la réalité |
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Les Polynésiens vivent avec un certain nombre de dieux principaux et de dieux secondaires qui sont eux, créés selon les besoins.
La tribu, le clan, ont existé dans toute l'Océanie, en Papousie Nouvelle Guinée, Mélanésie ou
Polynésie ; toutefois, ni l'évolution de la société, ni l'histoire ne sont comparables dans chacune de ces régions et si les appartenances
à des "familles" ou "clans" existe toujours en Polynésie, "la tribu-et-son-chef-sur-son-territoire" n'y a semble-t-il pas eu cours de la même manière qu'en
Nouvelle Calédonie. Les grandes familles influentes sinon dirigeantes "sur leurs terres", y ont sûrement existé comme partout, je dirai même comme toujours, dans le monde entier.
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voir aussi, "Polynésie" en complément, une partie y étant déjà abordée, ainsi que "Océanie".
La suite de l'histoire : Le vieux Tapauifenua, qui est aveugle, essaie d'engraisser Tahia mais après de multiples péripéties dans lesquelles interviennent d'autre vieilles, Koomahu finit par faire redescendre sa soeur sur la plage, avec une vieille qui tombe à l'eau, est avalée et rejetée par les poissons et qu'ils tuent finalement pour essayer un casse-tête ! Il y a beaucoup de vieux et vieilles dans les légendes, de cannibalisme et de crânes fracassés. Voilà l'histoire de l'oiseau-hameçon. |
Société Polynésienne. © 2001 Hachette Multimédia. Je cite "La royauté foncière de Polynésie. En Polynésie, le contrôle de l'accès à la terre sert de levier à l'édification des hiérarchies politiques. Le pouvoir repose sur le cumul de droits fonciers, lui -même légitimé par des arguments généalogiques. Chaque unité familiale est liée à des terres cultivables correspondant à des ancêtres et à des parents. Le jeu des alliances, la distribution des droits entre les membres d'une vaste parentèle et la mémoire savante des liens généalogiques sont au centre de stratégies par lesquelles chaque groupe peut étendre son emprise sur le sol et, par là, progresser socialement et économiquement". "La régulation des affrontements passe par de grandes assemblées qui, périodiquement, entérinent les nouveaux équilibres. Le roi ou le chef se rattache à l'ancêtre, aîné de la société, et coiffe l'ensemble du système foncier. Mais ce pouvoir est compensé par celui des prêtres et autres «maîtres de la terre », qui garantissent, grâce à des rituels dont ils ont le monopole, la fertilité du sol. Le droit d'aînesse et le cumul des parcelles cultivables soutiennent les hiérarchies les plus accentuées du Pacifique, les royaumes polynésiens". |
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