la réalité |
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Elle possède un pare-brise minimum chic, type face-à-main, soit un ovale de verre comme celle de droite, la très stylée Ford version luxe. |
Très smart, ce pare-brise genre face-à-main (Ford).
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On retrouve ici les équipements de base de l'époque, loin de la préparation pour le Paris-Dakar comme on pourrait le croire, nourrice de secours mise à part !!
De gauche à droite, tromblon à poire, frein à main, marchepied, nourrice de secours, pédales, volant tenu par des tringles, réservoirs pétrole et huile, roues à rayons, réservoir à eau refroidissement et bouchon. C'est donc déjà une récente moderne avec un allumage par bougies sûrement sophistiqué, bien que l'on voie rien d'électrique ! |
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Ce dernier existe encore dans un petit avion, l'altitude raréfiant l'air. sauf qu'ici, il s'agisse plus d'instabilité que de valeur barométrique. |
Fermetures de porte type SNCF. C'est pas du régul, encore moins un plastique, c'est du laiton massif. | A une certaine époque, les commandes de ces voitures comprenaient deux leviers, placés sur le côté de l'habitacle. L'un actionnait le frein à main, et l'autre permettait de changer de vitesse (la boites à engrenages). La roue de secours pouvait être placée tout près comme on le voit à gauche (pneu Michelin) |
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Une taille impressionnante pour cette trompe, un vrai tromblon d'orchestre symphonique. Notez le long tube, en bas qui, après quelques enroulements du plus bel effet, part vers l'arrière pour rejoindre la poire près du chauffeur. |
Une autre trompe : c'est qu'il faut être vu et entendu, d'autant qu'avec ses folles vitesses, les freins ne sont peut-être pas d'une fidélité absolue !
En bas à gauche, en vert foncé assorti, l'indispensable bidon de pétrole. |
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Un avertisseur à manivelle qui ne faisait plus "POET POET" mais "HEÛR HEÛR" | La dernière Mercédès de grand luxe qui intègre un parapluie dans l'ouverture de la porte n'a rien inventé ! Porte parapluie; c'était une préoccupation de l'époque, mais la Rolls Royce de 2012, devenue allemande, en possède un, logé dans l'aile, il est accessible quand on ouvre la porte. |
Les coffres étaient indispensables et toutes les anciennes en avaient sur le marchepied, plus ou moins riches, jusqu'à la belle serviette de cuir à soufflet.
On ne pouvait pas se risquer sans aucun outil ni petites fournitures et pièces de rechange. Côté bagages, il y avait généralement un coffre à l'arrière. |
Tout aussi indispensable était la nourrice de pétrole de secours, surtout pour un long trajet. Elle était aussi à l'extérieur, sur le marchepied (ou le prolongement de l'aile). |
Ici un marchepied minimum, presque symbolique.
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Ici une grille qui relie le prolongement de deux ailes. |
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Ce n'était pas de trop à cette époque. Le bibendum personnalise alors chaque guide en reprenant un thème régional : chapeau breton , chapeau auvergnat et un instrument de musique, sans doute une vielle (la danse auvergnate ancienne est la bourrée). |
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Les chauffeurs; que d'opérations nouvelles et délicates incombent à ce conducteur, parfois propriétaire aisé et seul maître à bord de sa voiture, mais plus souvent employé à casquette. Appelé alors « chauffeur de maître », il est chargé des « basses
œuvres » que sont l'entretien courant, le graissage, le remisage, le démontage de la chambre crevée (un vrai jeu d'enfant, si l'on en croit l'introduction du
Guide), la reptation sous la «boîte à engrenages» ou la recherche d'un bidon de dépannage.
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- Les chauffeurs étant exposés brûlures il est bon d'avoir dans son coffre une petite fiole d'acide picrique saturée à froid et dont on imbibe des compresses en cas d'accident. Ce remède, qui calme instantanément la douleur, tache les mains en jaune safran.
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