la réalité |
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Super minimal, mais super riche, pour une surface de la taille d'un billard de championnat ou d'une cellule de prison ! (Le Figaro, mai 2007)
Produit des temps modernes, cet ancien placard d'une surface de 6,6 mètres carrés, situé dans le quartier chic de Chelsea, Londres, a été mis en vente à 250.000 euros, plus 44.000 euros de travaux. Sept offres ont été faites, qui dépassaient le montant requis. Le propriétaire l'a retiré de la vente. En attendant mieux. |
Un studio de 5,75 mètres carrés (ancien débarras) est loué à Notting hill.
Huit mètres carrés en face d'Harrods valaient 160.000 euros en 2003. Les prix peuvent atteindre 500.000 euros pour cette surface. Ces "studios" servent à certains de pied à terre pendant la semaine, ou permettent de loger un parent. Pour d'autres, c'est leur premier achat. |
2007. Aux Champs Elysées, au mieux placé vers le milieu du trottoir sud, le mètre carré se négocie autour de 8000/ 10.000 euros.
Côté nord, ça ne coûtera que 5500 euros .. (Le Point 07 2007).
A l'opposé du chic, un innommable taudis, (juillet 08). Soit 9 mètres carrés pour 450 euros, avec tout de même un coin toilette et une petite fenêtre, ce qui n'étonnerait guère après ce que l'on a vu, si il ne s'agissait d'un "marchand de sommeil" Révélé après la visite d'un ministre en un autre lieu sordide dont le propriétaire a été sommé de faire les travaux nécessaires. Ça mériterait une condamnation, avec quelques autres visites de ce type, histoire de calmer certaines ardeurs au fric. Mais non, ça n'est pas répréhensible. Plus ou pas moins - on ne sait plus - que ces "sans papiers" qui paient très cher un espace dans un de ces sous-sols plus que sordides, sans aucune aération ni sanitaire ni rien. Pas même un clapier, c'est bien plus confortable. Chaque Président affirme lutter contre, comme tant de choses.. de quel côté est la force ? du côté maléfique semble -t-il, comme pour les gens qui voyagent.. en caravanes de luxe, bloquant les routes. 2011 Paris (je ne sais pas où), 14 m² pour 500 €/ mois. Couple avec un enfant au smic + aide logement + éventuellement RSA, soit autour de 1300/1400 € : plus de quoi pouvoir manger convenablement, se vêtir, payer la nounou, quelques sorties et matériels d'équipement. Impossible d'y bouger non plus. A Cannes, bien placé tout de même on serait à 60.000 euros le mètre carré (2010).
Pas de fenêtre pour les chambres ? c'est tendance. On vient de créer le duplex en version soubassement, qui est en fait un souplex ?
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Pas de placard, ni murs, ni fenêtres, ni vue. A New York, Manhattan, comptez un minimum de 50.000 dollars pour un emplacement de parking (garage ou extérieur), Un bien placé s'élèvera
à 225.000 dollars ($), plus l'entretien, of course. Soit comme précise le rédacteur humoriste, $ 56.250 par pneu !!
Cyntia dit "si l'on est en retard pour dîner ou si l'on a plein de matériel dans la voiture, doit-on marcher le long de plusieurs pâtés d'immeubles pour rentrer chez soi ? (New York Times, juillet 2007).
A prix égal, c'est un peu plus grand que le placard londonien. Je me demande si on n'est pas près de ces sommes au Japon, car là-bas, on manque vraiment de place. Je pense qu'on n'y trouvera pas de parking à ciel ouvert. Les bons emplacements de cimetière sont très concurrents, avec un prix du mètre carré proche du prix moyen en immeuble. On n'a donc que l'embarras du choix, si l'on est un peu aisé. Toutefois, les surfaces proposées sont toujours parmi des plus exiguës, en même temps que très spartiates. Tout bien considéré, le rapport qualité prix ne plaide pas en leur faveur.. en 2007. Plus original, les japonais, toujours et encore proposent des hôtels très corrects, avec un coin où l'on peut suspendre ses effets, ainsi qu'une sorte de coffre horizontal dans lequel on se glisse. C'est surtout, je crois, pour éviter aux hommes souls de rentrer à la maison. |
Ces quatre fenêtres sont vraiment bizarres, avec deux ventaux chacune, séparées par une partie bâtie entre le haut et le bas. Renseignement pris, il s'agit pour chaque groupe vertical, d'un appartement, dont l'un en semi sous-sol, presque un
soupleix avant l'heure, car on voit bien que ce n'est pas nouveau ici, aux Sables d'Olonne.
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Ici, c'est différent puisque les ventaux sont décalés. Qu'en est-il à l'intérieur de la pièce ? Si j'ai pu me suis renseigné pour l'usage en passant, , mais je n'ai pas eu la possibilité de visiter. Dommage. Celui-ci paraît bien être un peu plus enfoncé encore, et quand à celui de droite, un hôtel, dont il ne reste qu'un soupirail de cave à charbon, je ne sais pas si c'est loué ! |
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Il paraît que, débarrassés de tout l'inutile, on vit bien mieux. C'est indubitable ; on connaît un peu cela en vacances. Le problème est de tenir le coup dans une société qui ne semble pas vraiment promouvoir l'indigence matérielle. On pourrait aussi penser aux terriers, dont les qualités écologiques sont on ne peut plus naturelles et qui, complétés d'une ouverture sur le ciel - l'éclairage par le haut étant de loin le meilleur pour les connaisseurs, seraient quasiment parfaits. Au point où on en est.. |
génial
pour l'aspect pratique. Mieux que les hôtels capsules des japonais, voici la sleep box, création d'architectes russes destinée
aux aéroports ou les gares. Mais pourquoi pas ailleurs ou pour dépanner les sans abri.
