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cette page,  La bouffe 2 - chimie alimentaire,  air et eau

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L'eau, l'air du futur,  le goût, arnaques, bouffe synthétique, nourriture du monde et corps humain. L'eau des méduses. C'est le cauchemar des baigneurs qui sont piqués, des pêcheurs qui les récupèrent dans leurs filets, ou des stations de désalinisation. Composées à 98% d'eau, on pense les utiliser ponctuellement pour l'irrigation, en les enfouissant dans le sol.
Déjà prisées en Chine, Les japonais mettent au point des sodas et des crèmes glacées pour changer des soupes et des salades - à la méduse bien sûr.

Les plus grosses d'entre-elles - cantonnées aux mers de Chine et du Japon - atteignent 2 mètres de diamètre pour un poids de 200 kg et à raison de 3 à 500 millions de méduses par jour, elles ne passent pas inaperçues. Malheureusement, elles se goinfrent d'œufs, larves, alevins, petits poissons, crevettes, anchois... Film d'horreur, des bancs monstrueux de "Pélagia noctiluca", la méduse mauve connue des baigneurs de Méditerranée, a couvert une surface de 27 km carrés en mer d'Irlande, sur 13 mètres d'épaisseur. 250.000 saumons de fermes aquatiques ont été décimés, touchés par les filaments venimeux, qui projettent des  fléchettes empoisonnées.   (comme les coraux, de la même famille, voir à ce sujet le corail, tentacules



 L'air pur de montagne se vend en boite ! .

L'air du futur, voir la légende de la photo au clic.


Ne plaisantons plus, des normes de qualité de l'air sont établies, comme d'habitude, à partir de ce qui existe, pour ne pas trop bousculer ni fâcher.

Quand paierons nous l'air ?   quand il sera devenu irrespirable. Possible raréfaction progressive de l'oxygène, bien que ce soit un élément abondant (combustion par brûlage, usines, moteurs..). Pollution chimique et particulaire : poussières des mines, des travaux incessants (urbanisation galopante, infrastructures..), usure des matériaux (pneumatiques etc..), revêtements divers, textiles "modernes"..
D'autres y voient un nouveau marché : les purificateurs d'air. Ici, une tour de petite dimensions capte l'air vicié par le haut, en retient les impuretés par attraction électrostatique (ionisation), puis rejette l'air tout autour. la consommation serait faible, mais sans doute moins avec la multiplication du dispositif.

On y verrait le brouillard de particules disparaître au-dessus; des gens s'installent autour pour une bonne bouffée d'air pur.  Si les élus y croient, et avec leur penchant, c'est probable, les modèles vont se multiplier.
Mieux vaudrait limiter la production de particules dans les usines, sur les chantiers, notamment de bâtiment, mais bon, on préfère les palliatifs.



Le cinquième goût.
Identifié par un japonais, ce cinquième goût serait celui des protéines, comme le sucré se réfère aux hydrates de carbone, l'amer à celui des toxines, le salé aux minéraux et l'acide à une probable fermentation. Source partielle : "mais qui mange les guêpes". ed le Seuil.

Agent de saveur après le sucré, l'amer, le salé et l'acide. Le glutamate monosodique est utilisé dans la cuisine chinoise, japonaise, et orientale en général, mais aussi américaine et s'est répandu peu partout. Il est vraiment connu depuis les années 50, mais pendant des milliers d'années, les japonais ont mis une algue, le kombu, dans leur nourriture pour en améliorer le goût.
En 1908, le glutamate mosodique a été identifié comme principal composant du kombu. Extrait par des procédés industriels, on en produit actuellement quelques centaines de milliers de tonnes. A forte dose, c'est un poison.
Le glutamate est un acide aminé (protéine) que l'on trouve dans la viande, les légumes, les volailles, le lait et dérivés (Roquefort, Parmesan). Ce cinquième goût est décrit comme étant proche d'un bouillon de viande.
Le sixième goût modifie le goût !
Une baie dénommée "baie miraculeuse", connue depuis le 18e siècle et originaire d'Afrique de l'ouest, modifie la perception du goût de certains aliments acides ou amers, leur conférant des tonalités plutôt sucrées.

