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Cette page:   La bouffe  nourriture, chimie, le goût,
le corps humain.
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du goût

des couleurs

l'eau et l'air

fruits, lait, beurre, œufs

vin, alcoolisme

la malbouffe

produits chimiques et santé

la vie
le monde animal, l'humain et la mer


Des goûts et des couleurs

Petite histoire de parfums et goûts industriels

Le goût des aliments naturels étant dix fois plus cher que le synthétique, il vaut mieux faire travailler des scientifiques, "qui sauvent l'humanité". Ainsi, les goûts les plus appréciés sont-ils généralement synthétiques, c'est à dire fabriqués avec un assemblage de molécules, comme pour les parfums en cosmétique. Pour accroître la confusion, on a créé des termes comme "naturel", "naturel identique" (en réalité synthétique), et "arôme artificiel". De sorte que "naturel" peut ne rien à voir avec le produit consommé !  Il y aurait 354 additifs. Ainsi; dans les Alpes, nous avons eu le plaisir d'acheter des pastilles au génépi qui se sont révélées être au goût génépi (adieu le rêve des pentes d'altitude et de la nature).
La saccharine (E 954) sucre 450 fois plus que le sucre !  un autre édulcorant, ou "sucrette", l'aspartame,  fait mieux mais est très controversé.

Savez vous ce que recouvre le terme "arôme naturel " sur les étiquettes des produits au goût de fraise ? par exemple, des copeaux de bois australien, alcool et quelques ingrédients secrets; le même goût artificiel pourra être reproduit par des molécules synthétiques inspirées de l'ananas;  la framboise ? la même recette avec quelques variations; la pêche? de l'huile de ricin; la noix de coco? un champignon; même la (chère) vanille n'y échappe pas. Par contre, l'indication "à la vanille" garantit que c'est de la vanille (mais peut-être aussi qu'il y en a 5% !). La vanilline des yaourts bon marché peut être remplacée par de l'éthylvanilline, plus puissante; ils sont alors marqués "arôme artificiel. Des infusions, des huiles essentielles peuvent donner le goût de pâtisserie. Le court-bouillon "poissons et crustacés" de Maggy ne contient aucune trace de poisson ou de crustacé, mais un produit "naturel identique". Idem pour des biscuits apéritif au Gouda. Un faux piquant remplace le poivre du saucisson, porteur de bactéries.


Et la truffe noire ? Ont droit à l'appellation "truffe noire" notre bonne truffe, rare et très chère, et dernière trouvaille des chinois, la fausse vraie truffe noire ..chinoise.. commune et dix fois moins chère. Elle se cultive comme une pomme de terre est n'est qu'un champignon avec le goût d'un champignon. Rien ne pourrait vraiment la distinguer, son absence de goût de truffe excepté. Alors sur demande, nos chimistes du goût se sont mis au travail avec un résultat qui aurait pu être confondant ; les meilleures molécules nécessaires étant trop chères, on s'est donc contenté d'à peu près, avec un choix variable selon le prix consenti. Depuis lors, la truffe noire de démocratise; purée de pommes de terre, mortadelle, se parent de fragments de truffes. Il peut y en avoir quelques vraies dans le tas, ou quelques fausses, ou pas du tout, allez savoir. Aucune triche, c'est comme avec le coton ou les paradis fiscaux, c'est légal.


L'union Européenne consomme chaque année 170.000 tonnes d'arômes industriels, auxquelles il faut ajouter 95.000 tonnes de glutamate, qui renforce les goûts (mais lesquels ??) ; le plus triste, mais c'est depuis longtemps le cas des légumes ou fruits produits en milieu artificiel (sans terre, sous serre, avec lumière artificielle), c'est la perte des éléments nutritifs naturel (oligo-éléments mais aussi bien d'autres), que nous pensons absorber en même temps. Des pilules tenteront de combler leur absence; on marche sur la tête. Science et Avenir, mai 2000, selon Hans Ulrich Grimm.




Le goût
On décrit quatre goûts: le sucré, l'amer, le salé, l'acide.
Un cinquième goût est évoqué, un agent de saveur, le glutamate monosodique, qui ne devrait être logiquement qu'un épice, un condiment ou quelque chose du genre. Il est utilisé dans la cuisine chinoise, japonaise, et orientale en général, mais aussi américaine et sans doute un peu partout. Il est vraiment connu depuis les années 50, mais pendant des milliers(?) d'années, les japonais ont mis une algue, le kombu, dans leur nourriture pour en améliorer le goût. En 1908, le glutamate monosodique a été identifié comme principal composant du kombu. Extrait par des procédés industriels lents jusqu'en 1956, on est passé à la fermentation des mélasses de betterave à sucre et de canne à sucre. Quelques centaines de milliers de tonnes sont actuellement produites (2012). C'est peut-être aux USA que l'on en met le plus, si l'on en juge par un chinois qui, dans ce pays, en aurait été malade (la preuve n'a pas été faite, bien que ce soit, à forte dose, un poison). Le glutamate est un acide aminé (protéine) que l'on trouve dans la viande, les légumes, les volailles, le lait et dérivés (Roquefort, Parmesan). On en met dans les pizzas en Italie, les soupes et les ragoûts aux USA, les céréales et les chips en Angleterre. Ce cinquième goût est décrit comme étant proche d'un bouillon de viande. Identifié par un japonais, ce cinquième goût serait celui des protéines, comme le sucré se réfère aux hydrates de carbone, l'amer à celui des toxines, le salé aux minéraux et l'acide à une probable fermentation. Source partielle, ouvrage, "Mais qui mange les guêpes", edition le Seuil.

Le sixième goût modifie le goût ! Une baie dénommée "baie miraculeuse", connue depuis le 18e siècle et originaire d'Afrique de l'ouest, modifie la perception du goût de certains aliments. La sauce Tabasco prend le goût de beignet chaud, le sorbet de citron devient un chocolat "shake" (au lait?), le citron s'adoucit en sucre cristallisé. Une fois mâchées pendant un minute, ces baies rouges grosses comme des tomates cerises, modifient la perception du goût : fromages, moutarde, choux de Bruxelles, cornichons, bières brunes ou fraises, perdent leur acidité, leur amertume ou leur goût désagréable. l'effet dure pendant une demi-heure. Il s'agit d'une protéine du fruit Synsepalum ducificum, appelée miraculine, qui réagit au contact de l'acidité. Mais tout le monde n'y réagit pas, ou bien n'aime pas son contact dans la bouche. Des boissons à base de ce fruit sont néanmoins produites. "Le Monde", juin 2008 (New York Times).



