Les maru, ruraux si l'on peut dire, se distinguaient dans les îles par le port de leur paréo au-dessous des seins (d'homme, naturellement).
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Selon la tradition, les Polynésiens aimeraient être "bien en chair" et pour nous carrément gras. S'il y en a de fins, on trouve aussi des hommes et des femmes que l'on peut qualifier d'obèses. |
Elle est remontée peu à peu pour atteindre 260.000 habitants en 2006, dont 228.000 pour l'archipel de la Société, et croit régulièrement, ce qui pose de nouveaux problèmes sociaux (chômage, petite délinquance>, révolte identitaire). Les îles enchanteresses du Pacifique, décrites comme Le Paradis par Bougainville (époque du "bon" sauvage de JJ Rousseau), offraient des paysages de rêve, avec des habitants généralement très accueillants, des femmes souriantes, aimant organiser des fêtes. Elles ont été de ce fait, outre les produitsexotiques que l'on pouvait en tirer, le lieu d'un incroyable métissage Japon et Russie incluses. Une importante population chinoise provient de "déplacés" plus ou moins d'office à un époque où la France voulait développer le pays et manquait cruellement de maain d'oeuvre. Sans doute y ont-ils moins décimés que d'autres compatriotes pour la construction de voies ferrées au Vietnam, en Amérique, à Suez ou pire, à Panama, cer ils s'y sont développés et y ont acquis une bonne partie des biens fonciers et immobiliers Quelque soit l'importance d'autres communautés, les Polynésiens demeurent, pat leur cohésion, les maîtres des lieux. Quese pasera-t-il avec les nouvelles générations ? |
Pour les Polynésiens, Raïatea est dite "la sacrée" en raison de la manifestation en ce lieu, du dieu
Ces îles étaient jusqu'à présent épargnées par le tourisme, mais les premiers grands hôtels avec bungalows sur pilotis se sont installés sur les deux en 2003. Bill Gate (fondateur de Windows et Microsoft) a acquis quelques bungalows à (Raïatea).. .
Une des îles n'est pas comme les autres: Voir en complément Economie |
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La (Va'a) se pratique en individuel (V1) ou en équipe (V3, V6 et V12). Ce sport allie puissance, physique, stratégie, connaissance de la mer et un parfait esprit d'équipe. Il existe différents types d'épreuves : |
La pirogue polynésienne est devenue depuis vingt ans, un sport à part entière. Longtemps organisées dans une fête à caractère folklorique, ces joutes faisaient participer
les Polynésiens, avec fierté et joie de vivre, dans leur environnement naturel : l'Océan.Hawaiki Nui 2008 : Superbe photo "Tahiti Presse" |
Chez les jeunes, c'est une façon d'être, de se reconnaître, de s'identifier, de vivre tout simplement. (Texte du site "ruahatu.vaa"
de Toulon). Photo du club de Toulon (quartier du Mourillon)
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Elles dansent
pour les vainqueurs de la course Molokai Hoe (Hawaii),
Huahine – Raiatea (44,5 km) 1er Shell va'a (équipe A) en 3h30mn 40s.
Les vainqueurs, de face, paraissent bien intéressés par cette démonstration festive et honorifique. "Hawaiki Nui est une bouffée d'air pour l'économie de l'île" a déclaré le maire de Huahine à Tahitipresse. |
Tahiti En 1834, des missionnaires catholiques français, déjà installés dans les Gambiers, s'établissent à Papeete (prononcez pa-pé-é-té) où sont installés depuis 12 ans les pasteurs protestants anglais, dont Georges Pritchard. Ces derniers font pression sur la reine Aïmata Pomaré IV : les français sont obligés de réembarquer. Pour laver cet affront, on envoie le capitaine de vaisseau A. Dupetit-Thouars (sous Louis Philippe), pour demander réparation à la reine (août 1838). Une lutte d'influence s'ensuit et le désordre s'installe. L'assemblée des chefs tahitiens réclame alors le protectorat français pour rétablir l'ordre. Un gouvernement provisoire est établi en accord avec les anglais mais Pritchard ne désarme pas et reprend emprise sur Pomaré. En 1844, A. Dupetit-Thouars le fait expulser mais l'Angleterre demande à son tour réparation ! L'affaire s'envenime et l'on parle de guerre.. mais plus tard, le pasteur est
indemnisé et la France garde le protectorat. A Tahiti cependant, c'est l'effervescence et la révolte de 1844 à 1846.Il faut à nouveau combattre et
les derniers rebelles se soumettent le 1er janvier 1887. La reine Pomaré se montre fidèle à la France et meurt après 50 ans de règne (1887)
en abandonnant ses droits à la France.
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On s'intéresse à nouveau à la Nouvelle Calédonie sous la seconde République et de leur côté les anglais s'activent et projettent l'installation d'un dépôt de charbon.
En 1853, le gouvernement impérial français se préoccupe de trouver une terre pour y établir une colonie pénitentiaire. Napoléon III
ordonne alors la prise de possession et le 24 septembre 1853, l'amiral Auguste Febvrier-Despointes fait à nouveau hisser le drapeau français à Balade,
puis le 29, sur l'île des Pins. Sans doute profite-t-on de l'alliance que recherche l'Angleterre avec la France en Méditerranée.
L'Australie, elle, n'apprécie pas ce changement.
De 1864 à 1897, 22.000 condamnés sont reçus dans les différents bagnes du pays. Certains bénéficièrent de concessions. Dès les premières années, des autochtones se rebellent du côté de Hienghène et le conflit s'étend car il fallait délimiter les
terres canaques et celles attribuées aux colons. En 1878 éclate une véritable insurrection sous la conduite du chef Ataï quand les colons amènent
leurs troupeaux. Sept mois après et 200 morts côté français, mille côté kanak, Ataï est abattu par Segou, chef de Canala.
Le calme est rétabli en Janvier 1879. |
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