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Cette page,  Jardin d'agrément (maison).
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aménagement terrain - arrosage - pelouse (réfection) - hamac - sécurité (chaise longue, parasol) - voisinage (haies, brûlage) - élagage - se hisser avec un palan - Soulever, rempoter un pot lourd - pot décoratif cassé - tuyau d'arrosage - piquets (enfoncer) - barbecue - pierres gélives - pierres et  tuiles décoratives - décors cailloux - cacher un tuyau d'arrosage - éclairage sous parasol - échelle de corde.

"plus d'info?" "fabrication" précise qu'il y a du façonnage basique sur bois et/ou métal.

Aménagement et entretien d'un jardin.

C'est affaire de goût personnel, mais aussi de moyens financiers (paysagiste). Certaines dispositions (bosses et creux), mais surtout la plantation d'arbres, ont des conséquences, que nous-mêmes et tant d'autres avons négligées 40 ans plus tôt. Les plus conséquentes sont la sécurité (tempêtes), puis la vue (quand l'arbre sera grand), et enfin les ombres. On peut penser aussi à un hamac, balançoire, échelle.. le temps venu. Veiller aux espèces pour ne pas avoir à trop arracher prématurément (bouleaux, conifères..) mais aussi pour les allergies possibles (cyprès, bouleau..). Pour un petit jardin, il n'y a guère de petits arbres, même fruitiers. Et il faut compter là encore, avec les modes et les hypothèses de l'époque, qui de nos temps changeants, varient à loisir.

Pelouse, arbres, allées, bosquets. C'est affaire de goût et d'époque. Sècheresse redoutée et limitation de la consommation d'eau orientent vers des bosquets plutôt que la pelouse. Tout dépend aussi du terrain et de sa taille. La pelouse agrandit l'espace, apporte la liberté du passage. Aménager des bosquets et de petits sentiers transversaux courbes en travers d'un terrain peu large, "casse" la longueur et permet de découvrir de petits semis ainsi dissimulés. Un tel "mini sentier", même réduit à trois ou quatre mètres de long, peut être bordé d'espèces courtes (belles herbes fines et souples, thym.. un ou deux pieds de vigne, .. C'est la cas de mon jardin, à demi coupé en deux (au milieu un vide permet de voir au-delà (vigne, rosier etc). Un forsythia, un espace fleurs puis un romarin et un olivier coupent la vue et créent un espace détente, avec table et chaises. Pour le café, "on va à l'olivier ?": même su il est modeste en taille, c'est sympa. Au fond, il y a un espace gravier qui apporte une nouvelle rupture, utile pour quelques activités sur du sec.
Bordures. Il y a des aficionados. Personnellement, j'évite les bordures cimentées ou bâties, mais si nécessaire, j'enterre de petites tuiles plates ou des briques flammées, de sorte qu'elle puissent être facilement déplaçées. On trouve actuellement des bordures de bois, de plastique, et assez récemment de métal peint. Il faut suivre l'évolution en visitant les jardineries

Arrosage. L'importance et la fréquence de l'arrosage doivent être différenciées selon la nature des plants, et du sol, mais aussi selon ses effets. Un arrosage d'été chaud, faible mais quotidien, du type "à salades", ou à l'inverse important, une fois la semaine, n'auront pas le même effet. Dans ce dernier cas, pour un arbuste, ou du gazon, cela renforcera les racines qui iront chercher l'eau plus profondément. Selon qu'elle retient l'eau ou pas, la nature de la terre y est également pour beaucoup. La sècheresse aussi. A chacun de tester pour parvenir à la juste mesure.

Absence d'été, protéger. Regrouper les pots bien serrés, les placer à l'abri d'une végétation (arbustes..) ou faire un peu d'ombre avec un écran filtrant (plastique finement ajouré, écran paillé bien fixé pour tenir le vent). Disposer des galets tout autour du pied de la plante en pot, mettre un double pot avec suffisamment d'espace pour y introduire des isolants ou isoler le pot en l'entourant de couches de film à bulles, paillage coco et autre pour limiter sa montée en température. Cette isolation est valable pour l'hiver.
Placer les pots dans un creux plutôt qu'en surélévation (le creux garde mieux l'humidité).

