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Habitat, où écologie et social se rejoignent.
Essais d'architecture harmonieuse et conviviale en Hollande,
pays trois fois plus dense en moyenne que la France, sur une très petite surface. Ici, on laisse sa voiture sur un emplacement de parking à l'entrée.
Ce qui est déjà bien mieux que de tourner pendant une demi-heure, martel en tête. Les compléments d'énergie écologique sont utilisés au mieux. On s'y
parle, ce qui n'était arrivé depuis longtemps aux nouveau arrivants. Ce n'est ici qu'une petite partie d'un ensemble établi sur 24 hectares, avec
bureaux, écoles, immeubles ultra modernes et même maison de retraite.
Les maisons individuelles sont la plupart du temps groupées. Jardins d'agrément et potagers, espaces de jeux, rues courbes etc. Et tout pour le vélo. "On se croirait dans un
parc naturel". A 10 mn d'Utrecht, troisième ville d'Hollande. mixité sociale souhaitée, mais est-ce possible à terme ?
Dans un monde utopique où chacun respecterait l'autre, on réserverait plus d'espaces verts dans les centres urbains, en éliminant les coûteux projets de prestige, en réalité trous financiers pour la population.
On construirait des habitations conviviales où le mot d'ordre n'est pas d'isoler les gens, ni de les enfermer dans des cubes alors que notre espèce ne cesse de grandir.
Dans les pays nordiques, ce schéma se répand rapidement. On gare la voiture à l'entrée, et on finit à pied. Disposer d'un beau balcon terrasse devrait être un minimum vital, donnant sur un espace naturel. Voilà ce que l'on peut vraiment appeler du social, du vrai.
Bien loin de la maison individuelle à 100.000 euros de M. Brûlot (France) qui a laissé tant de gens floués, sauf lui, le profiteur.
Ecotourisme. Aux Bahamas,"l'écolodge" Tiamo a tout misé sur la préservation de la nature. Ecoutez :"les luxueux bungalows sont construits en bois provenant d'une proche
forêt". Cherchez l'erreur. Si le bois paraît écologique, la déforestation ne l'est pas. Pour une petite case d'Ethiopie, chez les Afars, il faut couper
jusqu'à cinq cents buis (utilisé localement). Dans un pays où l'eau fait tant défaut, où la végétation y est rare et précieuse, c'est catastrophique.
Ils tentent maintenant de construire en pierres.
Mixité sociale à Brasilia.
Il faut que je vous raconte l'histoire incroyable de Brasilia, la capitale du Brésil, entièrement crée en arrière de la côte, dans la fraîcheur de l'altitude.
altitude. L'architecte, directeur du projet révéla ; "Nous avons voulu dès le début créer la mixité sociale, de sorte que tout le monde soit mélangé et que les pauvres puissent aussi se loger près du centre. Et c'est bien ce qui a été réalisé, avec des aides. Le temps passant, les prix des appartements et des loyers ont augmenté, surtout au
centre, comme partout. Que s'est-il alors passé ? les gens modestes ont loué l'appartement qui leur avait été attribué, et ils sont partis en périphérie dans des logements précaires,
profitant ainsi de revenus substantiels".
Comme quoi, faire le bien n'est pas si évident que ça. Ce que nous vérifions à chaque découverte de détournements portant sur les aides et allocations. Affaires qui vont jusqu'à l'esclavagisme puisque des gens du voyage
ont enlevé des RMIistes pour les forcer à mendier, ne leur laissant comme subsistance que les fonds de poubelle, mais récupérant leur allocation.
Relogement. A la Nouvelle Orléans, Louisiane, certaines maisons ou appartements typiques des quartiers noir, dont bon nombre ont été démolis ou abandonnés lors d'un cyclone dévastateur, sont
dits là-bas "shot gun" car d'un coup de fusil tiré sur la façade, la balle traverserait toutes les pièces en enfilade. Une disposition optimisé dénommée en France "longère".
Les habitants dépossédés regrettent cette configuration qui, disent-ils, est très conviviale et apprend à vivre en communauté; en effet, l'on ne peut se rendre dans une pièce non
contiguë sans en traverser au moins une autre. En terme de convivialité, certaines maisons familiales d'Asie ou de peuplades tribales seraient donc des
modèles du genre : une seule grande pièce dans laquelle toute une famille nombreuse vit, famille étant compris au sens ancien, avec ascendants et descendants.
