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cette page,  le monde et la vie 3 - solide, fluide, gazeux - minéral végétal, animal
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- Le monde et la vie (liquide, gazeux, minéral - monde végétal - monde animal



Le monde vivant (liquide, gazeux, minéral, végétal, animal).
Le monde fluide (liquides, gaz mais aussi micro liquide, pâteux..).
La frontière est parfois floue entre les éléments durs, mous, pâteux, liquides ou gazeux et varie selon les conditions de pression, température ou vitesse. Le verre serait ainsi un liquide en surfusion, prêt à couler. L'eau devient glace, nuage ou brouillard (brumisateurs d'autoroute : on est rafraîchi sans être trempés). A très basse température, l'acier casse comme du verre. Le basalte coule des volcans. L'eau devient dure comme du béton à vitesse élevée et fait se désintégrer les structures les plus solides, tout comme notre haute atmosphère agit sur les vaisseaux spatiaux au point de les brûler et disloquer partiellement. Un lézard court sur l'eau, sa vélocité lui permettant de prendre appui, à cette vitesse, sur une véritable pâte. Pourrions nous en faire autant ? non, mais avec de la crème anglaise, pâteuse, peut-être que oui. Cette expérience a été réalisée dans le cadre d'une émission sur les choses extraordinaires (vu à la télé).
Observés comme étant purs à l'origine, l'instar de ce que l'on pensait du "vide" sidéral, ce ne sont pas les fluides simples que l'on imaginait mais de véritables soupes chargées de micro-éléments, de débris de toute sorte, d'une flore et d'une faune animaux micro et macroscopique dont le rôle ne se limite pas à faire nager les poissons, voler les oiseaux, ni même à nous fournir eau et oxygène.
Ensemble, ils contribuent aux échanges thermiques de la planète, à l'évaporation de l'eau, son transport et sa précipitation sous forme de pluie. Ces deux mondes sculptent le monde minéral, libèrent ses éléments constitutifs, dont le calcium et autres oligo-éléments, les répandent sur la planète ; ils répandent aussi les produits du vivant, animaux et végétaux, les ensemencent, les purifient. Leurs courants transportent végétaux et petits animaux. Ils détiennent la majorité des espèces animales.  Les deux sont des supports de communication sonore ou olfactives, participant ainsi à la vie animale et végétale sous un aspect auquel on ne prête guère attention. Bruits, phéromones sont transmis sur des kilomètres pour informer tel poisson tel papillon, lesquels peuvent parfois détecter une seule molécule par mètre cube !  dans l'eau, le son se propage à la vitesse de 1500 mètres seconde contre 340 dans l'air.

Tout comme les êtres vivants, on peut parler de la vie de l'air qui nous entoure, car aérer un appartement est bien recourir à la purification qu'apporte l'air "vivant", c'est à dire qui circule et renouvelle, opposé de l'air "confiné",  synonyme de "malsain", comme l'eau immobile.

Pour quoi protège-t-on une blessure de l'air avec un le pansement ? on a commencé par des emplâtres de boue sur les plaies. Le pansement protège-t-il des germes de l'air ou d'autre contacts ? Il doit cependant laisser passer l'air. Dès que la plaie cicatrise, mieux vaut la  laisser alors à l'air. Mystère.

Le monde liquide.  Le monde liquide nous entoure (mers, rivières), il héberge poissons, mammifères marins, végétaux (algues). Les eaux ferrugineuses ou sulfureuses peuvent être acceptées en traitement médical tandis que celle du lac d'un volcan contient de l'acide sulfurique (le soufre est produit par les volcans). Quelques chercheurs le parcourent en barque, mais mieux vaut ne pas y chavirer. Le monde liquide dispense ses bienfaits et ses catastrophes; lors d'une émission TV, un chercheur à bord d'un bateau recueillait de l'eau de pluie en disant "il pleut du plancton" !  ce qui signifiait: il pleut des animaux minuscules, des déchets organiques ou minéraux qui vont enrichir la mer de protéines pour les êtres de la mer. La même remarque a été faite par un pêcheur peu après.

Les liquides permettent la transmission des vibrations, audibles ou perceptibles et "le monde du silence" s'est révélé extrêmement bruyant !  l'équivalent de la forêt amazonienne. Les animaux marins sont en fait favorisés puisque le son se propage plus vite dans l'eau que dans l'air (cinq à sept fois je crois). Les mammifères œuvrent sur une large gamme tandis que les poissons seraient limités à des sortes de claquements.

Les mers et océans sont tout sauf homogènes.
Des masses de salinité différente les composent, des lentilles différent par leur température les  subdivisent sans se mêler. Ils sont parcourus par des courants horizontaux et verticaux, plongeant et remontant à la surface, ou  produits par le vent, les marées. Certains sont d'immenses rivières qui font presque le tour de la terre, partie en surface, partie au fond. Ils brassent quantité d'éléments dont le plancton et le krill (microscopiques et minuscules animaux marins). Le plus connu est le Gulf Stream qui apparaît sous les tropiques vers le golfe du Mexique et plonge profondément en deux endroits vers le Groenland. Sa température permet à toute l'Europe de l'ouest d'avoir un climat tempéré jusqu'en Norvège. Son débit serait quelque peu amoindri par le réchauffement général. Tempêtes et vagues sculptent les côtes ou y déposent les alluvions.

Les liquides charrient les limons fertiles arrachés au monde minéral et végétal. Ils déplacent d'énormes quantités de roches, de sables, de sel qui se redéposent ailleurs. Des sables ainsi charriés se trouvent  parfois recomposés en roches (comme le grès, le marbre), ou en roches composites "poudingues" (de l'anglais "pudding", aggloméré d'éléments de différentes origines (pierres, sables comprimés); en France, les ocres du Roussillon ou de Rustrel (Provence) sont des sables colorés agglomérés ; de même pour les troglodytes du sud Luberon. Le monde liquide, s'infiltre et court sous terre, parfois très profondément ; il possède un réseau souterrain de cours d'eau. Il forme des nappes, dans lesquelles on puisera de l'eau (en Provence, la nappe phréatique est alimentée par les Alpes !  la pluie, lorsqu'elle alimente ces nappes, mettra parfois plusieurs dizaines d'années ou beaucoup plus pour y descendre. Il y a des réseaux d'eaux souterrains un peu partout, là où l'on s'y attend le moins, sous les déserts par exemple (Mexique, avec les "cénotes" du Yucatan, gouffres circulaires où l'on jetait les sacrifié(e)s), ou au Sahara paraît-il. Le monde liquide a façonné et façonne toujours la planète, créant de larges vallées (fleuves d'eau ou de glace), attaquant avec ses pluies le monde minéral, déjà usé par le vent du monde gazeux, qui s'effondre peu à peu sous nos yeux. Chaque année, des pans de colline et des roches d'altitude s'écroulent.

L'eau contient de 1 million à 1 milliards de virus par millimètre cube d’eau. Une cuillère à café en contient donc de 1 à 100 millions. Eau douce ou eau de mer mais la première en contient davantage. Pour l’eau de mer, de grandes variations existent selon la profondeur, la distance des côtes etc (cas des bactéries avec l’exemple de Naples). L'eau c'est la vie !!  de tout un monde.


On a parlé de la mémoire de l'eau. Un chercheur, Philippe Vallée, a finalement prouvé qu'un champ électromagnétique de faible intensité (10 fois le champ terrestre) et de fréquence très basse pouvait modifier l'eau, ou plus justement ses composants, soit l'enveloppe ionique de "grosses"  nano molécules de gaz (300 nanomètres), qui même après épuration poussée de l'eau par filtration, distillation, désalinisation, centrifugation etc, demeurent, avec bien d'autres impuretés, molécules organiques, sels dissous, gaz divers. L'eau pure H2O de nos ouvrages n'existe pas. L'effet est mesurable, durable et reproductible. L'effet est perceptible par la variation de la diffusion élastique de la lumière dans cette eau. 

>Le monde gazeux qui nous entoure, l'atmosphère, supporte oiseaux, insectes et autres minuscules animaux. Cette atmosphère transporte sur d'énormes distances graines, pollens, particules végétales, déchets en tous genre (*), odeurs, phéromones, produits chimiques (des graines du sud sont retrouvées au pôle nord, un nuage de sauterelles passe de l'Afrique à l'Amérique). La pluie se charge de ces éléments.

Le monde gazeux est dissous ou présent dans tous les mondes, souvent en grandes quantités dans les liquides (l'oxygène par exemple est dissous profondément dans les océans, notre corps (globules, organes, chairs..); l'eau que nous buvons est aérée. Le monde gazeux imprègne les sols et les roches et participe aux réactions chimiques.
Les gaz peuvent être bénéfiques, dans l'atmosphère ou dissous dans les liquides, mais également dangereux ou mortels. Les volcans exhalent souvent des vapeurs sulfureuses très toxiques (on y récolte parfois dangereusement le soufre pur). En 1986, le lac du volcan Nyos (Cameroun, Afrique) a tué 1800 habitants d'un village en exhalant une bouffée de gaz carbonique qui, dévalant les pentes, a remplacé l'air respiré. Le lac du volcan Kivu, à proximité du Nyiragongo, volcan actif, conserverait quant à lui 65 milliards de mètres cubes de méthane.
Lors d'un incendie, ce sont les gaz qui tuent et qui facilitent la propagation en sautant parfois d'un coup plusieurs centaines de mètres ou plusieurs étages.


Les gaz, dont l'air que nous respirons, sert de support pour la transmission des vibrations, audibles, perceptibles (parties du corps). Dans le vide d'air, aucun bruit (c'est le principe des double vitrages).

(*) Une analyse récente, recherchant les micro articules a permis de déceler la présence de poils d'animaux et de peau humaine dans l'air. Il doit y avoir toutes les substances de la planète.

Le monde minéral. Il bouge, se transforme, produit des corps sous l'effet de la chimie, des pressions et/ou de la température produites par les mouvement des éléments en fusion, de leur remontée vers la surface sous pression, ou bien encore par le mouvements de ces plaques de croûte errestre qui flottent et frottent en se déplacent lentement. Ce micaschiste, dont on aime regarder les particules réfléchissantes comme de petits éclats de verre, provient de l'une de ces transformations (subduction) sur des sédiments argileux et gréseux.

Tous les métaux et en règle générale les minerais proviennent des couches profondes, après soulèvement des fonds. Les volcans si destructeurs couvrent de lave et de cendres fertiles les lieux environnants. Il y a les roches radioactives, les cristallines (dont le silicium de notre électronique). Les huiles lourdes, les gaz (carburants) sont dit-on produits par des forêts fossiles enterrées qui se sont décomposées sous l'effet supposé d'énormes pressions mais aussi des bactéries et divers microbes).

Les oligo-éléments dont nous parlons tant sont essentiellement des métaux, en proportion très très faible dans notre corps (oligo, racine grecque signifiant peu nombreux) et cependant si nécessaires. Une quantité de fer à peine inférieure ou supérieure aux trois grammes que nous possédons peut occasionner d'importants troubles de la santé. Que dire aussi de l'iode qui, avec ses 0,03 grammes (toujours pour 70 kg), provoque l'augmentation de taille de la glande thyroïde en cas de carence (goitre). Nous avons donc à voir avec le monde minéral plus qu'il n'y paraît. voir "
composition du corps humain".

