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D'énormes langoustes "porcelaine" ; une carte postale, hélas non retrouvée, a présenté ces langoustes et un gosse allongés, côte à côte. |
Clin d'oeil au passé, le rocher à la voile (Nouméa) en 1970.
On y allait
chercher des coquillages lors des grandes marées.
Pour mon plaisir, que je souhaite aussi le vôtre, il y avait ce jeune cocotier, un peu à gauche du rocher à la voile. Il n'aura peut-être jamais eu le temps de bien grandir. On dirait qu'il sort encore de sa noix (clic sur la photo ! En 2000, il n'y était plus, sans doute victime du réaménagement du site que je ne représente pas car il a perdu tout son charme. A droite, on distingue le platier à marée basse, qui va jusqu'au rocher.. |
Il y avait aussi cette mangrove qui couvrait le bord de l'eau à la |
Si l'on excepte les cyclones, qui frappent aveuglément partout, et d'un point de vue de "zoreilles", on pourrait dire que la côte ouest a deux fléaux, la sècheresse et le niaouli.
On peut voir les effets de la sècheresse sur les photos qui suivent, tout est grillé par endroits, mais on n'en mesure pas les effets : une année, j'ai vu tout un troupeau de vaches mortes en traveraant
une grande propriété. Des mesures ont sans doute été prises depuis pour limiter ces dégâts (forages..), mais il y a une conséquence contre laquelle il est difficile de lutter, le feu.
Et les incendies sont un autre désastre. Cette année 2017 est annoncée comme la pire, avec une sèchresse en avance, et de multiples incendies.
Côte ouest, en période de sécheresse.
Le niaouli a envahi toute la côte ouest
bourgade
Mangrove aux environs de Voh
Côte ouest, élévage extensif.
Bourail : le bonhomme
Bourail : le trou du souffleur (clic !)
Magie d'un débarquement sur un îlot, surtout lorsqu'il n'y avait personne d'autre !
Plage de l'îlot et ses algues rampantes qui n'attendent qu'un peu d'eau pour
gonfler leurs sortes de vessies.
Végétation basse sur un îlot ; ici, pas de cocotiers pour faire de l'ombre.
Marée basse : affleurement de coraux.
photo "fujicolor argentique" non retouchée
Au bord des îlots, à la nuit tombée, on fait apparaître
A ce moment, on a pensé que ce qui avait tenu jusque là, allait céder sous l'effet du changement de sens, et c'est bien ce qui arrive parfois. Il y a eu, deux ou trois fois
comme des coups de bélier, en rafale, "boum boum boum !!", qui étaient une succession de violentes ondes de compressions se surajoutant aux éléments en furie. C'était assez terrifiant, j'ai cru que notre petit immeuble allait se disloquer. Etait-ce
un phénomène local ? d'autres n'ont pas remarqué.
Nous avions mis une armoire derrière la baie vitrée (et j'étais derrière) et bien nous en a pris car celle de l'appartement d'à côté,
vide, a été a demi enfoncée, le chambranle ne tenant en réalité que par quelques clous dans la maçonnerie ; ses murs ont été mitraillés de sel et de grains divers. Une terrasse surélevée de deux à trois mètres était jonchée de beaux cailloux.
On épongeait au mieux l'eau qui était poussée sous la porte.
Le lendemain, le niveau de la mer était très haut et l'eau était largement passée au-dessus des quais, comme poussée par une marée exceptionnelle.
Ce n'est pas une marée car il n'y a presque pas de marée dans ce pays !
Après coup, je devais inspecter les lieux, et en voulant passer dans un creux, j'ai noyé une voiture - elles étaient bien moins protégées à l'époque - et lorsque j'ai ouvert la porte, l'eau était à ma taille aprè. Un 4-4 m'a heureusement remorqué.
L'antenne de télévision avait été emportée.
On pensait que c'était fichu pour longtemps, mais la végétation a assez vite repris le dessus.
Les dégâts les plus spectaculaires sont toujours au bord de mer avec des bateaux enchevêtrés ou projetés sur la berge ou la route ; c'est le domaine privilégié des
journalistes.
Erica, le 14 mars 2003, est semble-t-il le plus violent de tous à plus de 200 km/h (*), mais aussi peut-être le plus bref.
Il a touché l'ensemble du territoire. Le clocher de la petite église de Vao n'y a pas résisté (île des Pins).
Dégâts considérables à chaque fois.
Je cite :
202 km/h ! ; Les officiels contestenrt les 300 km/h évoqués, et il n'y a pas d'anémomètres certifiés partout.