Petite histoire des colorants, additifs et procédés industriels. (émission de TV A2 du 15 04 2005 et lectures). La couleur d'un produit influe grandement notre appréciation du goût qu'on lui trouve, au point que des personnes trouve le goût de fraise à de la poire colorée en fraise !

Une vague écolo d'il y a pas mal d'années avait donc produit des sirops sans colorants; de sorte que la fraise, la menthe ou le citron, pour faire plus naturels, étaient incolores; en effet, et depuis toujours, les produits de base n'apportent généralement pas la couleur. Hélas, le consommateur, dégoûté par la fadeur de la présentation, a largement contribué à leur retour. Sont-ils meilleurs depuis ? Qui le sait ? on n'en parle plus.
On colore donc à peu près tout, et c'est parfois très surprenant. Ainsi des produits laitiers sont colorés par du choux, du marc de raisin, une certaine variété de carottes turques, et même des cochenilles des cactus du Pérou !!  tout cela pour le rouge (yaourts, glaces à la fraise). Ces colorants ont le mérite d'être organiques, ce qui peut être un moindre mal lorsqu'ils sont bien connus. Car ce que l'on nomme désormais savamment d'organique (*), est relatif au vivant et provient donc de tout ce qui naît et meurt, donc sauf les minéraux. Ce mot est donc un label, le naturel.  Cependant, le naturel peut ne pas être si innocent qu'on le croit (drogues, poisons, médicaments etc, sont généralement organiques..). (*) Très troublant, les grands couturiers ont exigé (début années 2.000) que le coton qu'on leur fournit soit organique !! on croit rêver car par nature, il l'est. Mais nous sentons bien, au fond de nous-mêmes que nos horribles cotons d'aujourd'hui n'en sont pas. Dans un monde qui a inventé la laine de verre ou de roche, on s'attend à tout - du coton de bouteille plastique ? - mais tout de même pas à 600 euros le jean ! A l'opposé se trouvent les colorants artificiels (de synthèse chimique), c'est moins cher et plus facile. Certains d'entre eux ont été interdits, comme la tartrasine (E 102) utilisée pour créer la couleur jaune. Ils ne sont pas inoffensifs.
La France est un des rares pays à ne pas avoir interdit les colorants artificiels.. on y consomme aussi le plus de médicaments, de lait pour bébés (au lieu d'allaiter) dont certains contiennent des tranquillisants (..) etc. Les colorants pour cheveux ont conduit autrefois de graves atteintes. Rien n'est neutre et nous devons nous en convaincre, surtout pour les molécules de synthèse.

Lancés en 2015/16, au prix de 35 dollars pièce, ces timbales vous permettront, selon l'inventeur Isaac Lavi, de boire de l'eau qui a le goût d'un jus de fruit: orange, fruits rouges, pomme ou citron, au choix. Comment ? notre goût serait conditionné avant tout par l'odeur, et ces "timbales" de plastique en sont imprégnées.



Procédés et contrôles industriels

. La production de plats préparés fait appel aux cuisiniers, aux ingénieurs chimistes et autres scientifiques. On mesure tout, on corrige les couleurs, le % de gras, de sel, de sucre, les températures, les microbes (salmonelles, listeria..), les corps étrangers (une petite bille fait rejeter le paquet) ; enfin en principe car on trouve parfois des choses bizarres. La salade épluchée est mise en paquets dans une atmosphère azotée pour limiter l'effet de l'oxygène et améliorer la conservation. Nos boites de conserve métalliques traditionnelles seront peut-être remplacées par des emballages recouverts de plastique transparent pouvant tenir deux ans. A l'abri de la lumière je suppose, et au frais. Le film transparent peut être maintenant à base de maïs, ou de pomme de terre, totalement biodégradable! il ne dure pas, mais c'est suffisant pour un produit à consommer rapidement (salade, plat préparé). Ce maïs, dont un français a eu l'idée d'en faire des morceaux soufflés pour emballages, remplaçant ainsi le polystyrène expansé, est maintenant utilisé pour les jeux d'enfants. On peut le manger sans crainte.


Lyophilisation: déshydratation par sublimation à basse température et sous vide. C'est normalement ce qu'il y a de mieux car le produit passe directement à l'état gazeux qui laisse une poudre (le café lyophilisé est du café passé normalement à la machine et qui est directement transformé en poudre sans passer par la vapeur). La qualité et l'arôme sont mieux conservés.
Sublimation
fait passer directement de l'état solide à l'état gazeux : petites imprimantes photo par exemple.
Pasteurisation
: elle s'effectue à plus de 70 ° pendant un certain temps, pour détruire les bactéries redoutées.
Conserve auto chauffante ; un double fond contient de la chaux vive et séparément, de l'au. la chaleur est obtenue par la chaux vive mise en contact avec l'eau.
La chaux vive détruit la matière organique, attention à ne pas percer le récipient.
Appellation Nectar: on pense que c'est un (excellent) concentré. Le chercheur interviewé a dit "c'est avant tout 50 % d'eau sucrée".


Pour rire un peu..


Ces (très) délicates saveurs n'ont vraiment rien de naturel.
  Voici ce que l'on peut très sérieusement trouver dans le commerce touristique: des zézettes, coucougnettes,  tétons, galipettes, gratte cul et autres couilles du pape.  J'avoue ne connaître que les couilles du pape, de petites figues blanchâtres.

Un apéro original et sympa pour les amateurs d'oursins.


hibis
D'autant que que pour le même prix, selon ses préférences, on peut avoir:


L'eau, source de vie.

 Les romains ont bâti les plus longues adductions d'eau (le Pont du Gard montre tout l'intérêt qu'ils y accordaient). Sur terre, hormis les zones désertiques; Il n'y a guère de tribu ou de village qui ne soit  installés au bord d'un cours d'eau, ou près d'une source. L'eau a été déifiée ou vénérée dans presque toutes les religions et croyances. L'eau est bénie ; par l'eau on a inquiété (le déluge, punition suprême pour faire disparaître l'homme, se retrouve dans presque toutes les religions, y compris polynésienne). Ou bien elle est un lien social (romains, africains..). Une source est associée à de la pierre et de l'ombrage, les trois éléments fondateurs de la nature. L'eau dissout a peu près tout, ce n'est qu'une question de temps, l'eau transporte et déplace les éléments vitaux ou non de notre terre. Elle irrigue, sculpte, détruit, participe activement au climat, à la composition de l'atmosphère.