Une fois mâchées pendant un minute, ces baies rouges grosses comme des tomates cerises, modifient la perception du goût : fromages, moutarde, choux de Bruxelles, cornichons, bières brunes ou fraises, perdent leur acidité, leur amertume ou leur goût désagréable. l'effet dure pendant une demi-heure.
Il s'agit d'une protéine du fruit Synsepalum ducificum, appelée miraculine, qui réagit au contact de l'acidité. Mais tout le monde n'y réagit pas, ou bien n'aime pas son contact dans la bouche. Des boissons à base de ce fruit sont néanmoins produites. "New York Time", juin 2008.

 

A propos d'œufs.
Transport à (très) haut risque !!  voilà qui illustre bien et justifie le dicton "ne mets pas tous tes œufs dans le même panier". 

Rémy, ex-éleveur dans le Vaucluse, rappelle que les œufs sont mous au moment de la ponte et qu'ils durcissent à l'air. On peut donc leur donner la forme que l'on veut, ou pratiquer des motifs que certains font passer pour des miracles lors d'une éclipses comme cette dame qui a trouvé un œuf reproduisant les 12 traits d'un cadran de pendule (juin 2004, après une éclipse due à Venus).

Omelette sans casser d'œufs (restos). Dans une usine de "conditionnement" des œufs, la machine casse 30.000 œufs à l'heure et sépare le blanc du jaune ("Marianne" janv. 2009). Le tout peut-être livré en pochettes aux restaurateurs, qui ne casseraient plus d'œufs depuis longtemps. Le problème est la conservation de la qualité des deux "produits" ainsi séparés. Un autre est celui du contrôle des œufs : des usines des célèbres pâtes Baril.. "aux œufs frais", ont été fermées en un temps pour cause d'œufs avariés ou avec embryons. Reportage Télévisé

Indications portées sur les œufs en France. elles vont de la production à petite échelle, sans aucune technique industrielle, telle que convoyeurs etc, mais avec nids individuels et alimentation comprenant des céréales, à l'élevage industriel et ses machines à déverser des poussins où les poules sont libres à l'intérieur d'un hangar, avec un maximum de 7 animaux au mètre carré, ce dernier cas représente 90% des œufs en France. Bonjour le spectacle, ça mériterait un classement touristique à l'UNESCO.
Entre les deux, elles peuvent avoir quelques mètre carrés de terrain herbeux..

 

Culture sociale alimentaire
vers frais, insectes grillés, méduse à l'ail..


La famille Adams, personnages fantasques d'une ancienne série TV très British, mangeait des gros yeux bouillonnant dans une sauce véritablement "pleine de vie".

Au Mexique, on nous a présenté, avec un sourire complaisants, un assortiment de sauterelles grillées.
Mais allons voir en Asie et particulièrement en Chine où l'on mange n'importe quoi.
des insectes tels que vers dont de très beaux et gras lombrics (photo de gauche), bouviers, scarabées et autres scorpions. Les méduses aussi, de toutes tailles séchées en forme de galettes plates translucides, dont la méduse à l'ail. Sans oublier poissons volants séchés, ailerons de requn, chiens, chats, langues de canard parfumé, liserons sautés à la sauce, concombres de mer aux tranches de porc (une gourmandise un peu partout dans le Pacifique).
Peut-être des cervelles de singes décapités vivants, si ce n'est ailleurs, en Inde..
Ajoutons y pour faire bon compte, tout ce qu'il faut pour se soigner ou se doper (pattes, cornes, griffes, pénis..).

Un jour en France, lors d'un repas professionnel, quelqu'un reprochait aux africains de manger vers et sauterelles : le convive africain  répliqua "vous, vous mangez bien des huîtres vivantes, des escagots, des cuisses de grenouille, c'est dégoûtant !

Certains anglais auraient un penchant pour la panse de brebis, alors que d'autres en frissonnent, sans doute comme pour certains de nos mets : tête ou ris de veau, tripes et abats divers.