La vie du monde minéral :  partout le minéral joue un rôle primordial, mais ce n'est pas du vivant, tout au moins selon notre vision et à notre échelle. Mais c'est la vie tout de même car il a permis au monde végétal de se développer, ce qui n'est pas rien, avec le concours des mondes liquides, gazeux et rayonnants. Ses éléments n'en sont pas moins vitaux, dont les oligo-éléments et bien d'autres, qui ont été dissous dans l'eau de mer dont nous avons gardé la composition originelle saline (en %, voir densité) et que les plantes puisent dans le sol ou fabriquent. Ils se complètent et s'associent sans doute. Tout de tient.
Une plante ou un arbuste en pot ne poussent et se maintiennent qu'avec des soins intensifs  ; encore connaîtront-ils un développement restreint. En pleine terre, même de qualité médiocre, leur développement sera surprenant. Il est vrai que le volume de terre disponible y est très supérieur et que les racines peuvent s'y étendre. Mais il y a des limites et après quelques mois ou quelques années, tout ne devrait-il pas être épuisé près des racines ? et bien non, signe qu'il y a une vie, une circulation souterraine, un renouvellement permanent. Il s'y ajoute une certaine protection, par exemple contre les variations importantes de température ou contre la sècheresse. La flore microbienne y est aussi très active et l'on ne sait pas ce qui s'y passe réellement (bienfaits, soins, attaques).

Certaines expériences laissent présager quelque chose d'insolite: en mélangeant des grains différentes tailles, mais de densités toutes égales, on a constaté qu'avec le temps, des regroupements par couches s'effectuaient, comme si il y avait une reconnaissance des grains entre eux ou une affinité:  par exemple, les gros grains ensemble. Il y avait aussi des couleurs mais je n'ai hélas pas retrouvé l'article de presse. Par contre, je viens de faire le rapprochement, sans en être certain, avec une observation que j'ai faite à la plage en cherchant du sable (au bord de l'eau et dans l'eau) : il y a des bandes de sable fin alternant avec d'autres ou il est plus gros, puis moyen etc. C'est parfois très net. Mon épouse confirme après avoir été consultée sur le sujet.

Le monde minéral contient les minéraux et des minerais, grands fournisseurs pour le bâtiment, la décoration, les bijoux, la technologie. Pour quelques grammes d'or ou autre métal précieux, l'humain ravage des montagnes et même le fond de la mer (par aspiration des sédiments).

Le monde minéral provient pour partie du monde animal et bien plus que l'on ne peut l'imaginer donc du vivant : en effet, le calcaire est présent dans la plupart des montagnes jeunes (Alpes, Pyrénées, Jura) et il provient uniquement des animaux, en majorité marins, de l'époque du crétacé, qui a produit entre autre les fameux silex, si utiles aux hommes préhistoriques (après le "crétacé", voir aussi "architecture 21", Normandie, bas de page). Les roches "véritablement minérales" provenant des profondeurs de la terre sont principalement le granite et le basalte et des dérivés (gabbro..); le célèbre granite rose du nord de la Bretagne se retrouve .. en Corse, aux Seychelles, dans les collines de la baie de Rio de Janeiro et ailleurs, avec ses belles rondeurs et ses empilages ; seules les couches qui ont été soulevées, puis usées le laissent apparaître sur terre.  Le basalte peut être expulsé par les volcans. Il forme parfois de gros cristaux très spectaculaires, comme la chaussée des géants en Irlande, sortes de tuyaux d'orgues gigantesques. Parmi les minéraux, ce sont les cristaux qui nous fascinent le plus, car on peine à expliquer pareils agencements, pareilles création qui ne peuvent être totalement le fait du hasard. L'homme pour l'instant ne sait en reproduire qu'une infime partie (pierres semi-précieuses artificielles, comme le zircon pour le diamant, l'émeraude (sans ses craquelures internes) etc.


Le monde "vivant", végétal, animal.

Rappel des premières définitions de la vie (voir au début), dont ses caractéristiques selon un auteur : la première est l'irritabilité (sensibilité et réaction au milieu extérieur (lumière, son, odeur, chaleur, rayonnement..) ; la seconde est lanutrition (l'être vivant prélève la matière dont il a besoin dans le milieu extérieur ; la troisième est la respiration (besoin d'oxygène pour les animaux, de gaz carbonique pour les plantes ou d'autres éléments.  Le feu représentant selon ces définitions, une forme de vie ; qui du reste nous fascine
Les animaux à sang chaud présente-t-ils cette forme de combustion ? certainement puisqu'ils consomment aussi de l'oxygène et produisent de la chaleur pour maintenir leurs 37 ou 40 degrés (des mammifères ont plus que l'homme, cheval, vache ..).  Il y aurait même des cas d'emballement, le système régulateur étant défaillant, la personne mourant par surchauffe ou même selon des témoignage (..), quasiment carbonisée. Je n'ai aucune certitude sur ce fait, mais nous savons tous que la fièvre non maîtrisée peut tuer au-delà des 42/43 degrés.

On ne connaîtrait que 5 pour 1000 des animaux sur terre (les ignorés comptant essentiellement parmi les minuscules et microscopiques). "Un mètre carré de forêt humide (primaire tropicale), contient plus d'espèces que l'ensemble des forêts de de France". Citation d'un scientifique, destinée à nous faire comprendre la vie et ce que nous détruisons.

Le microscopique dirige tout.  Il n'est pas facile d'admettre que nous sommes composés d'éléments minuscules, molécules, cellules.. qui peuvent être considérées comme des colonies ayant grossi peu à peu par intérêt collectif ; ainsi, nos nerfs seraient des chaînes d'amibes, et le reste est à cette image (*). On estime que nos seules connexions nerveuses sont aussi nombreuses que toutes les étoiles de notre galaxie (200 milliards). Elles ne sont d'ailleurs pas achevées à la naissance et il faut à l'enfant attendre ses 10 ans pour que sa vue latérale soit totale. Au début, il ne voit que devant lui et ne peut donc pas chercher ni trouver facilement, ce que ne savent pas ses parents.
(*) A l'appui de cette affirmation, on peut vérifier qu'aucune espèce de taille conséquente n'est jamais apparue en un laps de temps très court et que les espèces dites nouvelles soit étaient ignorées jusqu'alors, soit sont minuscules. Si minuscules qu'on ignore probablement, en dehors des microbes et autres virus, qu'elles existent et seront peut-être un jour une nouvelle plante ou sans doute plus difficilement, un nouvel animal. Personne ne sait qui règnera sur cette terre dans quelques millions d'années.

Inévitablement, la question de l'intelligence se pose: ce n'est pas le cerveau, né tout seul, qui constituerait ensuite l'individu.  D'abord parce que très peu d'êtres vivant en ont un, du moins tel que nous l'imaginons ! ensuite parce qu'il n'est qu'une sorte de centrale coordonnant l'ensemble de la construction sans en être le concepteur, presqu'à l'image de nos institutions, lesquelles ne maîtrisent pas nécessairement tout, et naissent de la société elle-même. Les « minuscules » qui bâtissent la vie n'en savent pas plus que nous.   suite colonne droite

De cellules souches en cellules spécialisées, il bâtissent tout en même temps, selon leurs plans.
Nous savons que le cerveau est composé de trois couches, appelées ainsi improprement afin de définir le sens de progression de l'action ou de la pensée; la première est le cerveau reptilien, le plus primitif de notre évolution, celui qui nous guide la plupart du temps, contrairement à ce que l'on croit, royaume des sensations, instincts, alertes, musique, arts.. tout le le virtuel  un virtuel finaud capable de faire justifier ses impressions par la partie « logique et raisonnée » de notre cerveau !!
Physiquement, le cerveau se compose de deux hémisphères dont les actions sont croisées (l'hémisphère droit actionne le demi-homme gauche). L'un d'eux est prépondérant pour le langage, la vue, la pensée, l'action (le cognitif, connaissance). Chaque hémisphère comprend c lobes spécialisés, mais là n'est pas le sujet.

L'inné, qui fait battre des ailes à un oisillon pour prendre son premier vol, n'a pas transmis chez l'humain le savoir compter ou lire, pas même se tenir debout !, mais il le dirige malgré lui, avec tout l'acquis de ses vies antérieures, jusqu'à la plus primitive. 
Les générations ; un colibacille (cellule) se divise en deux colibacilles chaque demi-heure ; à titre indicatif, les cellules de la muqueuse nasale auraient une vie d'une semaine environ. Les générations se succèdent à une cadence qui varie très fortement selon les êtres vivants considérés. De la tortue à l'éphémère, jusqu'au au virus/microbe, l'échelle des temps change tout : pendant une vie d'humain, des milliers ou millions de générations de nos "minuscules" (voir plus haut), se sont succédées. Qu'elles en sont les conséquences ? ils ont eu le temps de se modifier "en se passant les trouvailles" sur cent, mille générations ou bien plus encore. C'est ainsi que les antibiotiques n'agissent plus sur des maladies oubliées mais qui sont revenues en force pendant seulement une ou deux génération d'humains !  Il y a des contextes dont nous ne nous libèreront jamais, tout comme le simple décalage horaire.



L'évolution La façon dont les êtres se créent et évoluent est aussi mystérieuse que la mort elle-même. Aucune théorie n'est satisfaisante et l'on revient actuellement sur toutes. Lamarck a eu son heure de gloire mais Darwin s'est imposé et il n'est pas bon de s'y opposer sans soulever un tollé d'indignation. Même si il a soigneusement évité de parler du mimétisme qui veut qu'un hippocampe ressemble à une branche feuillue d'algue ou une orchidée à une mante religieuse. Selon la dernière hypothèse, les virus pourraient être à l'origine de certaines modifications génétiques ; à la suite de quoi ?  maladie, hasard de leurs activités ?


Le cerveau ("Sciences Humaines" octobre 2010).
C'est 100 milliard de neurones, autant que d'étoiles dans la voie lactée. De toutes celles qui seront produites, presque la moitié disparaîtront à la naissance. Elles apparaissent 16 jours après la fécondation. L'embryon s'organise selon une ligne tête-queue - la notocorde, véritable coordonnateur - à partir de cellules souches indifférenciées qui formeront tout d'abord trois couches distinctes, système nerveux et peau, organes internes, os et muscles. Les cellules de transition vont mourir alors que les autres perdureront, parfois à vie comme celles du cerveau: ce point est important puisqu'il nous permet de nous souvenir des évènements. Au dernier stade, intervient la myélisation des nerfs (gaine), qui accélère la circulation de l'influx nerveux. Entre les 3me et 5me mois du fœtus, 200.000 neurones sont produites chaque minute. Chaque cellule nerveuse comporte entre 1000 et 10.000 synapses. La neurogénèse s'arrête pour l'essentiel, c'est à dire dans le cortex cérébral, à la naissance.