Auroville.
En Inde du sud, sous l'impulsion d'une française, Mirra Richard, "la Mère", associée à un yogi indien Sri Aurobino, une ville internationale est née,
Auroville, d'après un plan conçu en 1977. Un lieu de calme et d'harmonie où l'argent ne règnerait plus, remplacé par la fraternité et le travail. Personne
n'y est d'ailleurs propriétaire, en cas de départ, même si il a construit sa maison de ses mains et entretenu un jardin.
Dès l'approche se manifeste la différence avec une toute autre ville indienne : faible population, calme, absence de pollution, chants d'oiseaux, végétation. Des chemins séparent les
différents quartiers sans éclairage public. La mobylette y est reine, mais quelques voitures électriques y circulent. Une quinzaine de villages
environnants bénéficient de soins, d'éducation, d'emplois, grâce à Auroville.
850 indiens, 297 français, 228 allemands, 103 italiens deux biélorusses, un algérien, un colombien, dont une quarantaine d'architectes.. (juillet 2008).
Conçue pour accueillir 50.000 personnes sur 20 km carrés, la communauté n'en regroupe que 2018, qui votent cependant à l'unanimité ! Soutien de
l'UNESCO, agrément particulier de l'état indien. Sur un désert de latérite ont été plantés - en quarante ans - avec "un travail complètement dingue" par 40 à
50 degrés, plus de deux millions d'arbres et arbustes ; un paradis tropical. Car on doit travailler ici - pour rien ou presque - beaucoup travailler.. panneaux
solaires, eau recyclée et le four solaire central du restaurant collectif - 15 mètres de diamètre - qui produit la vapeur permettant de cuire 1000 repas par
jour. Pour clore les rumeurs, qu'amplifie la présence d'une énorme sphère dorée entourée de douze pétales - petites pièces de méditation - il y a une maison
d'hôtes, vacanciers et journalistes y circulent. Et aident à l'occasion.
On gagne de l'argent, on achète ce dont on a besoin en dehors d'Auroville. "L'utopie a ses limites". National Geographic, octobre 2008.
Nomadisme
Aux USA et Canada en particulier, des gens très aisés vivent en caravane, bien que le mot soit faible : ce que j'ai vu parfois dépassait l'entendement ; la voiture ? un
tracteur de poids lourd version luxe avec couchettes ; la caravane ? un monstre de 8/10 mètres ; pour le reste, un bateau était sur le toit et la
voiture (oui, pour l'usage courant) accrochée derrière (roues avant soulevées).
Une autre forme de nomadisme moderne repose sur le bateau de plaisance. Aux tropiques de préférence, mais pas nécessairement.
Celui des "Gypsies" (bohémiens, gitans), comme ici en Grèce est beaucoup plus modeste et naturel. C'est la tente de toile, comme pour
les Berbères. Les bohémiens seraient originaire de l'Inde.
Assez curieusement, l'élégance et la légèreté de la toile, tente ou voile, est
redécouverte par les architectes qui couvrent désormais de petits passages ou d'immenses surfaces de toiles tendues fortement par des câbles d'acier
soutenus par des pylônes. hibis
Minimum mais pas sordide
hibis se garde de verser dans les yeux traqués, les corps brisés ou les visages sans espoir. Après
bien des hésitations, j'ai tout de même mis cette photo, avec les explications qui s'imposent, pour ne pas laisser place aux sous entendus.
Ici, à New Delhi, cette famille (déjà trois très jeunes enfants), ne
semble posséder que quelques tapis légers et ustensiles de vaisselle. Même si c'est très dur pour nous (il y a bien pire), ils ne semblent en rien misérables (au sens du comportement).
Ils ne sont pas maigres et les enfants dorment tranquillement, ne pleurent pas.
Comment vivent-ils, dans ce pays où l'on achète l'eau ou le thé au verre aux marchands ambulants ? Peut-être se rendent-t-ils quelque part,
après tout. hibis
Une explication. 35 ans après ma photo, à la faveur d'une lecture, j'apprends que mon hypothèse pouvait être la bonne, je cite : "Les indiens voyagent en famille, chargés de tous leurs biens :
marmites, réchauds, récipients, nattes, lits de fortune, paniers.." - "Pour l'indien, la gare est aussi l'hôtel ; il peut y arriver avec une avance ou
un retard considérable, comme si la vie n'était pour lui qu'une salle d'attente, sans aucune préoccupation des horaires" - "Les grandes villes
indiennes donnent l'impression s'être des villes de sans abri. La rue n'est pas un lieu de passage mais une fin en soi, où l'on mange, l'on se lave, l'on dort, où l'on travaille"
Retour en Somalie.