Le partage de l'eau. Les conflits éclatent partout où l'eau manque, partout où un Etat plus puisant ou plus favorisé la contrôle; Egypte et Soudan (ressource), Turquie (ressource) et pays environnants jusqu'en Irak, Israël et ses voisins etc. On devait en acheminer du Rhône vers l'Espagne. Les américains ont inondé d'immenses espaces (lacs Colorado). On remorque d'énormes poches d'eau douce. On la dessale (pays du Golfe..), on la capte dans les sources sous-marines côtières. L'eau vive, l'eau "sauvage" est une exception. On ne la voit plus guère qu'en montagne.

Toutes les fontaines ont disparu des villes (alors que c'est une obligation dont savent très bien jouer les gens du voyage) où bien l'on y voit l'écriteau "non potable", ce qui est un comble !  Dans le midi, il y avait des rigoles pour rafraîchir les rues étroites. On peut encore y trouver quelque rare point d'eau gratuite (et bonne), mais ça ne durera pas. Attendons nous à payer un jour l'eau de pluie, autre taxe sociale qui prétendument servira à ceux qui sont en déficit d'eau. Les conflits ou guerres pour l'eau touchent une bonne partie de l'Afrique subsahélienne (Sahel, bande quasi désertique qui se prolonge au moyen orient), le moyen orient, le Nord Mexique et très partiellement l'Amérique du sud. La consommation journalière d'eau (*) est de 30 litres pour un africain, 300 pour un européen, 500 pour un parisien, 600 pour un américain, 1000 pour un new-yorkais.
(*) Comprendre toute consommation confondue divisée par la population.

Condensation; dans les déserts, on recueille aussi la condensation de nuit  (rosée) qui se dépose en gouttelettes sur les mailles fines de filets. Un projet d'aspiration de l'air et condensation, produit également de l'eau.. par l'intermédiaire de pales aspirantes - spéciales - d'éolienne électrique



Eau douce de Mer

L'iceberg. La masse d'eau douce de l'iceberg, littéralement "montagne de glace", fait rêver les exploitants; rien d'étonnant si son remorquage vient immédiatement à l'esprit. Les tentatives se poursuivent, mais pour l'heure, il est trop lent et l'iceberg fond ! la lenteur du procédé lui en laisse largement le temps, et l'on cherche donc à l'envelopper pour l'isoler c'est peut-être une chance pour la planète, qui ne durera pas ! On a donc repris le remorquage d'énormes "petits" icebergs (dont 90% est sous l'eau). Cela en ciblant les tabulaires (plats), plus homogènes et moins dangereux, car il y a il y a risque de basculage en fondant C'est encore lointain, mais on y tient, donc cela se fera..

"L'eau d'iceberg"par Christelle Lopez. je cite: "Après L'eau de glacier, celle d'iceberg fait fureur outre-Atlantique. L'eau la plus pure de la planète, telle est la promesse de David Sacks. Il propose une eau piégée dans la glace depuis plus de 10.000 ans, préservée de toute pollution. La majeure partie de la production, soit 1,5 million de litres par an, sera mélangée à de l'alcool de maïs pour offrir une vodka à 40 % d'alcool, également très prisée. De l'eau d'iceberg à 3,5 dollars le litre d'eau.. En plus modestes quantité, il s'en vend déjà, brisée manuellement par quelques exploitants.

Moins sophistiquée mais correspondant mieux aux goûts de certains, voici, je cite "Après l'eau cabalistique (kabbalistique) aux vertus apaisantes et l'eau en bouteille pour chiens, aromatisée au bœuf ou au poulet

Sources en mer: on capte les sources d'eau douce qui jaillissent en mer à proximité des côtes.

Désalinisation. Deux techniques de désalinisation prévalent: la première consiste à faire évaporer l'eau de mer et à la condenser par refroidissement sur une surface froide, puis à la recueillir;  cela exige beaucoup d'énergie pour chauffer l'eau. la deuxième consiste à faire passer l'eau dans des filtres extrêmement fins : tout ce qui est dissous ou en suspension est arrêté. Mais les filtres s'encrassent. Les deux procédés  rejettent tout un tas de sel, de déchets, d'animaux marins captés avec l'eau (dont beaucoup de méduses). On pollue et on sursalinise à proximité. Et il faut ensuite enrichir cette eau trop pure de calcium et d'autres éléments minéraux.

L'eau des méduses.Le cauchemar des baigneurs et des pêcheurs, qui les récupèrent dans leurs filets, c'est bien les méduses. Composées de 98 % d'eau, on pense les utiliser ponctuellement les méduses pour l'irrigation, en les enfouissant dans le sol. Les japonais mettent au point des sodas et des crèmes glacées pour changer des soupes et des salades - à la méduse bien sûr - déjà prisées en Chine.


Une  grande société américaine a tenté d'introduire en France de l'eau "du robinet", c'est à dire pompée comme le font les municipalités, qu'elle aurait traité (??) pour la mettre sur le marché "en bouteilles", donc assimilée à de l'eau de source. Fort heureusement, notre réglementation le lui a interdit. Ils ont déclaré qu'ils reviendraient avec de la "véritable" eau de source.

Consommation et gaspillage. En France, il faut 4.000 litres d'eau pour produire un kilo de viande.  En Arabie Saoudite, ce grand désert où l'on dessale en masse l'eau de mer, on éléve des vaches.. dans des systèmes entièrement automatisés. Il ne faut pas moins de 2500 litres d'eau pour un litre de lait !. (voir plus bas, "des vaches dans le désert).

Astuce de survie, dans le désert de Namibie cette fois (Afrique du Sud, partie ouest), les indigènes enterrent des œufs d'autruche remplis d'eau. Ont-ils des plans ? non, mais leur mémoire des repères est au-delà de ce que l'on peut immaginer. Ainsi, ils peuvent se déplacer plus librement. Question: y-a-t-il des voleurs "d'oeufs d'eau"?
Dans le désert d'Ethiopie, faute d'eau on se lave avec du sable. Les dents aussi, ce qui ne les arrange pas du tout à la longue.


L'air.  L'air pur de montagne se vend en boite!

clic ! pour la légende.

C'est dans l'air. Le linge séché dehors nous paraît plus sain; et ne prend-on pas "un bon bol d'air frais" ? Et les parents sortent leur bébé parce que c'est vivifiant, et que ça lui fera du bien; pour l'aguerrir et lui faire découvrir la vie aussi. Tout le monde ressent cela parce que l'air n'est pas mort (confiné) comme dans l'appartement. Ces airs filtrés et conditionnés que l'on cherche à nous imposer ne nous conviennent pas. L'indien d'un film disait "comment les blancs peuvent-ils vivre enfermés entre ces murs humides, sans espace et sans air ?" Revenant de voyage ou de vacances passées essentiellement à l'extérieur, nous le comprenons alors parfaitement, coincés à nouveau entre nos quatre murs.