Yeux d'agneau et requin rance.
Brian Tacker, écrivain voyageur humoriste, rapporte qu'en Islande, chez l'habitant, il a mangé du macareux fumé, du steak de baleine - jusque là tout est normal - des yeux d'agneaux et du "requin rance", spécialité somme toute assez originale : on place le requin dans un trou et l'on urine dessus (assez copieusement ?, je ne sais pas). On recouvre le tout pour bien l'enterrer et on l'oublie pendant.. 6 mois !!  il est alors - on s'en doute - pourri à point. Il est servi froid comme du sashimi. Selon Brian, c'est plutôt bon mais l'odeur est terrrible. Selon la revue "Ulysse", 01-02 2008.

On retrouve un équivalent en culinaire polynésien, mais dans de l'eau de mer.



Le mercure. Il y a quelques décennies, les malheureux pêcheurs et consommateurs de poisson japonais ont été gravement touchés - ainsi que leur descendance- par de vilaines maladies provoquées par du mercure infectant la mer près de Minamata, nom de ville devenu la triste référence des dégâts occasionnés par l'homme, suivis hélas de tant d'autres.

Le plomb : un peu tard tout de même ont été également dénoncés les dangers du plomb. Notamment le plomb dans les peintures décoratives, dont murales. Mieux vaut tard que jamais, mais nous n'en sommes pas devenus plus circonspects pour autant. Bien timidement, l'Europe a dressé une liste de molécules chimiques dangereuses mais il s'en crée sans cesse Voir " "chimie peu sympathique"

Les riches atteints de la maladie du plomb (saturnisme) ? comment est-ce possible ? pour la même raison, le plomb. Peintures au plomb, verres au plomb !  les peintures au plomb sont appliquées sur les plats et assiettes richement décorés ; quand aux verres, le plus beau cristal est du verre de belle qualité, auquel on ajoute du plomb. Ces gens utilisaient quotidiennement cette vaisselle pour leurs repas.



Christmas Pudding. Le Christmas Pudding est le dessert de Noël anglais par excellence, dont le nom viendrait du français "pâté". Il se prépare dès le début de l'automne. Le mélange macère pendant plusieurs jours au cours desquels on lui donne quelques tours de cuillère occasionnels tout en lui ajoutant, selon l'inspiration du moment, quelque ingrédient additionnel ou de l'alcool ; ne pas omettre de formuler un voeu ou de prononcer une courte prière tant le moment est sacré. Le moment est alors venu de le faire cuire au bain-marie - une dizaine d'heures quand même - puis on le laisse reposer jusqu'à Noël. Il sera alors réchauffé pendant que l'on préparera la sauce d'accompagnement. Il est d'usage d'y ajouter un objet symbolique tel que bague (amour), bouton (vieux garçon), ou un petit cochon (gourmand). Dans un film policier anglais, un petit futé y avait ajouté des morceaux de verre cassé, et le succès du pudding fut fatal.
Le quatre quarts est un gâteau bien connu dont chaque composant de la pâte - eau, farine, beurre et sucre, entre pour un quart du poids total.

Le quatre quart du dentiste, bien moins goûteux, il désigne l'amalgame de nos "plombages", soit 1/4 d'étain, 1/4 de mercure, 1/4 d'antimoine, 1/4 d'autre chose, mais pas de plomb, je crois. Que des bonnes choses qui, avalées par quantités infinitésimales, seraient pour certains plutôt "poisonneuses" et pas du tout pour d'autres, l'alliage devenant neutre selon eux. Débat éternel.

 

Escargots, foie d'oie et Brandy. Il est de bon ton de se moquer des autres pays, les français étant une cible privilégiée pour les anglais et vice et versa. Les anglais ont tout même fini par se mettre aux escargots et au foie d'oie. Peut-être mangent-ils aussi des cuisses de grenouille. Ceci après avoir remplacé notre bon Cognac par leur mauvaise copie de Brandy. Là, pas de risque que l'inverse se produise.. 

