Nouvelle Calédonie-découverte

•  GRANDE TERRE
• Composition et divisions nord et sud, côte ouest et côte est, lagon
• Une histoire, des histoires présence du passé, histoires ou faits connus     Langues kanak, musée - formation de l'île
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• Côte Est, Côte "humide", montagne proche, tribus Kanak     Côte Ouest, côte "sèche", grands espaces d'élevage. cols, îlots
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•  DEUX ILES
• Ouvea, l'atoll     île des Pins, proche du Paradis
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•  NOUMEA
• centre ville, rue, place des cocotiers, marché     côté plages, marina, océarium, baie et anse     suite, Anse Vata, commerces, colline, grands hôtels
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•  "Grand Nouméa", ENVIRONS
• zone nord Dumbéa, Centre Tjibaou..     Monts Koghi, nature sauvage, des espèces endémiques

Desserte par avions et bateaux rapides à partir de Nouméa, liaisons aériennes avec Lifou et Maré.

Ouvéa se distingue des autres îles Loyauté par sa forme semi-circulaire, due à son basculage géologique. Son immense plage blanche en arc, aveuglante au soleil, est le type même de plage que l'on présente aux touristes. Parsemée de morceaux de corail qui font mal aux pieds, il vaut mieux regarder où l'on marche tout en sautillant sur la pointe des pieds par grande chaleur, à la manière de ces petits crabes des îlots qui courent dressés sur leurs pattes arrière comme s'ils faisaient des pointes. Et dans l'eau, comme dans tous les lagons peu profonds, des holothuries, encore des holothuries..

Le lagon lui-même, très peu profond sur un bonne partie, est un ravissement si l'on peut le parcourir en bateau ; les soirées passées au calme, une fois la chaleur apaisée, demeurent inoubliables et ce sera l'heure de voir si les noctiluques (*) rendent l'eau fluorescente quand on en remue le bord de l'eau avec le pied. (*) algues flagellées microscopiques. Deux lignes d'îlots, répondant au nom de "Pléiades", prolongent les extrémités nord et sud de l'île. Une information sur les morceaux de corail mort (calcaire blanc ou gris),  dont on peut se plaindre : il est interdit de les enlever car ils sont le futur sable de cette merveilleuse plage. Ils ne devraient donc pas être ratissés depuis pour les touristes. Enfin, pss partout.

Vidées et cuites, les holothuries, ou biches de mer, sont très prisées par les autochtones et les asiatiques. Notre répugnance d'occidentaux nous les fait soigneusement éviter !   voir "Des mots".

Partie arrière de l'atoll : la partie supérieure creusée montre bien l'ancien niveau de la mer avant le basculage de l'ensemble. Un basculage qui a élévé l'altitude à une quarantaine de mètres de ce côté ; hibis Contrairement à la Grande Terre et l'île des Pins, Ouvéa est d'origine volcanique, comme d'ailleurs les autres îles "Loyauté", Lifou et Maré, lesquelles ne forment pas d'Atoll. Au-delà de son lagon très peu profond côté fermé du croissant (grande plage), le fond descend par paliers à 30 mètres, 60, 90 puis 800 mètres et au-delà côté extérieur, c'est à dire hors du bloc Grande Terre-Iles.

Image d'archives (1968); la blancheur éclatante du sable corallien, difficile à soutenir, et un contre-jour d'où je me tenais ont rendu la prise de vue délicate.Il y a depuis des constructions et aménagements qui ne devraient pas ringardiser un cliché pris du même point. Quelques commerces en retrait, un pont qui permet de franchir une interruption de l'atoll, un quai pour les bateaux. L'île est classé au patrimoine mondial, ce qui devrait limiter les excès. On n'est pas à Hawaii ici, mais si les tribus tiennent à leur tranquillité, elles s'ouvrent tout de même au progrès et donc à l'argent du tourisme. hibis

Les magasins sont en retrait et la plage, quasi intacte. De ce côté, avec si peu d'eau, on ne verra jamais de gros bateaux qui, sur la face arrière sont cependant tout près. Les cocotiers devraient parvenir à les masquer. Le cocotier y est roi. Ce chemin, unique voie de circulation, date des années 60/70; c'était si agréable d'y prendre un peu de fraîcheur au milieu d'une végétation très dense. C'est aujourd'hui une route goudronnée (coaltarée). image hibis

Souvenir d'un bougna de fête. Les aliments sont enveloppés dans des feuilles de bananier liées en assez gros paquets. La cuisson est assurée par un lit de pierres brûlantes, déposées au fond d'un trou creusé dans le sol, le tout étant recouvert. de palmes et branchages. Les pierres ont été chauffées au bois et le travail est conséquent. C'est un festin réservé aux grandes occasions (fêtes, réception d'hôtes).

Bougna de restaurant. Il s'est démocraisé en bougna "marmite" ou "micro-ondes", qui n'exige pas de terrain ni deux jours de travail. Enveloppé de feuilles de bananier, et préparé avec soin, il peut être très convenable (hôtel "Le Lagon", fin 99). Dans ce domaine, il y a un peu de tout, y compris chez les kanaks qui peuvent afficher des bougnas à toute heure dans des lieux douteux.

Groupe de kanaks au bain vêtus selon l'usage (T-shirt ou torse nu, pagne, robe mission). On aperçoit les morceaux de corail qu'il vaut mieux éviter, ce que l'on fait en sautillant sur la pointe des pieds aux heures chaudes. Dans l'eau peu profonde, on évite les holothuries..  hibis

Il y a hôtel(s?) de luxe, gîtes et logement chez l'habitant, banque, mairie, cabines téléphoniques, pompes à essence, petits commerces.

Ouvéa avait autrefois de nombreux contacts avec les polynésiens et deux langues se partagent le terrain, dont l'une très influencée par le Polynésien. Deux chefferies règnent donc sur cette terre. On ne va pas là-bas comme aux Baléares !  (voir tribus)

Le trou bleu. A Ouvéa ils ressemblent à un cenote mexicain mignature, soit une excavation arrondie dans le socle corallien de l'ile,  pleine d'eau glauque. Le trou est relié au lagon par des fissures ou petits canaux, et de petits poissons ou même des tortues parviennent à s'y frayer un chemin. Voir ci-après, "Authetiques trous bleus".

Photo du mémorial. Ouvéa est le lieu dit "du massacre de la grotte" où les indépendantistes s'étaient réfugiés. Voir "tribu".

Un authentique trou bleu est dans l'eau du lagon et non à terre. C'est une petite ouverture sombre au fond de l'eau peu profonde du lagon. Le plus profond atteindrait les 200 mètres.
Il en existe d'autres dans le Pacifique, dont dans le lagon de l'ile française Clipperton décrite par le docteur Etienne dans son livre: l'un de ces trous bleus y a été très difficilement exploré en raison de la présence, sous quelques mètres de profondeur, d'une couche hétérogène assez épaisse, chimiquement agressive, opaque et dangereuse, bloquant toute possibilité d'aller plus profond. Il s'agirait de végétaux en décomposition. Pendant longtemps, songeant à un dépôt, on a pensé avoir atteint le fond. Mais ne fois l'inexplicable nappe traversée, avec équipements adéquats, l'existence d'un véritable réseau de grottes sous marines reliées horizontalement a été découvert, susceptible pense-t-on, de rejoindre l'ile. A Clipperton, possible reste d'une cheminée du volcan disparu. En général, creusé par l'eau de ruissellement lorsque la mer était plus basse.

Ile des Pins

hibis  Iles et lagons       retour au début de page