Pour l'arrosage automatique des pots, se méfier des systèmes miraculeux composés d'une bouteille et d'un goutte à goutte ou d'un bouchon poreux car l'arrosage risque bien d'être aléatoire ou trop généreux pour un petit pot. En fait, la bouteille est vidée en très peu de temps ou ne coule plus.
- J'ai fait des tests peu concluants sinon que la bouteille, si rien ne se bouche, est vidée dans la journée ! aucun de me essais de goutte à goutte n'a vraiment fonctionné, y compris avec un goutte à goutte d'hôpital. Seul un arrosage avec programmateur électrique peut donner de bons résultats. De mon côté, j'ai tenté de mettre de l'eau dans une bassine couverte, alimentant de grandes mèches de coton (des bouts de serpillière coupés en bandes larges) qui, de l'autre côté sont posées ou un peu enroulées autour du pied des plantes en pot. Vous serez étonnés de voir l'eau monter (même trop vite si vous mettez trop de mèche, essais préalable à faire). Mais rien n'est parfait, et l'arrosage s'est arrêté sans que la bassine soit vidée. Malgé tout, ça a fonctionné quelques jours.



Petite réserve d'eau avec robinet.

L'eau, encore. Terrain, ondulations et plantations.

Il faut avoir en mémoire que ce qui est en creux garde bien mieux l'humidité que ce qui est bombé; dans les pays secs, on le sait depuis longtemps (j'ai un souvenir de Yougoslavie avec un paysage de multiples petites cuvettes dans un champ..); pour la culture en zone ou période sèche, pratiquer de petites cuvettes. Pour le gazon, on ne peut faire de petites cuvettes !  mais une surélévation l'exposera, d'autant plus que l'eau d'arrosage ou de pluie en redescendra plus vite.

Un adage bien connu maintenant: un bon binage vaut deux arrosages; pourquoi ? c'est de la physique pratique ! le binage rompt les canaux capillaires du sol et l'évaporation en est ralentie.

Terre, acidité, mousses. selon un horticulteur, l'eau de pluie serait acide en France et les engrais appauvrissent les sols de plus en plus; il faut donc leur apporter du calcaire, lequel est également défavorable aux mousses, qui prolifèrent dans un terrain humide - on le savait -  mais également acide.
Voici le résultat de l'analyse de mon sol: PH un peu élevé pour un sable (terre légère), apporter 30 gr/m2 de nitrate de chaux ou 15 gr d'ammonitrate (introuvables). Il y a maintenant différents composés qui cherchent surtout à faire un bon prix !, souvent avec engrais inclus. Il y a bien la chaux vive, mais son utilisation est très risquée. J'ai répandu cette année 2010 un "amendement calcaire basique" contenant de l'oxyde de calcium, et un peu de magnésium, plus je ne sais trop quoi. J'avais mis un autre produit équivalent deux ans auparavant, et il m'a semblé que les mousses avaient été nettement réduites. Peut-être aussi parce que je ne mettais plus d'engrais, et que je n'arrosais plus régulièrement. Mais avec l'humidité croissante de ces dernières années, on est à nouveau envahi ! Il faut dire que je devrais en mettre chaque année, ce qui n'est pas le cas. Tout ça finit par coûter bien cher, pour un résultat insuffisant.



Gazon. Avec le coût de l'eau en constante augmentation, et les restrictions d'eau pour sècheresse, il peut être préférable de renouveler le gazon par places plutôt que de l'arroser abondamment en espérant le sauver. En plein été, lorsqu'il semble peine perdue de l'arroser, j'ai donc cessé de le faire. Tout est devenu jaune clair et plat. Ce n'est que lorsqu'il devient gris que l'on peut s'inquiéter, car il est en train de mourir. Certaines plaques vont donc souffrir et s'éclaircir plus que d'autres. A ces endroits, je racle fortement le sol au râteau, en le piquant et en soulevant un peu les mottes; j'y ressème du gazon qui se logera partiellement dans les fentes ainsi créées. J'enfouis avec un peu d'engrais non chimique et je recouvre d'une fine couche de terre prélevée, puis de terreau horticole. ailleurs ou de terreau. Je tasse ensuite au pied ou au rouleau. Il faut arroser régulièrement et suivre encore un peu après la pousse. La meilleure période n'est pas le printemps mais l'automne. En octobre de préférence, jusqu' à début novembre selon le temps. C'est la durée du jour et de l'ensoleillement qui compte, plus que la température extérieure car le sol est encore chaud à cette époque. Le gazon ainsi retapé ne sera sans doute pas primé, mais vous aurez fait des économies et limité votre travail, ceci en respectant la terre. De nouvelles théories pour la culture préconisent en effet de réduire ou de supprimer le labourage. Je parle ici de petits terrains car si vous avez un golf, c'est naturellement très différent..