Escargots. Ils ont opté pour l'élevage bio qui garantirait un goût sans pareil tout en laissant vivre dignement ces petites bêtes. Pour cela, rien que du trèfle et des radis. Et 35 centimètres d'espace vital pour chacun. Ils peuvent donc courir.

Radis rouges ou noirs ?
Les anglais adorent le "horse radish", le "radis de cheval" (radis noir).
Foie d'oie "British". C'est un pâté de foie d'oie normal - oie non gavée - auquel ils ajoutent 50 % de graisse - d'oie je suppose. C'est paraît-il assez comparable.. selon eux. Méfions nous cependant du goût anglais. Pour être "fairplay", notons à leur décharge que le gavage des oies, déjà assez dur pour elles "à l'ancienne", animal tenu entre les jambes, entonnoir et bâton - je l'ai vu dans mon enfance - est désormais, assuré par des machines, proprement insupportable sinon ignoble ! une horreur, comme pour tout le reste d'ailleurs. La pauvre bête mourrait d'ailleurs de son foie malade si on ne la tuait pas à temps. Lequel foie doit être surveillé car il contient des bestioles peu sympathiques qui peuvent, comme par une maligne mais juste vengeance, avoir notre peau. Des lots sont parfois retirés du commerce. Laetitia, la joyeuse vétérinaire de RMC, n'en mange jamais. Bref, j'aime le foie d'oie ou de canard mais tout de même .. les anglais aurait-ils raison ?
vu sous un autre angle, ils n'ont jamais supporté d'acheter certains de nos produits, comme notre bon cognac, ce qui les a conduit à en concocter une pâle copie, leur brandy.

 

Histoire d'oiseau. Le fameux nid d'hirondelle, summum de la gastronomie parmi tant d'autres, est produit - et non bâti - par l'hirondelle. Il est en effet uniquement constitué par sa salive. Devant l'intérêt financier de la chose, on accueille - en Chine - les hirondelles dans sa propre maison,  et on la leur cède si nécessaire. Des buildings à hirondelles sont également construits, à l'image de nos pigeonniers d'antan, en bien plus vaste, qui ne servaient pas à envoyer des messages, mais bien à se nourrir. Le nid d'hirondelle sur la table ressemble à une masse blanchâtre un peu translucide et gluante, puisqu'on a mouillé et fait cuire ce que vous savez.

Boeuf aux hormones et poulet à la Javel
La France refuse depuis longtemps la viande des boeufs élevés aux hormones que veulent imposer les USA. Avec les USA on le sait, c'est la guerre. Refus de notre foie d'oie, des fromages au lait cru etc.. tout est prétexte.

Les taureaux d'aujourd'hui, primés à la foire de Paris, énormes et qui peuvent à peine marcher, sont assez éloignés des taureaux "d'autrefois, vivant dans les champs au mileu du troupeau", et qu'il valait mieux ne pas exciter. Les bœufs/vaches aux hormones difformes "made USA", avec leur arrière-train carré monstrueux, et leur mamelles qui trainent au sol, sont bien pires.

En France, nous avons connu pendant quelques tristes années les poulets "nourris" aux hormones et farines de poisson, aux os mous et aux chairs rosâtres. Jusqu'à ce que les consommateurs les refusent.

Les américains du nord voudraient maintenant imposer des poulets traités à l'eau de javel et je ne sais trop quoi d'autre.
Obsédés du microbe, les Yankees veulent tout tuer (et eux avec sans doute), ce qui ne les empêche pas de manger des saletés de produits !  Chez eux, on passe les tranches de viande au permanganate pour les purifier (bouchers). Je crois que cela s'est produit chez nous afin de présenter à la vente des tranches rouges qui tendent à noircir à l'air (avec de l'eau oxygénée ?).