Quand paierons nous l'air ? quand il sera devenu irrespirable. Possible raréfaction progressive de l'oxygène, bien que ce soit un élément abondant (combustion par brûlage, usines, moteurs..). Pollution chimique et particulaire : poussières des mines, des travaux incessants (urbanisation galopante, infrastructures..), usure des matériaux (pneumatiques etc..).

Les volcans émettraient-ils de plus grandes quantités de poussières et de gaz que l'humain ?


Les légumes et les fruits.

Lors d'une foire, un exposant se plaignait de ne pouvoir en consommer. Le plat industriel préparé les ignore superbement. C'est peu valorisant, fastidieux à préparer, encombrant, avec des pertes importantes. Est-ce que l'appellation "fait maison", revendiquée par les progfessuionnels à qui l'on accorde tout, jusqu'au ridicule, y changera quelque chose ? Car à la vraie maison, la notre et non celle d'un professionnel, on on cuisine encore. Une norme qui pourrait être imposée aux restaurateurs, aux cantines scolaires et aux traiteurs ! Cependant, même "fait maison", ils ne seront jamais vraiment frais ! Le dogme "cinq légumes et fruits par jour" n'est pas une phrase en l'air, même si personne ne le sait ; en France, on normalise tout ce qui ne devrait pas l'être et vice et versa donc, selon le fondateur des épiceries solidaires, il s'agit de 5 portions de 80 grammes de chaque, soit 400 grammes de légumes et fruits par jour (et par personne).

Selon d'autres sources l'adage aurait comme origine les difficultés des producteurs français.. Bon, c'est tout de même plutôt une bonne idée pour inciter ceux, dont les enfants, qui ne pensent qu'à sucreries, crèmes, pizzas ou gâteaux.


Le beurre, le lait, les oeufs..

LE BEURRE.

Le beurre extra léger (??) à 10/15¨% est un des rares produits qui mérite véritablement son nom puisqu'il ne contient que 10 à 15% de gras, c'est à dire 25 à 30 grammes de graisse ou de lipides dont on ne sait rien ; ça pourrait être parfois du beurre comme le prétend l'étiquette, mais rien n'est sûr. Pour arriver aux 250 grammes de la barquette dont vous croyez vous nourrir, on y ajoute des émulsifiants - de l'eau qui mousse - des gélifiants pour que ça tienne et des colorants vu que l'eau n'a pas de couleur. Aussi des conservateurs qui empêcheront que ça se dégrade. Ce qui va emporter votre décision, c'est sa référence médicale : pour le transit intestinal, contre le cancer, pour la forme, la ligne et surtout les miraculeux et indispensables oméga 3. L'aval d'un grand centre de recherche au-dessus de tout soupçon peut en certifier les effets. A vous de voir si vous voulez "manger ça" à ce prix..

LE LAIT

Il peut être mal digéré par les adultes car les "enzymes" et autres bactéries qui facilitent sa transformation diminuent après le sevrage;  en effet, le lait est un aliment produit temporairement par la mère pour son bébé. On ne devrait donc plus boire de lait après le sevrage ! ce qui explique la difficulté que connaissent certaines personne pour le digérer.   Le fromage, produit de la transformation du lait par les micro organismes, ne peut lui être comparé.

Appellations incontrôlées. Le lait "entier", avec son bouchon de qualité rouge, est en réalité presque dégraissé en entier, ce qui permet aux fabricants et distributeurs de faire leur beurre avec les produits dérivés du lait (dont les fameux yaourts aux fruits pour lesquels ils s'entretuent tellement ça rapporte).

Ah, les vaches. On mange du boeuf, mais il n'y en a plus, c'est de la vache. Lesquelles ne connaissent même plus l'orgasme puisqu'elles sont inséminées artificiellement. Et le taureau ? il va à la machine. Merci à la technologie qui, permettant la sélection des semences, produit un surplus de vaches, grandes productrices de lait. Un lait qui se vend mal, bien entendu. C'est la crise, comme partout ailleurs, par la faute de l'homme qui régule tout si ingénieusement.

Le pire est que l'on étudie, près de Chicago, la possibilité d'appliquer le processus à l'humanité, les parents étant demandeurs. Un net progrès pour l'Inde, où on laisse mourir à petit feu des filles qui n'ont pas pu être éliminées à temps, cette possibilité étant réservées aux riches. Interprétation personnelle d'un texte du "Time" (2016). final text: The worst is that a fertility institute outside Washington is studying wether the technique can be used in people; So that the parents could choose their baby's sex..

Production des vaches. Une vache quasi relativement "sauvage", comme celles que j'ai vu grimper à Pralognan dans des lieux où nous avons peiné pour passer, produit une moyenne de 16 litres de lait par jour, ce qui est très peu. Explication: Ce lait est réservé à un fromage réputé. D'autres vaches qui courent et grimpent, produisent plus. 40 litres serait de nos jours une valeur basse, 60 étant je crois la norme en Europe ou pas loin, plus peut-être en Allemagne. Je suppose que les américaines font bien mieux, 80 litres/jour sans doute, ou plus; en tous cas, je conserve cette vision en mémoire, de pauvres bêtes US vues une fois à la télé, quasi infirmes avec leurs si monstrueuses mamelles débordant de partout, traînant à terre. Véritable cauchemar américain du productivisme à tout prix, dans ce pays que nous avons tant envié après guerre.
Pour cette raison, au souvenir du vrai lait de vache quasi imbuvable d'antan, je pense que ces bêtes ne produisent plus que de l'eau de vache, par analogie entre parfum et eau de parfum. Ces dames me comprendront. Dès lors, comment prétendre vendre du "lait entier" (!#?), alors que le peu qu'il contient a été prélevé pour les produits dérivés? yaourt et Cie qui ne contiennent eux-même que beaucoup d'eau et des épaississants. A ce propos, j'ai vu des vaches qui grimpent dans les hauteurs des alpages, où l'on ne monterait que très difficilement. leur lait (15 litres/jour), ne sert qu'à la production de fromage. On doit approcher le vrai lait ou ce qu'il devrait être, si tout n'allait pas vers la médiocrité. J'ai trouvé un relatif vrai lait BIO de vaches "jersiaises" qui, au fil des ans paraît toutefois avoir perdu une partie de sa belle crème du début. Des vaches "princières" puisqu'il en demeure une douzaine dans la ferme de la principauté de Monaco.


