Nouméa zone Nord

Nouvelle Calédonie-découverte
- GRANDE TERRE
- Composition et divisions nord et sud, côte ouest et côte est, lagon
- Une histoire, des histoires présence du passé, histoires ou faits connus Langues kanak, musée - formation de l'île
- Côte Est, Côte "humide", montagne proche, tribus Kanak Côte Ouest, côte "sèche", grands espaces d'élevage. cols, îlots
- DEUX ILES
- Ouvea, l'atoll île des Pins, proche du Paradis
- NOUMEA
- centre ville, rue, place des cocotiers, marché côté plages, marina, océarium, baie et anse suite, Anse Vata, commerces, colline, grands hôtels
- "Grand Nouméa", ENVIRONS
- zone nord Dumbéa, Centre Tjibaou.. Monts Koghi, nature sauvage, des espèces endémiques

Cette page

Nouméa nord

(zone industrielle, parc, golf, vallée de Magenta, Tjibaou, Dumbéa)

Doniambo (l'usine du nickel), Ducos, Rivière Salée, Dumbéa, Normandie, le squat de la vallée de Magenta, des zones moins touristiques, sauf si l'on va dans les grandes surfaces pour y faire ses achats. On peut aussi s'égarer pas très loin du prestigieux terrain de golf et finir dans des HLM.

Au départ du centre ville - haut de la place des cocotiers - deux routes partent vers le nord :
la RT1, route territoriale 1 de la Vallée du Tir et la RT13, route territoriale 13 de la Vallée des Colons. Particularité, ces deux routess se rejoignent après avoir contourné la colline du quartier de Montravel dont le nom provient de Tardy de Montravel, et non du Mont Ravel comme on pourrait le penser. Voir "Nouméa" , point culminant de la presqu'ile de Nouméa.

Au mont Montravel est aménagé le jardin botanique et zoologique de Nouméa : il est accessible par la RT1 ou mieux, par une route qui grimpe tout à fait au fond et à gauche du carré du centre ville (direction la FOL, puis Montravel).

Le "petit train" touristique dessert le jardin.

La rivière Dumbea.
En direction du nord, il faut emprunter l'ancienne route RT1 de la Tontouta - Païta. On passe alors par Dumbéa et sa rivière. Il y a une petite chapelle à voir, où la messe de l'Océanie a été donnée, le 11 mai 2003.
Un détour au "trou des nurses", marmite naturelle d'eau profonde, vous rafraîchira. En poursuivant la même route vers La Tontouta, au creux d'un virage serré, il reste peut-être des pans de cet énorme Banian marquant une entrée de tribu Mike

Note : le survol du texte "banian.." fait apparaître une image réduite, mais cliquer sur le lien affiche la taiile normale.

Forêt primaire de la rivière Dumbéa. Une petite "forêt galerie", établie le long de la rivière.

Dans un passé lointain, La localité de Dumbé était relié à Nouméa par un train.
Prévu à l'origine pour le transport de bois de kaori, les minerais et autres ressources, des voyageurs aussi, la liaison fut abandonnée. La voie existe sans doute encore, avec un bout de tunnel je crois. Les passagers mettaient alors une heure pour les quelques 25 km. Il convient de se rappeler qu'autrefois, le train palliait les insuffisances de la route.

La municipalité de Dumbea est intégrée dans le "Grand Nouméa", qui recouvre un nouveau quartier dit "Dumbea-sur-Mer", où le nouvel hôpital territorial de Nouméa, le "Médipôle de Koutio", a pris place.

Ca ne paie pas de mine mais ces commerces offrent parfois de bons plats préparés et les calédoniens y viennent.

Squat dans une vieille et modeste maison coloniale.

Route de la vallée du tir (RT1). Des immeubles sont squattés, comme celui-ci, en angle.

Le nord-est en partie réhabilité : là où régnaient marécages et palétuviers, le Centre Tjibaou domine le paysage de son architecture symbolique. A proximité, le golf international et des HLM.