Chaque cellule souche expulsée de sa couche cellulaire se divise en cellules spécialisées (nerveuses ici) sauf la seconde produite qui demeure une cellule-souche et réintègre la couche cellulaire pour relancer un nouveau cycle. Le bon déroulement de ce processus demeure soumis aux aléas et variations du milieu extérieur, aussi bien sans doute que ceux de production. La mort cellulaire programmée se produit sous l'action de gènes destructeurs lors de la disparition d'étapes intermédiaires, comme par exemple lorsque les palmes entre les doigts et les orteils disparaissent. On se demande pourtant actuellement si, dans certains cas, il n'y a pas réfection (remplacement). L étape suivante sera l'établissement des connexions entre synapses, ce qui se produit dès le début pour ralentir fortement à la puberté, avec un pic entre la deuxième et troisième année de vie, soit une production de un million de connections à la seconde !   elle continue jusqu'à la vieillesse, faute de quoi on ne pourrait plus rien apprendre. Cela explique qu'après la puberté, il sera difficile d'apprendre une langue sans accent. Plus étonnant, des connexions inutiles se détruiront avec l'apprentissage.



Le monde végétal.
pores (stomates) d'une feuille de tabac Matière vivante (dite "organique" de par la présence d'organes fontionnels).  Les végétaux produisent toute la matière organique qui nourrit l'ensemble du monde vivant !  paradoxalement, ils en consomment la moitié par leur respiration, alors que les animaux n'en consomment que 3 %.
A elles seules, les forêts produisent un tiers de cette matière. Texte et photo d'après un ouvrage sur les agrandissements par MEB (microscope électronique à balayage "MEB").
L'arbre est l'être le plus impressionnant, par sa taille et par l'âge parfois atteint. On a fait remarquer qu'au sein de l'arbre réside l'arbre originel, qui se trouve être le plus vieux, puisqu'il grandit par rajout permanent de couches fines.

Les organes.
La feuille verte parait bien modeste, mais avec sa fameuse chlorophylle qui réagit au soleil, c'est une usine d'une incroyable complexité, jamais approchée par l'homme dans ses réalisations les plus complexes car elle fabrique des produits chimiques qui n'existent pas dans son milieu et réaliserait même le rêve de l'alchimiste, la transmutation atomique, en fabriquant du fer (totalement absent de la terre lors d'une expérience, peut-être contestée). A partir de quoi ? de l'eau, de l'air, du sol et de la lumière, qui lui fournit l'énergie, pour traiter l'indispensable gaz carbonique (CO2) contenu dans l'air. Par ses racines, elle absorbe l'azote, le phosphore et le potassium appelés NPK (phosphates, nitrates). La feuille pousse, fabrique son parfum, ses couleurs, ses formes, ses leurres (voir les orchidées). Les alchimistes voulaient surtout obtenir de l'or mais à défaut, ses propriétés pourraient être utilisées pour notre écosystème et servir l'écologie ; c'est en cours.

La feuille de tabac, un matelas de velours (le cuticule de la feuille), parsemé de bouches ouvertes, les pores grossis 570 fois. Ce sont les organes de respiration de la plante, car les plantes respirent - et transpirent - par leurs pores (stomates). Le jour, les plantes décomposent le gaz carbonique de l'air (CO2), rejettent l'oxygène (O) et conservent le carbone (C). L'utilisation de l'énergie lumineuse (photosynthèse, permet cela avec la participation de la chlorophylle (matière verte). C'est une usine ultra complexe dont nous n'avons pas la moindre idée. La nuit, la plante espire en absorbant l'oxygène de l'air et en rejetant du gaz carbonique (ce que nous faisons nuit et jour en respirant.

Les végétaux détiennent la quasi exclusivité de la production de médicaments. De grands groupes chimiques/pharmaceutiques essaient encore de nos jours (XXI me siècle), d'arracher les secrets de tribus "primitives" d'orient et d'ailleurs, à moindre frais ; fort heureusement, celles qui demeurent ont appris à négocier mais c'est un peu la lutte du pot de terre.. et on sait leur faire miroiter quelque avantage.

Animaux, puis très récemment en durée géologique, humains "sauvages", ont sélectionné les plantes pendant des millénaires, avec beaucoup de morts (on préfère maintenant torturer les animaux); ils ont apporté leur immense connaissance d'un domaine qui risque fort de disparaître (plantes, animaux "sauvages").  En 1534, l'équipage de l'explorateur Jacques Cartier fut sauvé du scorbut par une boisson à base d'extrait d'écorce de pin que buvaient les indigènes amérindiens.

l'écorce, la sève. ;  le rôle de l'écorce est peut-être plus complexe qu'il n'y paraît ; comme notre peau, elle assure protection et isolation ; la sève court principalement dessous et un arbre meurt si on lui enlève son écorce. Bien des maladies et insectes s'attaquent à la fraîche et accueillante écorce, en dessous, et tuent l'arbre. Une fois mort, c'est encore sous l'écorce que se nourriront d'abord vers et insectes. Bien des tribus dans le monde se régalent de certains de ces vers, comme les kanaks en Nouvelle Calédonie. Grâce à leur écorce, des arbres survivent aux incendies, c'est à dire qu'ils repoussent, dont le chêne liège et le niaouli (Nouvelle Calédonie). Le centre de vie n'est pas tué.
La sève est notre sang, mais comment monte-t-elle ?  par capillarité répondent certains, par aspiration répondent d'autres, car l'évaporation des feuilles crée un vide derrière qui aspire la sève. Rien de tout cela à mon avis, car après avoir coupé toutes les branches feuillues d'une plus grosse branche "mère", il n'est resté qu'un gros moignon de plus de deux mètres érigé vers le ciel, qui a coulé à grosses larmes pendant des semaines ! quelque chose poussait fort vers le haut et ça venait fatalement du tronc.

Les racines ; Elles peuvent atteindre des profondeurs insoupçonnables ; plus de 10 mètres pour la luzerne et la betterave ; trente mètre pour le chêne !  presque rien pour le pin qui s'étale au sol. Leur force tranquille est incroyable ; elles s'infiltrent dans les rochers pour s'y accrocher et prélever quelques substances. Les racines peuvent dissoudre la roche lentement, comme certains mollusques qui creusent leur trou dans un rocher. Elles peuvent former des tubercules, des réseaux inextricables d'où on ne les détruira jamais. Les rejets du bambou sont particulièrement impressionnants. Les racines, selon les scientifiques, ne puiseraient que peu d'éléments dans le sol, essentiellement des sels minéraux, qui sont cependant très importants pour les plantes (et nous). "Chez les arbres", les racines peuvent être associées à des champignons microscopiques qui les assistent dans leur tâche (à l'instar des associations animaux-bactéries, animaux-algues, algues-champignons etc). Elles sont aussi à l'occasion l'équivalent de feuilles, qui tombent (se détruisent) en l'hiver comme leurs homologues aériennes !


Le centre de vie; il n'est pas vraiment identifié, mais des sortes de filaments nerveux les parcourraient jusqu'aux racines. L'intelligence serait donc "répartie", sans cerveau. C'est commode. Cette explication signifierait - de mon point de vue - que les végétaux ne peuvent avoir conscience de l'intégrité de leur être, qu'ils n'ont pas conscience de leur entité physique, feuilles, branches, tronc, racines. Comment ont ils alors conscience de ne pas gêner leurs homologues de leurs branchages, d'émettre des odeurs et produits chimiques en cas "d'alerte au broutage", ou protéger quelques hôtes en échange d'autres service ?  On a dit aussi que ce centre "opérationnel" pouvait se situer au collet, dans cette partie renflée entre les racines et la tige/tronc. D'autres pensent encore qu'il n'y en a pas puisqu'une plante ou un arbre peuvent renaître à partir des racines, rameaux ou feuilles. Cependant, si ceux-ci peuvent s'envoyer des messages d'alerte, c'est qu'il existe bien une sorte de vie collective.

On constate qu'une fleur coupée s'épanouit ou qu'une tulipe provenant du fleuriste pousse encore de 5 cm dans le vase !  tout cela est bien mystérieux. Certaines espèces d'arbres iraient jusqu'à diffuser des particules destinées à faire pleuvoir., ce que proposent nos apprentis sorciers de savants, toujours prêts à nous couvrir de produits nocifs (la pluie se produit par condensation d'eau autour de particules en suspension, ce qui forme des gouttes qui grossissent). Comme tous les êtres vivants, la plante ne veut pas mourir. Attendez donc suffisamment avant de déclarer une plante morte, car il y a des surprises; la repousse du pied est possible après plusieurs mois. Surveillez à la loupe le petit point vert qui peut s'éterniser et grossir un jour. Il y a même des bâtons qui repoussent quand on les plante. Et des arbres qui se remettent à fleurs ou produire des fruits après 15 ou 20 ans d'abstinence.
La repousse : la plante ou l'arbre coupés repoussent en respectant leur code génétique propre (forme des branches et des feuilles, écorce, silhouette, taille, sécrétions etc. mais avec de nouveaux rameaux qui diffèrent des précédents.

Le champignon; on ne sait vraiment pas grand chose de cet être qui n'est pas un végétal et pourrait s'apparenter à un animal ; le champignon émet des nuages de spores pour se reproduire, mais on ne sait toujours pas planter "une graine" de champignon, mis à part quelque escroc qui prétend en vendre. On sait par contre dans quelques cas préparer un milieu favorable et "faire de l'élevage" (champignonnières de Paris et d'ailleurs). Les très fins "cordons" qui courent sous terre sont tout aussi mystérieux.

Les champignons ont tué et tueront toujours les imprudents. Le tristement célèbre "rond des sorcières" a des effets particulièrement horribles (pourrissement des membres, je crois), d'où le nom donné au Moyen Age. Les champignons sont aussi des "minuscules" lorsqu'ils se développent sous la forme de moisissures.  Ces moisissures peuvent être aussi dangereuses (rarement avec les fromages), et il vaut mieux s'en méfier. Elles peuvent provoques des maladies d'ongles, de doigts de pieds (pied d'athlète) etc. Elles sont aussi utiles (fromages). Ils ont surtout servi à créer les miraculeux antibiotiques (dont la pénicilline), qui ont fait faire le bond le plus spectaculaire à la médecine, sauvant de l'infection des millions d'êtres.


Le lichen est l'association d'une algue et d'un champignon. A bout de forces, des gens en ont raclé pour se nourrir.


La plante et le mouvement; les sens. On sait que les fleurs se referment le soir pour se rouvrir au jour ; dorment-elles, rêvent-t-elles ? non répond l'humain, la plante n'a pas de système nerveux, ne sent rien, ne pense pas. Pourtant beaucoup vous diront qu'il faut les aimer, leur parler. Elles bougent, car les caméras "à prise très lente" montrent bien, en projection accélérée, leurs balancements, leurs hésitations au cours de leur développement sans doute pour s'adapter à l'environnement proche.

Collé-serré ; les enroulements hésitants du liseron autour d'un support, comme si il cherchait et tâtait, est particulièrement spectaculaire ; au ralenti, le liseron fait exactement comme un serpent qui s'enroule autour d'une proie. J'en ai vus, enroulés serré sur chacun des fils verticaux d'une clôture, si parfaitement collés et enroulés qu'on aurait juré de loin voir des fils de fer torsadés !  si le liseron ne sens rien, comment chaque individu peut-t-il se réserver un fil de fer et s'y s'enrouler ainsi aussi parfaitement ?  ça ne gêne personne ? écoutez la suite :
Elles ne sentent rien ? n'ont pas de muscles ? alors pourquoi et comment la sensitive (plante en fleur, milieu de page), replie-t-elle immédiatement ses feuilles dès qu'on l'effleure ?