Antropophagie. En principe, on ne se mange pas au sein d'une même espèce. Mais la tentation, ou la cruelle nécessité de survie peut pousser au crime. Les prisonniers d'à côté ou les étrangers envahissants pouvaient en faire les frais; dont ceux qui prétendaient réviser les croyances.
Dans tout le Pacifique, il y en a eu. C'était aussi un mets de fête pour une célébration d'importance.
En Nouvelle Calédonie, sur les îles, où pasteurs anglicans et frères maristes français "guerroyaient" chacun pour la suprématie de leur pays d'origine, tous s'étaient mis d'accord pour enseigner un des commandements inédits jusqu'alors:

"Tu ne mangeras pas ton voisin ni les missionnaires" (*)

Prudente invocation pour ceux qui répandaient la parole divine. Extrait de "´appel du Pacifique" par Denise-Aurore Pentecost.
- Dans ce pays mais pas seulement, les indigènes se régalent avec des vers de Bancoule grillés.
(*) On pourrait s'interroger sur la frilosité des religieux qui enseignent le cannibalisme. Horreur, sacriliège, comment? ce n'est pas de moi, mais j'ai trouvé l'idée intéressante: il y a en effet l'agneau de Dieu (agnus Déi), qui est le Christ métamorphosé et que l'on mange (à Pâques chez les juifs, analogie du mouton pour les musulmans). La communion par l'hostie s'y ajoute: "ceci est ma chair, ceci est mon sang !! et on l'avale. Qu'en dites vous ? A propos, l'appellation légale "agneau" désigne une bête de moins de 12 mois. voir la suite la bouffe pour quelques autres mets appétissants.



Mais en attendant, toujours à propos de lait, bon nombre de personnes ne supportent pas le lactose et l'on produit donc du lait sans lactose (?), et des glaces. Et à propos de glace, en Italie, à Alassio, près de la frontière française, on a produit une glace "au goût de cannabis" ! exceptionnellement autorisée pour rendre hommage à Bob Marley, les promoteurs ventent la valeur des graines de chanvre, chargées d'acides gras, qui permettent de lutter contre l'artériosclérose, le cholestérol, les troubles respiratoires, l'eczéma et l'acné. Peut-on trouver une meilleure glace ?


L'OEUF.

Omelette sans casser d'œufs. Dans une usine de "conditionnement" des œufs, la machine casse 30.000 œufs à l'heure et sépare le blanc du jaune ("Marianne" janv. 2009). Le tout est livré en pochettes aux restaurateurs, qui ne cassent plus d'œufs depuis longtemps. Le problème est la conservation de la qualité des deux "produits" ainsi séparés. Un autre est celui du contrôle des œufs : des usines des célèbres pâtes Baril.. "aux œufs frais", ont été fermées en un temps pour cause d'œufs avariés ou avec embryons. Reportage Télévisé.

"Frais comme au premier jour" Bonne nouvelle ou futur désastre, une université américaine a trouvé un produit qui tue les bactéries responsables de la dégradation du jambon, peut-être aussi des œufs et on ne sait quoi d'autre (information sept 2011). Fraîcheur éternelle, un rêve..



La malbouffe

Pas vraiment drôle... On connaissait le Big Mac, voici le demi kilo quadruple bypass burger, "Heart attack Grill" (attaque cardiaque), à Tempe, Arizona. Le tout est servi avec des frites garanties au pur lard. Pour plus de sécurité sans doute, le service est assuré par d'accortes hôtesses en tenue - très sexy - d'infirmière, avec stéthoscope autour du cou et croix rouge. On s'est tout de même inquiété de cette appropriation du monde médical, sans parler des soins très particuliers que l'on y reçoit, et dont on peut prévoir les dégâts. Quoique.. on n'est pas encore très conscient, dans ce nouveau monde qui a voulu s'affranchir totalement de l'ancien, des problèmes posés par une alimentation débridée. au cinéma et spectacles, dans les matchs. les quantités sont effrayantes. Les cartons de bière, de café ou de glaces  font ici le demi litre. Le problème est malheureusement plus grave : qui va gagner ? les personnes "en surpoids" sont de plus en plus nombreuses en Europe.

La nourriture est présentée comme la plus grasse jamais proposée, et le Patron offre un an de repas gratuits à celui qui trouvera plus gras. Voilà quelqu'un qui soigne ses convives.

mise à jour 20/21 août 2019. Une énorme balance est à l'entrée. L'empilement de couches diverses type pièce montée que l'on présente à la journaliste est totalement délirant, Le patron est habillé en docteur, et c'en est un vrai, qui plus est, nutritionniste ! il explique qu'il a vu tant de gens déprimés avec les régimes ou abstinences diverses qu'il prône la libération totale vers le plaisir.



Bœuf aux hormones et poulet à la javel. La France refuse depuis longtemps la viande des boeufs élevés aux hormones que veulent imposer les USA depuis très longtemps. Avec les USA on le sait, c'est la guerre. Refus de notre foie d'oie, des fromages au lait cru etc.. tout est prétexte. Les taureaux primés à la foire de Paris, énormes et qui peuvent à peine marcher, sont déjà assez éloignés des taureaux "d'avant" qui, dans un champ, vous aurait fait gagner le record des cent mètres, comme c'est arrivé à feu mon beau père, lequel avait sauté une haute clôture qu'il eût été bien incapable de franchir en temps normal. Les bœufs aux hormones difformes "made USA", à l'arrière train carré monstrueux, sont bien pires. En France, nous avons connu pendant quelques tristes années les poulets "nourris" aux hormones et farines de poisson, aux os mous et aux chairs rosâtres. Jusqu'à ce que les consommateurs les rejettent.
Les USA voudraient aussi nous vendre leurs poulets traités à l'eau de javel et je ne sais quoi d'autre. Obsédés du microbe, ils veulent tout tuer (et eux avec sans doute), ce qui ne les empêche pas de manger des saletés de produits !  Songez qu'on passe là-bas les tranches de viande au permanganate pour les purifier (bouchers). Je crois que cela s'est fait chez nous (eau oxygénée ?) pour présenter à la vente des tranches rouges qui tendent à noircir à l'air et rebutent le consommateur, à tort. Sans doute pratique-t-on encore ça et là quelque traitement peu recommandable, mais certaines pratiques ont été interdites. Dont la viande hachée à l'avance en boucherie, et la viande attendrie que l'on transperçait de pointes. Seuls les grandes surfaces, mais aussi la restauration - Mac Do en tête - en ont le droit. Avec les dangers mortels que cela risque de présenter en cas de souillure, de décongélation intempestive et recongélation, de dépassement de date, ou de "remise en condition". On a vu de la viande hachée manifestement dégradée "écoulée" au milieu de viande plus fraîche. Vigilance, faites très cuire une viande hachée "conditionnée" et allez plutôt chez un boucher.


