Ce beau palmier qui nous abritait de sa belle ombre, n'est plus. C'était dans les années 60/70. Suite à l'aménagement de la grande promenade - belle idée - ainsi que de l'élargissement de la route à deux voies - indispensable - l'arrière plage, qui était unique, s'effondre par endroits, trop abrupte. Affligeant mais hélas classique. |
Une autre singularité de cette plage est d'être longée, de l'autre côté de la route, par de riches propriétés aux profonds terrains, privés ou d'Etat (ORSTOM), très convoités.
Quelques ombrages subsistent, partiellemnt compromis par un bungalow et sa location d'engins nautiques. Plus loin, ce sont les hôtels qui ont totalement privé d'ombre ce qui reste de plage. Une ségrégation qui ne dit pas son nom. |
Parcs de propriétés et ORSTOM.
Un nouveau centre commercial va rogner une partie de ce parc. Ce n'est que l'ombre de la menace qui pèse sur toutes les essences étagées que l'on peut encore apercevoir du haut de l'hôtel du Lagon, des tours ou des pentes du Ouen Toro, à commencer par ces couverts de banians qui finiront par disparaître au milieu des curios, tours et fast-food. |
Quelque chose d'unique qui donne envie d'y venir de loin. |
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C'est dans cette partie que l'on trouve, de l'autre côté de la route, restaurations diverses, glaces, curios, cartes postales, agences et le petit train. |
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Les doux alizées font alors la joie des véliplanchistes autres kite surfistes. |
Fête à l'Anse Vata,
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Tout change si vite ici. On dit que si tant de nouveautés voient le jour - tours, hôtels et autres - vides parfois, c'est en raison de la loi de défiscalisation (détaxe) sur l'immobilier neuf d'Outre Mer. Avantage, cela crée des emplois et l'on rechigne à rééxaminer la loi. |
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Devant les hôtels, la plage est bien abritée et très fréquentée. Le bateau du Phare Amésée y accoste. Il y a un radeau pour les nageurs. |
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Les plaisirs de l'eau.
A ses débuts, le Kite surf, combinaison d'une planche de surf et d'un parachute ascensionnel, était assez risqué pour tout un chacun, pratiquants néophytes, baigneurs ou promeneurs qui voyaient de trop près par ces Icare d'un genre
nouveau genre. Car ça décolle bien à l'extrémité de cette plage, au coin de l'hôtel Méridien, à l'îlot Maître et ailleurs. Comme disent ces pratiquants, "dommage que les constructions coupent le vent". Un point de vue qui n'est par universellement partagé.
Mais c'était en l'an 2000..
sur cette face, où est écrit Ouen Toro sur la photo, l'on peut vérifier ce qu'alizés veut dire lorqu'ils sont à leur meilleur. |
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ile aux Canard (îlot canard) : un "sentier" sous-marin aménagé et balisé, permet d'apprécier la vie aquatique. |
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Vue côté Mont Dore |
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On en profite pour aller au musée, à l'aquarium ou au cinéma. Il y a aussi le Centre Tjibaou, mais pas sous la pluie, car son plus grand intérêt, sauf exposition exceptionnelle, est à l'extérieur. | Musée de Nouméa : flèche faîtière (kanak) et mât d'ancêtres (origine Nouvelle Guinée occidentale : l'Irian Jaya, peuplade Asmat) antropophage jusqu'en 1960. Conquis par les hollandais, puis par les musulmans d'indonésie, ils durent abandonner, comme partout, leur culture et leurs rites, retrouvés partiellement ensuite. A l'origine, chaque tête sculptée représentait un ancêtre, qu'il convenait de ménager. |
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