La communication, les défenses, l'entraide loin d'être inertes comme on l'imaginait, les végétaux réagissent avec des moyens qui peuvent être redoutables : Le monde végétal pratique la chimie de très haut niveau ; senteurs, mais aussi émissions de signaux ou poisons sont monnaie courante. Il y des arbres sous lesquels mieux vaut ne pas s'endormir. D'autres se protègent des animaux avec d'effrayantes épines de 10 cm, y compris autour du tronc. Un animal blessé par une épine, surtout au pied ou pire dans la bouche, est bien souvent condamné. 
De drôles de plantes.  On ne connaît rien ou presque de la vie des végétaux parce qu'elle nous échappe et qu'on la sous-estime depuis toujours. Il y a des végétaux qui n'en sont pas (les champignons). Sans végétaux, la vie terrestre existerait-elle ?
Tous les animaux font appel au monde végétal pour se nourrir, se purger, se soigner, se griser, s'abriter. Il y a un cas d'habitués sous l'emprise de l'alcool, avec 1,8 grammes en permanence, qui ne paraîssent aucunement troublés .. On n'appréhende que très difficilement ces - incroyables - interactions de "l'ensemble nature "végétaux, animaux, atmosphère, liquides..

Des plantes dites "carnivores" se nourrissent d'insectes en les piégeant avec un rebord de fleur glissant ou en repliant deux pétales bordés d'aiguilles. Si elles ne se referment pas comme une tapette de souris, en les touchant, on les voit se refermer avec une prompte tranquillité .. Un suc digestif fait le reste, comme dans notre estomac. Il y a bien d'autres "exceptions" que nous n'avons jamais observées et que nous ignorerons probablement toujours, autant qu'elles nous ignorent.
- Des plantes, généralement parasites, peuvent ne pas avoir la capacité de se nourrir de manière indépendante en puisant dans le sol et en pratiquant l'alchimie de la photosynthèse. Ces plantes sont donc vouées à s'associer à une autre plante, soit en "s'emparant" d'elle jusqu'à la tuer, soit en s'y mêlant pour vivre ensemble. Le banian est une plante parasite qui poussent en retombant au sol à partir d'un autre arbre, et y crée tout un réseau de racines, les lianes se nourrissent sur les arbres "capturés" ; en moins exotique, citons le gui. Une algue microscopique vit à l'intérieur des coraux madrépores. Le madrépore utilise la photosynthèse de l'algue, celle-ci y trouvant sa contrepartie.


L'histoire des acacias tueurs

Chèvres ou antilopes ? il y aurait plusieurs versions, voici celle des chèvres et des acacias , reprise sur ARTE (6 06 2004), mais avec des sortes d'antilopes. La recherche des savants a succédé aux découvertes faites tout d'abord par les fermiers. ARTE (en substance) : " Un nombre important de ces antilopes ont été enfermées dans de vastes propriétés africaines. Dans le monde "sauvage", il faut 100 hectares pour quatre bêtes ; en enclos, même très vaste, les acacias étaient trop broutés et se sont révoltés en quadruplant le taux de tanin qu'ils produisent normalement, tuant de très nombreuses bêtes. Les essais montrent que l'arbre peut accroître sa production de tanin en quelques heures seulement ; soit la bête part vers un autre si elle le sent, soit l'arbre la tue à petit feu en l'empoisonnant. Mieux encore, l'arbre communique avec d'autres arbres qui, sans avoir été broutés, préparent la même défense. D'autre part, les acacias jeunes ont considérablement plus d'aiguilles que les plus anciens car ils sont plus vulnérable ; les acacias moins broutés ont moins d'aiguilles ; il y a corrélation.

Cet acacias siffleur abrite des fourmis afin qu'elles le débarrasse de certains parasites (il n'est pas le seul à payer des gardes du corps). Il leur offre des épines creuses dans lesquelles elles pourront s'abriter et leur fournit, dans de petites capsules, le nectar dont elle sont friandes. En échange, les fourmis attaquent tout importun. L'affaire se complique au moment de la floraison, car il faut empêcher les fourmis d'aller se servir dans les fleurs ; l'arbre émet alors autour des fleurs des répulsifs qui tiennent les fourmis à l'écart !! 

Et l'on reparle des animaux brouteurs d'épines. Si les les grands herbivores ne broutent plus les épines (antilopes, girafes, éléphants..), l'arbre réduit sa production de nectar et d'épines et ce qui doit se produire arrive, les fourmis quittent l'arbre, réduisent leur taille ou sont remplacées par d'autres qui le grignotent ! d'autre espèces s'installent et l'arbre qui ne peut plus se défendre souffre, est attaqué par des larves au niveau des racines etc.. Pour partie selon "Le Monde 2", janvier 2008.
- New York Times - Le Monde, juillet 2008 : la "beach weed" or "sea rocket" est capable de reconnaître par leur peau, les plantes "qui sont de bon voisinage", et celles qui n'y sont pas. Qu'en pense ces dernières ?  sans doute faudra-t-il attendre encore un peu pour le savoir !  elles reçoivent pourtant un traitement de faveur car leur nouvelle voisine restreindra le développement de ses racines, contrairement à ce qu'elle aurait fait pour d'autres voisinages "inutiles" détectés autour d'elles, absorbant alors sans gêne une bonne part de leur nourriture.

- La "Dodder" pallie sa photosynthèse déficiente en recherchant d'autres plantes voisines susceptibles de lui convenir. Pour cela, elle "sent" autour d'elle en projetant sa jeune pousse de manière circulaire. Cette "tige précurseur" détecte les effluves d'une plante voisine "convenable", sans avoir à la toucher, puis s'élance vers elle.
Le chêne vert étend ses branches jusqu'à un mètre des branches de son voisin de la même espèce et monte en hauteur pour ne pas s'étendre au-delà. Pour une espèce différente, il ne se gêne aucunement !

L'entraide d'un milieu "sauvage", naturellement et nécessairement varié, est généralisée et extrêmement complexe. A l'université de Neuchâtel, on vient de détecter le "SOS" du maïs. Celui-ci émet un signal chimique sous terre lorsqu'il est attaqué par des larves. Arrivent alors des nématodes, sorte de petits vers alléchés par la perspective d'un bon repas, qui le débarrassent ainsi de l'ennemi. Sciences et Avenir, sept. 05. Une plante comestible de nos jardins en fait autant. Quand au radis, il prévoit des feuilles en grand nombre pour tenir compte de celles qui seront dévorées. Si elles ne le sont pas, il se trouve devant un problème existentiel, gêné par cet excédent à entretenir !


Notre maïs est attaqué par des vers; mais il y a une guêpe minuscule (1 mm) dite "Californienne", qui pond ses œufs dans le vers (il en mourra plus tard bien sûr). Comment fait le maïs pour appeler les guêpes à l'aide  ?   réponse : en émettant un odeur "intéressante", qui va les guider jusqu'à la cible. " fin de  citation ARTE. Cette guêpe est aussi importée à Tahiti pour lutter contre les mouches "pisseuses" (voir Risques et dangers).




Le monde animal.

Animal, de "animalis", animé. Pour beaucoup de gens, les insectes ne sont pas perçus comme des animaux ; ce sont des insectes !  que penser alors des insectes, crustacés (du krill) et autres qui sont pratiquement invisibles ; et les microscopiques, les microbes, les.. stop !

Il y a ceux qui mangent des végétaux et ceux qui mangent ceux qui ont mangé des végétaux. L'aliment devenant de plus en plus concentré, il en faut de moindre quantités et l'on dispose de temps libre (un herbivore doit brouter presque à longueur de journée (un éléphant consomme 300 à 500 kilos de feuillage par jour pour nourrir ses 4,5 tonnes). L'élevage est le fait d'animaux autres que l'humain, comme les fourmis qui élèvent des pucerons. L'humain a rationalisé agriculture et élevage, puis a produit des machines qui ont multiplié la force musculaire.
Tout ce monde fait appel aux plantes pour se purger, se soigner, se griser. Les végétaux détiennent pratiquement l'exclusivité de l'origine des médicaments. (voir ci-dessus, monde végétal). Les animaux ne se déplacent pas toujours : les coraux, les anémones, les éponges, des coquillages restent bien ancrés.

La patte, le pied. Les animaux qui n'ont pas de pattes ou de pieds ont généralement des "podes", comme notre gastropode bien aimé, l'escargot. Ils peuvent être fixés au rocher par des podes ventouse. Le pied permet la marche, mais aussi l'accrochage à une surface, l'accroupissement, la prise au sol et la détente fulgurante, à beaucoup d'animaux de se déplacer; il joue chez l'humain un rôle inattendu, démontrant qu'un organe n'est jamais aussi simple qu'on le croit. Par la plante des pieds et son réseau sanguin, le pied participe à la circulation du sang: il agit comme une pompe lorsqu'on marche et aide à remontée du sang dans le corps (les veines et artères, munies de valves - valvules - participent aussi à cet effort. Notre activité physique réduite, comparée aux longues journées de marche ou de travaux de force de nos ancêtres, peut être la cause de bien des ennuis. Les exercices portant sur la colonne verticale vont jusqu'au pied, que l'on tire vers soi par la pointe.

La patte, le pied sont sensibles aux caractéristiques du sol (fermeté, irrégularité, humidité..) ; ils ressentent également les vibrations, susceptibles d'annoncer l'approche d'une bête, le passage d'un troupeau, la chute d'un corps lourd. Les vibrations du tremblement de terre, précurseur du désastreux raz de marée en Inde du sud et Sumatra (janvier 2004), avaient été perçues par les animaux (les éléphants et sans doute d'autres animaux libres, qui avaient fuit). Ne voit-on pas dans les dessins humoristiques, les indiens l'oreille collée au sol pour déterminer la présence d'un cheval et sa direction ?
La peau.  Son rôle est plus complexe qu'il n'y paraît; elle assure protection, isolation, régulation de température, échanges avec le milieu extérieur, mais aussi sensations, contact, détection et alarme. Elle peut également absorber des produits. L'extrémité du doigt (comme le bout de la langue) détecte des surépaisseurs de quelques millièmes de millimètres. Touchée par quelque fraîcheur, elle fait frissonner le corps entier. Effleurée par quelque doigt aimé, elle plonge tout le corps et l'âme dans un état d'intense bonheur et d'attente.
"Interdit de toucher" quel terrible écriteau n'est-ce pas ? nous avons un besoin viscéral de toucher pour juger, apprécier, décider. C'est à la fois un impératif mais aussi un vrai plaisir. Même le pied aime le contact avec le sol.

La bouche, la patte, la main et l'intelligence (aptitude) 
La fonction de la bouche est de se nourrir, également de respirer, avec son compère le nez. C'est aussi une troisième, ou Xme patte, et un étau extrêmement puissant. Elle permet en effet de saisir les proies, de maintenir un objet souvent bien mieux que ne peut le faire la patte. L'humain l'utilise couramment pour ces usages, soit que ses deux mains soient déjà prises, soit que les trois soient nécessaires. .
Avec sa patte, un animal peut creuser ou attraper ses proies, maintenir un objet pour le mâcher, ou même lancer un morceau de bois (singes), de cogner une noix sur une pierre, jouer (joue-t-il vraiment ?) mais aussi d'éduquer ses petits (petites tapes).