La cuisine moléculaire est la nouvelle - mais pas dernière - tentative d'appropriation des marchés par la science. Je cite: "le projet Inicon, (introduction des technologies innovantes dans la gastronomie moderne pour la modernisation de la cuisine) se concocte à Bremenhaven, Allemagne, dans les laboratoires du TIZ (Technologie Transfer Zentrum), depuis 2003, grâce au financement de l'union européenne dans le cadre du remplacement de l'alimentation d'origine agricole par des produits de synthèse fabriqués en usine, de sorte que les profits de ce fabuleux marché reviennent à l'industrie, avec la bénédiction d'une élite de cuisiniers, consacrés par le guide Michelin, auquel échoit une partie des subsides de Bruxelles. Marianne, nov. 2009. autre avis de Olivier Roellinger, un trois étoiles Michelin, je cite: "On trouve des additifs dans la cuisinre moléculaire qui sont interdits dans l'agroalimentaire. Ils sont contraires à la tendance d'éliminer les acidifiants, colorants, édulcorants, dont certains ont des effets secondaires. Il faut arrêter avec ces goûts brouillés où tout est mélangé et non identifiable, ni la texture, ni la fraîcheur, ni la saveur originelle du produit". Fin de citation.

GEOINGENIERIE. Extrait édifiant de l'entretien de Pat Mooney, Canadien (France culture, janvier 2010). "La geoingénierie qui doit sauver la planète est une utopie contre laquelle il faut se battre" "Pat Mooney" se bat contre ceux qui mettent la main, à des fins peu avouables, sur les produits ancestraux de la terre, et même la vie ! Il s'est distingué par son action sur la surveillance des graines, qui suscitaient tant d'enjeux. Je cite: "Le gouvernement pensait que la technologie et la biotechnologie était la solution pour mieux contrôler les entreprises. Dans les années 1980, une érosion des écosystèmes s'est produite; le gouvernement et les semenciers se sont donc rencontrés pour en discuter. Les conséquences de la collusion entre gouvernement, industrie et recherche scientifique a été l'élimination de la concurrence et la création de monopoles contrôlant les brevets: 7000 entreprises semencières dans le monde en 1970 ont été réduites à trois grands groupes qui contrôlent la moitié de l'industrie semencières. 65 entreprises chimiques contre 10 et 6 importantes de nos jours."

Bio-piraterie. Ayant obtenu la possibilité de consulter les archives américaines, Pat Mooney rapporte, je cite: "ils avaient toute la collection du centre de ressources américain où tout doit être déposé, oreilles de chien, déchets humains, etc. et je suis tombé par hasard - je cherchais autre chose - sur les enregistrements suivants : Une graine très riche en protéine, le quinoa, avait été "piratée" par une université du Colorado, au dépend des indigènes - abasourdis - qui auraient ainsi dû payer des redevance !! Un opposant au projet les a fait comparaître devant les Nations Unies, et l'université a finalement renoncé.
Je cite: Un micro organisme du sol, originaire de l'Inde, avait été volé. C'est alors que j'ai aussi vu qu'un brevet avait été déposé sur une femme indienne Guarani et sur sa lignée cellulaire ! Terrifiant et ridicule, signé du secrétaire d'Etat américain aux finances, dépositaire de tous les brevets internationaux. A la suite de quoi, en urgence, le conseil général des indiens Guaranis a été contacté afin de rencontrer le secrétaire d'Etat, qu'ils pennaient être devenu fou. Au final le secrétaire d'état aux finances a renoncé à ce brevet." Fin de citation.


Dessert Franco-russe aux algues. Il y a déjà longtemps, c'était une sorte de flan. Aujourd'hui, les algues sont l'avenir, car lorsqu'on aura mangé notre dernier IPod, il faudra bien trouver autre chose (ce n'est pas de moi, mais d'un critique de l'envahissement technologique). Alors on pense à nourrir les poissons d'élevage avec des algues, bien entendu.. d'élevage. Ces algues, franco russes ou pas, il y en a déjà partout. Une de ces célébrités, qui passera peut-être un jour à la téléréalité (*) est l'algue rouge Chondrus Chrispus. Très commune, elle sert à la production d'épaississants et de stabilisants utilisés dans les flans, les crèmes glacées, ou encore les dentifrices.
Cela peut nous crisper un tantinet, mais c'est un produit à peu près naturel (à son traitement près) et c'est déjà mieux que des molécules synthétiques sorties d'on ne sait où et pas du tout rassurantes.
(*) sa photographie par une scientifique de l'université du Maryland lui a valu le premier prix d'un concours. Les scientifiques ont, en quelque sorte, leur festival de Cannes.
 



Le vin
Quelques considérations à l'écart de la culture trop commerciale qui entoure le sujet, sinon à contre-courant suite   le vin.
Depuis l'accord signé le 15 septembre 2005 entre L'Union Européenne et les Etats Unis, les vins ci-après sont autorisés:  vins aromatisés, vins mouillés jusqu'à 7% d'eau, vins boisés par macération de copeaux de chêne dans les cuves. Pour l'heure, l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) interdit aux seules appellations d'Origine Contrôlée (AOC) d'être boisées par macération de copeaux. Pour combien de temps ? les tonneliers multiplient les offres de "produits alternatifs comme des poudres de chêne à très faible granulométrie à ajouter dans les bennes ou cuves, jusqu'à la douelle de 3 mètres de long (*), censées agir sur les tanins et développer des arômes de fruits ou des nuances vanillées.
La résistance s'organise cependant contre l'influence du trop célèbre américain Robert Parker, amoureux du "très boisé" (les américains, toujours soucieux de l'efficacité, aiment faire macérer des copeaux de bois).
(*)douelle. planche courbe qui constitue les tonneaux.