Photo Jean Marc, Nouméa
Le quartier Magenta. Nous sommes encore en pleine ville jusqu'au bord de l'eau avec une plage agréable à l'eau peu profonde, et un reste de nature ombragée, près de la piste de ’aérodrome, où se plaisent quelques groupes de kanaks (si rien n'a changé). Il y avait autrefois quelques villas, mais le paysage a été transformé, dont par un aménagement routier. On aperçoit à droite l'aérodrome local de Magenta, et au fond à gauche, le centre Tjibaou et le golf.

En toile de fond, l'omniprésent Mont Dore.

Centre culturel Kanak Tjibaou

Le sentier kanak : y consacrer plus de temps qu'au Centre lui-même, où l'on finit toujours à la boutique..
Plantes, culture, rituels, légendes sont au rendez-vous.

Le gros oeuvre. Très inspiré par la pure imagination de l'architecte, seules les quelques cases du pied ayant une vraisemblance, l'élévation mystique qui s'en dégage est incontestable. Cadeau de l'un de nos Chefs d'Etat aux kanaks, ses flèches courbes sont présentes sur les brochures du monde entier. En bas, des cases reconstituées et bateau.

L'essentiel à voir est à l'extérieur, mais la médiathèque et les expositions peuvent intéresser. La construction et la technique de régulation de température aussi..

Une grande surface à Nouméa nord (Dumbéa). On se croirait en métropole, mis à part les drôles de légumes.. et les prix

Les rangées de boissons réfrigérées sont une spécialité du pays ; il y en a partout, dans les moyennes surfaces (dont route de l'Anse Vata, si regrétté..) et les petites épicerie chinoises. Autre particularité, on vend de la glace pilée en pochettes dans quelques magasins ou aux distributeurs.

"Au nord, y'avait les corons.." c'est ce que l'on pourrait chanter à Nouméa car la partie Nord-Ouest, Nord-centre sont réservées aux zones industrielles, commerciales. les habitations y sont bien plus modestes que celle de l'Anse Vata, ou plus généralement de Nouméa sud.
La montagne est en fond de ces HLM à majorité kanak, m'a-t-il semblé, lors d'un rapide passage; la vue et l'environnement naturel et dégagé, ne sont tout de même pas si vilains, comparé à ce que l'on peut vivre en métropole. Cependant, n'en connaissant pas la comparaison, le dénuement, jusqu'à la misère, peuvent y être ressentis de même, cela alors que de surcroît, les tribus y soient bien souvent reconstituées et que l'on y cultive un peu, au pied des bâtiments.. même s'il ne s'agit pas toujours de légumesavec sans doute quelques

Les squats. Il ne s'agit pas toujours de simples immeubles investis par quelques malheureux sans soutien, nouveaux déchus sans tribu, ni société civile), mais de domaines de nature vierge organisés en véritable tribu, avec un chef.

Il y a eu le squat du lotissement Veyret, en pleine ville, réhabilité par un programme immobilier. Le dernier (?) serait celui de la vallée de Magenta, Sakamoto, avec les règles tribales et le respect d'un Chef. Creek Nakoué. Depuis 2009, un écoquartier de 700 logements est programmés par la municipalité pour réduire cette dernière poche. Ecoquartier, pour qualité de la vie, économie d’énergie, relations sociales. Un concessionnaire finance ce projet, qui ne coûtera rien à la municipalité. Quels sont les engagements : relogement, travail ? seront-ils tenus. Seul le chef de la communauté semble satisfait TV France O 2012.

Creek Nakoue sera peut-être plus qu'un joli nom, mais ce n'est pas leur mode de vie. D'ailleurs pour certains, comme chez nous aussi, ils n'en n'ont plus. Un drame humain que nos sociétés riches ne savent pas régler, car il dérange ; c'est connu, la misère et la maladie font fuir. On croit pouvoir les repousser, les éliminer, mais leur nombre croit parallèlement à l'enrichissement des autres.

Les espaces manquent ? pas pour la bonne cause; "voyageurs agréés", golfs, commerces géants, campings, complexes municipaux divers.. trouvent leur place. Les exclus posent problème ? On se détourne bien moins d'autres qui, par nos lois, devraient également, l'être (exclus)

Monts Koghi

hibis Iles et lagons retour au début de page