Chez l'humain et les singes, la main possède un doigt opposable aux autres, le pouce, ce qui donne une plus grande habileté. La main a permis au cerveau de se développer par action réciproque (interaction) et aucun animal n'a atteint ce niveau, bien qu'il sache utiliser des outils (bâtons, pierres). On a ainsi vu une loutre se mettre sur le dos dans l'eau et casser une coquille sur son ventre à l'aide d'une pierre posée dessus. Ceux qui savent casser une coquille en la laissant tomber de haut ne sont pas si rares, ni ceux qui savent la briser avec la pierre.
Les animaux ne penseraient pas, n'auraient pas de mémoire, ni intelligence ? EXCEPTE L'HUMAIN, qui peine à se reconnaître comme faisant partie de la famille..
La contradiction est apportée chaque jour et partout car si les animaux ne pensaient pas, nous ne penserions pas non plus car nous en somme en lignée directe, sur une branche si je puis dire. Et ceux qui ne pensent pas vont en tomber ! de haut. L'idée commune (..) qu'il existe des animaux primaires et des animaux supérieurs est aujourd'hui rejetée par la majorité des biologistes ? Chaque espèce est adaptée à son environnement et c'est son mode de vie qui décide des moyens dont elle a besoin. Le poulpe peut ouvrir un bocal en verre transparent contenant des crabes. Il parviennent rapidement à retirer le couvercle en plastique et le font encore plus vite s'ils ont vu un autre le faire.



Le cerveau et l'intelligence.

Une variété de corneilles de Nouvelle Calédonie a été observée pour son aptitude à utiliser un outil. C'est fou ce que cette corneille peut faire avec son bec. Christian Rutz, biologiste à l'université d'Oxford, Angleterre, lui a donc placé sur la queue une caméra de 14 grammes, avec télétransmission, visant entre les pattes. Il a pu ainsi observer que ces animaux façonnaient "des outils", en l'occurrence une tige à partir d'une 'herbe sèche (paille) ou encore utilisaient un bâtonnet pour mieux fouiller le sol à la recherche d'insectes. En laboratoire, on lui a posé quelques problèmes ardus, dont celui d'extraire avec une tige, une graine placée dans un tube. Un tube malignement troué par l'expérimentateur, pour que la graine tombe. Eh bien dame corneille parvient à coincer la graine avec la tige contre la paroi latérale du tube afin de franchir le trou ! le tout en pratiquant des mouvements d'avant en arrière de sorte que la graine vienne vers elle. Elle ne la pousse pas pour la faire tomber à l'autre extrémité, car un autre oiseau pourrait la manger à sa place.
Quand au singe, dont on découvre les immenses talents, on l'a vu démonter les brides de fixation d'un tube contenant de la nourriture, en les dévissant à l'aide d'un tournevis ! voir à la suite une expérience japonaise ahurissante.. L'investigation n'a été aisée en raison de la méfiance et de la discrétion de l'oiseau.

Expérimentation extrêmement troublante d'un physicien japonais.  Un jeune singe a été entraîné à reconnaître les chiffres jusqu'à 10. On lui affiche alors à l'écran d'ordinateur les 10 chiffres dans le désordre, selon des emplacements dispersés irrégulièrement. 0,7 seconde après, ils sont remplacés par des carrés blancs. Le singe met alors sa main successivement sur les carrés blancs, en retrouvant l'ordre des dix chiffres !  Les humains participant à l'expérience réussissent, mais bien plus lentement. On recommence en limitant l'affichage des chiffres à 2/10e de seconde : le singe pointe les carrés à toute allure, sans erreur ; les humains n'ont pas retenu les emplacements !!  
Ce que j'ai vu ce 5 décembre 2007 à la télé était sidérant. Dans le cadre d'autre expériences, des singes ont appris des mots et même une esquisse de socialisation de l'homme. Replacés dans leur milieu naturel, ils les ont agit de même, en faisant profiter leurs progéniture et leur groupe. Certains d'entre eux les ont repris partiellement à leur compte, mais ces nouvelles manières ne devraient pas être perpétués par les générations suivantes.

Seul bémol, il est triste de voir que, faute de pouvoir vivre dans une nature qui leur a été supprimée, ces animaux savants - ou de laboratoire - n'aient pour seul choix que celui d'être manipulés par l'humain.
Leur avenir, est l'esclavage et on les utilise pour servir des handicapés. Un jour ils seront enchaînés pour de sales besognes, à la chaîne de montage ou au tri d'ordures, à la place de l'homme.
Des dauphins on sauté avec leurs mines contre la coque de bateaux, les chiens reniflent la drogue et les produits chimiques, les abeilles "en boite" sentent les explosifs, les souris superman serviront bien à quelque chose. Ce n'est que le début..



Pour changer de l'intelligence ou la mémoire des dauphins, loups, baleines, primates ou autres cochons (parmi les plus intelligents, ne vous en déplaise), les araignées cracheuses et les sauteuses des Philippines se chassent mutuellement à grands renforts de feintes pour éviter ou atteindre l'ennemi, utilisant les faiblesse de l'adversaire qu'elle connaissent parfaitement. "La recherche", novembre 2007. Le corbeau (corneille) est l'oiseau le plus intelligent. Il peut utiliser des outils qu'il façonne (paille, brindille) pour fouiller le sol à la recherche d'insectes).
Le cerveau d'une fourmi n'est pas gros; on dit même qu'il est collectif. Le test suivant a été effectué : une brindille a été enfoncée dans un pot de miel, au travers d'un couvercle. Notre fourmi, très intéressée, a compris que la brindille devait lui permettre de remonter le miel. Elle a donc essayé, montée sur le couvercle, de tirer dessus avec des pattes et a réussi à le remonter un peu. Mais dès qu'elle la relâchait, la brindille retombait. Le problème semblait insoluble mais elle ne se découragea pas. Au troisième jour, elle a fait exactement ce que nous aurions fait ! après avoir tiré sur la tige, elle la bloquait avec ses autre pattes et son corps, puis recommençait. Elle a eu son miel.
Quand aux invisibles, vus plus haut, ils font des miracles, se nourrissent, se dissimulent en changeant d'aspect pour ne pas être reconnus, se transportent, retrouvent leur chemin, changent d'hôte et apprennent à les trouver de manière complexe, mettent du temps mais déjouent les armes qu'on leur oppose. Les antibiotiques perdent de leur efficacité et la tuberculose revient, plus dure, ainsi que de vieux fléaux que l'on croyait éradiqués. De fait, il faut bien s'en convaincre, il n'y a pas de vie sans intelligence. La définir est impossible.
Un cerveau tout seul ne saurait rien faire ni rien résoudre car lorsqu'il réfléchit, il doit obligatoirement s'appuyer sur des informations, des données qui correspondent à un monde physique, nien réel. Pourrait-on en alimenter un cerveau assisté de bras mécaniques qui battrait les meilleurs aux échecs, que nous n'aurions créé qu'un robot intelligent.. pour les échecs et peut-être pour d'autres fonctions, mais totalement ne serait-ce que par le dessin ou l'écriture, et même si il est imaginaire (pendant le sommeil, par visualisation interne), il provient du réel.
Avant la compétition, un sportif reproduit dans sa tête tous les mouvements qu'il va réaliser, ce qui est absolument fantastique, son cerveau étant alors puissamment aidé par le corps tout entier qui crée les mouvements de lui-même; on peut ne pas y croire et tout attribuer au cerveau. Cela est aussi vrai chez les êtres les plus petits, les microscopiques, les simples cellules qui se meuvent, se nourrissent, se reproduisent avec toute la complexité que l'on sait ! or, que je sache, elles ne sont pas réputées pour la puissance de leur cerveau !  bien entendu, ces arguments sont balayés d'un geste par ceux qui savent tout, sauf qu'ils sont idiots. Si ce n'est pas le cerveau, c'est qu'il y a quelque chose d'autre qui fait que toutes les composantes d'un corps fonctionnent en communauté et comme un seul être. Le chat qui retombe sur ses pattes contorsionne son corps pour modifier son centre de gravité et tourner; son cerveau ne coordonne rien, c'est instinct de son corps tout entier. L'oiseau qui plonge et attrape le poisson alors que ce dernier n'est pas là où il le voit voirphysique 2,  et fait la correction nécessaire, a simplement acquis une connaissance, que son cerveau a enregistré. L'homme ne sait pas le faire et fait appel aux mathématiques pour cela ! (voir physique, expérience du bâton brisé). Le poisson qui saute en l'air et attrape l'insecte a la même correction à faire ! cependant, comme les goélands, beaucoup paraissent se laisser tomber à la verticale ! et d'aasez haut ce qui est tout aussi troublant.


Le cerveau intervient dans la mémorisation des enchaînements, qui seront réalisés dans toute la complexité des composantes de vitesse et d'équilibre dynamique produites par le corps tout entier. La vie fait de la simulation virtuelle depuis toujours, laquelle n'est pas le fait exclusif du cerveau de l'homme. Se projeter dans une réalité de synthèse en plein état d'éveil, c'est une situation comparable au rêve; le processus ne se distingue que par le mode de déclanchement. Nous nous y projetons ainsi tous fréquemment, de l'athlète à l'écrivain.

Le génie de l'homme, qui ne prolonge toutefois que celui de ses ancêtres, s'appuie sur l'état de la technique et l'état mental de la société ou de ses attentes. Tout un monde nous échappe faute de pouvoir le percevoir ! dont rayonnements, magnétisme, autres flux qui pourraient expliquer des transmission de pensées prouvées, des sentiments, impressions. On a toujours crié à la sorcellerie quand on ne comprend pas ce qui se passe.
Interviennent également la différenciation sexuelle (les inventions et la recherche sont en effet dominés par le mâle), ce qui élimine ipso facto tout un pan des orientations possibles.
Le génie de l'humain dépend de l'état mental de la sociétés ou de ses attentes car "on a tort d'avoir raison trop" a dit le Général De Gaulle. On peut donc créer artificiellement un besoin lorsque l'état de la technique le permet (le baladeur de Mr Morito), mais on ne peut pas forcer les peuples à accepter quelque chose qu'ils ne veulent pas. On pourrait citer Galilée, bien connu, mais Champollion, en découvrant l'équivalence de l'écriture symbolique égyptienne, a fait reculer l'apparition de l'homme sur terre bien en deçà de ce que la religion imposait (moins cinq mille ans avant J.C.) ; il eut la grande sagesse de ne pas heurter l'église. Bon nombre d'inventions se sont produites en même temps, en des lieux différents, simplement parce que l'idée était dans l'air, le moment opportun, les moyens présents, le besoin naissant..    De bonnes bonnes prothèses médicales n'ont été posées que lorsque la technologie et un savoir faire médical complexe l'ont permis ; nous n'en sommes qu'au tout début, plus tard on jugera notre chirurgie comme nous jugeons celle des égyptiens sous Ramsès II.

