la réalité |
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Passons sur les lanternes à huile puis au pétrole, qui ne servaient guère qu'à signaler sa présence.
Ici, surpuissance avec un bec double qui oriente les deux flammes en un même point. Une audace ! Ancien modèle sans réflecteur courbe derrière. Relique bien abimée. La lumière est vraiment très vive et blanche. La lampe à acétylène état le miracle partout, dans les fermes, au camping, partout ! Manipulation délicate, risque d'explosion, des becs qui ont tendance à se boucher.. mais ça éclairait si bien. |
Le gaz acétylène, qui est produit dans une lampe par contact de l'eau gouttant sur la matière, est acheminé par un long tuyau jusqu'au bec. On peut voir ici une partie du parcours (en
jaune), avec un beau tortillon vertical comme on savait le faire à l'époque pour absorber les vibrations et déformations (température..)/
Ceux qui connaissent les lampes à acétylène savent que ça se bouche souvent, et que sans précaution, elles peuvent même exploser. |
Phares longue portée ! grâce à la loupe, placée au milieu de l'optique. Observez les aérations pour le refroidissement de la lampe. La flamme est un vrai petit chalumeau !! |
Le phare qui éclaire vraiment est à acétylène, mais avec un vrai réflecteur brillant de forme adéquate (parabolique), qui projette la source de lumière
en la concentrant : le bec brûleur sort du réflecteur au point focal.
La flamme sous pression est vive, mais ça chauffe ! tous ces phares sont bien ventilés. |
Par commodité d'entretien-alimentation, mais aussi par prudence, la lampe, sous pression, est généralement placée à l'extérieur, sur le marchepied. Un tube achemine le gaz produit jusqu'aux phares. |
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Dès que l'électricité a pu être produite par le moteur en quantité suffisante, les phares ont été équipés d'ampoules électriques jaunes, avec effet renforcé par des réflecteurs chromés largement dimensionnés, comme on peut le voir ci-contre. On entre dans la modernité. |
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Mieux que le goutte à goutte, ce serait la pompe à main, ce qui ne dispense pas de surveiller aussi : par gouttes ou par pompe, comment agissaient-ils ? ça vraiment, je ne sais pas. seuls les spécialistes en connaissent les subtilités. Car on ne dispose d'aucun d'instrument vérifiant une quelconque pression ou une température. Au bruit peut-être, avec une oreille exercée, à l'odeur pourquoi pas ou si ça paraissait chauffer. Il y avait bien des indices |
A - Au tout début était en 1897 : l'ingénieur Gratien Michaux, employé par Armand Peugeot, avec l'aide des ingénieurs Rigoulot et Doriot, met au point le premier moteur Peugeot. Sa température enflamme les gaz contenus dans le cylindre. |
B - L'allumage par trembleur - ancêtre de nos vis platinées - y succèdera. Mais il faudra pour cela disposer d'une petit accumulateur et d'une double bobine de fils électriques. - Le rôle de cette bobine est de créer un courant de forte tension (voltage), à partir d'un courant de faible voltage (la batterie).
- Le trembleur à lamelle génère des coupures de courant qui induisent un extra courant (tension), de l'ordre de 10.000 volts.
Une étincelle peut ainsi éclater entre les électrodes d'une bougie, enflammant le mélange pétrole vaporisé et air.
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C - Autre progrès décisif, La magnéto est strictement réservée au seul l'allumage des bougies. Oubliez le démarreur, l'éclairage du tableau de bord ou les phares. |
Le système de trembleur, amélioré et préservé sous tubes métalliques, a été industrialisé jusque dans les années 1970. On produisait ainsi du courant alternatif de toutes tensions. Bien moyennement fiable, ce n'était plus un bricolage, et les premiers postes de voiture ont fonctionné avec. J'avais moi-même fabriqué avec une alimentation de poste de radio pour ma Dauphine. |
Pour les fortes puissances industrielles, on avait recours à d'énormes et très impressionnants tubes électroniques. L'électronique existait donc, dont le tube Télé, ét nos
postes de radio fonctionnaient avec ces tubes électroniques, tout comme le premier ordinateur, mais qui a été un fiasco. L'idée était cependant née, et le
transistor est arrivé à point.
L'électronique a par la suite éliminé le rupteur et ses vis platinées, évolution du trembleur), puis a permis de mieux réguler les phases d'allumage, cela avec plus de 20.000 volts et plus d'intensité (étincelle bien plus "fournie"), le mélange essence pulvérisée finement et air s'enflamme bien mieux et avec précision; le tout sans contact mécanique. |
Le trait rose montre l'axe entraîné par le moteur, au bout duquel est placé le rotor de la magnéto (des bobinages qui tournent entre les deux flasques de l'aimant en fer à cheval. |
les deux fils raccordés sur les points verts (vue de gauche) vont aux bougies.
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Le 8 avril 1897 la Société des Automobiles Peugeot en dépose le brevet, intitulé "Système de moteur à pétrole perfectionné". Ce nouveau moteur à quatre temps est horizontal et à 2 cylindres parallèles, comme le Maybach. Il comporte un carburateur à léchage, dans lequel l'essence qui imbibe des matières poreuses se mélange à l'air aspiré. Il n'y a pas d'accélérateur au sens moderne du terme, mais |
Au début, le refroidissement était à air , mais avec la seule ventilation naturelle (pas de ventilateur) et l'on ouvrait partout autour su capot, y compris sur le dessus, là ou ça chauffe le plus.
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puis le refroidissement à circulation d'eau est arrivé, avec un radiateur et son bouchon de remplissage. Rapidement, l'idée de connaître la température à fait son chemin |
Chenard & Walcker |