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Cette page: - Tribus ou Clans
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petit dossier Polynésie (vécu personnel trop partiel). Sujet partiellement abordé aussi dans "Polynésie" et "Océanie".


Ce paradis ne l'est pas pour tous;  chômage, boisson et drogues gâchent la vie de bien des gens, et l'insécurité peut être inquiétante ici aussi, à Papeete surtout, mais pas seulement. Les halles si touristiques sont environnées de malheureux. Les gendarmes connaissent aussi des scènes de ménage que l'on ne soupçonnerait pas, et une jeunesse à la dérive.
La vie judiciaire. En Polynésie, surtout dans les îles éloignées de Tahiti, il existe de fait un double système juridique, de pratique assez délicate, car faisant appel à la juridiction français et à la coutume Polynésienne. Bien souvent, un compromis règle le litige. L'herbe pakalolo (marijuana), pousse ici comme du chiendent et des plantations locales sont découvertures et détruites ici ou là, bien cachées parfois dans la forêt de montagne.

Revue Geo, janvier 2003. Je cite :  "La société Polynésienne, hiérarchisée et bardée de tabous fascine et intrigue, avec ses rituels, ses sacrifices humains, ses pêches communautaires où l’on bat la mer avec des pierres pour chasser le poisson vers les nasses, ses guerres tribales, féroces, ses percussions envoûtantes, ses danses sacrées et ses banquets."

Les Fidji étaient réputées pour le cannibalisme exacerbé de ses habitants, qui dévoraient ennemis et étrangers ; en 1867, le révérend Thomas Baker, désireux d’apporter la bonne parole aux indigènes, fut capturé, tué, cuit et découpé en morceaux distribués dans plusieurs villages !

Des Indiens y furent importés par les Anglais en 1879 pour assurer les travaux dans les plantations de canne à sucre, comme ce qui a été fait par la France pour les Chinois à Tahiti. Commerçants, entrepreneurs, les Indiens arrivés à près de la moitié de la population, ont posé problème et en 1987, un coup d’état mené par les Fidjiens (majoritaires dans l’armée) a renversé le gouvernement".

Les Polynésiens vivent avec un certain nombre de dieux principaux et de dieux secondaires qui sont eux, créés selon les besoins.

La tribu, le clan, ont existé dans toute l'Océanie, en Papousie Nouvelle Guinée, Mélanésie ou Polynésie ; toutefois, ni l'évolution de la société, ni l'histoire ne sont comparables dans chacune de ces régions et si les appartenances à des "familles" ou "clans" existe toujours en Polynésie, "la tribu-et-son-chef-sur-son-territoire" n'y a semble-t-il pas eu cours de la même manière qu'en Nouvelle Calédonie. Les grandes familles influentes sinon dirigeantes "sur leurs terres", y ont sûrement existé comme partout, je dirai même comme toujours, dans le monde entier.
Mais je me garderai bien de m'aventurer sur un terrain qui ne m'est pas du tout familier, ce que je regrette tant la société Polynésienne est riche et captivante.

L'attrait que ces îles ont suscité a laissé quelques traces et la race polynésienne est plus ou moins mêlée de sang d'origines diverses

voir aussi, "Polynésie" en complément, une partie y étant déjà abordée, ainsi que "Océanie".

Dans la mythologie Maohi, les îles de Polynésie seraient dues à la pêche miraculeuse du dieu Maui qui sortit ces gros poissons de l'eau.  Car la Polynésie formait alors un banc de poissons au fond de la mer.  Le dieu Maui lança sa ligne et se mit à chanter pour donner du pouvoir à son hameçon. Il pêcha ainsi de nombreuses îles et quand le grand poisson Tahiti vint à la surface, ses frères s'éveillèrent et crièrent "Ô Maui ! Ô Maui ! ce n'est pas un poisson, c'est une île !".

L'oiseau-hameçon. Voici un court extrait de la légende de Koomahu que je trouve très originale: "Koomahu part à la pêche aux bonites et revient avec une pirogue tellement chargée qu'il dit à sa soeur, Tahia : va distribuer ce poisson aux gens de la vallée. Tahia prend les poissons et, de cases en cases, distribue les bonites. Sur le sentier, Tahia découvre un bel oiseau blanc qui vole autour d'elle. Elle ne le connait pas et voudrait bien l'attraper.
L'oiseau vient du ciel car il est l'hameçon du vieux Tapauifenua qui chaque jour envoie sur terre l'oiseau-hameçon pour aller chercher sa nourriture. Tahia contemple l'oiseau et elle ne sait pas, alors elle essaie de le saisir ; l'hameçon s'accroche et l'emporte vers l'Havaiki.
Le sang de Tahia a jailli jusqu'à la poitrine de son frère, et Koomahu s'écrie : "Ma soeur a été emportée dans le ciel". Koomahu dit : "je veux que ma soeur devienne très maigre pour que le vieillard ne la mange pas" et à l'instant, Tahia devient un véritable squelette".

La suite de l'histoire : Le vieux Tapauifenua, qui est aveugle, essaie d'engraisser Tahia mais après de multiples péripéties dans lesquelles interviennent d'autre vieilles, Koomahu finit par faire redescendre sa soeur sur la plage, avec une vieille qui tombe à l'eau, est avalée et rejetée par les poissons et qu'ils tuent finalement pour essayer un casse-tête ! Il y a beaucoup de vieux et vieilles dans les légendes, de cannibalisme et de crânes fracassés. Voilà l'histoire de l'oiseau-hameçon.



Société Polynésienne. © 2001 Hachette Multimédia. Je cite "La royauté foncière de Polynésie. En Polynésie, le contrôle de l'accès à la terre sert de levier à l'édification des hiérarchies politiques. Le pouvoir repose sur le cumul de droits fonciers, lui -même légitimé par des arguments généalogiques. Chaque unité familiale est liée à des terres cultivables correspondant à des ancêtres et à des parents. Le jeu des alliances, la distribution des droits entre les membres d'une vaste parentèle et la mémoire savante des liens généalogiques sont au centre de stratégies par lesquelles chaque groupe peut étendre son emprise sur le sol et, par là, progresser socialement et économiquement". "La régulation des affrontements passe par de grandes assemblées qui, périodiquement, entérinent les nouveaux équilibres. Le roi ou le chef se rattache à l'ancêtre, aîné de la société, et coiffe l'ensemble du système foncier. Mais ce pouvoir est compensé par celui des prêtres et autres «maîtres de la terre », qui garantissent, grâce à des rituels dont ils ont le monopole, la fertilité du sol. Le droit d'aînesse et le cumul des parcelles cultivables soutiennent les hiérarchies les plus accentuées du Pacifique, les royaumes polynésiens".


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