L'état de la technique limite nos ambitions : on peut rêver à la téléportation, devenir invisibles ou traverser les murs, mais seuls les magiciens, en disparaissant pour apparaître soudainement ailleurs, savent le faire. On peut remarquer également que résoudre les contraintes et tracas domestiques ou sociétaux ne soulève pas l'enthousiasme, ni les moyens, que l'on réserve aux projets scientifiques mirobolants. Il y a aussi sélectivité. La plus belle invention - sur ce thème - est sans doute la machine à laver le linge, puis le réfrigérateur, invention de bricoleurs et considérées comme mineures. Ce n'est pas le point de vue des femmes. On peut donc aller dans la lune, s'envoyer des films, se voir à distance, mais on ne sait toujours pas faire mettre le couvert ou faire préparer un bon repas et débarrasser la table. Sans doute faudra-t-il attendre des robots humanoïdes dont la mise au point se révèle bien plus difficile que d'explorer Mars. Car outre le naturel des mouvements, leurs souplesse et leur contrôle (viser une cible, accélérer, puis ralentir pour l'atteindre comme nous le faisons instinctivement), c'est l'intelligence artificielle qui est actuellement tristement déficiente (reconnaissance et compréhension de l'action, choix et accomplissement dans le respect d'une douceur, voire d'une politesse ou d'une éthique si ce n'est d'une morale.
Il nous est impossible d'imaginer ce que l'avenir nous apportera, Celui qui taillait des silex aurait pu imaginer une sorte de chaise à porteur, mais pas l'automobile. Aristote disait "quand les navettes tisseront toutes seules, il n'y aura plus d'esclave". Ce n'était pas une prémonition, Il pensait vraiment que c'était impossible, exactement comme lorsqu'on dit "quand les poules auront des dents".

Nous ne lançons des fusées que parce que nous disposons de l'électronique et de carburants-comburants puissants. Avant, on rêvait à une inaccessible lune !  Bien des découvertes se produisent en cherchant autre chose, et c'est pourquoi il faut chercher sauf chercher ce que l'on cherche, selon les critiques qui ont parfois cours. Le plus obscur des bricoleurs nous dira que si son idée provient bien d'un besoin identifié (sans besoin ni envie, pas d'invention), mais que son produit final ne s'est amélioré qu'au fil des ssais et manipulations, lesquelles lui ont involontairement ou même inconsciemment "révélé" d'autres possibilités. Ce processus conduit à "la mise au point", qui parfois échoue. Il en est de même de la plupart des grandes inventions.

Voici l'histoire du Transistor. Le transistor a conduit à la suppression des lampes dans les postes de radio - on achetait "un transistor" -  puis il a éliminé les relais électromécaniques, s'est transformé en circuit intégré comportant des dizaines ou des centaines de milliers d'éléments électroniques, lequel a donné des ailes à une informatique naissante (à lampes radio au début). Aujourd'hui, toute notre société repose sur elle.
Or ce ce Transistor est né du hasard ; un chercheur avait noté dans ses dossiers qu'il avait constaté - ou qu'il pouvait se produire, je ne sais plus - un curieux effet de barrière de potentiel. Personne ne s'en était soucié, comme toute chose qui n'a aucun intérêt. Une anecdote de la recherche. Il a fallu qu'une autre personne, quelques dizaines d'années plus tard, travaillant sur la technologie nouvelle des semi conducteurs, fasse le rapprochement. Il a fallu également, on l'oublie souvent, que "l'idée soit dans l'air", faute de quoi le rapprochement ne se serait pas produit.

L'explication. On veut toujours tout expliquer, donc on explique à tort et à travers. C'est une tare de la culture à tout prix; Est-ce bien nécessaire ?  Celui qui ne sait pas ne peux prétendre être reconnu et diriger. Le mensonge est donc supérieur à l'ignorance. Ne pas savoir ou ne pas comprendre sont de même rang. Que l'on ne sache pas ou ne comprenne pas, la majorité d'entre nous esquive et prend un air entendu. Et bafouille quelque banalité au hasard, du style "bien sûr" "eh oui" "ma foi", ou vous croyez ? qui n'est pas mal non plus. Les humoristes disent bien qu'il faut répondre n'importe quoi car il y a peu de chance que l'interlocuteur connaisse le sujet. La salle de cours où les explications passent bien souvent au-dessus des têtes est un modèle du genre. Une des conséquences de l'explication obligatoire est d'avoir à se dédire; beaucoup de sommités, mais pas seulement, n'en conçoivent aucune gêne : "jusqu'à présent, on croyait que", "mais maintenant on sait", affirment-ils avec une nouvelle foi, tout aussi douteuse. Expliquer est une manière de s'affirmer, puisque "je ne "sais pas", nous fait paraître bête".


La boite aux lettres américaine. C'est un un exemple amusant et révélateur de notre faculté d'interprétation, et d'erreur.  Les américains quelque peu isolés, ou en lotissements, ont une boite aux lettres typique au bout du chemin, en bordure de route; une boite métallique tout en longueur, ronde à sa partie supérieure, mais surtout muni d'un petit bras rouge qui se relève. On a toujours pensé en France que c'était un moyen, pour le facteur, de signaler au résident que du courrier avait été mis dedans. Mais les américains, à qui on n'a jamais rien demandé (typique de notre comportement..), répondent tout bonnement que c'est l'inverse: c'est bien le résident - et non le facteur - qui lève le bras rouge car il sert à signaler au facteur qu'il y a du courrier à prendre pour l'amener à la poste, service habituel chez eux. Ainsi, nos analystes clairvoyants imaginent à leur manière la raison d'être des choses ainsi que leurs devenir.


Le langage.
Il est gestuel, sonore et olfactif pour la quasi totalité des animaux, humains inclus, et bien codifié pour chaque espèce, le cheval ayant été sans doute le plus étudié. Poissons, oiseaux, insectes, ont le leur, le plus bel exemple étant celui de cet oiseau africain qui entraîne l'homme dans la forêt jusqu'au nid d'abeilles, en espérant avoir quelques restes de miel qu'il ne peut aller prélever lui-même. N'oublions pas que le langage gestuel, même pour l'humain, prime sur le culturel. Impossible de s'exprimer sans gestes ni mouvements divers de tout le corps, qui sont soigneusement observés et analysés par l'interlocuteur. Sans connaître le langage d'un pays étranger, on s'y débrouille tout de même assez bien, pour l'essentiel. Un de mes poissons rouges, dernier survivant, m'attendait au coin du salon et était parvenu à faire des claquements avec la surface de l'eau et sa bouche dès que je m'avançais, avant même que je l'aperçoive.

Le centre de vie.
Il a tout d'abord été placé dans le ventre, puis au cœur, avant d'être situé dans le cerveau pour les fonctions essentielles, bien que rien ne soit sûr. Il y a peut-être bien plus de décentralisation qu'on ne l'imagine. Cœur et poumons ont un rôle prépondérant que l'on ne parvient pas à identifier chez les végétaux (si ceux-ci peuvent s'envoyer des messages d'alerte, c'est en quelque sorte qu'ils pensent au moins aux autres (voir le monde végétal).

La repousse: elle existe chez certains animaux tel que le crabe, qui peut reconstituer un pince (en plus petite taille). D'autres animaux ont des repousses partielles. Chez l'humain le foie, si il est suffisamment taillé (en deux) peut se reconstituer tout seul. Les alvéoles du poumon aussi (on les ventile désormais pour accélérer la réparation après ablation. Le derme et la peau repoussent; on la fait même désormais repousser artificiellement en prélevant la peau d'un individu que l'on fait repousser dans un sérum qui lui a été prélevé de sorte que tout est à lui et sans rejet; après accroissement de la surface, on peut la lui greffer. Les recherches et les progrès dans le domaine de la peau, du derme et des veines est très encourageant. Les américains font pousser des micro veines (capillaires fins comme un cheveux) dans des moules de silicium empruntés à la technologie des microprocesseurs. On espère ainsi reconstituer un cœur. L'avenir est peut-être dans les cellules souche (cellules premières qui forment n'importe quel organe ou tissus dès lors qu'elles sont placées dans le milieu.

Le renouvellement; basiquement, nous sommes une composition "d'êtres" minuscules, une colonie de protozoaires, cellules, virus, microbes bactéries et bien d'autres que l'on préfère cependant ignorer; tous ces "composants" se renouvellent et meurent constamment avec un rythme assez soutenu car leur vie est courte ; les os et les dents perdent et reconstituent leur matière, nos muqueuses se retapissent, ainsi que la rétine, la peau se renouvelle de même que nos organes vitaux, cellule par cellule et il en est ainsi pour notre corps tout entier. Bref, nous sommes en recomposition permanente, comme ce nuage que vous observez mais qui n'existe pas "statiquement" car lui aussi se renouvelle en permanence :  l'air chaud en montant se refroidit et la vapeur d'eau qu'il contient se condense (comme la buée sur des vitres froides) : de fines gouttelettes d'eau se forment et continuent leur ascension ; elles retombent plus loin, se réchauffent et se vaporisent à nouveau, disparaissant ; ceci explique l'épaisseur des nuages, qui sont finalement de multiples jets d'eau plats suspendu en l'air. Les gouttelettes n'ont qu'une vie très courte mais le nuage est permanent. C'est ce que nous sommes jusqu'au moment où "nos composants" ne se renouvellent plus. Comme le nuage disparaît.

L'odorat. Comme tous les autres sens, son rôle est d'informer et de prévenir; pour un animal, il n'y a pas de bonnes et de mauvaises odeurs, mais seulement des odeurs utiles ou non. L'humain avec sa socialisation poussée, a tout répertorié et classé. Pour lui, il y a des bonnes et mauvaises odeurs. Les bonnes manières veulent que l'on ne parle pas de certaines odeurs associées à la vue de la matière qui les exhale, bien qu'elles proviennent de sa propre vie. On les ignore donc. Cependant, un médecin pragmatique et génial pense que si nous pouvions envoyer nos excréments à analyser, on dépisterait certaines maladies, dont les cancers, de la manière la plus efficace et la plus économique qui soit. Mais pour l'instant, il doit faire tomber le tabou. Nous devrions y mettre la main dedans.
Les défenses. Le camouflage est l'art de passer inaperçu. Il permet de ne pas être attaqué ou au contraire d'attaquer sans être dépisté. Il a ses limites puisque tout un chacun s'en méfie et apprend à connaître les techniques des autres. Les mammifères "se déguisent" afin de mieux se confondre dans leur environnement ; leur pelage change selon le lieu ou la saison. jusqu'à se fondre dans l'environnement. Incroyable mais vrai, voici une observation des plus étranges: dans les eaux limpides du récif hawaïen, une petite seiche se méfie de son ombre !  Enfouie toute la journée, elle ne sort que la nuit pour chasser. mais ses prédateurs la repèrent grâce à son ombre projetée sur le fond par la lueur de la lune. Elle s'est donc associée à une bactérie photo luminescente qui émet exactement la lumière nécessaire pour éliminer l'ombre !  "Sciences et Avenir".

