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Cette page, Bora Bora 1 - avion, bateau, découverte
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Bora Bora est à 270 kms de Tahiti (45 mn de vol)


Bora Bora, carte postale
Malgré un ensablement important, le petit lagon de Bora Bora offre un beau plan d'eau libre qui est dû à son ancienneté. L'ile est en effet l'une des plus éloignées du lieu de sa création, donc très immergée.
Voir "formation des lagons".

Image satellite offerte par Alain, un lecteur. C'était au début des images satellites.. je l'ai conservée
Fleurs de frangipanier. hibis

Venant de Tahiti, on aborde et contourne le lagon par la côte est, pour suivre ensuite l'enfilade des motus du récif barrière nord. Ces îlots reposent sur l'emplacement ancien de la côte de l'île au moment où, juste aprèssa création, quelques centaines de km au sud-est, elle commença à tracer son chemin et à s'enfoncer jusqu'à son emplacement actuel . Les madrépores, installés depuis le début au bord de la côte, construisirent sans relâche pour s'élever devant la montée des eau, regardant la montagne se restreindre et la côte s'éloigne Ils forment finalement une immense cuvette qui prend appui sur les flancs engloutis de la montagne, toujours en lutte contre leur destin.


La couleur du temps, une expression typique de la radio polynésienne.. Le temps que nous voyons ici n'est pas celui des reportages "beau bleu fixe". C'est celui du Pacifique sud : grand soleil, plus ou moins nuageux, averses, beau soleil, plus ou moins couvert, éclaircies.. mais chaud, pas de souci. On se mouille et ça sèche.. Nous sommes fin octobre et la saison des pluies commence à se manifester.

hibis


Arrivée à Bora Bora, clic ! (vue globale)


sans commentaires,

on regarde..
Le motu MUTE. On se pose là-bas, au fond
hibis


A propos, "motu" se dit "motOU." Pour un peu de polynésien, c'est le moment. voir "des Mots."


Voici l'ATR, un avion franco-italien biturbopropulseurs doté d'hélices performantes.
Vous connaissez le mot MANUREVA ("manourréva") ? voir "DES MOTS" Mais pour le "ARAIRAA  I  TE  I  ROTO  I  TE", renseignez vous sur place.
 Gageons que ça veut dire "consignes de sécurité".




Gros porteurs, s'abstenir !
A l'aller, nous étions à bord d'un "ATR 42". Au retour, c'était "un 72" créé en 1988. Renouvelés, ils assurent toujours les liaisons inter-iles. Il y a aussi des bateaux.

Ca cahote toujours un peu avant l'atterrissage.. et après aussi car la piste n'est pas parfaite. Sur la gauche, on devine un ponton. L'aérogare est juste avant, au milieu des cocotiers.  hibis
On va donc prendre ensuite le bateau pour rejoidre Vaitape. ("va-i-ta-pé"). L'ensemble du trajet est tracé sur la photo satellite du haut, à agrandir (clic!)



Photos d'un caméscope numérique non HD, dans les conditions du moment (contre jour, temps couvert..) ; n'y recherchez pas la qualité technique, mais l'atmosphère, l'émotion du moment.. hibiscustour, c'est la vie, pas une brochure de voyagiste.

Au passage, un piroguier nous rappelle le sport national, qui se pratique en masse et sur de grandes distances lors des fêtes.
Débarcadère à Vaitape.


Il y a une bien belle végétation le long de la côte, mais les pentes de la montagne sont parfois moins attrayantes, surtout lorsqu'elles ont été ravagées par le dernier cyclone en certains endroits (comme à Tahiti).



brochure/ carte postale

Vue tronquée, agrandissez (clic photo). C'est une carte postale, mais la vue générale est intéressante et la réalité peut ici dépasser la fiction. Et puis, on n'attrape pas les touristes avec du vinaigre..
Un beau spectacle, parmi tant d'autres si le temps s'y prête.

Les bancs de sable et les "motu" (îlots coralliens de ce grand lagon), ont un charme fou.

Les "meilleurs" motus sont habités (hôtels ou célébrités). Dont celui acheté par Paul Emile Victor, décédé en 1995 où l'on trouve aussi un petit hébergement.
Les grandes chaînes hôtelières s'en emparent à loisir pour des clients qui parfois, ne quitteront pas l'hôtel.
Le MOTU. C'est un îlot corallien.
ci-dessous, l'un d'eux, très photogénique : une apparition échevelée entre ciel et mer. photo prise d'un catamaran, avec un temps "de saison"
photo de gauche, sa carte postale, comme vous ne le verrez jamais.
  hibis


Il y a les îlots et les cocotiers bien sûr, mais également une belle végétation dans les propriétés qui bordent le bord de mer, limitées côté route par de petites haies de plantes exotiques aux larges feuilles (la nature arrose généreusement, par ici..). hibis Le fare ("farrré") n'est plus ce qu'il était : c'est maintenant un pavillon avec terrasse ou balcon et toit de tôle de type "colonial modernisé". On retrouve parfois à son sommet une ouverture en triangle, simulée ou vraie, dont la fonction était d'assurer une ventilation haute, à la jonction des deux pentes de la couverture en palmes de cocotiers ou feuilles de pandanus.


On bâtit sur les hauteurs maintenant, faute de terrain mais aussi contre les inondations lors des cyclones. Les pentes y sont souvent raides. Toutes ces maisons sont récentes.
Le fare traditionnel exigeait un travail très important, depuis le choix et la coupe du bois, la confection des liens, jusqu'au tressage et l'assemblage final ; tout cela pour moins de deux décennies de durée de vie.



Haut lieu du tourisme..
Idyllique



L'un des plus grands hôtels est à l'extrême pointe, et on trouve là un peu plus d'animation qu'ailleurs (en ce mois de novembre 1999)
Agrandir la photo réserve une surprise..
Dommage que l'espace soit ici restreint par la présence de blocs de basalte volcanique sombre, qui protègent quelques farés dont la présence, comme trop souvent, a été jugée plus utile que l'espace naturel.

Nous cherchons à nous installer. Pas de chance, deux insectes bizarres nous harcelent jusqu'à ce que ma femme les abatte.
Je vais ensuite me rafraîchir dans l'eau, mais j'observe que la plage défile sous mes yeux, et relativement vite. Connaissant le problème, j'ai préféré ne pas m'y attarder. Dommage. hibis


Attention aux courants si vous n'êtes pas très entraîné, et même si.. Trop près de la passe, cela peut être irrésistible, et une fois à l'extérieur.. la survie devient critique.
Se reporter aux histoires vécues dans "Vie pratique" (choix, risques et dangers, "les passes") ou "Le lagon", du sommaire par thèmes.

Petite histoire vécue au restaurant de plage : "deux poissons crus svp" : réponse très paisible de l'agréable serveuse : "y'a pas d'citrrron"..     Comment y'a pas d'citron, il vient d'où le citron ? : "de Tahiti" , (...270km !).
(*) poisson cu, voir "poisson à la Tahitienne""

En fait, ce n'était pas la saison des citrons verts et nous nous sommes contentés d'une salade composée. Très bonne, cette salade, mais belle déception tout de même.
Dans les grands hôtels il y en a peut-être en permanence du citron vert, mais rien n'est sûr ici et c'est bien là ce qui fait le charme incomparable du pays.

Pointe Matira : notre petit mais très agréable bungalow-fare-restaurat sur pilotis, situé juste au-dessus de la plage photographiée avant.

(voir aussi " les prix")


On ne se sent pas vraiment bousculé par ici .. écoutez la cadence .. (MP2 130 ko)



   Bora Bora -  tour de l'île.
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