Société, conditions de vie.
Chômage le taux "fatidique" d'outremer en général, avoisine les 20 %.
le SMIG est maintenant de 100,000 CFP, (838 euros).
2003.
La revue GEO divise par 1,5 en raison du haut niveau des prix,
ce qui donnerait un équivalent (très approximatif) de 560 euros.
Tous nos pays d'Outre mer appliquent à peu près la même somme pour le SMIG.
Coût de la vie. On avait l'habitude de multiplier par deux par rapport à la métropole, mais en ne prenant en compte que certaines dépenses quotidiennes. Selon l'office du tourisme, le coût de la vie est celui de Paris, et annonce un
coût multiplié par 1,5. Quelle est la base d'appréciation ? les frais pour l'habillement sont réduits au minimum (on est au pays de la claquette !), même si l'on voit apparaître des bottes et de la fourrure à la saison fraîche pour faire chic (c'est risible mais je
l'ai vu). Rien ou presque pour le chauffage, des impôts encore "légers", lorsqu'ils existent (pas en Polynésie). L'essence est un peu moins chère, il n'y a guère d'occasion de dépenser l'argent (pas de vacances en général, pas de réelles tentations..).
Comme partout, le
problème est celui du coût du logement.
Le coût élevé de la vie, commun à tous nos territoires d'outre-mer en général, provient en partie du niveau des salaires des fonctionnaires (appliqué aux
locaux..), d'une situation économique artificielle et très politisée, du coût des importations diverses, de la faible valeur des exportations ou des relativement faibles retombées
locales de ces exportations (nickel). Il existe une grave disparité entre salaire des fonctionnaires et assimilés et ceux du privé.
Même si certains personnels du privé ont un salaire "intermédiaire" afin de réduire l'anomalie.
Il faut savoir que les fonctionnaires métropolitains ne sont pas les seuls concernés, car tous les fonctionnaires locaux, qui sont chez eux, bénéficient du
"doublement" (+ 75% !! ainsi que du même droit à un aller retour avion payé tous les trois ans vers la métropole. Et comme ces pays s'émancipent, possèdent une jeunesse instruite, parfois de haut niveau (études supérieures en métropole), l'appel aux fonctionnaires "externes" se raréfie, rendant la situation assez cocasse. Pas vraiment pour les non nantis et bien moins chanceux employés du privé qui, même en habitant Rivière Salée dans je ne sais quelle condition, n'ont pas la vie facile.
La même bizarrerie "du
doublement du salaire" (en réalité 75 % de majoration) faisait que d'heureux fonctionnaires retraités vivaient 6 mois en France et six mois en Polynésie, Calédonie et autres. Il s'agit en réalité de choix personnels,
car la règle est la suivante, ainsi que M. Richard, retraité, le rappelle;
je cite : "Depuis 1996 le fonctionnaire retraité a une obligation de durée de résidence minimum en
Nouvelle Calédonie de 2 ans pour percevoir la majoration de 75% de sa pension. Certes il commence à percevoir cette majoration, avec rappel, à l'issue du 7ème mois de résidence, mais s'il quitte définitivement la
Nouvelle Calédonie avant le terme des deux ans de résidence minimum exigés, il doit rembourser l'ensemble des majorations perçues à la trésorerie".
A qualification égale, la main d'œuvre locale est prioritaire.