Les champagnes. Le meilleur cépage est le chardonnay, jus blanc de raisin blanc (blanc de blanc). Le pinot noir est plus largement utilisé en raison de son coùt nettement inférieur. La vinification et le vieillissement ont évidemment leur influence, comme pour tous les vins (durée, température, cuve, bouteilles tournées ou pas etc). Mais également les mélanges, particularité du champagne, entre vins de différentes années, de différents cépages et peut-être de différents terroirs. Entre un champagne au chardonnay de bonnes années, six années de cave et de soins, et un autre au pinot noir tout venant, de deux ans, il y a forcément une différence. Le prix, exhorbitant comme celui de bons vins depuis quelques années déjà , ne paraît pas toujours - sinon rarement - refléter la qualité suggérée par la marque. A 40 euros "l'ordinaire" de "Vclicq", ou d'une cuvée millésimée de "MM", nous avons été très déçus, comparés aux vrais plaisirs ressentis quelques années plus tôt. Est-ce l'âge ? pas si sûr, quand un vin est bon, on s'en régale encore. A moins que nous ne supportions plus le champagne. Alors quoi ? je ne n'ai pas de réponse, sauf à ne plus mettre ce prix, devenu presque le minimum. Cela pour un champagne un rien acide en brut. Il y a bien la solution du demi-sec pas trop sucré, si on aime, et trouve. Ou tenter l'offre d'une vinithèque, ce qui m'avait fait découvrir le champagne évoqué plus haut.
Appellation "cuvée spéciale" et autres, étiquettes flatteuses, c'est du pipo. Seul "millésime", suivi d'une "année précise" peut être sérieux sinon convainquant. En qualité courante, j'en connaissais un bon pour un prix correct; c'est fini, il est passé en grande surface avec tous les simulacres que j'ai évoqués (testé et rejeté).

Ce constat de rapport prix/qualité est la cause du déferlement des mousseux et pétillants en tout genre, de cinq à 7/8 euros, tel une Clairette de.., de la coopérative, qui peuvent par défaut être appréciés, à l'instar des allemands qui ne boivent presque que du "Sekt" (zect), un mousseux de diverses origines.


L'excès d'alcool
Le dernier verre ?
le baclofène guérit-il l'alcoolisme ? La force de cette découverte est que ce produit, un relaxant musculaire, a aussi un effet sur le stress ; il a permis à un cocaïnomane paraplégique de réduire son envie de drogue alors qu'il était traité au baclofène pour soulager ses spasmes musculaires. C'est ainsi que le docteur Ameisen a pensé que le stress pouvait être à l'origine de sa propre envie de boire.


Le livre du docteur Olivier Ameisen ouvre de nouveaux horizons pour la réduction drastique ou la suppression de la dépendance à l'acool. Lorsque l'on sait les difficultés que rencontrent ceux qui sont dépendants de l'alcool, on peut parler de miracle si la trouvaille de M. Ameisen s'avère efficace dans une majorité de cas. D'autant qu'il permet de s'offrir un verre ou deux à l'occasion. Si d'autres personnes ont suivi ce traitement avec le même résultat, on ne peut pour autant généraliser et seule une procédure d'homologation peut le faire. Fin 2011, après les habituelles réticences, une étude officielle est enfin diligentée sur le sujet, avec échantillons de population recevant des placébos et de vrais traitements, le tout à l'aveugle comme il se doit. Les premiers résultats paraissent probants.


Olivier Ameisen est cardiologue au New York Presbyterian Hospital. Terrassé par l'alcool à un degré extrême, il va de cures en rechutes, t connaît chutes et pertes de conscience: il pensait qu'il allait mourir. Il ne s'agit donc pas d'une recherche théorique, mais d'un cas pratique d'application sur soi-même, qui a conduit le docteur Olivier Ameisen à écrire "Le dernier verre".


20.000 français décèdent chaque année de l'alcoolisme. Je reproduis partiellement un article paru en janvier 2009, pour rendre espoir à tous ceux qui en ressentiraient le besoin. Bonne nouvelle (2012/2013), son idée enfin reconnue serait en cours d'expérimentation..


Poisons et pollution

Le mercure: il y a quelques décennies, les malheureux pêcheurs et consommateurs de poisson japonais ont été gravement touchés - ainsi que leur descendance - par de vilaines maladies provoquées par du mercure; la mer en était infestée près de Minamata, un nom de ville référençant un des plus hauts niveaux de pollution occasionnés par l'homme.


Le plomb: les dangers du plomb ont été également dénoncés, notamment dans les peintures décoratives et murales. Mieux vaut tard que jamais. Bien timidement, l'Europe a dressé une liste de molécules chimiques dangereuses mais il s'en crée sans cesse.



Les riches étaient atteints de la maladie du plomb (saturnisme). Quelle en est donc la raison? On y aimait la belle vaisselle richement décorée aux peintures de plomb, mais on accuserait davantage les beaux verres taillés dans le plus pur cristal, lequel est du verre de belle qualité additionné de plomb.


LA VIE, tout simplement.
Nous devons absolument tout, même le café et chocolat, à ces sauvages que nous tournons en dérision, dont nous avons réduit les populations à rien, et qui ne sont pourtant que nous-mêmes!

Les légumes, racines, feuilles, fruits et baies que nous achetons naturellement en épicerie ont pour origine des sélections opérées par les animaux au risque de leur vie, cela depuis le fond des âges. le café du Kenya a été repéré par le comportement d'un animal qui s'en nourrissait; les indigènes l'ont d'ailleurs consommé tel quel au début. L'homme animal a aussi appris comme les autres, chaque espèce faisant ses sélections. La pomme de terre n'est devenue mangeable qu'au cours d'un long processus établi par des indiens des hauts plateaux (voir ci-dessous).
Avant de la manger, le singe coupe le bout de la banane qui risque de contenir un germe.

Un constat: il n'y a plus de renouvellement visible de nourriture naturelle, et il ne peut plus y en avoir (disparition des forêts primaires et des tribus, urbanisation et "scientification".

L'humain d'aujourd'hui cherche davantage à découvrir les secrets des tribus et des animaux pour la médecine. On piste actuellement un singe d'Afrique qui se soigne pour ses problèmes intestinaux, et ce n'est qu'un cas parmi une infinité d'autres. Cette quête de la nourriture et des remèdes a fait beaucoup de morts et ce n'est pas fini, ne serait-ce qu'avec les champignons.
Sans les tribus sauvages précolombiennes et leurs ancêtres, pas de pomme de terre - dont une variété mise à geler pendant trois nuits sur les hauts plateaux, puis foulées afin d'exprimer l'eau, et enfin desséchée au soleil pendant quarante cinq jours. Sans eux pas de tomates, de chocolat, encore moins de coca; ni même de céréales. Que proposons nous aujourd'hui de nouveau ? au mieux des algues - dédaignées jusqu'alors par toutes les civilisations - au pire de la chimie, dont aux dernières nouvelles, la viande sans animal, qui pousse en usine.