Escargots, limaces. Pour protéger les petits carrés de jeunes plants qui les régalent, basilic, sauge etc. cela sans utiliser de pesticides, qui les exterminent, j'ai fait un rempart avec des plaques de dépron jointives légèrement enfoncées dans le sol (clic sur "plaque"). Autre solution, placer un pot au milieu d'une large coupelle remplie d'eau en le surélevant de l'eau (pierre, etc). Depuis lors, ces bêtes n'ont plus boulotté nos plants à loisir. Restent d'autres attaques (air ou sol ?), qui découpent les feuilles, dont la minuscule mouche blanche. L'amélioration est cependant importante car avant, il ne restait rien. On pourrait tenter de placer un voile très fin au-dessus, mais aération et lumière peuvent en être réduites et je n'ai encore rien tenté. Vous pouvez le tester à votre tour.
Le procédé a fait ses preuves mais peut poser problème pour la mise en œuvre. J'ai donc imaginé une alternative plus souple d'utilisation et plus facile à poser.  Elle est aussi plus agréable visuellement. plus d'info?



Matériels et mobilier de jardin).

Enfoncement dans la terre, pourriture. Escabeau, échelle, fauteuil et chaises. Utiliser des balles de tennis fendues à la scie (plutôt qu'au cutter, dangereux dans ce cas) et enfiler les dans les pieds. Cela protège aussi les pieds en bois de l'inévitable pourriture, dans la durée.

Pour protéger le bois de la pourriture, on peut aussi le placer sur des coupelles, pierres.. Dans la section "réparations", je montre un fauteuil de hêtre dont il m'a fallu refaire les bas de piètement. Il faudra peut-être des années, selon la nature du bois, mais c'est inexorable. La terre est vivante et les petites bêtes savent vite trouver ce qui leur convient.

Noter que la même dégradation, une couche noirâtre de moisissure (champignons), recouvre vite les pierres, galets décoratifs etc, que l'on pose directement sur le sol, même gazonné. Solution, les surélever sur des pierres ou plaques plates (Rhune, Lot, ciment etc) ou poser sur un film de sol pour plantation, surélever sur sable. Ces mêmes pierres placées trop près d'une végétation (arbuste, haie), connaîtront un sort équivalent (tâches brunâtres).
Seule l'eau de Javel peut éventuellement en venir à bout.

Piquets et poteaux enfoncés dans le sol. Les piquets d'acacia résistent bien je crois. Je conseille de placer les poteaux de portillon sur pièces métalliques adaptées, que l'on peut sceller dans le béton en laissant le bois au-dessus du sol (ces pièces existent en jardinerie, pour piliers de bois carré, et c'est ce que j'ai fait pour un portillon).

Hamac sans arbre ni piliers. plus d'info?
Pas de miracle, il faut disposer de points d'ancrage au ras du sol. Cela peut-être un (ou deux) solides buissons, ou une touffe de bambous comme chez moi. Le système que j'ai présenté gratuitement sur mon site a été repris très imparfaitement dans le commerce. J'ai donc retiré mon offre gratuite. Fabrication.