Sans doute pratique-t-on encore ça et là quelque traitement peu recommandable, mais certaines pratiques ont été interdites, telle l'attendrissement de la viande par un bloc de pointes qui la transperçait.. La viande hachée à l'avance est interdite en boucherie, cependant les grandes surfaces et la restauration rapide - Mac Do en tête - en ont le droit.
Avec les dangers mortels que cela risque de présenter en cas de souillure, de décongélation intempestive et recongélation, de dépassement de date, ou de "remise en condition". Vigilance, faites très cuire une viande hachée "conditionnée" et allez plutôt chez un boucher qui la délivre à la demande.

Dessert Franco-russe aux algues.
Aujourd'hui, les algues sont l'avenir, car lorsqu'on aura mangé notre dernier IPod, il faudra bien trouver autre chose (ce n'est pas de moi, mais un critique de l'envahissement technologique).
On pense donc à nourrir les poissons d'élevage avec des algues, bien entendu, "également d'élevage". Ces algues, franco russes ou pas, il y en a déjà partout.
L'une de ces célébrités est l'algue rouge "Chondrus Chrispus" (*). Très commune, elle sert à la production d'épaississants et de stabilisants utilisés dans les flancs, les crèmes glacées, ou encore les dentifrices.
Cela peut nous crisper un tantinet, mais c'est un produit à peu près naturel, à condition qu'il provienne de la mer, et non d'un bassin en immeuble.

French Fries Les frites françaises sont bien connues aux USA et en Europe. En France, elles sont cuites dans de l'huile végétale. Aux USA on utilise de la graisse animale, de même qu'en Belgique.

Voici les inattendues "Crêpes de France" (Hambourg). Nous n'avons pas osé les goûter.   Ma fillle a dit au vendeur qu'elles n'étaient pas françaises. Surtout comparées aux bonnes crêpes bretonnes, très fines. hibis

(*) célèbre depuis sa photographie par une scientifique de l'université du Maryland lui a valu le premier prix d'un concours.

Les cuissons ancestrales et préhistoriques.
Parfois sur nos tables ou au restaurant, la plaque de cuisson de pierre à chauffage électrique, la plancha espagnole, n'est que la variante moderne de la cuisson ancestrale sur pierre brûlante qui exigeait de préparer préalablement un bon feu de bois. Des peuplades pratiquent aussi la cuisson au four de pierres enterrées (voir "des mots", puis "Bougnat", dans ce site), dont dans le Pacifique. Ci-contre, un feu de cuisson allumé dans dans la maison d'indigènes de l'Irian Jaya, au sommet d'un arbre de la forêt primaire !  voir "cuisson dans les arbres" (fin de page).


Nos aliments font partie du grand manège de la vie.
Ils sont très complexes et contiennent d'innombrables éléments vivants ou minéraux qu'ils ont prélevé dans le sol vivant, dans l'air vivant, sous l'action du rayonnement solaire.

Nous devons absolument tout, depuis les légumes, fruits jusqu'au café ou chocolat, à ces "sauvages", et même au stade antérieur, aux animaux. Les végétaux, pousses, racines, feuilles, fruits et baies que nous achetons naturellement en épicerie ont été progessivement sélectionnés au cours de centaines de millions d'années, tout d'abord par les animaux  - avant de la manger, le singe coupe le bout de la banane qui risque de contenir un germe). Le café du Kenya a été repéré par le comportement d'un animal qui s'en nourrissait, les indigènes l'ayant d'ailleurs consommé tel quel au début.
On piste actuellement un singe d'Afrique qui se soigne pour ses problèmes intestinaux, mais ce qu'un cas parmi tant d'autres. Cette quête de la nourriture et des remèdes a fait beaucoup de morts et ce n'est pas fini, ne serait-ce qu'avec les champignons. L'origine de nos aiments et médicaments, lorsqu'on connaît "un bout de leur histoire", est édifiante, telle la pomme de terre, immangeable, mise à geler sur les hauts plateaux..
Que proposons nous aujourd'hui de nouveau ? au mieux des algues - plutôt dédaignées jusqu'alors - au pire de la chimie, dont aux dernières nouvelles, la viande sans animal, qui poussera en usine.