Je cite, "Bientôt, j'ai distingué une hutte minuscule, un abri rudimentaire fait de piquets réunis par de la ficelle et un toit de tôle. Nous nous sommes arrêtés devant. Il n'y
avait évidemment pas de verrou sur la porte, qui n'était en fait qu'une mince plaque de tôle attachée aux angles par du fil de fer; J'ai dû la tirer et la
soulever pour l'ouvrir ; tout de suite, j'ai butté sur les pieds de maman. Il n'y avait qu'une pièce, si petite que ma mère touchait la porte une fois
allongée". "l'aube du désert", par Waris Dirie, top model et ambassadrice de l'ONU pour les mutilations sexuelles.
magasine
Soweto existe en France, près de Paris.
Dans les tristes records, "notre" Haïti" offre des cloaques pire encore. Dans ces zones règnent des caïds mafieux qui contrôlent
généralement jusqu'à la goutte d'eau.
Soweto, banlieue (noire) de Johannesburg (Afrique du sud), tristement célèbre sous l'apartheid Anglais qui maintenait les habitants, mineurs des mines
de diamants pour la plupart d'ente eux, dans des conditions misérables.
Tristement célèbre après l'apartheid, pour les horreurs perpétrées par les zoulous eux-mêmes dans ces bidonvilles. Aujourd'hui, le calme
restauré, on visite la misère et les conditions de vie se sont améliorées. Moins de taudis et des villas de riches. Aujourd'hui,
certains blancs sont passés dans la misère, bien qu'ils contrôlent toujours la majorité des biens et des capitaux.
Où est la vérité ? dans ces quartiers riches, dans les taudis réhabilités et ouverts au touristes ou à Johannesburg où, pour rénover des quartiers
qui font mauvais effet, on vient d'en expulser les habitants en pleine nuit manu militari. Cela sur fond d'un prochain "mondial de foot"
Les townships du Cap, un point de vue, une action certaine :
Carin Smuts descend d'une grande famille d'afrikaners ; architecte du centre polyvalent, elle a
construit en se battant contre tous des centres communautaires culturels et sociaux, des écoles, des marchés qui résistent et restent pour beaucoup, les
seuls équipements publics de leur quartier.
Elle ne décolère pas : on dépense l'équivalent de 300 millions d'euros dans un stade de football pendant que les townships manquent de tout. Moi, pour dix fois moins, je construis
quelque chose qui sera utile à la communauté. Il s'agit de créer une dynamique sociale, de donner à une communauté l'occasion de prendre son destin en main.
J'anime des centaines de réunions pour que les futurs utilisateurs définissent eux-mêmes le programme, je leur donne du travail sur le chantier et souhaite qu'ils assume ensuite la gestion des lieux.
Pas de technique de pointe ou de matériaux coûteux dans ces quartiers de grande pauvreté, ravagés par la drogue et les gangs ; tout ce qui a de la valeur est volé. Il faut faire avec des matériaux locaux.
Tandis que la population aisée, blanche pour la plupart, s'enferme dans lotissements sécurisés, 1,2 millions d'habitants n'ont pas de logement décent.
"Le Monde 2", janvier 2009.
Tourisme exotique. A Soweto, des cars de touristes déversent leurs passagers qui visitent et achètent aussi l'artisanat local. Ce tourisme d'un genre nouveau est peut-être une vraie
bonne idée malgré l'impression de voyeurisme de mauvais goût qu'il suggère. A condition que les mafias ne raquettent pas les maigres revenus qu'il engendre et que ces quartiers se désenclavent vraiment pour rejoindre le tissu urbain.
La même exploitation touristique se produit dans les favelas Brésiliennes, un des lieux les plus meurtriers du monde.
La mafia veille et en tire son petit profit. "Favela tour" visite aussi Mumbaï (Inde) et son avenir est assuré si l'on regarde passivement
grossir la misère. Si bien que des imitations n'ont pas tardé à naître. Bien qu'une une part soit reversée, l'effet financier véritablement moteur pour ces "shantytowns" demeure en fait très limité.