Le mimétisme ; dans le monde végétal, pour attirer les insectes pollinisateurs, on imite en se parant de formes et de motifs adéquats. On pousse la falsification jusqu'à émettre des odeurs (phéromones) qui les attireront. le monde animal fait aussi bien, surtout les insectes, qui se pare d'imitations de fleurs, de feuilles, de branches. Si donc les fleurs simulent parfois des insectes, les insectes simulent des fleurs ou des insectes.

Le méloïdé, coléoptère des régions désertiques, produit des larves qui doivent se nourrir de miel.  celles-ci se regroupent donc en une masse compacte de centaines d'individus, qui imite parfaitement une abeille femelle. Est-ce ce qui pousse l'homme à se déguiser, le plus souvent pour se distraire ?
Ces troublantes accaparations et transformismes ne peuvent être faites que par les gênes, donc par le biais des virus et bactéries, lesquels on le sait, ont quelques difficultés à s'imagine notre monde extérieur ! 


Camouflage et dissimulation. Se cacher est souvent  vital. C'est une nécessité absolue les animaux, humains inclus. Chez l'humain, on portera à l'occasion,des vêtements discrets ou sombres, adaptés à l'environnement (le chasseur, le militaire se camouflent avec leurs équipements).
Les enfants "jouent " à se dissimuler et à surprendre. Ce n'est pas si innocent que cela. Tous connaissent cette période, assez longue, au cours de laquelle ils tentent de ne plus être découverts, inventoriant et imaginant de multiples possibilités. C'est un instinct qui se peaufine et qui nous tient tout au long de notre vie, pour se manifester lorsqu'il y a un risque. A la radio, un auditeur parlait de son chat qui lui ramenait des souris.  en début de page, un auditeur rapporte l'histoire d'une souris et de son très astucieux stratagème.

La ligne droite. Pour atteindre un lieu, l'effort minimum nous pousse à prendre la ligne droite, qui est la distance minimum. D'où les pelouses foulées alors qu'un sentier serpente à côté, les clôtures renversées, les colères d'avoir à faire un grand détour là ou l'on passait tout droit (autoroutes, propriétés), conflits qui vont jusqu'à blessures ou mort d'homme si le passage était vital (vu en Nouvelle Calédonie). Bon nombre de routes actuelles étaient d'anciennes voies de passage, provenant des sentiers du fond des âges, pas seulement des hommes mais aussi des animaux. elles correspondaient à l'origine à ce qu'il y avait de plus raisonnable compte tenu des difficultés et aléas du terrain. On dit en Corse que pour tracer le sentier dans la montagne, on suit la chèvre (qui combine le plus court avec le plus aisé). Les bêtes suivent leur instinct et lors des périodes de reproduction, n'iront jamais rechercher un itinéraire qui les éloignerait trop  de leur destination. Les crapauds traversent alors l'autoroute, les crabes se font écraser partout dans les îles du Pacifique et d'ailleurs, les gazelles risqueront leur vie en traversant la rivière à l'endroit où le crocodile les attend. Toutes vont s'engouffrer dans le même piège, espérant, dans la masse, y échapper.
En urbanisme, ce besoin primaire est ignoré, comme tant d'autres. Ces besoins primaires contrariés - allongement de trajets, ne pas pouvoir s'arrêter en voiture, ni faire demi tour etc - contribuent à notre insatisfaction, source de conflits et de violence.



L'œil. Il reçoit les rayonnements qui, transmis au cerveau, permettront de constituer une image de notre environnement. De récentes découvertes montrent que l'œil n'est pas si passif que ça et transmet des images déjà traitées.

Il y a une petite "tache" de notre rétine qui est aveugle car elle ne possède pas ces cônes et bâtonnets qui, au fond de l'œil, captent les rayons lumineux. Les rayons lumineux, de nature électromagnétique, agissent sur ces cônes et bâtonnets, lesquels seraient "électrisés" (porteurs d'une petite charge électrique comme les bornes d'un pile ou une batterie.

On a étudié l'œil de grenouille parce qu'il ne voit parait-il que ce qui bouge; mais tout le monde animal est ainsi, et nous n'y faisons pas exception. Le mouvement c'est l'alerte, soit un danger, soit une proie ; on voit donc bien mieux ce qui bouge par nécessité vitale ; les commerçants l'ont compris depuis longtemps, avec les enseignes qui se balançaient. Puis sont arrivés les agressifs néons, et plus tard les pub démentes à la télé. Autrement dit, "faut qu'ça saute !"  et si la télé captive tant et mobilise toute notre attention quelque soit l'intérêt du sujet, c'est bien parce que ça bouge. Les enfants, mais pas seulement eux, tournent instinctivement leurs regards vers elle et ne peuvent s'en détacher.

En captant les rayons du soleil par la pupille, l'œil permet aussi de fixer le calcium sur les os (un os vivant perd régulièrement de la matière et se régénère en permanence). Nous ne voyons qu'une infime partie du rayonnement solaire, (les couleurs de l'arc en ciel) ; le noir est l'absence de lumière et le blanc la composition de toutes. Au-delà du visible s'étend l'infini de l'ultraviolet et en deçà celui de l'infrarouge. Ajoutons que la réalité n'est pas ce que l'on voit et que l'œil peut être trompé ; voir plus loin "la perception et la communication" et "le monde rayonnant".

Vision par ultra sons. Comme pour la vision (réception de lumière, donc d'ondes électromagnétiques), les ultra sons permettent d'obtenir une image de l'environnement. La chauve souris est bien connue pour se diriger dans l'obscurité en émettant des ultrasons. Elles auraient donné l'idée du radar. On a découvert que des mammifères marins (baleines, bélougas, peut-être dauphins) émettent des ultra sons qui leur permettent d'obtenir une image, laquelle pourrait être plus performante que celle de leur vision elle-même; sa caractéristique est de pouvoir "traverser" les corps de sorte qu'ils verraient les organes fonctionner (une radiographie en somme).
Le sommeil et le rêve. Je ne parlerai pas des trois phases quotidiennes du sommeil, souvent décrites, mais du grand mystère qui l'entoure et de ce qui s'y passe ou même s'y trame pendant son déroulement programmé. Nous vivons pendant notre sommeil des situations fantasmagoriques qui font appel à des évènements généralement vécus, n'ayant rien de commun en apparence, mais qui sont transformés et surtout assemblés. C'est paradoxal. Quand je dis nous, je pense à tous les animaux, nos compagnons.

On sait bien qu'après le sommeil, réparateur ou non, on trouve parfois la solution d'un problème. Pendant le sommeil, le cerveau fait le bilan de la journée ou de plusieurs, pouvant aller rechercher très loin en arrière n'importe quel sujet, effectuant des rapprochements insensés pour créer une image ou solutionner un problème. Ces films de la vie sont-ils crées par la nécessité de l'autodéfense, vitale pour la survie, parce que nous avons conservé notre cerveau dit "reptilien" ?. Le cerveau élabore-t-il pendant ces phases, quelque anticorps pour lutter contre une maladie, à l'échelle d'un individu ou de l'espèce ?. Comment expliquer qu'une épidémie cesse naturellement bien avant l'extinction de tout l'espèce ? est-ce que "le nouvel empire" s'éteint de lui-même, ou les "assiégés" développent-ils à la longue des défenses qui se transmettent on ne sait trop comment ?  sans doute les deux. Toutefois, on a tendance à surestimer l'action du cerveau humain (nous vivons la période du "tout intellectuel").
Note : la nuit, le cerveau est libéré des contraintes de la vie quotidienne qui l'accaparent et il peut utiliser l'énergie dont le corps au repos n'a plus besoin, pour faire fonctionner sa partie "irrationnelle", celle de l'instinct, celle qui vous fait choisir un(e) partenaire, celle qui calcule la vitesse d'approche d'une voiture et vous dit de passer ou pas, celle de la prudence ou du risque, celle des craintes irraisonnées et du bonheur.
Le cerveau est très irrigué par le sang et consomme beaucoup de sucre.  Une petite coupure sur la tête est très impressionnante car on est immédiatement couvert de sang.


Un homme  a été privé de sommeil pendant une bonne semaine, record battu ; en fait, c'est faux car il serait mort. La réalité a montré que sur la fin, notre homme dormait et rêvait tout éveillé et ne savait plus dans quel monde il était ; par exemple, il s'adressait aux panneaux de signalisation qu'il prenait pour des personnages !

 
La douleur; c'est l'alarme qui est censée appeler l'attention sur le risque que court telle partie du corps. Parallèlement se déclanche le mécanisme de retrait qui tente de préserver ce qui peut l'être. Il y a des personnes qui sont privées de cette fonction, par maladie ou génétique. Il sont obligés de se protéger car ils se blessent partout sans s'en rendre compte ; ce qui nous paraît être un avantage devient vite une catastrophe. On aimerait pourtant que la douleur cesse dans bien des cas, notamment lorsque l'évolution est, selon les termes médicaux, "irréversible". Pourquoi faut-il alors tant souffrir inutilement puisque rien ne peut être fait ? est-ce que cela stimule mieux les défenses naturelles ?  j'en doute.

Il est probable sinon certain que le niveau de douleur ressentie varie selon les individus, mais aussi les époques et les conditions de vie. Alors que la vie était bien plus dure, il n'y a pas si longtemps que ça, on ne se plaignait pas pour un bobo. On arrachait les dents dans la rue et les barbiers étaient généralement les chirurgiens. On sciait et coupait les membres, avec une bonne rasade d'alcool et un chiffon dans la bouche. Ils devaient tout de même crier un peu. Relativement, on en souffrait moins, préoccupé sans doute par des choses plus cruciales. Reste que certaines douleurs ne pouvaient être supportées par des gens pourtant durs, et qu'ils préféraient le suicide, si ils le pouvaient.

Plus sérieusement, la question peut être posée différemment ; sous l'aspect de la violence du choc (thermique ici), plutôt que de la sensibilité. Je m'explique : on sait que l'hydrocution est un choc violent qui paralyse et tue un plongeur qui passe brutalement d'une température douce à une température glacée.