Plier une chaise longue en toute sécurité. Ne vous battez plus avec toutes ces articulations machiavéliques qui peuvent vous blesser gravement. Le moment le plus critique est le pliage, car la chaise longue peut se transformer en cisaille à broyer les doigts! c'est un fait avéré. Les deux grandes branches peuvent en effet se rabattre vivement lorsque que l'on se saisit de l'une d'elles. Je préconise deux méthodes, que j'ai étudiées. La première consiste à tirer l'entretoise par l'arrière, et la chaise s'effondre d'elle même sans aucun risque car les mains sont hors de portée. Pas besoin de réfléchir comment la plier, c'est automatique! La deuxième consiste à coucher la chaise longue sur le côté; ainsi placée, vous avez tout loisir pour organiser le pliage à votre façon, sans aucun risque ! Baisser davantage une chaise longue. pour mieux se relaxer ou regarder les étoiles, il faudrait disposer d'un ou deux crans en plus vers l'arrière !  on se contentera d'une rallonge en cordelette: sortez l'entretoise des crans et posez là en arrière sur le sol, contre le piètement, auquel vous la fixerez par deux cordelettes, une de chaque côté. Les fesses pouvant toucher un peu le sol.

Sécurisation d'un parasol (rafale de vent). Un petit sac rempli de sable fera l'affaire ! comment ? en le fixant sur une baleine du parasol, à l'aide d'un long cordon. En cas de renversement du parasol par le vent, il traînera par terre, empêchant le parasol de virevolter dangereusement, tout en le freinant. (à prévoir pour les vacances à la mer). SUSPENDRE: une vis ou un crochet fixé sur le pied permet d'accrocher lunettes, vêtements..

Danger des tuteurs. Les tuteurs, surtout les plus fins, peuvent être très dangereux pour les yeux car on ne les voit pas quand on est au-dessus; des balles de ping-pong feront l'affaire et tout en les signalant, vous protégeront. Il faut faire un petit trou bien sûr avec une pointe de ciseaux que l'on tourne. J'ai constaté avec satisfaction que sur un chantier d'aménagement routier, piqueté par de tiges fines assez hautes, des embouts de plastique coloré les coiffaient.



Soulever un gros pot à deux. Il s'agit de poser deux poignées sur le pot. Pour ce faire, on prépare deux petits anneaux de corde (verts sur la photo) que l'on enfile dans une longue sangle (magasins de bricolage). On serre ensuite la sangle en répartissant les deux anneaux (poignées), de chaque côté. Le pot peut alors être soulevé.
Variante; comme les porteurs d'antan, passez deux bons manches dans ces poignées de corde et hop, vous voilà partis, chacun soulevant les manches de son côté (comme une chaise à porteur). Déplacer seul. En premier lieu, tenter de faire rouler le pot sur le cercle de son bord inférieur, en l'inclinant un peu. Il faut pouvoir saisir l'arbuste. Une autre possibilité est de le monter sur un chariot bas, mais il faut une bonne force. ou fabriquer un long et fort levier, avec un poteau, qui passerait par les poignées fixées précédemment.
La technique de la chèvre. Une chèvre est la réunion à leur sommet, de deux grands poteaux (par boulon ou par corde), qui écartés forment un triangle. Deux cordes sont fixées en haut, l'une pour soulever l'objet à déplacer, l'autre pour tirer le haut de la chèvre. On incline les poteaux et on règle la longueur de la corde du pot un peu courte. de sorte qu'en tirant sur la longue corde, celle-ci redresse les deux poteaux, qui soulèvent alors le pot et le déplace un peu. Et on recommence. Les pieds des poteaux ne doivent pas glisser sur le sol. LE POTEAU. Ce n'est pas un poteau téléphonique ! En jardinerie, il y en a de bien plus fins (10 cm ou moins), qui feraient l'affaire.

Rempoter un arbuste (gros pot lourd). Classiquement, on creuse autour le plus profondément possible en coupant les racines nettement (sécateur bien affûté, pour des coupures nettes qui ne l'infecteront pas). Recharger ensuite avec un mélange de terreau et de terre de jardin si vous en avez. Si vous devez sortir l'arbuste du pot, coucher l'ensemble pot arbuste sur le côté (méthode de ma femme). Si le pot est lisse à l'intérieur, cela devrait suffire car la terre va s'écrouler et se décoller de la paroi. rouler le pot en remuant un peu l'arbuste (toujours couché). En tirant sur l'arbuste, pieds sur le côté du pot, ça devrait venir. Une fois sorti, enlevez de la terre autour et coupez nettement les racines. Reste à nettoyer.. mais si vous avez posé une feuille de plastique ou un vieux drap au préalable, ce sera facile.



