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cette page:     Les Belles d'Autrefois   - accessoires.

 

La coquette "demoiselle" est bien carrossée, mais négligée à l'intérieur.

Elle possède un pare-brise minimum chic, type face-à-main, soit un ovale de verre comme celle de droite, la très stylée Ford version luxe.

Très smart, ce pare-brise genre face-à-main (Ford).


A l'aise. Un plancher incliné très spacieux, sur toute la largeur, un luxe d'aisance dont on nous sommes aujourd'hui privés, encagés dans notre habitacle comme les poulets d'élevage intensif.

On retrouve ici les équipements de base de l'époque, loin de la préparation pour le Paris-Dakar comme on pourrait le croire, nourrice de secours mise à part !!
De gauche à droite, tromblon à poire, frein à main, marchepied, nourrice de secours, pédales, volant tenu par des tringles, réservoirs pétrole et huile, roues à rayons, réservoir à eau refroidissement et bouchon. C'est donc déjà une récente moderne avec un allumage par bougies sûrement sophistiqué, bien que l'on voie rien d'électrique !
On n'avait pas de problème pour placer ses pieds sur un plancher plat puis incliné à souhait  vers l'avant.

 

Emblème de la puissance, l'accélérateur est tout d'abord au volant, mais également au pied, au cas où..
Sur les versions les plus évoluées, il peut y avoir jusqu'à trois manettes. En plus de l'accélérayeur, l'avance à l'allumage, et le réglage de la richesse du mélange (air-pétrole). Ci-contre, deux manettes.

Ce dernier existe encore dans un petit avion, l'altitude raréfiant l'air. sauf qu'ici, il s'agisse plus d'instabilité que de valeur barométrique.

Fermetures de porte type SNCF. C'est pas du régul, encore moins un plastique, c'est du laiton massif. A une certaine époque, les commandes de ces voitures comprenaient deux leviers, placés sur le côté de l'habitacle. L'un actionnait le frein à main, et l'autre permettait de changer de vitesse (la boites à engrenages). La roue de secours pouvait être placée tout près comme on le voit à gauche (pneu Michelin)


Une taille impressionnante pour cette trompe, un vrai tromblon d'orchestre symphonique. Notez le long tube, en bas qui, après quelques enroulements du plus bel effet, part vers l'arrière pour rejoindre la poire près du chauffeur. Une autre trompe : c'est qu'il faut être vu et entendu, d'autant qu'avec ses folles vitesses, les freins ne sont peut-être pas d'une fidélité absolue !

En bas à gauche, en vert foncé assorti, l'indispensable bidon de pétrole.


Un avertisseur à manivelle qui ne faisait plus "POET POET" mais "HEÛR HEÛR" La dernière Mercédès de grand luxe qui intègre un parapluie dans l'ouverture de la porte n'a rien inventé ! Porte parapluie; c'était une préoccupation de l'époque, mais la Rolls Royce de 2012, devenue allemande, en possède un, logé dans l'aile, il est accessible quand on ouvre la porte.

Les coffres étaient indispensables et toutes les anciennes en avaient sur le marchepied, plus ou moins riches, jusqu'à la belle serviette de cuir à soufflet.
On ne pouvait pas se risquer sans aucun outil ni petites fournitures et pièces de rechange. Côté bagages, il y avait généralement un coffre à l'arrière.

Tout aussi indispensable était la nourrice de pétrole de secours, surtout pour un long trajet. Elle était aussi à l'extérieur, sur le marchepied (ou le prolongement de l'aile). Ici un marchepied minimum, presque symbolique.
Ici une grille qui relie le prolongement de deux ailes.

Le bibendum Michelin est la mascotte de Michelin, et la référence du bon gonflage des pneumatiques. Il est omniprésent. Ici deux guides des années 60. Il s'agit de guides d'itinéraires touristiques, avec, sur chaque page, une ligne verticale sur laquelle sont reportées les distances. Au dos de l'un des exemplaires, à 30 et 25 francs, ce bon conseil de prudence : un coup de gonflage le 1er et le 15.
Ce n'était pas de trop à cette époque. Le bibendum personnalise alors chaque guide en reprenant un thème régional : chapeau breton , chapeau auvergnat et un instrument de musique, sans doute une vielle (la danse auvergnate ancienne est la bourrée).

Michelin, toujours. Avant 1914, l'ouverture du Bureau d'Itinéraires et une Pétition pour la Numérotation des Routes avaient manifesté la détermination de Michelin à développer la locomotion automobile. Les bureaux Michelin multiplient leurs fiches techniques, leurs détails utiles, leurs efforts d'actualisation. Ils publient bientôt leurs premiers guides régionaux, truffés d'itinéraires, et s'attaquent à équiper le réseau routier de panneaux indicateurs précis. Dans les années vingt, le Guide présente la borne d'angle, innovation Michelin, que l'on retrouve à de nombreux carrefours. Elle est fabriquée en lave émaillée et totalement résistante aux intempéries. En 1931 Michelin est homologué par l'État comme constructeur officiel de panneaux de signalisation routière: on compte 70000 de ces appareils le long des routes en 1939. La gamme des plaques, flèches et signaux Michelin occupent les pages finales du Guide et témoignent de l'engagement de Michelin dans la sécurité routière.


1931, autre audace de M. Michelin : la voiture roule sur rail ; c'est la célèbtre "micheline", qui deviendra "autorail", soit l'auto(mobile) sur rail  

 

Le guide Michelin et l'histoire automobile.

Les chauffeurs; que d'opérations nouvelles et délicates incombent à ce conducteur, parfois propriétaire aisé et seul maître à bord de sa voiture, mais plus souvent employé à casquette. Appelé alors « chauffeur de maître », il est chargé des « basses œuvres » que sont l'entretien courant, le graissage, le remisage, le démontage de la chambre crevée (un vrai jeu d'enfant, si l'on en croit l'introduction du Guide), la reptation sous la «boîte à engrenages» ou la recherche d'un bidon de dépannage.
Il est responsable de sa voiture en toutes circonstances. Sa «peau de bique» et ses lunettes ne le protègent d'ailleurs pas toujours, ni des altercations avec les adeptes du cheval, ni des risques de la mécanique ou de la vitesse.

Guide 1900 Contre les brûlures.
- Les chauffeurs étant exposés brûlures il est bon d'avoir dans son coffre une petite fiole d'acide picrique saturée à froid et dont on imbibe des compresses en cas d'accident. Ce remède, qui calme instantanément la douleur, tache les mains en jaune safran.

Collyre du chauffeur.
infusion de feuilles de feuilles de coca ...450 gr, Eau de laurier cerise ... 25 gr, Biborate de soude ...15 gr. Faire tiédir et se laver abondamment les yeux avec un gros tampon d'ouate hydrophile largement imbibé et ce tant que l'irritation oculaire.

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