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"plus d'info?" "fabrication" précise qu'il y a du façonnage basique sur bois et/ou métal.
C'est affaire de goût personnel, mais aussi de moyens financiers (paysagiste). Certaines dispositions (bosses et creux), mais surtout la plantation d'arbres, ont des conséquences, que nous-mêmes et tant d'autres avons négligées 40 ans plus tôt. Les plus conséquentes sont la sécurité (tempêtes), puis la vue (quand l'arbre sera grand), et enfin les ombres. On peut penser aussi à un hamac, balançoire, échelle.. le temps venu. Veiller aux espèces pour ne pas avoir à trop arracher prématurément (bouleaux, conifères..) mais aussi pour les allergies possibles (cyprès, bouleau..). Pour un petit jardin, il n'y a guère de petits arbres, même fruitiers. Et il faut compter là encore, avec les modes et les hypothèses de l'époque, qui de nos temps changeants, varient à loisir.
Bordures. Il y a des aficionados. Personnellement, j'évite les bordures cimentées ou bâties, mais si nécessaire, j'enterre de petites tuiles plates ou des briques flammées,
de sorte qu'elle puissent être facilement déplaçées. On trouve actuellement des bordures de bois, de plastique, et assez récemment de métal peint. Il faut suivre l'évolution
en visitant les jardineries
Absence d'été, protéger. Regrouper les pots bien serrés, les placer à l'abri d'une végétation (arbustes..) ou faire un peu d'ombre avec un écran filtrant
(plastique finement ajouré, écran paillé bien fixé pour tenir le vent).
Disposer des galets tout autour du pied de la plante en pot, mettre un double pot avec suffisamment d'espace pour y introduire des isolants ou isoler le pot en l'entourant
de couches de film à bulles,
paillage coco et autre pour limiter sa montée en température. Cette isolation est valable pour l'hiver.
Placer les pots dans un creux plutôt qu'en surélévation (le creux garde mieux l'humidité).
Pour l'arrosage automatique des pots, se méfier des systèmes miraculeux composés d'une bouteille et d'un goutte à goutte ou d'un bouchon poreux car l'arrosage risque bien d'être
aléatoire ou trop généreux pour un petit pot. En fait, la bouteille est vidée en très peu de temps ou ne coule plus.
- J'ai fait des tests peu concluants sinon que la bouteille, si rien ne se bouche, est vidée dans la journée ! aucun de me essais de goutte à goutte n'a vraiment fonctionné, y compris avec
un goutte à goutte d'hôpital.
Seul un arrosage avec programmateur électrique peut donner de bons résultats.
De mon côté, j'ai tenté de mettre de l'eau dans une bassine couverte, alimentant de
Il faut avoir en mémoire que ce qui est en creux garde bien mieux l'humidité que ce qui est bombé; dans les pays secs, on le sait depuis longtemps (j'ai un souvenir de Yougoslavie avec un paysage de multiples petites cuvettes dans un champ..); pour la culture en zone ou période sèche, pratiquer de petites cuvettes. Pour le gazon, on ne peut faire de petites cuvettes ! mais une surélévation l'exposera, d'autant plus que l'eau d'arrosage ou de pluie en redescendra plus vite.
Un adage bien connu maintenant: un bon binage vaut deux arrosages; pourquoi ? c'est de la physique pratique ! le binage rompt les canaux capillaires du sol et l'évaporation en est ralentie.
Voici le résultat de l'analyse de mon sol: PH un peu élevé pour un sable (terre légère), apporter 30 gr/m2 de nitrate de chaux ou 15 gr d'ammonitrate (introuvables). Il y a maintenant
différents composés qui cherchent surtout à faire un bon prix !, souvent avec engrais inclus. Il y a bien la chaux vive, mais son utilisation est très risquée. J'ai répandu cette année 2010 un "amendement
calcaire basique" contenant de l'oxyde de calcium, et un peu de magnésium, plus je ne sais trop quoi. J'avais mis un autre produit équivalent deux ans auparavant, et il m'a semblé que les mousses
avaient été nettement réduites. Peut-être aussi parce que je ne mettais plus d'engrais, et que je n'arrosais plus régulièrement. Mais avec l'humidité croissante de ces dernières années, on est à nouveau envahi !
Il faut dire que je devrais en mettre chaque année, ce qui n'est pas le cas. Tout ça finit par coûter bien cher, pour un résultat insuffisant.
Escargots, limaces. Pour protéger les petits carrés de jeunes plants qui les régalent, basilic, sauge etc. cela sans utiliser
de pesticides, qui les exterminent, j'ai fait un rempart avec des plaques de dépron
jointives légèrement enfoncées dans le sol (clic sur "plaque"). Autre solution, placer un pot au milieu d'une large coupelle remplie d'eau
en le surélevant de l'eau (pierre, etc). Depuis lors, ces bêtes n'ont plus boulotté nos plants à loisir. Restent d'autres attaques (air ou sol ?), qui découpent les feuilles,
dont la minuscule mouche blanche. L'amélioration est cependant importante car avant, il ne restait rien. On pourrait tenter de placer un voile très fin au-dessus, mais aération et
lumière peuvent en être réduites et je n'ai encore rien tenté. Vous pouvez le tester à votre tour.