La mer est en nous.    Le premier ancêtre terrestre d'une lignée d'animaux qui génèrera les mammifères, est sorti de l'océan et l'a emporté avec lui pour continuer à vivre . Depuis, sa descendance reconstitue avec précision tous ses constituants principaux, dont en premier, l'eau et sa salinité, inchangée ou très peu : 37 grammes au litre, sur peut-être un demi milliard d'années !

En particulier, les mammifères - que nous sommes - captent l'oxygène de l'air au lieu de l'eau. Les branchies sont devenues des poumons, qui oxydent les 3 grammes de fer contenus dans le sang (globules rouges), pour délivrer l'oxygène. Pour la majorité d'entre eux en tout cas, car les maladies font aussi partie du "grand manège" de la vie.

La majorité de l'humanité, et des animaux, trouvent les éléments nécessaires, hors famine ou carence exceptionnelle, et en régulent la quantité quelle que soit la nourriture absorbée, dès lors qu'elle provient du vivant. Epinards - c'est une blague - brocolis, quinoa ou pas !  Bien des peuples se nourrissent à 80 % que de riz, ou de fèves, feuilles mâchées.. !

Le quinoa serait l'unique aliment à contenant un corps chimique absolument indispensable à notre survie ! ah bon, l'humain ne devrait donc pas exister ! Pour certains animaux, c'est le plat unique ! tel le le panda (bambou), et une partie des humains en est proche. Cela ne les empêche pas de vivre longtemps, comme la tortue terrestre qui ne connaît pourtant pas les "compléments alimentaires". A l'inverse, nos animaux domestiques commencent à avoir nos maladies..

Le corps humain et sa composition (source, le Quid 2004 et 2005)  60 % d’eau, 39 % de lipides (graisses), glucides (sucres), protides et 1 % de sels minéraux : la quantité d’eau varie selon les moments, la chaleur. Composition du corps pour un individu de 70 kg.
quantités en kilo : oxygène 45,5 (dont celui contenu dans l'eau, formule H2O, soit un atome d'oxygène pour deux d'hydrogène) - carbone 12,6 (élément bâtisseur "structurant" des cellules, os..) - hydrogène 7 (dont celui contenu dans l'eau)- azote 2,1 - calcium 1.  macroéléments : soufre, phosphore, magnésium, fer, calcium ; oligo-éléments (quantités infimes) : bore, cobalt, cuivre, manganèse, molybdène, zinc.
Quantités en grammes : magnésium 39 - fer 3 - zinc 2 - manganèse 0,2 - cuivre 0,15 - iode 0,03 - traces de nickel, cobalt, aluminium, molybdène, vanadium, plomb, étain, titane, brome.



Jamais les légumes poussés dans un "jus nourricier" sans bonne terre vivante, et sous un éclairage artificiel, ne contiendront tout ce que la très mystérieuse vie concocte et qui nous est en grande partie nécessaire.
Ce sont des aliments déguisés dont les carences devront être compensés par des pilules nocives (..) ce qui arrange bien du monde de la science et de la finance. Car la science et l'industrie isolent LA molécule utile et rentable, quand l'humain tribal utilise une feuille complexissime souvent associée à plusieurs autres. Nos chercheurs ont surtout utilisé les ressources de la nature et actuellement tentent de percer les secrets d'un grand singe qui guérit ses problèmes intestinaux ! le moment venu, ils en tireront une molécule qu'ils synthétiseront. Les femmes atteintes de cancer pour avoir pris des œstrogènes chimiques (synthétiques), et les plus chanceuses qui ont bénéficié de naturels, me comprendront (information de mon docteur).

La vigilance est de mise devant une prétention qui s'affiche sans gêne, celle de nous dire ce que nous devons manger et boire, en ne se privant pas de changer d'avis, sur le pain, l'eau, le sel et tout le reste. Cela leur est d'autant plus facile que le sens commun disparaît, qu'on ne voit plus naître, mourir, élever, ou tout simplement vivre, comme cela pouvait être dans les communauté primaires. Mais ceux qui vendent leurs conseils, hormis quelque rare étude sérieuse, n'en savent pas davantage !


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