Mais c'est déjà mieux que le néant.
Souhaitons qu'ils ne finissent par rejeter le principe si l'afflux e touristes devient trop insistant.
Cabanes dans les arbres. Rien de nouveau, puisque l'hôtellerie s'y st mise ainsi que quelques
particuliers, pressentant l'appel d'un charme nouveau. Dominer, se sentir à l'abri des dangers du sol, voir au loin tout autour de soi, n'est-ce pas merveilleux ?
Ça doit bien bouger un peu, générer quelques bruits inquiétants, sans compter le bruissement du vent dans les branches ou quelques cris d'animaux, mais quand on aime..
La cabane dans les arbres doit paraître aussi sûre qu'une maison. On est encore loin de l'alpiniste qui accroche son couchage à quelques pitons plantés dans la paroi, en plein
blizzard, au-dessus d'un vide vertigineux. Et dort ! Ce sera pour plus tard.
Ici, il faut s'accrocher ! dans tous les sens du mot.
Près d'Atlanta (USA), Peter Jankin possède deux énormes chênes centenaires dans sa propriété. Surnommé "Homme arbre", il y organise des
grimpettes originales. Et fournit aussi des couchages suspendus, pour couple si on le souhaite, à condition de bien s'entendre.
Le plus difficile est de s'y installer, car il n'y a pas d'ascenseur et ça demande un peu d'entraînement ; en fait, ces arbres étaient les plus
escaladés du monde ! Hélas, l'un des d'eux a finit sa vie, vaincu par les parasites.
Peut-être reste-t-il encore celui-ci, si ça vous dit de vous balancer à vingt mètres du sol, en admirant les eaux du lac voisin.
Vertigineux Cabane en haut des arbres. Non encore aménagée pour les touristes ! Un travail colossal, un travail d'artistes et d'ingénieurs pour une durée de
vie de deux années seulement. Avec les bruits inquiétants de la forêt, le vent et les balancements, quelle nuit ! Et ce n'est parfois pas fermé
autour ..mon dieu que c'est haut.. Images d'après un reportage télévisé. Irian Jaya ?
La cabane est étonnament vaste, une très grande pièce avec quartier des femmes, au fond.
Bâtie par sécurité au plus haut de la "canopée" (sommet des arbres des forêts primaires). On ne coupe pas les troncs ici, donc ça doit être minimum 20
mètres. Imaginez la construction et son équilibre.
Tout en branches ficelées et écorces de parement déployées.
Couverture genre chaume.. Incroyable; dire que ce sont des sauvages.. qui ne font même pas de musculation.
En voilà deux qui montent..
Si ça vous dit, après vous. C'est facile, il y a des encoches taillées dans le tronc. Suffit de pas les rater.
Ca brandouille un peu ; le plus inquiétant, ce sont tous ces troncs attachés les uns après les autres, pour faire la hauteur ! il y a juste un bout
d'échelle, dans le bas.
L'accueil est inoubliable, tous étuis pelviens pointus dressés. .
Cuisson dans les arbres.
Hospitalité oblige, on vous prépare un bon feu. Imaginez vous faire du feu dans ces conditions, sur du bois entouré de bois et sans extincteur. Et ça fume...
De bonnes bananes cuites.. avec peut-être de succulents vers rôtis en dessert.
Reportage sur Rio de Janeiro.
Je cite :" Le pays est le champion du monde de la violence, avec plus de 35.000 personnes tuées par balle chaque année (36.000 en 2004).
Les cartes signalent les endroits où l'on a le plus de chance d'être aggressé et les véhicules roulent alors en convoi.. de plus, c'est surtout dansles quartiers pauvres que cela se passe, à 80 %.
Si vous êtes tenté par la visite d'une favela, voilà ce qu'il faut savoir.
Ce qui est sûr, c'est qu'onne rentre pas dans une favela sans l'autorisation du caïd local. Ni sans gilet pare balles. A Rio, les journalistes ne peuvent plus pénétrer dans les bidonvilles. Les favelas brésiliennes, minées par le crime et la
drogue, sont devenues le pré carré des trafiquants. Les reporters couvrent lesfaits vêtus de gilets pare-balles. les escadrons de la mort constitués de policiers ne manquent pas. le 31 mars, les policiers ont massacré 29 personnesdont de nombreux enfants, pour faire passer un message au caïd local.