Le procédé a fait ses preuves mais peut poser problème pour la mise en œuvre. J'ai donc imaginé une alternative plus souple d'utilisation et plus
facile à poser. Elle est aussi plus agréable visuellement. plus d'info?
Enfoncement dans la terre, pourriture. Escabeau, échelle, fauteuil et chaises. Utiliser des balles de tennis fendues à la scie (plutôt qu'au cutter, dangereux dans ce cas) et enfiler les dans les pieds. Cela protège aussi les pieds en bois de l'inévitable pourriture, dans la durée.
Pour protéger le bois de la pourriture, on peut aussi le placer sur des coupelles, pierres.. Dans la section "réparations", je montre un fauteuil de hêtre dont il m'a fallu refaire les bas de piètement. Il faudra peut-être des années, selon la nature du bois, mais c'est inexorable. La terre est vivante et les petites bêtes savent vite trouver ce qui leur convient.
Noter que la même dégradation, une couche noirâtre de moisissure (champignons), recouvre vite les pierres, galets décoratifs etc, que l'on pose directement sur le sol, même gazonné.
Solution, les surélever sur des pierres ou plaques plates (Rhune, Lot, ciment etc) ou poser sur un film de sol pour plantation, surélever sur sable.
Ces mêmes pierres placées trop près d'une végétation (arbuste, haie), connaîtront un sort équivalent (tâches brunâtres).
Seule l'eau de Javel peut éventuellement en venir à bout.
Pas de miracle, il faut disposer de
Danger des tuteurs. Les tuteurs, surtout les plus fins, peuvent être très dangereux pour les yeux car on ne les voit pas quand on est au-dessus; des balles de ping-pong feront l'affaire et tout en les signalant, vous protégeront. Il faut faire un petit trou bien sûr avec une pointe de ciseaux que l'on tourne. J'ai constaté avec satisfaction que sur un chantier d'aménagement routier, piqueté par de tiges fines assez hautes, des embouts de plastique coloré les coiffaient.
piquets de clôture. Piquets d'angle. Penser aux forces qui s'exercent sur le piquet quand on tend les fils. Celui-ci doit être épaulé par deux jambes de force. Ces jambes de force doivent être calées dans le sol par une plaque, pierre plate posée en travers afin qu'elles ne s'enfoncent pas, faute de quoi, les jambes de force risquent de ne pas assurer longtemps leur fonction. Voir Physique, forces
Barbecue. Contenir le charbon de bois en limitant la quantité selon le besoin; faciliter la ventilation.
Procurez vous une ou deux plaques en tôle perforée (de gros trous) qui sont vendues au rayon de peinture pour essorer les rouleaux; couper en deux dans la longueur; assembler le nombre de morceaux avec de gros boulons; vous obtenez un cylindre bas, réglable, au travers duquel l'air passe et que vous pouvez même tourner!
Pierres gélives. Les pierres calcaires du Lot de notre allée partent en plaques chaque année; j'en ai recollées au vitrificateur pour parquet (un seul composant, satiné, incolore), en lavant bien et en laissant sécher avant: il n'est pas vendu comme colle mais c'est efficace. Pour commencer, j'avais recollé avec du mastic colle extérieur et du joint sanitaire en cartouches. Des années après, ça tient toujours. Mais il y a du blanc qui se voit un peu. Le vitrificateur est bien plus discret, s'infiltre et peut combler quelques petites fissures. Pierres et tuiles décoratives. Imbiber de "Rustol Owatrol", produit pour la rouille et dilution de peinture!! j'ai ainsi traité des galets, les tuiles d'un muret pour rehausser la teinte et donner un aspect satiné, et bien sûr, protéger. Cela tient depuis plusieurs années,mais elles sont maintenant ternes. Je devrais renouveler.
Décors galets et cailloux voir décoration, bas de page)
Sous un parasol. décoratif et utile pour lire pendant les soirées d'été.
ORIGINALITE ? Je l'ai installée du bas avec ma perche légère ! donc sans monter dans l'arbre, et sans escabeau. J'ai d'abord installé les deux cordes, puis j'ai enfilé un à un les barreaux en faisant les noeuds au-dessous de chacun d'eux.