Coller un pot cassé par le gel. Pour recoller un gros pot d'extérieur cassé, on peut utiliser la colle époxy à deux composants. De très bons résultats sont obtenus avec cette colle en toute circonstance. Mais il y avait des petits morceaux et des trous à reboucher, j'ai finalement opté pour le vitrificateur de parquet (à un seul composant). Pour boucher les petits éclats, j'ai broyé les éclats et les ai mélangés à ce même produit. J'ai aussi utilisé de la brique pilée. Voir photo dans "Brico"

piquets de clôture. Piquets d'angle. Penser aux forces qui s'exercent sur le piquet quand on tend les fils. Celui-ci doit être épaulé par deux jambes de force. Ces jambes de force doivent être calées dans le sol par une plaque, pierre plate posée en travers afin qu'elles ne s'enfoncent pas, faute de quoi, les jambes de force risquent de ne pas assurer longtemps leur fonction. Voir Physique, forces

Barbecue. Contenir le charbon de bois en limitant la quantité selon le besoin; faciliter la ventilation.

Procurez vous une ou deux plaques en tôle perforée (de gros trous) qui sont vendues au rayon de peinture pour essorer les rouleaux; couper en deux dans la longueur; assembler le nombre de morceaux avec de gros boulons; vous obtenez un cylindre bas, réglable, au travers duquel l'air passe et que vous pouvez même tourner!

Pierres gélives. Les pierres calcaires du Lot de notre allée partent en plaques chaque année; j'en ai recollées au vitrificateur pour parquet (un seul composant, satiné, incolore), en lavant bien et en laissant sécher avant: il n'est pas vendu comme colle mais c'est efficace.  Pour commencer, j'avais recollé avec du mastic colle extérieur et du joint sanitaire en cartouches. Des années après, ça tient toujours. Mais il y a du blanc qui se voit un peu. Le vitrificateur est bien plus discret, s'infiltre et peut combler quelques petites fissures. Pierres et  tuiles décoratives. Imbiber de "Rustol Owatrol", produit pour la rouille et dilution de peinture!!  j'ai ainsi traité des galets, les tuiles d'un muret pour rehausser la teinte et donner un aspect satiné, et bien sûr, protéger. Cela tient depuis plusieurs années,mais elles sont maintenant ternes. Je devrais renouveler.



Décors pour arbres

(fêtes) voir décoration (bas de page)

J'ai vu un jardinier qui taille ses arbres comme des toutous, avec des parties dénudées, pour faire apparaître des boules et autres formes. Plus simple, si vous avez un arbre pleureur, un bouleau par exemple comme ici, faites lui des couettes en enserrant des paquets de branches. Cela apporte de la lumière et de l'espace pour passer au travers. Pour les fêtes, ajoutez lui des nœuds colorés.

Décors galets et cailloux voir décoration, bas de page)

Dissimuler un tuyau d'arrosage. Il est lové dans un grand pot provençal, dans lequel j'ai percé un trou, tout au bas. Le choix du pot dépend de chacun, mais pour un tuyau long, afin de le ménager, il faut un pot assez gros. Quelques années plus tard, j'ai vu mon système dans un catalogue, mais avec un petit pot ridicule vendu avec un bout de tuyau !

Eclairage d'extérieur.

Sous un parasol. décoratif et utile pour lire pendant les soirées d'été.



Echelle de corde ou balançoire Les barreaux sont des tronçons de manche de bêche ou pioche (magasins "brico..", pour la corde aussi).

ORIGINALITE ? Je l'ai installée du bas avec ma perche légère ! donc sans monter dans l'arbre, et sans escabeau. J'ai d'abord installé les deux cordes, puis j'ai enfilé un à un les barreaux en faisant les noeuds au-dessous de chacun d'eux.