Sans l'animal qui se délectait de graines en Ethiopie, ce qui a donné aux hommes l'idée d'en manger également pour se doper un peu, puis de les faire cuire, point de café sur cette planète.

Nos aliments font partie du grand manège de la vie; un haricot, une fève, un tubercule, une lentille, un fruit, une "simple" feuille, sont très complexes et contiennent d'innombrables éléments vivants ou minéraux, prélevé dans le sol vivant, dans l'air vivant, ou sous l'action du rayonnement solaire(cycle oxygène et carbonne).

Avec la disparition organisée des "sauvages", et par voie de conséquence, de leur milieu naturel "sauvage" qui allait de pair, le renouvellement et la diversification de la nourriture et des médicaments naturels seront stoppés net. Comble d'ignominie, nous mendions lamentablement à la porte des dernières tribus que nous méprisons !  désormais, par pur profit financier. 

Honte sur nous, les américains voulaient breveter les gênes d'une ethnie amérindienne, et voler à une autre le quinoa, à la mode. Rien de nouveau en cela: nos scientifiques et politiques pratiquent sans vergogne ce vol honteux, souvent offerts par ces "primitifs" qu'ils méprisent. En remerciement, ils leur font payer des droits de brevets !! Cela est vrai, notamment pour des haricots dont les graines leur sont désormais revendues. On ne peut être plus ignoble.
Le monde animal, l'humain et la mer
Depuis sa conception jusqu'à la fin de sa vie, l'être vivant(en tout cas les mammifères), baigne dans des liquides - dont le sang - qui reproduisent, en proportion, les caractéristiques de l'océan dont un ancêtre est sorti (oligo-éléments, taux de salinité très proche..). L'humain aussi tient de celui qui a emporté la mer avec lui.
Le corps humain: (source, le Quid 2004 et 2005)  60 % d’eau, 39 % de lipides (graisses), glucides (sucres), protides et 1 % de sels minéraux : la quantité d’eau varie selon les moments, la chaleur. Composition du corps ; pour un homme de 70 kg: 56/61% d'eau (composition 2 molécules d'hydrogène pour 1 d'oxygène), squelette 15%, muscles 35% - éléments en kilo: oxygène 45,5 (masse moléculaire 16) - carbone 12,6 - hydrogène 7 (masse moléculaire 1) - azote 2,1 - calcium 1.  macroéléments : soufre, phosphore, magnésium, fer, calcium; oligo-éléments (quantités infimes) : bore, cobalt, cuivre, manganèse, molybdène, zinc. Quantités en grammes : magnésium 39 - fer 3 - zinc 2 - manganèse 0,2 - cuivre 0,15 - iode 0,03 - traces de nickel, cobalt, aluminium, molybdène, vanadium, plomb, étain, titane, brome. Voir aussi la mer et l'homme pour le sel et son origine. L'incroyable: l'humain a besoin de 3 grammes de fer (*) et il les trouve, en régule la quantité qu'il mange des épinards (ils n'ont pas plus de fer), des brocolis, ou pas !  Bien des peuples ne se nourrissent à 80 % que de riz, ou de fèves, feuilles mâchées.. et les trouvent leurs 3 grammes de fer ! Bien des animaux se nourrissent d'un plat unique, herbe ou feuille, et parfois une seule variété tel le panda (bambou uniquement). Cela ne les empêche pas de vivre longtemps et parfois 4 ou 5 fois plus, comme la tortue terrestre qui ne connaît pourtant pas les compléments alimentaires. (*) l'oxygène capté dans nos poumons "oxyde" ce fer contenu dans nos globules rouges, lesquels le restituent à nos cellules. En ajoutant ce que le corps produit lui-même pour alimenter, réguler, modifier, défendre, nettoyer, cicatriser, reconstituer, on comprend qu'il est inutile de se demander chaque matin en se lavant, si l'on a mangé ce qu'il faut. A force d'avaler des boites de vitamines et autres ingrédients, des américains sont vraiment tombés malades !

Notre corps sait normalement prélever tout ce dont il a besoin, sans aucune nécessité pour ces compléments alimentaires qui abondent dans les publicités et les pharmacies.

A l'inverse, cela ne signifie pas pour autant que la nourriture n'influencerait aucunement notre corps, loin de là, car si ce corps parfait n'absorbait que ce qui lui convient, nous ne pourrions pas nous soigner. Ni nous empoisonner, dont avec des plantes, ou des champignons. une belle protection qu'hélas, nous n'avons pas. Il y a là une dualité qui nous dépasse. On sait que les foetus absorbent la fumée de tabac de leur mère ou peuvent devenir alcooliques, frappés à vie de graves séquelles !
Chaque espèce est conditionnée pour un certain type de nourriture que d'autres ne supporteraient pas. Les peuples proches de la nature corrigent la nourriture du bébé en regardant ses selles.


Jamais les légumes poussés dans un jus nourricier sans bonne terre en contact avec le sol, et sous un éclairage artificiel, ne contiendront tout ce que la très mystérieuse vie concocte et qui nous est en grande partie nécessaire; ce sont des aliments morts qui devront être compensés par des pilules (..), ce qui arrange bien du monde de la science et de la finance. Chacun de nous a pu voir pousser des herbes, des arbustes, de gros arbres enfin, accrochés sur des rochers dans lesquels ils puisent les minéraux qui leur sont nécessaires; car la terre, c'est de la végétation en décomposition, des animalcules, mais surtout une base de minéraux variés. La deuxième source de vie pour le végétal est le soleil (photosynthèse, cycle du carbonne, chlorophylle-oxygène etc. mais là n'est pas le sujet.


L'eau de mer dessalinisée est impropre à la consommation, qui doit être rééquilibrée artificiellement avec ses composants normaux, sans doute les principaux identifiés, ou ceux que l'on considère aujourd'hui comme tels.
La vigilance est de mise devant une prétention qui s'affiche sans gêne, celle de nous dire ce que nous devons manger et boire. Cela va dans le bon sens des intérêts de quelques uns. voir aussi économie, écologie

Un repas fabuleux

L'entrée, des protides arrosés d'un agent de goût, et mis en salade avec des fibres et quelques oligoéléments, excitèrent nos papilles; puis vînt le plat tant attendu, des extraits de lipides filtrés, avec un rien d'acides gras saturés, assaisonnés de quelques macroéléments, nano métaux et vitamines. Le dessert clotura ce feu d'artifices, un mot juste pour ces quelques glucides en mousse oxygénée, enrobés d'oméga 3 absolument indispensables pour la jeunesse de nos cellules. On s'en pourliche encore les babines.



   Le vin   (voir aussi, la bouffe)

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