos premiers ancêtres se partageaient l'espace naturel, comme le pratiquent les animaux, avec toutefois une certaine hiérarchie.. et des risques mortels; un espace source de nourriture et matières premières, avant notre domination totale).
C'est tout un pan vital de liberté d'aller qui disparaît.
L'absence de passages permettant d'aller au plus court, l'impossibilité de faire demi-tour, l'absence d'aires de détente, de possibilité de s'asseoir ou l'impossibilité de satisfaire ses besoins naturels, exacerbe les esprits.
Ce qui peut expliquer la révolte occasionnelle (demi-tour risqué ou dangereux), la violence pour une place de stationnement.
Pour un passage ancestral ou vital supprimé, des gens en arrivent à tuer. Les servitudes d'autrefois, ces sentiers entre ou dans les dans les propriétés, ne sont plus imposées par les collectivités locales et disparaissent.
Les animaux ignorent notre droit sur la terre et nos actes notariés. Ils vont et viennent à leur gré; ils se font écraser sur nos
routes, envahissent les terrains d'aéroport, nos jardins, nos maisons. Allez donc expliquer au chat du voisin, à la mouche et à l'araignée
que vous êtes chez vous ? nous ne pourrons jamais nous imposer devant les puces, pucerons, poux, mites, tiques, punaises, fourmis, cafards, hannetons, vers,
escargots, taupes, rats, hérissons, lapins, sauterelles, pigeons et oiseaux en tous genre; et tant d'autres sans compter ce qui est bien trop petit pour être considéré. ET NOUS SOMMES COMME EUX car
ainsi faite est la loi de la nature. Les animaux peuvent contrôler un espace pour leur subsistance, mais ils laissent y vivre tous ceux qui ne les
menacent pas directement.
L'homme vend ce qui est gratuit et ne lui appartient pas: Dame Nature.
Au début de l'ère chrétienne, il y aurait eu 300 millions d'habitants - 550 millions
au XVme siècle - un milliard à l'époque de Malthus (1766-1834; fin 18e début 19e), économiste
anglais qui prônait le contrôle des naissances devant le danger de l'accroissement de la population ! - 1,3 milliards peu après au 19e.
- 2,5 milliards en 1950 - 3,6 milliards en 1970 - 7 milliards en 2010, la plus forte croissance étant constatée en Asie Océanie et Afrique.
L'accroissement est d'environ 100 millions de personnes par an. Un traitement de choc en Chine a fait passer la progression de 6 enfants par famille à moins de 2, et le même
résultat vaut pour la Tunisie. L'accroissement devrait donc s'infléchir de lui-même,soit par autorégulation, soit par l'extension du progrès matériel,
dont, c'est loin d'être négligeable, la contraception.
50% de la population mondiale vit de nos jours dans les villes, dont un bon pourcentage en immeuble, soit "dans de grandes cages" ainsi que l'auraient jugé les indiens habitués à l'air de tentes où ils ne demeuraient pas vraiment.
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CONSEQUENCES DE L'ACCROISSEMENT DEMOGRAPHIQUE ET DE LA TECHNIQUE.
Il y avait des lions en Europe et en France. Et des forêts composées de belles espèces que l'on a prestement remplacées par de pins ; c'est plus
facile à incendier. Nous avons presque tout rasé et exterminé sur la planète,
surtout les forêts qui ne représentent plus que 30 % des terres émergées (tout d'abord
pour les édifices religieux et la constructions navale, puis châteaux, agriculture, chauffage, habitations,
mobilier) ; conscients du danger et de l'affaiblissement de la planète qui en résulte, nous tentons d'empêcher les autres d'en faire autant (Brésil) ; pourquoi se
gêner ? Les bois exotiques, dont le teck font raser l'habitat des grands singes (orangs-outangs), nos
collatéraux. Bon nombre d'animaux n'ont plus de nourriture ni de refuge ;
les Pygmées non plus : ils mendient le long des routes, pendant que pour d'autres raisons, les Inuits s'empiffrent de mauvaise nourriture devant la
télé, au point que que le français Nicolas Vannier (expédition au grand nord) est montré en exemple par leurs parents. L'Afrique se dénude,
la jungle de Bornéo n'est plus ou presque ! On n'y croit pas.