La porte s'ouvre grâce à une carte magnétique. Deux fenêtres hautes occultables permettent de surveiller l'affichage des vols. Il y a une tablette repliable avec accès wi-fi, une TV encastrée dans la cloison, lumière et température réglables, draps changés automatiquement. Et bordés ? |
La couleur blanche permet de lutter un peu contre la chaleur extérieure. Le badigeon à la chaux est aussi très économique. Pour plus d'efficacité, l'intérieur devrait être peint en noir, ce qui ne serait pas agréable du tout ; cependant, l'intérieur est généralement sombre dans les pays chauds. La ruelle étroite et tortueuse, si elle n'a plus notre faveur, constitue cependant une protection efficace contre les intempéries et surtout le soleil ; chacun de nous le sait, en se promenant dans quelque vieux village du sud. photo catalogue. |
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Au Japon, un statut avantageux est accordé aux corporations religieuses.
Regain de la terre. Après avoir bâti des buildings, Nader Khalili, architecte Irano américain renoue avec le savoir faire ancestral. Où ? en Californie, près de belles maisons en bois de Kaufman & Broad . L'ONU s'y intéresse. Il suffit d'avoir un grand terrain pour y puiser la terre. Les pays semi désertiques sont propices à ces constructions, bien meilleures que le parpaing pour l'isolation, construites en quelques jours par trois ouvriers, et surtout sans coût de matériaux. |
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voir l'intérieur. Pour la technique, voir "techniques et matériaux" terre crue, vers le milieu de la page. |
ARGILE ET PAILLE (pisé), la vraie maison à vivre pour les plus modestes. Une expérience est menée avec succès, près de Calais je pense, car il y a beaucoup d'argile. Un pionnier a entrepris de construire des maisons écologiques à bon marché. C'est maintenant une entreprise collective soutenue par des partenaires. Nous fabriquons d'abord des briques d'argile et de paille, de la même taille que la norme, et pour pas cher, car l'argile suivante ne coûte rien. Il n'est pas interdit d'ouvrir momentanément une fenêtre ou une porte car le mot clé est, selon l'auteur, l'inertie! L'inertie des murs eux-mêmes, et non un accumulateur de mur spécial qui reoit le soleil, comme ce qui est actuellement promu. La qualité de l'insonorisation est excellente car les murs ainsi réalisés sont absorbants.
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A gauche, au Mali, on peut observer un habitat traditionnel évolué, à base de terre et de briques crues. Au centre, agrandis, les silos indispensables pour les réserves ou
le stockage-rangement de biens précieux. En observant bien, on peut en voir sur chaque parcelle. L'urbanisation est achevée, avec des ruelles
bordées de murets. A l'intérieur "des lots", passages et cours alternent en fonction d'un schéma qui s'est établi avec l'histoire, la puissance des
familles ou les nécessité du moment.
Ce schéma "d'urbanisme" existe partout ailleurs, dans les pays du sud surtout, mais également en France dans nos vieux villages ou même en ville. La propriété peut y être incertaine ou partagée. J'ai vu un cas ou une famille devait passer sur le terrain du voisin pour renter chez eux, situations qui posent d'insolubles problèmes de nos jours (j'ai eu connaissance de cela en Ariège, chez un ami). |
Ecologie d'avant garde ?
Graphisme très évocateur de Jean-Richard Monthoux évoquant son pays vaudois. Comme il le souligne, les fermes sont de préférence orientées grandes façade au sud et au nord. Près de chez moi, d'anciennes maisons d'horticulteurs,toutes parallèles, sont orientées entrée au sud et non face à la rue qui les dessert. Les animaux et réserves (fourrage) étaient contre l'habitation, ou au-dessous, et participaient ainsi au chauffage ou à l'isolation de la maison, tout comme le bois de chauffage, empilé haut contre la façade. |
"Bière, village vaudois" sur google |
Placés dans des conditions difficiles, les anciens ont imaginé ce qui convenait alors le mieux. Le cas échéant, on s'adossait à la pente afin
d'obtenir une protection supplémentaire, avec cependant un risque, l'humidité.
On a reconstitué en Norvège des exemples d'habitat semi enterré, avec toit de terre recouvert de végétation ; nous y avons vu des toits avec arbustes poussant dessus.
Voir Achitecture 7 "Norvège et aussi "bories" de Provence." Aujourd'hui, nous découvrons la végétalisation des toits terrasse..
L'entassement dans la ville a promu l'anarchie de la construction. Sauf cas de grande cour intérieure ouvrant sur rue - il en reste beaucoup sans que l'on s'en rende compte, ancienne ferme ou grande maison bourgeoise - les façades sont toutes sur rue, ce qui est une aberration. Nombreux sont ceux qui ne voient jamais le soleil, vendu en supplément. |
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