Ce qui paralyse et fait perdre conscience est la totalité des signaux d'alarme qui submergent le corps et le cerveau, lequel "disjoncte". On dit qu'un animal attaqué par un lion ne sentirait pas les morsures sous la puissance des mâchoires, à condition, naturellement de mourir rapidement. C'est un dresseur de fauves de cirque qui l'a dit, après avoir lui-même expérimenté une attaque handicapante. La douleur n'est venue qu'après et il en est ainsi dans bien des cas : on ne ressent pas tout de suite la douleur. Un automobiliste accidenté sort de sa voiture, et s'en éloigne; plusieurs mètres plus loin, il tombe. Il a marché avec une jambe cassée. De tels cas ne sont pas généralisables - une coupure fait généralement très mal et la torture incomparablement plus. L'époque et les circonstances comptent également. suite colonne droite
On aimerait ainsi que le jeune stagiaire tombé dans une cuve de chocolat brûlant, n'ait rien ressenti en mourant, et qu'il en soit de même pour les ouvriers tombant dans une coulée d'acier. Et par extension,  tous ceux qui sont écrasés, qui tombent de très haut etc. Pour avoir expérimenté un violent accident de voiture, je peux dire qu'on est dans une sorte d'inconscience, pas agréable certes mais que l'on accepte sur l'instant comme une sorte de triste fatalité ; on ne ressent aucunement les coups, pourtant violents. La douleur n'arrive qu'après, avec la conscience. Là encore, la notion de soudaineté, de violence subie intervient. Ne reste donc de certain que la terreur de ce qui survient. Et je suppose que le homard s'en rend bien compte. Une information, mais qui n'éclaire guère le sujet : selon un professionnel, les crabes plongés dans de l'eau bouillante perdent leurs pattes et se "lâchent" (fonts leurs besoins comme presque tout animal en mourant ou soumis à une peur terrifiante, humains inclus)

Les animaux ne se plaignent pas et ne peuvent guère se suicider, en dehors de se jeter à l'eau ou du haut d'une falaise, s'échouer comme on le prétend - sans preuve réelle - pour les baleines, ou encore en se laissant tout simplement mourir. Notre chatte a dû être euthanasiée; elle souffrait d'un cancer qui lui gonflait tout le ventre alors qu'elle était devenue très maigre; elle tentait de se lever à notre approche, sans un cri. Que ressentait-elle pour ce qui fait crier les humains ?  J'ai été témoin d'une fin semblable pour une chienne. Mais d'autres gémissent de douleur (par exemple, rhumatismales)

Il est de bon ton de critiquer les scientifiques. L'un d'eux pose une question cruciale, qui a le don de nous faire sourire : le homard (ou autre crustacé je suppose), souffre-t-il quand on le plonge dans l'eau bouillante ? et il dit en douter, mais c'est peut-être pour mieux le digérer une prochaine fois, l'esprit tranquille. Comment le vérifier ?  Le homard serait-il insensible ? à mon avis, si il se défend quand on tente de l'attraper, comme toute chose vivante qui ne veut pas mourir, c'est déjà qu'il est sensible à quelque chose. Pourquoi ne sauterait-il pas de joie, pendant qu'on y est ? ma femme dit qu'il en devient rouge de plaisir. Ceci me rappelle la blague du polytechnicien:  il met une sauterelle sur la table et tape avec une règle : la sauterelle saute. Il lui coupe une patte postérieure et tape avec un règle : la sauterelle saute : il coupe la deuxième patte postérieure et tape avec la règle : la sauterelle ne bouge pas. Conclusion, quand on coupe les deux pattes d'une sauterelle, elle devient sourde.


Les réflexes, la mémoire, la pensée; le cerveau contrôlerait tout ou presque, sauf semble-t-il, les réflexes "conditionnés" (exemple : retrait de la main si on se brûle). Comme la plupart des animaux sans doute, l'homme possède un cerveau dont une partie (on dit improprement couche) est le cerveau "reptilien"; le nom est explicité, il remonte au fond des âges. Rustique (?), mais essentiel car il nous dirige; les belles envolées sur notre super intelligence sont vérifiées chaque jour à la maison, dans la rue ou dans les journaux ; humeurs, incivilités, violences, vols, détournements d'argent par les plus nantis, meurtres, guerres programmées plutôt chez les autres afin de leur voler leurs ressources plutôt que de les aider à ne pas mourir de faim; c'est aussi l'esclavage dans quelque usine souterraines ou à domicile (tiers monde mais aussi dans les sous-sols des pays riches).
Une deuxième partie du cerveau est celle de la connaissance, de l'intelligence (le cognitif). De fait, le cerveau intelligent ne fait  bien souvent que justifier les actes du cerveau reptilien, ce que l'on vérifie aisément par nos justifications quotidiennes: "tu as toujours raison"; car on se justifie et l'on se disculpe de nos comportements avec la plus parfaite mauvaise foi, et ajoute-t-on parfois, pour le bien des autres ! il a été dit qu'un ingénieur peut produire une liasse de calculs pour prouver que le barrage doit être là mais qu'il pourrait en écrire autant pour démontrer l'inverse, boutade qui tant à confirmer ce que savons parfaitement bien: on a souvent d'instinct un avis et on ne raisonne qu'après en réunissant tout ce qui nous est nécessaire pour convaincre.
Les pires actes du cerveau reptilien: au bas de l'échelle, ceux qui peuvent utiliser ou ruiner leurs prochains sans aucune mauvaise conscience; au sommet les assassins les plus abjects qui ne perçoivent pas le mal qu'ils font ; ils peuvent l'admettre ou le reconnaître mais ils n'en sont pas affectés ; les assassins de la pire catégorie, dans leur cellule, disent au psychiatres spécialisés venus les entendre: ne me laissez pas sortir car je recommencerai. Ils sont conscients mais ne peuvent rien contre eux-mêmes.
Le cerveau de la mémoire nous serait particulier, tout au moins par son importance (c'est probablement celui qui croît le plus vite)
L'humain se plaît à croire que lui seul possède l'intelligence et l'on s'étonne encore que des animaux puissent en avoir car cela dérange pas mal de certitudes (voir l'orchidée et l'abeille). Voir aussi plus bas "l'éducation".

L'habitude ; les habitudes sont une étrange chose car elles nous soulagent des tâches courantes, sans doute afin de libérer le cerveau pour d'autres préoccupations. On peut faire ainsi ce que l'on appelle "le multi tâche" en informatique, c'est çà dire plusieurs choses à la fois. "On enclenche en somme le pilote automatique". Et l'on rate la sortie en voiture parce que, empruntant l'itinéraire habituel, on a oublié que cette fois, la destination finale était différente. Où l'on part à gauche, comme d'habitude, alors qu'il fallait sortir à droite. Ce type d'habitude là s'apparente au réflexe conditionné. Le domaine des habitudes est vaste et dans celui du comportement, l'habitude est rassurante car on connaît tout de ce qu'il doit normalement se passer. Pourquoi aller chercher ailleurs, ce que l'on est sûr de trouver à côté,  dit-on ?  C'est la voie de la sagesse. Les chercheurs disent que "l'on se place ainsi dans une zone de confort". Des chercheurs argentins ont trouvé que la fameuse "danse des abeilles, en forme de huit sensé indiquer la direction et la distance d'une source de pollen, serait en réalité seulement un échange d'odeurs destiné à signifier que l'une d'elles a localisé un autre lieu et le propose, sans plus. Cela se passe semble-il dans la plus grande indifférence des autres abeilles qui généralement, préfèrent revenir à leurs bonnes habitudes.

 Des études ont montré que 45 % de ce que nous faisons quotidiennement est habituel. Habituel, c'est presque instinctif, et les cabinets conseils en publicité s'en préoccupent sérieusement. On favorise donc l'instinc dans la publicité, afin qu'à une action, s'y associe automatiquement une autre. Exemple, s'asseoir sur le fauteuil pour regarder la télé et boire ou grignoter quelque chose. Le Dr Curtis, Burkina Faso, s'est renseigné auprès des publicistes pour apprendre à manipuler les enfants, mais dans un but humanitaire cette fois ; il s'agit de lutter contre certaines maladies en donnant l'habitude aux enfants de se laver les mains.


Avec l'habitude, "ça roule tout seul, pas de souci". Sauf que le risque est à ce moment plus élevé. Les accidents de voiture sont bien plus fréquents à proximité du domicile, parce qu'il y a relâche de l'attention, surtout au retour d'un long voyage.
L'habitude, qui privilégie la continuité, s'oppose ainsi à la nouveauté. Là existe bel et bien une forte contradiction, qui a bien souvent tourné au rejet sinon au conflit. L'animal est en effet curieux de nature et assez féru de nouveauté ; c'est là son moindre défaut dirait M. De La Fontaine. Cela parce qu'il lui faut toujours prévoir et s'assurer du meilleur, ce que l'on ne réalise pas dans l'immobilisme. Par exemple, les conditions de vie pourraient bien changer et l'on ne pouvait plus faire ceci, ni trouver cela. Donc, au cas où.. il faut oser et donc se risquer. C'est une situation que nous vivons constamment, et difficilement puisqu'il faut gérer l'inconnu. Tout dépend de la nature du risque.

L'éveil, la curiosité; les sens sont toujours en éveil, même la nuit (ouie, odorat), bien qu'il arrive que rien ne puisse nous réveiller si on dort comme un "sonneur de cloches" ; il n'en est peut-être pas de même pour les animaux, qui risquent bien davantage pour leur vie. L'éveil des sens est capital car il préserve du danger (prédateur, ouragan, feu ..) ; il permet aussi de repérer la proie ; la curiosité permet de s'informer et de prévenir toute mauvaise surprise; elle permet aussi éventuellement de copier ou de s'attribuer les avantages de l'autre; c'est ainsi que les nouveautés se propagent vite. Dans notre société, le bavardage et l'espionnage relèvent de la même motivation, se tenir au courant..

Le jeu, vraiment ? ; chez tous les animaux que nous connaissons un peu, c'est l'apprentissage de la vie ; ce qui est permis de faire et ce qui ne l'est pas ; c'est ce que l'on nomme la socialisation ; le jeune ressent la vie avec ses gènes, observe la vie aux alentours et tente de lui-même. La vie ou ses parents lui inculquent les limites. Il apprend à se défendre, à observer, à se méfier, à connaître les autres (de son espèce ou non), à comprendre les sexes, à appréhender les éléments (pluie, vent, température, tempêtes), à s'abriter, à préparer ce qu'il veut faire, à attaquer pour se nourrir.
Bien des jouets d'enfants n'apportent rien d'utile et sont rapidement délaissés ; l'enfant souhaite jouer à la vie tout comme les autres animaux et  c'est pourquoi il aime tant se cacher pour surprendre ou enfiler les chaussures des parents. L'enfant vit dans l'imaginaire et rêve toujours de cabanes pour s'abriter mais aussi pour s'isoler, se dissimuler, comploter avec les autres ; il vit de contes, de batailles, d'aventures, de risques ou pour les filles, de maison, de poupées, de coiffures de bijoux, de cuisine et de mets. Il veut construire sa vie. L'en priver pour le scolariser à outrance trop tôt sous prétexte qu'il a la capacité d'apprendre tout très vite est une atteinte à sa vie. Quelques arbres, un recoin, voire un terrain vague qu'ils creuseront avec leur vélo ou leur scooter pour se donner des sensations, seront à jamais supérieurs à ce que nous leur achetons.
Mais pourquoi les enfants aiment-ils toujours sauter dans les flaques d'eau, faire des cabanes pour s'isoler et se cacher, se murmurer des petits secrets à l'oreille ou comploter, marcher avec les chaussures des parents, jouer à cache cache à toute occasion, se mesurer aux autres, chacun à sa manière et selon ses moyens ?  c'est tout un apprentissage que l'instinct de la vie humaine leur souffle : observer sans être vu, se dissimuler pour ne pas être attrapé, jouer aux grands et voir jusqu'où l'on peut aller sans grand risque, se mesurer aux autres et se situer sur l'échelle sociale, physiquement et mentalement ; afin d'y avoir sa place et d'y jouer son rôle.

le stockage ;  stocker alors que nous n'en avons plus besoin, c'est encore du réflexe reptilien; dès que le carburant augmente, on fait la queue pour faire un plein et si les nouvelles sont "inquiétantes" , on stocke riz, pâtes, farine, sucre, café. Pour rien, mais le reptile veille !



  Le monde et la vie 3 - Perception, communication, socialisation, humanité et société..

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