Pourtant, ce dépeuplement végétal a sûrement plus de responsabilité dans le réchauffement
de la planète que le fameux trou d'ozone dont la taille paraît plus politico scientifique que justifiée par les rejets d'ozone ou autres
coupables ; les forêts primaires, génératrices d'espèces végétales et animales (et de médicaments découverts par "les sauvage"), traitaient d'énormes quantités de gaz carbonique
en produisant de l'oxygène, ce que font nettement moins bien nos forêts proprettes et stérilisées. Lors d'une émission sur la canopée en Amazonie ("Hushuaïa"
de Nicolas Hulot septembre 2004), un scientifique a souligné cette idée, généralement occultée parce que dérangeante pour nos sociétés, qui ne
font que les raser. Cela m'a réconforté bien que l'impact soit nul auprès de la communauté scientifique elle-même et surtout des
politiques. Mieux vaut ne pas évoquer les promoteurs.
A contrario, une scientifique a récemment déclaré, sentant que le vent de l'histoire pouvait tourner, "l'homme risque de retarder la
nouvelle période glaciaire" c'est du toupet ou je ne m'y connais pas !
voir les périodes glaciaires). J'avais oublié
d'ajouter l'opportunisme à mes longues listes, voilà qui est fait.
Je sais que l'on retrouve des traces d'émanations de nos pots d'échappement dans les glaces du pôle nord
ou des gaz nocifs répandus dans notre atmosphère, mais si vous considérez les émanations des volcans comme le Pinatubo ou bien d'autres, ce n'est pas
rien non plus. Le plus étonnant est cette dernière découverte, qui serait humoristique si elle n'était pas sérieuse, est l'énorme quantité de méthane
qui serait produite par .. nos vaches ; et les humains alors ? l'homme ne fait des recherches que vers les directions les moins dérangeantes et les
plus faciles. Saluons l'audace et le mérite de ce chercheur aventurier.
Un livre sur le moyen âge rappelle nos immenses et omniprésentes forêts et leurs arbres géants que nous ne connaissons plus.
Même nos parcs "réservés" risquent bien de ne pas être préservés longtemps ; il est déjà question d'élargir
leur zone commerciale, car un parc est défini selon deux zones, une ou tout est interdit, une autre, périphérique, ou commerces et habitations sont
réglementées.
choix sujet Un bilan provisoire pour le futur.
Une note d'optimisme car tout n'est pas négatif.
La grande force de la vie est l'espoir ; de plus, les choses ne se déroulent jamais comme on le prétend, "en se contentant de prolonger la courbe".
On disait autrefois, alors que Paris connaissait les encombrements par les voitures à chevaux "on sera bientôt envahi par des montagnes de crottin".
Rien de tel ne s'est produit car ce sont les moteurs à pétrole qui sont arrivés. Pour autant, la pollution n'a pas été réduite depuis, loin s'en faut.
L'accroissement de la population mondiale doit être la véritable inquiétude, avec ce qui en découle inéluctablement, l'urbanisation.
Ce n'est pas la hauteur record des tours, construites pour satisfaire quelque énorme ego, qui nous rapprochera de la solution.
La première solution est toujours la guerre, qui règle d'un trait toutes les impasses des gouvernements, multiplie les inventions, rajeunit la populaton après le baby boom, fait raser et reconstruire.
Quelques modifications climatiques défavorables, un début de famines et d'épidémies ça et là, permettra de régler d'un coup la mascarade du trou d'ozone, pour lequel, excusez du peu,
on a procédé au renouvellement de tous les transformateurs EDF, des réfrigérateurs, des climatiseurs, dont voitures (j'en ai été la victime expiatoire), puis vint "El Nino", qui y est pour rien car il n'est qu'une conséquence de.. (quoi ?), et finallement le CO2 (j'évite le méthane??), que l'on vend comme du vent.
Des trund vendant du CO2 "bidon" (ah ah) ont du se réfugier en Israel. Tout ce beau monde salue cette merveilleuse initiative qui, commençant par un taux de CO2 maximum emis, s'est achevé par un taux d'élévation de température.. de là à croire qu'ils ont un thermostat..