Taille de haies Récupérer les feuilles en taillant les haies. Utiliser un drap housse usagé (lit de 80), couper deux tasseaux (bâtons) à la bonne dimension (largeur du drap) et les placer à chaque extrémité, coincés par les angles rabattus du drap. Ils maintiennent l'écartement et vous pouvez tirer pour déplacer l'ensemble. On peut en accrocher ainsi deux ou trois ensemble. Et on tire pour déplacer le tout. Autre possibilité, bien que moins pratique, une bande de plastique vert tissé couvre sol. (jardineries) destiné à empêcher les mauvaises herbes de pousser. Il est en grande largeur mais coupé en deux, ça devait être suffisant. Avantage: les déchets glissent mieux dessus et c'est plus raide. Inconvénient: pas de tenue par barre bois pour le maintenir et l'attraper, pas de sections pouvant être assemblées (mais grande longueur possible).



- Voisinage (litiges) 1/ Taille de haies. le voisin taille votre haie, les branches de son arbre surplombent votre propriété. Règle: on ne peut pas tailler, ni cueillir ce qui dépasse chez soi ! dont les branches d'un arbre ou d'une haie ; il faut avoir l'accord du propriétaire ; possibilités d'action. "plus d'info ? gratuit sans piège, pour simple raison de confidentialité.
2/ Brûlage de déchets. c'est absolument interdit toute l'année et passible d'une amende pount atteindre 450€. Vos voisins peuvent également porter plainte contre vous pour "trouble anormal de voisinage" en raison des odeurs, des fumées dégagées et de la pollution de l'air (monoxyde de carbone, composés volatils, dioxines)


Elaguer en restant au sol

Pour de petites branches, on utilise un échenilloir (sorte de gros sécateur monté sur une perche, que l'on actionne avec une corde). On ne va pas très haut. Juché sur grand escabeau, et avec des rallonges, on peut atteindre jusqu'à sept mètres de hauteur , ce qui est déjà intéressant. Il faut cependant avoir une bonne dextérité et une certaine force car la perche de six mètres (ou plus) n'est pas facile à retenir lorsqu'elle part à l'horizontale avec son poids au bout. Il est préférable de poser l'extrémité sur une branche avant d'essayer d'atteindre la plus haute. L'échenilloir ne permet pas de couper de grosses branches et exige une perche assez rigide (donc lourde).

Scier jusqu'à 9 mètres de hauteur. Mon record est d'avoir scié à 9 mètres de haut (perche de 6 m 80, escabeau + hauteur des bras, 2 m 50. Je ne suis pas grand. Un homme plus grand et assez fort avec un escabeau plus haut, sécurisé (voir plus bas), doit pouvoir espérer 1 à 2 mètres de plus. Ça n'a pas été facile, ni rapide pour les grosses branches (30 cm de coupe), mais j'ai réussi sans monter à l'arbre, et sans besoin de grande échelle (à louer, et dangereuse). On soulage les efforts en faisant coulisser son extrémité "basse" sur l'épaule. Pour mémoire, j'avais 73 ans.


Scie japonaise. En raison de l'important ballant quand on doit redresser et positionner la scie, Il faut rechercher la scie la plus légère et la plus coupante. J'ai utilisé une scie japonaise, très fine, souple, presque sans voie, aux dents de rasoir, qui agit en tirant (à cause de sa finesse, c'est très important). (un peu chère, Établissement Bordet, Montreuil, vendue par correspondance).  Avec ce matériel, Voir "scier, percer ". Il y a un modèle à plus grandes dents qui est traité pour mieux glisser dans un bois vert. Mon précédent modèle avait des dents trop fines et était trop souple.

Monter une perche de 6/7 mètres.

On ne trouve pas de perche de cette hauteur six mètres et c'est assez cher. J'ai donc fabriqué ma propre perche, démontable en plusieurs éléments, à l'aide de différents manches et tubes, raccordés par des manchons plastique (tubes gris pour écoulement d'eau, fendus si nécessaires). Des vis et des colliers maintiennent les tronçons entre eux. Pour le premier tronçon, plus rigide, on peut utiliser un tube métallique d'aspirateur, puis un manche de râteau et balai, ou des coupes de bambou 2 cm de diamètre ou même plus. Si l'on trouve du bambou plus gros pour les plus gros éléments, c'est un bon choix. La flexion doit rester raisonnable sous le poids de l'échenilloir (la scie est bien plus légère)plus d'info? (explications gratuites).