Pour de petites branches, on utilise un échenilloir (sorte de gros sécateur monté sur une perche, que l'on actionne avec une corde). On ne va pas très haut. Juché sur grand escabeau, et avec des rallonges, on peut atteindre jusqu'à sept mètres de hauteur , ce qui est déjà intéressant. Il faut cependant avoir une bonne dextérité et une certaine force car la perche de six mètres (ou plus) n'est pas facile à retenir lorsqu'elle part à l'horizontale avec son poids au bout. Il est préférable de poser l'extrémité sur une branche avant d'essayer d'atteindre la plus haute. L'échenilloir ne permet pas de couper de grosses branches et exige une perche assez rigide (donc lourde).
Scier jusqu'à 9 mètres de hauteur. Mon record est d'avoir scié à 9 mètres de haut (perche de 6 m 80, escabeau + hauteur des bras, 2 m 50. Je ne suis pas grand. Un homme plus grand et assez fort avec un escabeau plus haut, sécurisé (voir plus bas), doit pouvoir espérer 1 à 2 mètres de plus. Ça n'a pas été facile, ni rapide pour les grosses branches (30 cm de coupe), mais j'ai réussi sans monter à l'arbre, et sans besoin de grande échelle (à louer, et dangereuse). On soulage les efforts en faisant coulisser son extrémité "basse" sur l'épaule. Pour mémoire, j'avais 73 ans.
Monter une perche de 6/7 mètres.
On ne trouve pas de perche de cette hauteur six mètres et c'est assez cher. J'ai donc fabriqué ma propre perche, démontable en plusieurs éléments, à l'aide de différents manches et tubes, raccordés par des manchons plastique (tubes gris pour écoulement d'eau, fendus si nécessaires). Des vis et des colliers maintiennent les tronçons entre eux. Pour le premier tronçon, plus rigide, on peut utiliser un tube métallique d'aspirateur, puis un manche de râteau et balai, ou des coupes de bambou 2 cm de diamètre ou même plus. Si l'on trouve du bambou plus gros pour les plus gros éléments, c'est un bon choix. La flexion doit rester raisonnable sous le poids de l'échenilloir (la scie est bien plus légère)plus d'info? (explications gratuites).Se hisser avec un palan. Se hisser avec du bon matériel est moins dangereux et moins problématique qu'une grande échelle. Avec une corde d'escalade, un palan avec deux poulies, on obtient une démultiplication de quatre, ce qui réduit l'effort à 20 kg pour un homme de 80 kg. Voir aussi "les noeuds". plus d'info? (explications gratuites sans piège). Pour renforcer une branche sur laquelle on installe le palan, passer une corde et la lier à une autre plus haute ou à la partie supérieure d'un tronc (c'est ici mon cas, photo). Comment faire sans monter ? tout à la grande perche ! inclus dans les explications.
J'ai installé ainsi une échelle de corde à une branche horizontale. C'est également indispensable pour installer un palan. Une canne à pêche à éléments emboîtables peut aller jusqu'à 7 mètres, mais les derniers brins sont un peu fins. Elle peut tout de même constituer une bonne partie de la perche. Il y a une petite astuce que vous pouvez deviner. Possibilité d'utiliser un arc, des scientifiques tirent ainsi jusqu'à plus de 30 m de haut ! (arc spécialement conçu)
Réduire le risque de basculement latéral. Certaines échelles possèdent à la base une large barre en travers et réduisent ainsi le risque de basculement latéral Il est assez difficile d'en fixer soi-même, mais on peut grandement améliorer la stabilité avec des moyens de (bonne) fortune. A titre d'exemple, voici deux possibilités pour stabiliser un escabeau assez haut sur lequel, grimpé sur la dernière marche, je scie les branches hautes des arbres. L'ensemble doit être très stable car c'est le seul appui possible pour se rattraper si l'on perd l'équilibre, et je le teste préalablement en le secouant fortement de gauche à droite une fois grimpé. Danc le cas d'un arbre, si l'on peut passer une corde entre une branche située au-dessus et l'escabeau, c'est bien aussi. Photo ci-contre, j'ai utilisé deux croisillons de bois épais, reliés ensemble dans le bas (point rouge) par cordage ou vis; chaque croisillon est fixé - au croisement (points verts) - sur un des deux montants de l'escabeau, et une corde (traits fins jaunes) limite individuellement l'écartement à la base des croisillons.
Placer un tissu antidérapant entre le bois et le métal pour améliorer l'adhérence (on peut y faire passer une chambre à air), puis faire plusieurs tours bien serrés de forts
élastiques (tendeurs ou chambres à air de vélo, ma préférence). Note: je possède ces croisillons, qui sont utilisés à d'autres fins.
Autre solution plus facile à mettre en œuvre mais de moindre stabilité, utiliser un tréteau: on le place en travers comme les croisillons et on fixe
ses barres horizontales sur chaque montant de la même manière (plusieurs tours de tendeur ou de chambre à air de vélo).
Vérifier que les emboitages ou soudures (tréteau métal) du tréteau sont bien rigides: sinon, infiltrer de la colle à bois à la seringue (voir
travaux) ou déboitez les pour les coller.
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