Elagage en se hissant dans l'arbre

Se hisser avec un palan. Se hisser avec du bon matériel est moins dangereux et moins problématique qu'une grande échelle. Avec une corde d'escalade, un palan avec deux poulies, on obtient une démultiplication de quatre, ce qui réduit l'effort à 20 kg pour un homme de 80 kg.   Voir aussi "les noeuds".   plus d'info? (explications gratuites sans piège). Pour renforcer une branche sur laquelle on installe le palan, passer une corde et la lier à une autre plus haute ou à la partie supérieure d'un tronc (c'est ici mon cas, photo). Comment faire sans monter ? tout à la grande perche ! inclus dans les explications.

Fixer un cordage à 10 mètres de haut, sans échelle et sans monter à l'arbre). Comment faire ? tout à la perche légère !

J'ai installé ainsi une échelle de corde à une branche horizontale. C'est également indispensable pour installer un palan. Une canne à pêche à éléments emboîtables peut aller jusqu'à 7 mètres, mais les derniers brins sont un peu fins. Elle peut tout de même constituer une bonne partie de la perche. Il y a une petite astuce que vous pouvez deviner. Possibilité d'utiliser un arc, des scientifiques tirent ainsi jusqu'à plus de 30 m de haut ! (arc spécialement conçu)

Sécurité d'un escabeau. Monter sur une grande échelle est bien pratique, mais risqué!  Pour être stable, un escabeau ou une échelle doivent avoir une inclinaison suffisante, mais pas excessive. Leurs pieds doivent être bien calés, surtout sur sol glissant, avec un tapis ou un tissu antidérapant. Pour monter, les pompiers recommandent de caler les pieds contre les montants (pied gauche contre montant gauche). Le poids du corps constamment bien réparti assure une meilleure stabilité de l'échelle (ou escabeau), ce qui réduit les risques de basculement latéral. On peut ajouter qu'un barreau fragile peut ne pas supporter la charge en plein milieu (réduit risque de casse). Toujours bien se plaquer contre l'échelle pour ne pas être emporté en arrière avec elle, et si possible la sécuriser au plus tôt en l'attachant en haut, à l'arbre ou la gouttière (si ancienne, en fer galvanisé et bien fixée au mur!). Utiliser un fort crochet, à façonner si nécessaire). En cas de déséquilibre, on se rattrape instinctivement à l'échelle et on part avec !!

Réduire le risque de basculement latéral. Certaines échelles possèdent à la base une large barre en travers et réduisent ainsi le risque de basculement latéral Il est assez difficile d'en fixer soi-même, mais on peut grandement améliorer la stabilité avec des moyens de (bonne) fortune. A titre d'exemple, voici deux possibilités pour stabiliser un escabeau assez haut sur lequel, grimpé sur la dernière marche, je scie les branches hautes des arbres. L'ensemble doit être très stable car c'est le seul appui possible pour se rattraper si l'on perd l'équilibre, et je le teste préalablement en le secouant fortement de gauche à droite une fois grimpé. Danc le cas d'un arbre, si l'on peut passer une corde entre une branche située au-dessus et l'escabeau, c'est bien aussi. Photo ci-contre, j'ai utilisé deux croisillons de bois épais, reliés ensemble dans le bas (point rouge) par cordage ou vis; chaque croisillon est fixé - au croisement (points verts) - sur un des deux montants de l'escabeau, et une corde (traits fins jaunes) limite individuellement l'écartement à la base des croisillons.

Placer un tissu antidérapant entre le bois et le métal pour améliorer l'adhérence (on peut y faire passer une chambre à air), puis faire plusieurs tours bien serrés de forts élastiques (tendeurs ou chambres à air de vélo, ma préférence). Note: je possède ces croisillons, qui sont utilisés à d'autres fins. Autre solution plus facile à mettre en œuvre mais de moindre stabilité, utiliser un tréteau: on le place en travers comme les croisillons et on fixe ses barres horizontales sur chaque montant de la même manière (plusieurs tours de tendeur ou de chambre à air de vélo). Vérifier que les emboitages ou soudures (tréteau métal) du tréteau sont bien rigides: sinon, infiltrer de la colle à bois à la seringue (voir travaux) ou déboitez les pour les coller.


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